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Jeunes - Page 110

  • Chant médiéval à Liège ce samedi 11 juin: un concert et une messe dédiés à la Vierge Marie.

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    PLAIN-CHANT SUR LIÈGE

    SAMEDI 11 JUIN 2016

    avec  

    l’Ensemble vocal parisien  « Livre Vermeil » - dir. Alicia Santos, 

     les élèves de l’Académie de chant grégorien à Liège – dir. Maurice Besonhé 

    et Thomas Deserranno, orgue 

     L’âge d’or du chant appelé grégorien se situe entre le VIe et le IXe siècle , lequel se conclut avec l’apparition de la notation musicale. Mais, la créativité du plain-chant, au sens générique du terme,  persistera jusqu’au XVIIIe siècle, en subissant l’influence d’autres formes musicales, issues d’ailleurs de lui. Sous l’intitulé « Eia ! Mater » le programme de cette journée de clôture des cours 2015-2016 de l’académie de chant grégorien à Liège illustrera cette diversité par un florilège de mélodies dédiées à la Mère de Dieu.

    benedictines liege.jpg

    16h00 - EGLISE DES BENEDICTINES, BD B'AVROY, 54

    Eia! Mater

    Florilège dédié à la Mère de Dieu

    Copie de église du st sacrement - Copie.JPG

    18h00 - EGLISE DU SAINT-SACREMENT, BD D'AVROY, 132

    Messe grégorienne de la Vierge Marie


    LES INTERPRÈTES
     

    Le trio vocal « Livre Vermeil » est constitué de Hiromi Bando Alicia Santos et Ximena Gonzáles: 

    santos-alicia-soprano.jpgAlicia Santos  est diplômée du conservatoire national de Colombie. Elle a fait partie de la Schola Grégorienne de Bogotá, un groupe unique en Colombie et spécialisé dans l'interprétation de ce répertoire. Alicia Santos réside actuellement à Paris et poursuit ses études sur le chant baroque au conservatoire de Levallois et au Conservatoire Régional de la ville de Tours. Elle a en outre étudié le chant grégorien à l’École Grégorienne de Paris et se produit notamment avec le Chœur Grégorien de Paris.

     

    Ximena Gonzalez.jpgXimena  Gonzáles a suivi une formation à la sémiologie et au chant grégoriens auprès du chœur grégorien de Paris. En 2010, elle a fondé la Rheinische Frauen-Schola “Kaliomene”, dont les membres sont des étudiantes au profil très international (Colombie, Allemagne, Russie, Ukraine et Japon). 

     

     

    Hiromi Bando.jpgNée au Japon, Hiromi Bando est spécialisée dans le chant grégorien et la musique des XVlème  et XVIIème siècles. Grâce à une bourse de « l’Association des Amis de l’Ecole de Chant Grégorien de Paris » ( 2008-2011) et du « Kobe College » ( 2010 ), elle s’est formée à l’Ecole de Chant Grégorien de Paris dont elle a été diplômée en 2011. 

     

    L’Académie de Chant grégorien

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    Fondée à Bruxelles en 2000, l'académie de chant grégorien est présente à Liège depuis 2003. Elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy.

    A Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie offre aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’au persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers.

    Maurice Besonhé 

    Maurice.jpgChantre d’église et titulaire des orgues de l’église Notre-Dame et Saint-Remacle à Spa, de 1994 à 2014, ce professeur de français a étudié la musique au conservatoire de Verviers. Il  a aussi pratiqué le chant choral au sein de la Maîtrise de la Ville de Verviers et a découvert la sémiologie grégorienne avec des spécialistes tels que Hubert Schoonbroodt, Carlo Hommel et Marcel Pérès.

    Thomas Deserranno

    Thomas Deserranno.jpgDiplômé en facture d’orgue, Thomas Deserranno s’est vite spécialisé  comme technicien harmoniste indépendant, son activité principale, qu’il envisage d’ailleurs comme indissociable et complémentaire avec celle d’interprète. Après des études musicales à Liège, Thomas Deserranno s’est perfectionné à Bruxelles avec Jean Ferrard. Depuis 2003 il est titulaire de l’orgue historique de Walhorn. Ses goûts musicaux s’orientent vers les répertoires des 17e, 19e  et début 20e  siècles en laissant une large place aux traditions de la transcription. Thomas Deserranno a pris part à diverses productions discographiques saluées par la critique.

    Entrée libre. Renseignements tel 04.344.10.89 (depuis l’étranger 00.32.4.344.10.89

    JPSC

  • Les évêques de Belgique francophone s'adressent aux parents dont les enfants sont inscrits au cours de religion catholique

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    Bruxelles, le 6 juin 2016.

    Aux parents dont les enfants sont inscrits au cours de religion catholique

    Chers Parents,

    Que vos enfants fassent partie du réseau libre catholique ou de l’enseignement officiel (Fédération Wallonie-Bruxelles, Provinces, Communes), cette lettre vous est directement adressée. Elle a pour but de vous informer sur la situation du cours de religion et de vous donner notre avis, en tant qu’évêques de Belgique francophone, à ce sujet.

    En effet, depuis la Déclaration de politique communautaire de juillet 2014, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé d’introduire un cours d’Education à la Philosophie et à la Citoyenneté. Dans la même déclaration, il est prévu que les cours philosophiques donnés dans l’enseignement officiel (cours de religion, cours de morale) passent de deux heures/semaine à une heure/semaine.

    Par conséquent, dans l’enseignement officiel, le cours de religion catholique fait toujours partie de l’horaire à raison d’une heure par semaine. Dans l’enseignement libre catholique, le cours de religion catholique fait partie de l’horaire à raison de deux heures par semaine.

    Nous prenons acte de ces décisions, qui sont le résultat de multiples débats. En même temps, nous nous réjouissons du fait que le cours de religion catholique soit toujours proposé dans les écoles. En effet, supprimer le cours de religion catholique signifierait reléguer les convictions religieuses à la seule sphère privée, ce qui, pour un Etat démocratique, serait un appauvrissement. Garder un cours confessionnel de religion, c’est inciter chaque religion à se présenter de manière cohérente et pédagogique ; c’est encourager les enseignants et les élèves à s’ouvrir à un esprit critique et à développer une pensée libre ; permettre d’entrer dans une culture de débat avec d’autres convictions religieuses ou laïques ; apprendre à argumenter de manière rationnelle pour présenter un point de vue personnel et enfin, favoriser un meilleur vivre-ensemble. On évite ainsi d’entrer dans la spirale des fondamentalismes et des replis identitaires.

    Nous remercions et encourageons sans ambiguïté ceux qui sont engagés dans l’éducation des enfants et des jeunes en enseignant la religion catholique, dans le respect des différences et dans la recherche d’une meilleure cohésion sociale dans notre société multiculturelle. Nous invitons les parents à continuer à inscrire leurs enfants au cours de religion, si ceux-ci étudient dans l’enseignement officiel.

    Maintenant que des décisions sont prises, allons de l’avant et faisons pleine confiance à la compétence des maîtres et professeurs de religion catholique. Leur cours contribue au plus grand bien de vos enfants.

    Jozef De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles

    Guy Harpigny, Evêque de Tournai

    Remi Vancottem, Evêque de Namur

    Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège

    Jean-Luc Hudsyn, Evêque auxiliaire pour le Brabant Wallon

    Jean Kockerols, Evêque auxiliaire pour la ville de Bruxelles

    Pierre Warin, Evêque auxiliaire de Namur

  • "Croissance" : un groupe pluridisciplinaire d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle

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    Parents, enseignants, éducateurs : on ne saurait assez vous recommander de consulter le site du Groupe Croissance et de faire appel à eux pour informer les jeunes au sujet de la vie relationnelle, affective et sexuelle :

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  • La Dernière Heure a détecté une dangereuse conspiration pro-vie dans les écoles

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    Lu sur le site de la RTBF :

    L'Asbl catholique « Croissance » est accusée par la Dernière Heure de faire du prêche anti-avortement dans les écoles quand elle est appelée pour donner cours d’éducation à la vie relationnelle et affective.

    Un décret de la Fédération Wallonie-Bruxelles datant de juillet 2012 oblige les écoles à donner des cours d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle dans leur programme. Le décret laisse libre aux choix aux écoles en ce qui concerne le choix des intervenants.

    Sur l’année 2014-2015, le groupe croissance a réalisé 154 animations dans 23 écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 3000 élèves de 5e et 6e primaire confrontés à un message pro-vie et anti-avortement. L’asbl serait chrétienne et porterait donc le message de l’Eglise.

    Sur le 'groupe croissance' qui ne fait pas mystère de son inspiration chrétienne : http://www.cathobel.be/2015/10/13/les-30-ans-du-groupe-croissance/ Mais on ne peut plus accéder pour le moment au site de ce groupe; nous ne savons pour quelle(s) raison(s).

    En revanche, la plupart des organisations de planning familial invitées dans les écoles font très librement de l'info en faveur du recours aux moyens contraceptifs et à l'avortement, y compris dans les écoles "libres", mais là, personne n'y trouve rien à redire... 

  • Pédophilie : les évêques devront agir sous peine d'engager leur propre responsabilité

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    De Sébastien Maillard sur le site du journal La Croix :

    Pédophilie, les évêques en première ligne

    Le pape a signé une loi qui donne la possibilité de démettre un évêque ou un supérieur religieux pour « manque de diligence grave » dans son traitement des cas d’abus sexuels sur mineurs.

    Le pape François prévient les évêques « qu’ils doivent désormais agir, sous peine d’engager leur propre responsabilité ».

    Afin de responsabiliser davantage les évêques face aux scandales de pédophilie pouvant survenir dans leurs diocèses, le pape François a signé samedi un motu proprio (acte législatif du pape) qui lui permet de démettre de ses fonctions un évêque diocésain, ou le supérieur d’un ordre religieux, s’il a fait preuve d’un« manque de diligence grave » dans sa gestion de cas d’abus sexuels sur « mineurs ou adultes vulnérables ». Autrement dit, s’il a omis de prendre les décisions que de tels crimes imposent. Il ne s’agit pas d’une poursuite pénale contre l’évêque ou le supérieur, puisque sa négligence ne constitue pas un délit, mais d’une sanction disciplinaire envers sa mauvaise gestion de telles affaires dans le cadre de ses fonctions. Il y a tout juste un an, le pape avait déjà tenté d’engager la responsabilité des évêques sur ce terrain en créant, à la Curie, un nouveau tribunal au sein de la puissante Congrégation pour la doctrine de la foi chargé de juger les manquements au devoir professionnel des évêques devant les cas d’abus sexuels du clergé (lire La Croix du 11 février 2015). Mais en pratique, cette instance judiciaire, proposée au pape par le C9 (Conseil des cardinaux entourant le pape pour la réforme de la Curie), n’a jamais vu le jour. « Des canonistes s’interrogeaient sur la faisabilité de tels jugements », explique l’un d’eux à Rome.

    Sans être considérée comme un recul, la nouvelle solution retenue par le pape se veut plus simple à mettre en pratique, en ne créant pas d’institution propre. Elle précise que dans le droit canon, qui prévoit déjà la révocation des évêques pour « causes graves », celles-ci comprennent « la négligence des évêques dans l’exercice de leur fonction, en particulier dans les cas d’abus sexuels commis sur mineurs et adultes vulnérables ».

    En pratique, l’instruction relèvera des dicastères (équivalent de ministères de la Curie) directement concernés, que sont les congrégations pour les évêques, la vie consacrée, pour les Églises orientales ou les pays de mission. Elles engageront une enquête à partir d’indices probants. La nouvelle loi laisse la possibilité à l’évêque accusé de se défendre. Le Vatican pourra l’exhorter« fraternellement » à démissionner dans les 15 jours ou sinon émettre un décret de révocation. Mais la décision finale appartiendra au pape.

    Autre nouveauté toutefois, le pape sera assisté à cette fin d’un « collège de juristes ». Selon un commentaire du porte-parole du Vatican, le P. Federico Lombardi, ce collège sera sans doute « constitué de cardinaux et d’évêques ».

    Le dispositif doit entrer en vigueur le 5 septembre prochain. Il ne sera pas rétroactif. Mais, comme l’observe un canoniste du Vatican, « puisqu’il n’y a pas de prescription dans l’Église face aux abus sexuels, il est difficile encore d’apprécier si une négligence passée pourra être jugée si elle entraîne toujours des dommages ». « Aller jusqu’à la révocation sera rarissime, l’évêque démissionnera avant », estime le canoniste français Emmanuel Tawil (université Paris 2), pour qui l’intérêt de la nouvelle loi du pape est surtout son « effet d’annonce » : « Elle prévient les évêques, qui ne l’auraient pas encore compris, qu’ils doivent désormais agir, sous peine d’engager leur propre responsabilité. »

    La révocation pour « négligence » explicitée par le motu proprio ne concerne pas seulement la pédophilie. Elle couvre plus largement les actes ayant provoqué un dommage grave « physique, moral, spirituel ou patrimonial » sur des personnes ou envers « une communauté dans son ensemble ». Mais le « manque de diligence » doit alors s’avérer être « très grave », et non seulement « grave »comme dans les affaires d’abus sexuels. En tout cas, la démission peut être requise même « sans culpabilité morale » de l’évêque ou du supérieur religieux.

    Intitulée « Comme une mère affectueuse », la loi de cinq articles survient alors que l’Église catholique est éclaboussée par des scandales de pédophilie qui mettent en cause la réactivité des évêques, supérieurs hiérarchiques des prêtres dans leur diocèse. De telles affaires concernent le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, ou le cardinal George Pell, ancien archevêque de Sydney et aujourd’hui proche collaborateur du pape François à la Curie.

    Sébastien Maillard

  • Plain-Chant sur Liège le samedi 11 juin 2016 : « Eia ! Mater », un florilège vocal dédié à la Mère de Dieu : concert à l’église des Bénédictines (16h) et messe chantée à l’église du Saint-Sacrement (18h).

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    logo_noir.jpgPlain-chant, diaphonies et faux-bourdons sur le Boulevard d’Avroy à Liège, le samedi 11 juin prochain, à l’abbaye des Bénédictines (Bd d'Avroy, 54, 16h00) et à l’église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy,18h00), avec les élèves de l’Académie de chant grégorien (dir. Maurice Besonhé), l’Ensemble vocal parisien « Livre Vermeil » (dir. Alicia Santos) et Thomas Deserranno (orgue). Au programme : Messe et Vêpres grégoriennes de la Vierge Marie, Extraits de Livre Vermeil de Montserrat (XIVe s), motets médiévaux et proses gallicanes. Entrée libre et réception ouverte à tous à l’issue de la manifestation.

    Renseignements : tel. 04.344.10.89 ou  academiedechantgregorienliege@proximus.be

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    JPSC

  • Une année de césure pour fonder sa vie dans le Christ en se laissant travailler par Sa Parole

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    Donne Une année de VERTICALITE grâce à la Parole de Dieu !

    Les inscriptions sont ouvertes !
     
    Une année de césure pour fonder sa vie en Christ en se laissant travailler par Sa Parole : voilà ce qui est offert à des jeunes entre 18 et 25 ans durant une année à Bruxelles.

    Se poser les bonnes questions sur le sens de la vie :
    • 1 année de formation de niveau universitaire (philosophie, anthropologie, bioéthique, écriture sainte)
    • 1 occasion unique de réfléchir comment déployer un projet de vie en vérité et ancré dans le Christ
    • 1 expérience en résidence étudiante avec d’autres jeunes catholiques
    Rentrée académique 23 septembre 2016
    Candidature et info (Bruxelles) : + 32 477 042 367
    institutsophia@yahoo.fr http://www.institutsophia.org
  • Michal Slawecki à Liège pour la célébration de la Fête-Dieu 2016

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    clamaveruntIusti.jpgSamedi prochain 28 mai à 18 heures, l’Ensemble vocal « Clamaverunt Iusti » de Varsovie dirigé par Michal Slawecki apportera son concours à la messe traditionnelle de la Fête-Dieu célébrée par  Mgr Jean-Pierre Delville en l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy à Liège.

    Chef de différents chœurs grégoriens, Michal Slawecki contribue largement à la renaissance du plain-chant dans son pays, après l’avoir étudié en Italie, notamment avec Nino Albarosa et Alberto Turco. Mais il est aussi compositeur, car sa passion pour le chant grégorien va de pair avec un vif intérêt pour la musique contemporaine. Il est aussi professeur à l’Académie de musique Frédéric Chopin. Jacques Zeegers l’a rencontré pour la revue « Canticum novum », lors de son passage au Festival international de Chant grégorien à Watou en Flandre occidentale. Extraits de l’interview.

    « Comment avez-vous découvert le chant grégorien ? Comment l’avez-vous appris ? Qui sont vos maîtres ?

    J’ai découvert le chant grégorien au lycée musical des Pères Salésiens. C’était une école où l’on étudiait l’orgue d’église. Nous avions comme enseignants des prêtres préconciliaires. C’était en 1955. En 2001, j’ai été admis à l’Université qui s’appelait à l’époque Académie de musique Frédéric Chopin à Varsovie où j’ai commencé l’étude de la musique sacrée. J’y ai étudié le chant, l’orgue et la direction de chœur. Le grégorien était une matière obligatoire. Là, j’ai rencontré un professeur, le Père Kazimierz  Szymonik, qui avait étudié avec Marie-Claire Billecocq, spécialiste des neumes, ayant collaboré avec Dom Cardine à la préparation du Graduel Triplex. Ce fut ma première approche. Puis, j’ai entamé des études supérieures de composition. J’ai eu l’occasion de suivre le cycle Erasmus en Italie pendant un an à l’Aquila. J’y ai étudié la composition avec Alessandro Sbordoni qui avait lui-même appris le chant grégorien avec Nino Albarosa. De là, je me rendais chaque semaine à l’Institut pontifical de musique sacrée à Rome où mon maître était Alberto Turco. A Crémone, j’ai travaillé aussi avec Albarosa et Johannes –Berchmans Göschl. Voilà mes trois maîtres.

    Pourquoi aimez-vous le chant grégorien ?

    […] A travers cette musique, qui n’est pas seulement la musique mais aussi la proclamation de la Parole, nous sommes à même d’entrer dans une grande histoire, une histoire très riche. Déjà au concile de Trente, on évoquait la grandeur de la forme musicale où le chant constituait vraiment le rite. Ce qui me plait dans le chant grégorien, c’est que j’y trouve trois choses : l’amour de la musique, l’amour de la langue latine et l’amour de la Bible. Ces trois facteurs mis ensemble suscitent en moi l’amour du chant grégorien.

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  • Notre-Dame de Chrétienté : mais qu’est-ce qui les fait marcher ?

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    Vu sur le blog « salon beige »:

    Voir par ailleurs : Le pape François au journal « La Croix » : les racines de l’Europe sont plurielles

    JPSC

  • Dom Jean Pateau à Chartres : garder l’esprit de pèlerinage

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    Homélie de Dom Jean Pateau, Père-Abbé de l’abbaye bénédictine  Notre-Dame de Fontgombault, en la cathédrale Notre-Dame de Chartres, le 16 mai 2016 durant la messe de clôture du grand pèlerinage Paris-Chartres. Lu sur le blog « Salon Beige » : 

    Dom Pateau.jpg« Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique. » (Jn 3,16)

    Excellence, Très Révérends Pères, Chers Pèlerins,

    Le bilan corporel de ces journées est piteux... Des muscles endoloris, des pieds rougis d'ampoules, peut-être le secret désir d'anticiper dès maintenant, par quelques minutes d'assoupissement, une nuit réparatrice encore trop lointaine...

    Au terme de ce pèlerinage, Notre-Dame, en sa demeure, appelle : « Mon Enfant, qu'es-tu venu faire ici ? » Un exploit sportif ? Des amis à retrouver pour prier ensemble ?

    Par la grâce de Dieu, en ces jours, nous avons redécouvert le chemin de notre cœur, le lieu où s'accomplit un grand Mystère : la rencontre avec Dieu. « Faites-moi rentrer dans ce silence plein de Dieu, de la Sainte Trinité, où je découvrirai que, parce que vous nous avez aimé le premier, nous sommes devenus capables de vous aimer et d'aimer les autres... » soupirait l'Abbé Coiffet lors de l'adoration du 8 juin 2014.

    « Mes chers enfants, disait encore le cher Abbé, le pèlerinage ne s'arrête pas... Il continue demain, comme la route du ciel et de la sainteté... dans vos maisons, vos familles, vos écoles... » J'ajouterais dans notre nation, dans l'Église.

    « Dieu trace ma route » affirmait Jeanne, la Pucelle d'Orléans, à ses compagnons.  Il trace notre route. Depuis trois jours, un chemin s'est ouvert et a été parcouru ! Qu'en sera-t-il demain, alors que nous retrouverons le routinier quotidien ? Une épave ballottée par les vagues, à la merci des courants, n'a rien à voir avec la flèche filant droit au but.

    Garder l'esprit du pèlerinage, c'est accepter la souffrance et l'effort d'une conversion qui n'est pas achevée et qui dure, en s'ouvrant sans crainte et sans relâche à la miséricorde de Dieu, viatique inépuisable du pèlerin qui tombe, mais qui toujours veut reprendre sa route.

    Garder l'esprit du pèlerinage, c'est alimenter la Foi en faisant sien et en approfondissant les enseignements du Christ et de l'Église ; c'est demeurer dans l'Espérance, le Mauvais et le mal  sont déjà vaincus ; enfin, c'est pratiquer la Charité à travers les œuvres de miséricorde envers le prochain, en commençant par celui qui nous est le plus proche, notre famille... mais sans oublier ceux qui sont persécutés au Nom de Jésus, ou qui ignorent encore son Nom.

    Garder l'esprit du pèlerinage, c'est être missionnaire : vivre et témoigner de l'Évangile jusqu'aux périphéries. Pour certains, cet appel est une invitation à un engagement désintéressé en politique, service éminent de charité. Plus que jamais le monde désorienté est dans la quête vague d'un Sauveur, plus que jamais l'univers dans la confusion appelle les artisans d'une chrétienté. Combien de temps durera encore la nuit ? Combien de temps la vantardise de ceux qui prétendent faire l'économie de Dieu, et le manque de foi, d'ardeur, la compromission parfois, des témoins du Christ, s'uniront-ils pour faire obstacle à l'œuvre de Dieu ? Croyons-nous avoir à annoncer la beauté, la  jeunesse, la fraîcheur, la joie  de l'Évangile à notre monde vieilli et triste ?

    Il fait toujours grande pitié en terre de France.

    Levez donc les yeux, fils bien-aimés, dignes représentants d'une nation qui se glorifie du titre de fille aînée de l'Église, invitait le Pape XII il y a presque 60 ans, et regardez les grands exemples qui vous ont précédés… Tombez à genoux devant le Dieu qui vous attend au tabernacle, renouvelez votre profession de foi, promettez-lui de nouveau votre fidélité la plus parfaite, et soyez sûrs que ce faisant vous répondrez à votre vocation d'hommes, de chrétiens, de Français… Et s'il peut sembler un moment que triomphent l'iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants et de lever les yeux au ciel, pour imaginer les légions de Jeanne d'Arc qui reviennent, bannières déployées, pour sauver la patrie et sauver la foi. (Extrait du radio-message du 25 juin 1956.)

    Comment répondre aujourd'hui aux paroles du saint Pontife ?

    L'anneau de Jeanne, que d'aucuns croyaient doté de pouvoirs magiques, est parmi nous. Il n'est que l'humble témoin de l'inébranlable fidélité de la Pucelle d'Orléans à son Seigneur.

    Garder l'esprit du pèlerinage, c'est passer en pensée l'anneau de Jeanne à son doigt et l'entendre dire : « Je m'en remets à Dieu mon Créateur, je l'aime de tout mon cœur. »

    « Messire Dieu, premier servi » est notre mot d'ordre. Alors la Pucelle nous redira les paroles entendues de ses voix : « Ne te chaille pas de ton martyre (de la peine que te demandera ton témoignage, ta conversion, pourrions-nous dire). Prends tout en gré, Dieu t'aidera ; tu t'en iras, par grande victoire, au Paradis. »

    Ce pèlerinage s'achève, la route commence :

    « Venez Seigneur Jésus... Venez Esprit Saint... »

    Amen. Alléluia."

     

    JPSC

  • L'Association néerlandaise de Pédiatrie envisage la possibilité du recours à l’euthanasie parmi les soins administrés aux tout jeunes enfants

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    EUTHANASIE DES JEUNES AUX PAYS-BAS : LA MORT COMME THÉRAPIE ?

    La NVK (Association néerlandaise de Pédiatrie) a publié sa position par rapport à l’euthanasie des enfants de 1 à 12 ans. Dans les soins prodigués aux jeunes enfants malades, elle propose d’inclure la possibilité de l’euthanasie « indépendamment de l’âge », « préférant se fonder sur la capacité de discernement ». Pour l’instant, la loi néerlandaise permet l’euthanasie des enfants de plus de douze ans, et des nourrissons de moins d’un an dont la « qualité de vie » n’est « pas jugée satisfaisante ». 

    Pour la NVK, il faut élargir ce cadre actuel pour permettre aux médecins de provoquer la mort de tout jeune patient gravement malade « et peut-être en fin de vie ». Il faut même en prendre la décision, avec l’accord des parents, si l’enfant concerné ne peut s’exprimer ou comprendre. L’association a donc proposé de mener une étude visant à identifier les « critères d’acceptabilité », que le Ministre de la santé Schippers a annoncé vouloir financer. Cette dernière, s’adressant au Ministre de la justice, a en outre affirmé qu’il n’y avait pas besoin d’une nouvelle loi pour autoriser un médecin à « provoquer activement la mort de l’enfant gravement malade » car celui-ci, en cas de « force majeure », peut « toujours faire appel à l’état de nécessité ».

    Pour l’instant, les déclarations d’euthanasie pour mineurs sont encore relativement peu fréquentes (sept entre 2002 et 2007). Toutefois Carine Brochier, de l'Institut Européen de Bioéthique, réagissant à l’euthanasie d’une jeune néerlandaise suite à des violences sexuelles subies plusieurs années auparavant (cf. Euthanasie : le « tourisme de la mort » dénoncé par une fondation allemande »), a mis en garde contre l’abandon du patient par le médecin, rappelant que le rôle de ce dernier était de « soutenir ces personnes plutôt que de les aider à mourir », de soigner plutôt que de « provoquer la mort d’un patient ».

    Les souffrances psychiques et physiques sont réelles, souligne-t-elle, mais « le dilemme réside dans l’objectivation de cette souffrance », car cela ne se mesure pas, «ne se diagnostique pas au microscope ». Le terme d’incurabilité, qui est une des conditions de la recevabilité de la demande d’euthanasie,  « n’est jamais acquis dans le cas de maladies psychiatriques et psychiques lorsqu’il n’y a pas de détériorations de tissus ».

    Certes, l’accompagnement peut être long, voire très long, et être source de souffrance pour le patient et son entourage, mais c’est l’enjeu de la thérapie que d’aider le patient à surmonter ses difficultés, de  retrouver la liberté qu’il n’a plus quand il est pris dans la souffrance. Il faut faire attention à cette porte ouverte à la banalisation de l’euthanasie qui fait de l’exception une norme, comme si celle-ci devait être l’apanage de l’autonomie du patient.

    Carine Brochier met également en garde contre le piège qui relève du faux chantage : le recours au suicide présenté comme alternative si l’euthanasie est refusée. Elle rappelle que « l’euthanasie n’est pas un remède au suicide », et que « provoquer la mort de quelqu’un n’est pas thérapeutique ».

    Sources: Institut Européen de Bioéthique (04/05/2016); Atlantico, Thomas Sila (13/05/2016)

  • Les écoles catholiques flamandes vont-elles changer de religion ?

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    2157895.jpg                         Lu sur l'avenir.be :

    L’enseignement catholique flamand change de religion: le culte musulman entre en classe

    L’enseignement catholique au nord du pays travaille à un modèle scolaire dans lequel les autres religions et philosophies jouent un rôle important, laissant par exemple plus d’espace aux symboles tels que le voile, et qui prévoit éventuellement des endroits pour prier.

    «C’est un projet ambitieux», souligne Lieven Boeve, du Katholiek Onderwijs Vlaanderen.

    L’objectif est d’utiliser le modèle des écoles de dialogue pour attirer davantage d’élèves de confession musulmane, mais aussi de renforcer l’identité catholique. «Nous n’allons pas mélanger les religions, mais dans une école de dialogue, il y a par exemple de la place à côté d’une chapelle pour une salle de prière pour les musulmans ou le voile», déclare Didier Pollefeyt, de la KU Leuven.

    Quand on sait le sort qui a été réservé aux chapelles dans la plupart des écoles catholiques et le peu de célébrations qui y sont organisées, on ne peut s'empêcher de souligner le paradoxe que constitue cette détermination à y faire entrer le culte musulman...