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Jeunes - Page 111

  • Une vertu en perte de vitesse : le courage

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    60AC5E8B-DCFF-4AFB-B36C-223E3B166954_mw1024_s_n.jpgLe "miracle" du carnage évité dans le train Amsterdam/Paris grâce à une poignée d’hommes remet à l’honneur une vertu en perte de vitesse : le courage. De Philippe Oswald, sur le site « aleteia » :

    "La jeunesse n'est pas faite pour le plaisir, elle est faite pour l'héroïsme", a écrit Paul Claudel. C’est sans doute ce qui manque le plus aux nations occidentales pétrifiées devant le terrorisme islamique comme la proie devant le python. La couardise des peuples englués dans l’hédonisme et l’individualisme n’est-elle pas le meilleur atout des djihadistes de Daesh ? Notre peur est une arme qu’il faut craindre bien plus que les bombes et les Kalachnikovs.


    "Let’s go!"

    "Face au mal du terrorisme, il y a un bien, vous l’incarnez", a déclaré François Hollande en décorant ce matin de la Légion d’honneur les trois jeunes héros américains et le Britannique, un sexagénaire, qui leur a prêté main-forte. Le cinquième passager qui est intervenu pour maîtriser le terroriste, un jeune Français de 28 ans qui souhaite garder l’anonymat, ainsi que le passager blessé par balle et toujours hospitalisé, seront décorés plus tard. 

    "Let’s go" ("Allons-y") : c’est sur cette injonction, digne d’un officier sur la ligne de front, que les trois amis américains – deux soldats en permission et un étudiant – se sont rués sur Ayoub El-Khazzani, vendredi 21 août 2015, à bord du Thalys, pour l’empêcher de réaliser son projet meurtrier. Une petite phrase qui a sans doute "changé le destin de beaucoup" de passagers, a remarqué l’ambassadrice en France des États-Unis, Jane Hartley…" (Le Monde).

    Il semble évident qu’avec son fusil d'assaut Kalachnikov, un pistolet automatique et neuf chargeurs, le terroriste marocain s’apprêtait à commettre un massacre. Certes, tout le monde n’a pas été formé au combat comme Stone Spencer, première classe de l’US Air Force, qui s’est jeté le premier sur le terroriste et a été blessé par lui, et comme son camarade Alek Skarlatos qui revenait de neuf mois de guerre en Afghanistan. Mais comme l’a déclaré le troisième Américain, leur ami Anthony Sadler, étudiant en kinésithérapie : "La leçon que l'on doit retenir, c’est que dans un moment de crise comme cela (…) se cacher ou rester assis là où on est ne va rien donner".


    À quoi sert la fiche S ?

    Reste que l’héroïsme individuel ne suffit pas à protéger un pays. Comme d’autres terroristes islamiques étant passés à l’acte en France (Kouachi, Coulibaly, Ghlam, Sahli, Merah, Nemmouche…), Ayoub el-Khazzani était connu et fiché comme dangereux par les services de renseignement. "Mais à quoi cela a-t-il servi ?", demande la sénatrice Nathalie Goulet (UDI) qui préside la Commission d'enquête sur les réseaux djihadistes : "Le plus étonnant depuis quelques années est de constater que la grande majorité des terroristes ayant commis des attentats sur le sol français faisaient l'objet d'une fiche 'S'. Malgré tout, aucun d'entre eux n'a été intercepté avant le passage à l'acte. Dès lors, soit on arrête de parler de cette fiche, soit on la rend enfin efficace" (Le Figaro).

    Ayoub el-Khazzani avait séjourné en Syrie. Mais il circulait on ne peut plus librement en Europe : "Au cours des six derniers mois, rapporte son avocate, il raconte avoir voyagé en Espagne, à Andorre, en Belgique, en Autriche, en Allemagne et avoir fait un passage en France, mais sans préciser le lieu où il a séjourné" (Le Parisien). Cette liberté totale de circulation dans "l’espace Schengen" est-elle compatible avec les défis de la nouvelle guerre mondiale qui nous est imposée ?

    Ref. Attaque du Thalys : l’héroïsme à l’honneur

    JPSC

     

  • Vocations religieuses en Europe: un appel à contretemps

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    De la rédaction de « Diakonos » :

    « Les jeunes qui entendaient un appel dans les années 50-60 étaient fascinés par la modernité. Ils voulaient rejoindre le monde pour l’évangéliser et, pour ce faire, supprimer ce qui leur semblait un obstacle pour atteindre cet objectif : quitter la soutane, être « prêtre-ouvrier », désacraliser la liturgie… Aujourd’hui il n’en est plus ainsi. La modernité ne fascine plus. Elle a montré ses limites et ses faiblesses. Le temps de l’euphorie et d’une certaine naïveté est passé. Les jeunes qui entrent au séminaire veulent même réagir face à la sécularisation de notre France. Avec le même souci apostolique au cœur que leurs aînés, ils prennent le chemin inverse : remettre la soutane, annoncer explicitement l’Évangile, célébrer la liturgie selon les directives de l’Église et la resacraliser. Les nouveaux prêtres de Michel de Saint Pierre (1964) sont les prêtres âgés d’aujourd’hui… Aussi tous les séminaires diocésains qui ressemblent encore de près ou de loin au schéma sacerdotal des années 60-70 n’attirent plus. Aujourd’hui, les jeunes n’ont pas envie de se battre pour pouvoir réciter le chapelet au séminaire ou rendre compte de leur désir d’adorer le Seigneur à la chapelle… Au contraire, ils recherchent des séminaires qui offrent une liturgie soignée (voire grégorienne et latine), une formation solide et une piété authentique. ».

    Un article de 2013 terriblement actuel. Le catho-marxisme et le gauchisme encore majoritaire en Belgique, après avoir contribué à vider les églises, n'attire plus personne aujourd'hui. La plupart des prêtres-ouvriers ont défroqué. Les curés modernistes voient leurs ouailles vieillir dans leurs églises vides. Les quelques professeurs qui continuent à répandre ces thèses politiques et modernistes opposées à la pensée de l'Eglise et à l'Evangile sont en voie d'extinction et leurs séminaires diocésains sont vides. Le Synode achèvera certainement d'enterrer les espoirs des radicaux qui souhaiteraient réécrire l'Evangile à l'image du monde et faire passer les sentiments individuels avant l'enseignement du Christ.

    L'Eglise peut enfin renaître à la lumière de l'Evangile et du Christ ressuscité. »

    comunaute-st-martin-lourdes-06.jpg

    Ref. Diakonos.be – Rédaction

    Reste que les communautés où refleurit le sacerdoce demeurent souvent, aujourd’hui encore, âprement combattues par l’ancienne génération en place.

    JPSC

  • Le cardinal Ouellet à Ars

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    o.jpgDécidément, à défaut du pape François (qui a tout de même fait un aller-retour discret au Conseil de l’Europe en 2014), les cardinaux de la curie romaine se rendent volontiers en France cette année : après le cardinal Müller (congrégation pour la doctrine de la foi), le cardinal Sarah  (congrégation du culte divin),voici le cardinal Ouellet (congrégation des évêques). Lu sur « riposte catholique » :

    Le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, a présidé la fête de saint Jean-Marie Vianney, les 3 et 4 août, au sanctuaire d’Ars. Il répond à Famille chrétienne :

    « J’étais heureux de répondre à l’invitation de Mgr Pascal Roland parce que, étant déjà venu à Ars il y a environ sept ans – un grand souvenir dans ma mémoire –, j’avais de la joie d’y retourner ! Et cette proposition tombait encore mieux avec le 200eanniversaire des ordinations diaconale et sacerdotale du Curé d’Ars et la proximité du jubilé extraordinaire de la miséricorde. Cela m’a obligé à travailler ! Et relire la vie du saint Curé, réfléchir sur son message, m’a fait beaucoup de bien.

    Qu’en avez-vous retenu ?

    Le message extraordinaire du Curé d’Ars est non seulement sa sainteté personnelle, mais aussi la sanctification du peuple de Dieu qu’il a réussi à faire avec beaucoup de prière, de pénitences et de patience. Avec son témoignage personnel, il a transformé une société, un village. Il en a fait une communauté rayonnante. Nous avons besoin de cela aujourd’hui. Il est un exemple extraordinaire pour les prêtres et les chrétiens en général. C’est une figure incontournable pour le jubilé de la miséricorde. Et dans le contexte du prochain Synode sur la famille, le grand témoignage de la famille du Curé d’Ars, son enfance, les conditions difficiles dans lesquelles il a vécu, sont précieux. Il a été un héros dès le début de sa vie, cet enfant-là. Il est resté d’une extraordinaire droiture et persévérance.

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  • 18-25 ans (Bruxelles) : la Parole de Dieu pour se construire et se déployer

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    La Parole de Dieu pour se construire et se déployer, 18-25ans

    Bruxelles (1000) Belgique - Echanges, stages, jobs à l’étranger

    Jeunes 18- 25 ans : 

    Se poser les bonnes questions sur le sens de la vie : 

    * 1 année de formation de niveau universitaire (philosophie, anthropologie, bioéthique, écriture sainte)

    * 1 occasion unique de réfléchir comment déployer un projet de vie en vérité et ancré dans le Christ

    * 1 expérience en résidence étudiante avec d’autres jeunes catholiques

    Rentrée académique fin septembre 2015

    Accueil et découverte à Bruxelles : + 32 477 042 367

    institutsophia@yahoo.fr  /  http://www.institutsophia.org

  • Une retraite à l’abbaye bénédictine de Fontgombault

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    280px-Fongombault2.jpgQuelques fidèles de l’église du Saint-Sacrement à Liège ont commencé leurs vacances d’été par une semaine de retraite à l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault (située entre Poitiers et Châteauroux, au bord de la Creuse, dans l’Indre). Ils ont eu l’heureuse surprise d’arriver  à l’abbaye en même temps que le cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation romaine du culte divin, venu y séjourner trois jours, et de rencontrer cette  personnalité attachante.

    Participant  avec piété à tous les offices2010-11-20_Courtesy_visits_20.jpg monastiques et joignant sa messe matinale à celles de tous les moines, le prélat a aussi  célébré pontificalement, le 22 juillet,  la grand’ messe de la fête de sainte Marie-Madeleine. A cette occasion, il a donné une belle homélie, simple et profonde à la fois. Un jeune Liégeois présent a eu l’honneur de se joindre aux servants de cette messe. Ce fut aussi l’occasion pour le prêtre qui accompagnait les retraitants de saluer le prélat et de l’inviter à venir à Liège lors d’une prochaine occurrence.

    Fondée au xie siècle, Notre-Dame de Fontgombault  est un joyau de l’art roman. Elle est redevenue abbaye « vivante » en 1948, une communauté monastique venue de Solesmes y ayant alors rétabli l’office divin . C’est aussi un lieu de tradition où les vocations affluent. Elle compte aujourd’hui une petite centaine de moines et a déjà fondé quatre autres abbayes : Notre-Dame de Randol (1971), Notre-Dame de Triors (1984), Notre-Dame de Gaussan (1994) et Notre-Dame de l’Annonciation de Clear Creek, aux Etats-Unis (1999).

    Le 11 octobre 2013, elle a aussi refondé l’abbaye Saint-Paul de Wisques (Pas-de-Calais), qui à compter de cette date a adopté les rite et coutumes de Fontgombault, y compris la célébration de la forme extraordinaire du rite romain.

    En 2001, le cardinal Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, était venu à Fontgombault pour donner deux conférences dans le cadre d’un grand colloque destiné à « amorcer un nouveau mouvement liturgique ». 

    JPSC

  • « Aimez votre patrie, vos concitoyens et, surtout aimez les plus pauvres »

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    Pape François : « Aimez votre patrie, vos concitoyens et, surtout aimez les plus pauvres »

    Radio Vatican (12 juillet 2015)

    (RV) « Aimez votre Patrie, vos concitoyens et, surtout aimez les plus pauvres ». Comme en Équateur, le Pape a rencontré des représentants de la société civile lors de son étape paraguayenne ce samedi après-midi. 3800 personnes étaient réunies dans la halle sportive León Condou, d'une école tenue par des prêtres du Sacré-Cœur de Betharram, à Asunción. Heureux de constater que « le Paraguay n'est pas mort », le Pape a comparé la société du pays à « une grande symphonie, chaque association avec sa particularité et sa propre richesse, mais cherchant l'harmonie finale. C'est cela qui compte ». Interrogé par plusieurs membres de ces associations civiles, dont certains ont posé directement leur question en guarani, une langue indigène, le Pape François a pris le temps de leur répondre dans son discours.

    La première question a été posée par un jeune Paraguayen, sur les moyens à mettre en œuvre pour parvenir à une société plus juste et plus digne, pour tous. Le Pape lui a répondu que la jeunesse, cette « grande richesse » du Paraguay, ne doit pas avoir peur de s'engager dans « la lutte pour un pays plus fraternel. C'est la vocation de la jeunesse. Comme il est bon que vous les jeunes, vous voyiez que bonheur et plaisir ne sont pas synonymes, mais que le bonheur exige l'engagement et le dévouement, a lancé François, n’ayez pas peur de donner le meilleur de vous-mêmes. Mais ne le faites pas seuls ». 

    Cette construction d'une société meilleure passe également par le dialogue, thème d'une deuxième question. « Pour qu'il y a ait dialogue, il faut une base fondamentale : l'identité, "la patrie d'abord". Le dialogue présuppose, exige de nous la culture de la rencontre. Une rencontre qui sache reconnaître que la diversité n’est pas seulement bonne, mais qu’elle est nécessaire » a insisté le Saint-Père. Si les conflits dans ce dialogue sont inévitables, il faut les assumer pour mieux les dépasser par l'unité. Le dialogue doit être mené de façon honnête - « dialoguer n'est pas négocier » a-t-il dit - sans préjugés et surtout avec un engagement sincère. Le Pape a ainsi mis en garde contre le « danger du nominalisme » et « les grands discours grandiloquents, théâtraux ». « Les paroles seules ne sont pas utiles, a-t-il martelé, engagez-vous ! ».

    Changer son regard sur les plus pauvres

    Mais la clé d'une société plus juste et plus inclusive passe d'abord par un changement dans le regard posé sur les plus pauvres selon François. « Un élément fondamental pour promouvoir les pauvres réside dans la manière dont nous les voyons a-t-il affirmé. Un regard idéologique, qui finit par les utiliser au service d'autres intérêts politiques ou personnels ne sert pas. Pour chercher effectivement leur bien, la première chose est d'avoir une vraie préoccupation pour leur personne, de les valoriser dans ce qu’ils ont de bon eux-mêmes. Mais une évaluation réelle exige d’être disposé à apprendre d’eux. Les pauvres ont beaucoup à nous enseigner en humanité, en bonté, en sacrifice. ». Et gare aux idéologies qui, comme l'a montré le XXe siècle, « ont toujours mal fini. Les idéologies pensent pour le peuple et ne le laissent pas penser ». « Il faut respecter le pauvre, le regarder dans les yeux lorsqu'on lui donne une pièce a conseillé François. Il ne faut pas utiliser le pauvre comme un objet pour laver nos fautes ».

    Ce nouveau regard sur les pauvres est un pas vers une économie à visage humain pour le Saint-Père : « non à l'économie sans visage ! a-t-il condamné. Dans l'économie, dans l'entreprise, en politique, la priorité est la personne et l'environnement où elle vit ». François a enfin dénoncé le chantage et la corruption, véritable « gangrène » d'un pays, un « problème universel » selon lui.

  • Congo : des camps djihadistes pour les enfants

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    RDC : l’AED dénonce des camps djihadistes pour enfants

    Des camps d’entraînement au Djihad, rassemblant près de 1.500 enfants d’à peine neuf ans, ont été découverts en République Démocratique du Congo. Les sources locales dénoncent le rôle de l’Onu à ce sujet.

    Monusco – les troupes de l’Onu ont leur camps basés ici à Walungo où ils ont fait un centre islamique.

    Des sources proches de l’AED – qui ne peuvent être mentionnées pour des raisons de sécurité – ont révélé que des jeunes étaient emmenés dans des camps où ils étaient brutalisés et endoctrinés par une milice islamiste. Réagissant à ces révélations, Maria Lozano, vice-directrice des communications de l’AED, déclare : « Nous avons eu accès à un ensemble de documents montrant la nature de ces camps. Les rapports montrent des soldats brandissant des fusils, et surveillant des enfants âgés de neuf à quinze ans, habillés en tenues militaires pour effectuer des exercices militaires. Les images que nous avons vues sont très inquiétantes ».

    Les garçons sont répartis sur au moins trois camps situés dans les montagnes de Ruwenzori, dans l’est de la RDC. Ils ont été aperçus en tenues de camouflage alors qu’ils faisaient des exercices militaires sous la surveillance de soldats armés. Le rapport décrit comment plus de soixante filles sont entassées dans ces camps, obligées de porter la burqa et préparées à se marier avec des combattants islamiques.

    Un des camps est situé à Medina, à environ 80km de la ville de Beni, région dans laquelle près de 500 personnes ont été tuées dans une série des massacres qui ont eu lieu depuis octobre 2014 jusque maintenant. Maria Lozano poursuit: « Nous sommes très inquiets pour les enfants, car ils ont été attirés dans la rue avec la promesse d’échapper à la pauvreté. Certains sont orphelins, mais d’autres ont quitté leurs familles après avoir été trompés par des recruteurs qui leur avaient fait miroiter l’espoir de pouvoir étudier au Proche-Orient, en Europe, ou au Canada.Selon les informations dont nous disposons, les filles sont contraintes au mariage ou sont traitées en esclaves sexuelles ».

    Implication de l’Onu ?

    Les sources proches de l’AED établissent un lien entre la soudaine émergence de camps djihadistes et les forces de maintien de la paix des Nations Unies et sont préoccupées par le fait qu’elles sont complices des camps, ou alors elles s’abstiennent intentionnellement de prendre des mesures contre ces derniers. Ces sources soutiennent que certains membres de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la République Démocratique du Congo (MONUSCO) sont des fondamentalistes musulmans pakistanais qui, pendant leur temps libre, mettent en place des écoles coraniques et travaillent sur des chantiers de construction des mosquées. Les contacts de l’AED ont affirmé que des mosquées ont été construites même dans des zones où pratiquement aucun musulman ne vivait.

    Maria Lozano ajoute : « Les gens ne se sentent pas protégés par les soldats des Nations Unies ; les informations que nous avons reçues indiquent qu’ils soutiennent les camps djihadistes, ou au moins qu’ils ne réagissent pas à l’endoctrinement des enfants, ni au traitement barbare qu’ils subissent ».

    Montée du fondamentalisme djihadiste dans une région traditionnellement chrétienne

    Selon le Journal of International Organizations Studies de 2014, vingt-huit des quarante-quatre mosquées (63%) de la région de Medina, en RDC, ont été construites entre 2005 et 2012. Des rapports ont établi que le nombre de musulmans dans l’est de la RDC était passé en quelques années de 1% à 10%.

    Les évêques catholiques de la Province Ecclésiastique de Bukavu, dans l’est de la RDC, ont adressé en mai dernier une lettre ouverte au Président du pays, à l’ONU et aux responsables internationaux pour dénoncer la montée du fondamentalisme djihadiste dans une région traditionnellement dominée par le christianisme et où il y avait jusqu’à présent très peu de musulmans. Maria Lozano conclut : « Cela fait déjà un mois que la Conférence épiscopale a adressé un appel pressant au Président de la République Démocratique du Congo  et à la communauté internationale, mais personne n’a réagi».

  • "Oser l'engagement": l'Université d'Eté organisée par LEAD du 9 au 13 septembre pour former les leaders chrétiens de demain

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    téléchargement.jpgPrésentation du projet sur le site :

    La Session LEAD est une université d’été organisée du 9 au 13 septembre 2015. LEAD, acronyme de Leaders d’Espérance et Ambition pour Demain, vise à encourager les jeunes Belges à devenir des leaders d’espérance dans leurs activités professionnelles.

    Durant 5 jours, les jeunes assisteront à des conférences de qualité qui se veulent être la source d’une ambition saine mise au service du bien commun. Cette session sera un lieu de rencontre entre les leaders chrétiens de demain et les dirigeants d’aujourd’hui, qu’ils soient issus du monde politique, de l’entreprise, religieux ou encore associatif. Ils pourront ainsi se laisser interpeller sur comment allier ambition et foi chrétienne, carrière et valeurs, enjeux actuels et éthique, afin de s’engager pleinement dans la société d’aujourd’hui.

    Cette université d’été repose sur trois pôles: intellectuel, développé via des conférences d’orateurs de premiers plans, de relectures et de témoignages de personnalités; l’aspect spirituel via la messe quotidienne célébrée par de jeunes prêtres et animée par une chorale de jeunes ainsi qu’un temps de réflexion personnel; et enfin l’aspect humain grâce à des moments de détente et d’échange durant les repas qui permettront de créer des relations vraies et durables.

    La Session LEAD se déroulera à l’hôtel du Prieuré de Corsendonk près de Turnhout. Une centaine de jeunes sont attendus: des jeunes dynamiques débutant leurs carrières professionnelles ou étudiants de master, et qui souhaitent prendre des responsabilités dans la société belge. Pour cette première édition, la Session LEAD veut motiver les jeunes à mettre leur talents et compétences aux services des autres afin d’ "Oser l’Engagement”: thème choisi pour cette Université !

    Indications, renseignements et inscriptions : http://www.sessionlead.be/

  • Don Louis-Hervé de Guiny (Communauté Saint-Martin) : Seigneur, donnez-nous de nouveaux saint Vincent de Paul

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    Lu dans « Famille chrétienne » :

    « Voici la méditation du vendredi 3 juillet de la Neuvaine pour la France, écrite par Don Louis-Hervé GUINY. 

    « Seigneur, donnez à la France les nouveaux St Vincent de Paul dont elle a besoin »

    La plus grande grâce que Dieu ait faite à la France meurtrie, au temps de Richelieu et de Mazarin, est de lui avoir donné saint Vincent de Paul (1581-1660).

    Pour panser les plaies du pauvre peuple, il fallait un homme qui unît en lui le meilleur du paysan et du prêtre : le bon sens, l’humilité, l’activité tenace, la prudence, la patience, et pénétrant le tout, une charité sans égale. Lui aussi est frappé de la différence entre le nombre de prêtres et la misère qu’ils sont chargés d’encadrer, d’édifier, d’enseigner et de consoler. C’est qu’il y a trop de mauvais prêtres.

    « Les mauvais prêtres » : que de fois le mot revient sur les lèvres du fondateur des lazaristes ! Il sait bien que partout en France, il y a des prêtres fervents, mais les autres l’obsèdent par leur nombre. Fort de ses relations avec un certain nombre d’évêques, il tombe d’accord sur l’impossibilité d’améliorer la masse des mauvais prêtres et sur la nécessité « d’appliquer le remède à la source du mal », en s’efforçant « de donner l’esprit ecclésiastique et d’enseigner les devoirs de leur état à ceux qui veulent entrer dans les ordres. C’est le début d’une grande aventure en France.

    Le séminaire devient la nouvelle matrice du clergé français. Saint Vincent de Paul écrira « c’est un chef d’œuvre en ce monde que de faire de bons prêtres ». C’est d’autant plus important pour lui qu’il éprouve l’intuition et la conviction que les peuples sont à l’image de leurs pasteurs. Il écrit à un fils : « Dieu vous bénisse, mon frère ! C’est bien fait de demander à Dieu qu’il fasse de bons évêques, de bons curés, de bons prêtres, et c’est ce que nous devons tous demander : tels sont les pasteurs, tels sont les peuples. On attribue aux officiers d’une armées les bons et les mauvais succès de la guerre ; et on peut dire de même que, si les ministres de l’Eglise sont bons, s’ils font leur devoir, tout ira bien ; et au contraire, s’ils ne le font pas, qu’ils sont cause de tous les désordres ». Il dira aussi qu’un « bon prêtre est une grande chose ! Que ne peut faire un bon prêtre ! Quelles conversions ne peut-il pas procurer, des prêtres dépend le bonheur du christianisme ».

    Avec lui et après lui, le cardinal de Bérulle, Monsieur Olier, St Jean Eudes, St Louis-Marie et tant d’autres vont contribuer à la formation de ce nouveau clergé vertueux, zélé et charitable. A leur place, ces maîtres de l’Ecole Française de spiritualité ont permis cette réforme pastorale, forte d’un redressement moral et d’un esprit missionnaire dont les français vont bénéficier. C’est la France qui va bénéficier de cette réforme. Alexis de Tocqueville écrira bien plus tard : « je ne sais si, à tout prendre, et malgré les vices de quelques-uns de ses membres, il y eut jamais dans le monde un clergé plus remarquable que le clergé catholique de France au moment où la révolution l’a surpris : plus éclairé, plus national, moins retranché que les seules vertus privées, mieux pourvu de vertus publiques et , en même temps, de plus de foi…J’ai commencé l’étude de l’ancienne société plein de préjugés contre lui, j’en suis sorti plein de respect. »

    Lors de la Révolution Française, l’épopée des prêtres cachés, des exilés, des martyrs, de ce qu‘on peut bien appeler « l’Eglise Française du silence » est le signe le plus fort de cette résistance pacifique. Que d’âmes d’enfants, Jean-Marie Vianney et tant d’autres, furent à jamais marqués par ces existences clandestines et héroïques. C’est cette transmission d’un idéal de sainteté sacerdotale authentique qui permettra au XIX ème et au début du XXème à tant de pasteurs et de missionnaires dans le monde entier, dans un climat souvent anticlérical de favoriser l’essor de l’Eglise.

    C’est ce même désir qui anime le Cardinal Suhard, au sortir de la seconde guerre mondiale, qui entend lui aussi à sa place contribuer à la réforme du clergé pour le bien de la France : « Comme le Christ, le prêtre apporte à l’humanité un bienfait sans égal : celui de l’inquiéter. Il doit être le ministre de l’inquiétude, le dispensateur d’une soif et d’une faim nouvelles. Comme Dieu, il appelle la faim sur la terre. Il ne s’agit pas ici c’est évident, de semer une peur maladive dans des consciences déjà exacerbées par la vie moderne. L’inquiétude que doit semer le prêtre, c’est cette crainte de Dieu, ce tourment de l’infini, qui a fait pousser aux mystiques, et aux penseurs de tous les temps, ces cris d’appels si bouleversants. La révolte qu’il prône, c’est l’insurrection des consciences ; l’ordre qu’il vient troubler, c’est le calme apparent qui couvre les iniquités et les haines. Comme le héros et le Saint, le prêtre dans la cité, n’est pas un citoyen passivement docile ; il n’a point taille commune… Prophète du Dieu Vivant, il n’admet plus le repos qui serait la mort : il se doit d’être l’artisan du devoir, du jaillissement, dans l’intimité des personnes comme dans le déroulement de l’histoire. Et dès lors, on peut le dire sans contradiction : sa manière des semer l’ordre, c’est de le mettre en cause ; sa façon propre d’obéir aux lois des hommes, c’est d’en appeler sans cesse à la loi de Dieu».

    Dans la France d’aujourd’hui et de demain, les nouveaux « St Vincent de Paul » sauront à leur place, toute leur place et rien que leur place favoriser un élan missionnaire. » 

    Ref. Méditation de Don Louis-Hervé Guiny - Le prêtre, ministre de l'inquiétude 

     JPSC

     

  • Irak : Le cardinal Barbarin inaugure l'école Saint-Irénée à Erbil

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    64615_inauguration-ecole-saint-irenee-erbil_440x260.jpgMieux que des discours : des actes. Ce dimanche 28 juin, jour de la fête de la saint Irénée, le cardinal Philippe Barbarin s'est rendu en Irak pour inaugurer l’école Saint-Irénée à Erbil, au Kurdistan irakien. Une nouvelle preuve des liens forts qui unissent le diocèse de Lyon aux chrétiens d'Irak. D’Anne Latron sur le site de « La Vie » :

    « Après juillet et décembre 2014, l'archevêque de Lyon effectue son troisième voyage en Irak en moins d'un an. Mgr Philippe Barbarin était à Erbil dimanche 28 et lundi 29 juin pour inaugurer l'école Saint-Irénée, qui doit accueillir 900 élèves de primaire et de secondaire dès la prochaine rentrée, dans 18 classes différentes.

    Manque d'école pour les enfants réfugiés

    Depuis leur départ de Mossoul et de la plaine de Ninive en juin 2014, les minorités réfugiées – principalement chrétienne et yézidie – ont trouvé refuge dans des camps ou des immeubles d’Erbil, mais tous les enfants n'ont pas encore retrouvé le chemin de l'école. Or, insiste Mgr Barbarin,« quand des enfants dans une ville, ne vont pas à l'école, ça va mal... ».

    « C’est pour remédier à ce manque, identifié lors du voyage des 6 et 7 décembre 2014 que le projet de l’école s’est imposé comme une nécessité, ainsi qu’un pari pour l’avenir de ces populations », indique un communiqué du diocèse de Lyon, engagé dans un jumelage avec le diocèse de Mossoul depuis le mois d'octobre dernier.

    Les locaux ont été bénis par le cardinal Philippe Barbarin, Mgr Petros Mouché, archevêque syriaque-catholique de Mossoul (en résidence à Erbil) et Mgr Louis-Raphaël Ier Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens.

    Jumelage et solidarité

    Cette initiative s'inscrit dans la continuité du jumelage entre les diocèses de Lyon et de Mossoul-Qaraqosh annoncé en juillet dernier par le cardinal Barbarin à Erbil lors d'une messe concélébrée avec Mgr Sako, et des opérations de la Fondation Saint-Irénée. La construction de cette école a été rendue possible grâce à la mobilisation et à la générosité des Français, sollicités notamment lors d'une grande dictée à la fin du mois de mai. C'est aussi le second projet mené en partenariat par trois fondations (Saint-Irénée, Mérieux et raoul Follereau) : cet hiver, elles avaient financé le relogement de familles déplacées à Erbil dans un immeuble appelé Al Amal (l’espoir).

    Au lendemain de cette inauguration, le cardinal Barbarin allait à la rencontre des réfugiés dans un camp proche d’Erbil. Sur son compte Twitter, on pouvait le voir aux côtés de la doyenne du camp, revêtu d'une soutane chaldéenne, appelée djouba, cadeau de Mgr Sako.

     

     

    Ref. Le cardinal Barbarin inaugure l'école Saint-Irénée à Erbil

    JPSC

  • Le pape recommande aux guides de faire retentir l’annonce explicite du Christ qui donne joie et lumière au monde

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    Le Pape reçoit la Conférence internationale catholique du guidisme

    Cité du Vatican, 26 juin 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin pour son cinquantenaire la Conférence internationale catholique du guidisme qui, "occupe une place de choix parmi les mouvements éducatifs, et s’enracine dans une longue tradition pédagogique qui a largement fait ses preuves. Je rends grâce avec vous pour tout le bien que le Seigneur vous a permis d’accomplir dans les cœurs. En même temps, je forme des vœux pour que l’Esprit Saint conduise les diverses Associations que vous regroupez sur la route à suivre, en vue de relever les défis de l’avenir. L’éducation est en effet le moyen incontournable de permettre aux jeunes filles de devenir des femmes actives et responsables, fières et heureuses de leur foi au Christ vécue au quotidien. De cette manière elles participeront à la construction d’un monde imprégné de l’Evangile. J’aime le thème que vous avez choisi pour votre rencontre: Vivre comme guide la joie de l’Evangile. C’est là un magnifique programme, annoncer aux autres par le témoignage de notre propre vie, que rencontrer Jésus nous rend heureux, que rencontrer Jésus nous libère et nous guérit, nous ouvre sur les autres et nous pousse à l’annoncer, en particulier aux plus pauvres, à ceux qui sont les plus loin, les plus seuls et abandonnés. Il y a toujours eu dans le guidisme catholique cette tradition de rencontre avec le Christ et d’ouverture joyeuse et généreuse aux besoins du prochain, et je vous invite à entretenir et à développer, davantage encore, ce précieux héritage".

    "En tant que responsables catholiques, vous avez aussi l’opportunité de faire retentir l’annonce explicite du Christ qui donne joie et lumière au monde, au sein de l’Association mondiale des Guides et des Éclaireuses. Vous y rencontrez des chefs guides de toutes cultures et religions. Je souhaite que ce soit l’occasion d’un dialogue sincère et vrai entre vous, dans le respect des convictions de chacun, et dans l’affirmation sereine de votre foi et de votre identité catholiques. J’ai écrit, dans la récente encyclique Laudato Si’, que l’éducation à l’écologie est essentielle pour transformer les mentalités et les habitudes, afin de surmonter les inquiétants défis qui se posent à l’humanité concernant l’environnement. Je pense que le guidisme, qui accorde dans sa pédagogie une place importante au contact avec la nature, est particulièrement bien armé pour cela. Je souhaite que les guides continuent à être éveillées à la présence et à la bonté du Créateur dans la beauté du monde qui les entoure. Cette habitude de contemplation les portera à vivre en harmonie avec elles-mêmes, avec les autres et avec Dieu. C’est un nouveau style de vie, plus conforme à l’évangile qu’elles pourront ensuite transmettre dans leurs lieux de vie. Enfin, il est aujourd’hui très important que la femme soit valorisée comme il convient, et qu’elle puisse prendre toute la place qui lui revient, tant dans l’Église que dans la société. Là encore, le rôle d’associations éducatives comme les vôtres, qui s’adressent à des jeunes filles, est absolument déterminant pour l’avenir, et votre pédagogie doit être claire sur ces questions. Nous sommes dans un monde où se répandent les idéologies les plus contraires à la nature et au dessein de Dieu sur la famille et le mariage. Il s’agit donc, non seulement d’éduquer les jeunes filles à la beauté et à la grandeur de leur vocation de femme, dans un rapport juste et différencié entre l’homme et la femme, mais aussi à prendre des responsabilités importantes dans l’Église et dans la société. Dans certains pays où la femme est encore en position d’infériorité, et même exploitée et maltraitée, vous avez certainement un rôle notable de promotion et d’éducation à jouer. Je vous demande de ne pas oublier non plus la nécessaire ouverture explicite de votre pédagogie à la possibilité d’une vie consacrée au Seigneur, dont le guidisme a été si fécond dans son histoire. La Vierge Marie est le modèle de la femme selon l’Evangile et selon le cœur de Dieu dont l’Eglise et nos sociétés ont besoin. Qu’elle soit pour vous une source d’encouragement et d’inspiration. Je vous confie toutes à son intercession, et je vous bénis de tout cœur".

  • Une ordination à Gand ce dimanche 28 juin

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    Le dimanche 28 juin, Mgr Van Looy ordonnera prêtre Etienne Miji Lusamba (Congo) en la cathédrale Saint-Bavon, à 15H00. 

    Le dimanche 19 avril, l'évêque de Bruges a procédé à l'ordination sacerdotale de Matthias Noë en l'église Saint Tillo à Izegem.

    Cela répond donc à notre question (à propos de l'ordination à Hasselt) où nous nous demandions s'il y avait d'autres ordinations prévues dans les diocèses d'Anvers, Bruges et Gand. Si nous calculons bien, cela fait un total de 10 ordinations sacerdotales (dont celle d'un Paraguayen et d'un Congolais) pour la Belgique cette année : 1 à Bruges, 1 à Gand, 1 à Hasselt, 3 à Malines-Bruxelles, 1 à Liège, 1 à Namur et 2 à Tournai. Seul le diocèse d'Anvers semble ne pas connaître d'ordination(s) sacerdotale(s) cette année... Mais peut-être nos informations ne sont-elles pas complètes ?