Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Jeunes - Page 108

  • Confirmer les enfants plus jeunes et reporter la profession de foi à un âge plus avancé ?

    IMPRIMER

    Telle est la proposition de l'archevêque d'Avignon, Mgr Cattenoz, formulée dans la lettre ci-dessous (source) :

    1) État des lieux

    Aujourd’hui dans nos paroisses, de nombreux jeunes et adultes n’ont pas reçu le sacrement de la Confirmation. Il s’agit pourtant du deuxième sacrement de l’initiation chrétienne, complément indispensable du baptême, à travers lequel, Dieu met en place dans le baptisé ce qui permettra à l’Esprit Saint d’agir quand et comme il voudra pour lui permettre de venir au secours de ses faiblesses, de devenir pleinement enfant de Dieu, et de trouver sa place de disciple-missionnaire dans le Corps du Christ.

    Alors que l’Eglise exige normalement la confirmation pour pouvoir recevoir le sacrement du mariage ou pour être parrain ou marraine, en France pratiquement nous avons renoncé à l’exiger, vu le trop grand nombre d’adultes qui ne l’ont pas reçue.

    Enfin, aujourd’hui certains jeunes baptisés choisissent de suivre la préparation à la confirmation, d’autres arrêtent leur formation chrétienne après la première communion ou après la profession de foi. Dans certaines familles “chrétiennes”, les enfants ne sont plus baptisés et les parents disent : ils choisiront plus tard.

    Par contre, de plus en plus d’enfants ou d’adolescents non baptisés demandent spontanément l’initiation chrétienne. Il s’agit donc de prendre en compte la multiplicité des démarches, en proposant une vision cohérente et simple des sacrements par lesquels on devient disciple du Christ et membre de son Eglise.

    Notre pastorale des sacrements de l’initiation des enfants et des jeunes place la première communion vers l’âge de 8-10 ans et la confirmation entre 12 et 14 ans. Nous avons donné l’impression que la confirmation était le sommet des trois sacrements de l’initiation. La nature du sacrement de la confirmation est tout autre.

    Les jeunes eux-mêmes, comme les animateurs, parlent de la confirmation en disant qu’ils vont “confirmer” le baptême reçu étant bébés. En fait, il ne s’agit pas pour le baptisé de « confirmer » ou de ratifier son baptême, mais de recevoir le sacrement qui le complète et le “renforce”. Le mot confirmatio signifie « renforcer ». Il s’agit de renforcer non le baptême lui-même, mais l’onction du saint-chrême reçue juste après le baptême, geste qui annonce la chrismation, le don du Saint Esprit par l’imposition des mains et la marque du saint-chrême sur le front.

    Le mot chrismation -onction du saint-chrême- est plus expressif que celui de “confirmation”. En italien, par exemple, la confirmation s’appelle “cresima”. En tout état de cause, il ne faudrait plus parler de “confirmation”, mais de “chrismation” pour les adultes admis simultanément aux trois sacrements de l’initiation, puisque l’onction post-baptismale est omise, et qu’ils reçoivent directement la chrismation.

    Les adolescents en cours de collège qui se préparent à la confirmation le font avec sérieux, souvent grâce à une retraite. Mais les candidats sont trop peu nombreux. Moins de cinq pour cent des jeunes baptisés sont au final confirmés.
    Pour ceux qui n’ont pas été confirmés, il n’y a pas d’âge pour demander et recevoir ce sacrement. Chaque année, nous célébrons avec bonheur des confirmations d’adultes.

    Lire la suite

  • Bruxelles, Sainte-Catherine, 29 juin : Veillée d'adoration, de prière et d'action de grâces

    IMPRIMER
     
    Chers amis de la Fraternité des Saints Apôtres,

    Notre Neuvaine au Coeur immaculé de Marie s'achèvera par une :

    Veillée d'adoration, de prières et d'action de grâces 

    le 29 juin de 19h à 20h30 à l'église saint Catherine (Bruxelles)

    La veillée commencera tout de suite après la messe de 18h15 et la neuvaine.
     
    Veuillez venir s'il vous plait avec une rose de la couleur de votre choix.
     
    Nous l'offrirons pendant la veillée à la Vierge Marie en remerciement pour l'année paroissiale écoulée et pour lui demander de combler de grâces les prêtres et séminaristes de la Fraternité des Saints Apôtres.

    Venez nombreux! 

    A Jésus par Marie!
  • Un beau reportage sur la communauté Saint-Martin

    IMPRIMER

    VIDÉO | 22/06/2016 | Par Benoît Pénicaut

    L'équipe de l'émission "Le Jour du Seigneur" est allée à la rencontre des prêtres de la communauté Saint-Martin à Chinon, en Touraine. Des prêtres séculiers au service du diocèse qui ne passent pas inaperçus et dont le charisme est fondé sur quatre piliers : la prière commune, l'Eucharistie, l'enseignement et la communion fraternelle.

    La France ne pourrait-elle pas s’enrichir bientôt d’une autre Communauté sacerdotale florissante: celle que la  Belgique s'apprête à expulser ?

    JPSC

  • France : les ordinations au plus bas; cela expliquerait-il ceci ?

    IMPRIMER

    Voilà ce qu'on peut lire ICI sur la situation des vocations dans l'Hexagone. Cette situation aurait-elle conduit certains épiscopes d'Outre-Quiévrain à démarcher auprès de notre archevêque pour qu'il stoppe l'accueil de séminaristes provenant de France au sein de la Fraternité des Saints Apôtres dans l'espoir de les voir refluer chez eux ? C'est ce qui se chuchote dans les couloirs de certain séminaire belge....

    Les ordinations de prêtres au plus bas en 2016

     ordination,prêtre

    C'est le mois des ordinations sacerdotales. Avec une centaine de nouveaux prêtres catholiques - 79 diocésains et une vingtaine de religieux - les vocations restent rares. (Photo Béatrice Le Grand)

    Les chiffres sont implacables. La Conférence des évêques de France (CEF) indique que, cette année, il y aura environ une centaine de nouveaux prêtres, dont 79 appelés à exercer leur ministère en paroisse (détail par diocèse à la fin de ce billet).

    C'est un léger mieux par rapport à 2015 (68), mais moins qu'en 2014, où le nombre de 82 ordinations de diocésains constituait déjà un chiffre historiquement bas dans les annales épiscopales. 

    Les statistiques 2016 sont surtout plombées par le faible nombre d'ordinations de prêtres religieux, liés à des congrégations ou des communautés nouvelles.
    « Le chiffre exact n'est pas encore définitif mais on en compte une vingtaine », précise la CEF.

    Au total, une centaine d'ordinations auront lieu en 2016, contre environ 120 l'an dernier et 140 en 2014. On en comptait près de 200 en 2002. Les cérémonies se déroulent le plus souvent, au mois de juin, aux alentours de la fête des apôtres Pierre et Paul (le 29), considérés comme deux « piliers » de l'Église catholique.

    Embellie à Vannes et Luçon

    La carte des ordinations montre de fortes disparités avec, derrière le diocèse de Paris et ses onze hommes admis à la prêtrise samedi, ceux de Vannes (sept ordinations), Fréjus-Toulon (six), Bordeaux (cinq), Luçon en Vendée, Saint-Denis et Versailles (quatre chacun). On peut ajouter les ordinations, le 25 juin à Évron (Mayenne), de cinq prêtres au sein de la communauté Saint-Martin.

    Les autres diocèses de l'Ouest s'inscrivent dans la tendance générale avec deux ordinations à Quimper, une à Bayeux (le 17 avril), à Rennes, à Nantes et à Laval. Il n'y aura pas de nouveaux prêtres, en revanche, dans les diocèses de Coutances, Séez, Saint-Brieuc, Angers et Le Mans.

    Ce déficit récurrent de vocations pèse sur la pyramide des âges. Le nombre de prêtres catholiques en France a presque été divisé par deux en vingt ans, passant de 29 000 (diocésains et religieux réunis), en 1995, à environ 15 000 en 2015. Dix mille d'entre eux ont plus de 65 ans, 7 000 plus de 75. On estime qu'environ 800 meurent chaque année.

    Cela signifie qu'à brève échéance, moins de 15 ans, on comptera encore moitié moins de prêtres qu'aujourd'hui. Et la tendance à court terme s'inscrit dans une fourchette de 3 000 à 4 000 prêtres diocésains.

    On remarque, d'autre part, que ce sont les diocèses réputés les plus traditionnels qui recrutent le plus : Fréjus-Toulon, Vannes, Luçon ainsi que des communautés plutôt conservatrices comme l'Institut du Bon-Pasteur à Bordeaux ou la Communauté Saint-Martin à Évron (Mayenne).

    Rien de surprenant. les candidats à la prêtrise sont le reflet de la sociologie des catholiques pratiquants.

    Pour autant, ce dynamisme (au demeurant très relatif) ne suffira pas à assurer à lui seul la relève.

    Face à ces perspectives, il ne semble pas, pour l'instant, que l'Église envisage des réformes importantes.

    Peut-être faudra-t-il vraiment "toucher le fond" pour espérer un rebond ? L'heure des révisions déchirantes, annonciatrices d'autres façons de "faire Église" n'a pas encore sonné.

    Ordinations par diocèse (source Conférence des évêques de France) : cliquer ici

  • Enseignement fondamental en Belgique francophone : "Le cours de philosophie et de citoyenneté est en ordre de marche"

    IMPRIMER

    Lu dans « La Libre » :

    « Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté mercredi, en seconde lecture, le projet de décret instaurant un cours d'Education à la Philosophie et la Citoyenneté (EPC) dans l'enseignement officiel. "Par l'adoption définitive de ce décret, du référentiel le 1er juin et du programme commun du cours dont la rédaction vient de se terminer il y a quelques jours, le cours est sur les rails, fin prêt à être dispensé dans les écoles de l'enseignement officiel dès la rentrée (2016-2017 dans l'enseignement primaire, à partir de 2017 dans le secondaire, Ndlr). Les parents ont à présent toutes les cartes en main pour poser leur choix concernant la deuxième heure", s'est réjoui le ministre-président du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte.

    Le cours d'EPC remplace une heure de cours de morale ou de religions dans les écoles primaires de l'enseignement officiel dès la rentrée prochaine. Les élèves ont le choix de remplacer l'heure restante de morale ou de religions par une deuxième heure d'EPC.

    Le décret peut désormais poursuivre son chemin parlementaire. Ce décret règle notamment la question des titres et conditions requises pour enseigner ce cours dès la rentrée prochaine en primaire. Pour donner le cours de Philosophie et Citoyenneté il faudra obligatoirement être titulaire au minimum d'un bachelier, être formé à la neutralité - ou, le cas échéant, suivre et réussir pour le 1er octobre 2016 la formation à la neutralité qui est organisée depuis début juin en promotion sociale. De plus, les professeurs devront avoir suivi pour le 1er septembre 2020 le module de formation didactique en cours de carrière à la Philosophie et la Citoyenneté et posséder obligatoirement un titre pédagogique. Les professeurs ne disposant pas d'un titre pédagogique (à savoir l'"accès à la profession"), devront en être pourvus pour le 1er septembre 2020 également.

    Le journal Le Soir a confirmé l'intention de professeurs de morale de contester ce décret dont ils craignent les conséquences au niveau de l'emploi. Réunis au sein d'un collectif, ils devraient saisir la Cour constitutionnelle ou le Conseil d'Etat. En tant qu'agents de l'Etat désignés par le ministre, ils s'estiment neutres pour donner l'EPC, et notamment pour évoquer l'avortement ou l'euthanasie, contrairement aux professeurs de religion proposés par les chefs de culte. Or, selon les dispositions décrétales, les professeurs de religion seraient également habilités à dispenser l'EPC. Ce cours de philosophie s'apparentant plus à un cours de morale qu'à un cours de religion, les professeurs de morale craignent que les élèves finissent par déserter la morale, avec des conséquences sur l'emploi.

    En reconnaissant la faculté des élèves à être dispensés de religion ou de morale, la Cour constitutionnelle a confirmé récemment que ces cours de morale étaient engagés. »

    Ref. "Le cours de philosophie et de citoyenneté est en ordre de marche"

    Le cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté remplacera une des deux heures hebdomadaires dédiées à l’enseignement de la religion ou de la morale laïque dans l'enseignement fondamental et il pourra même remplacer ces deux heures pour les élèves qui ne souhaiteraient plus  suivre  la religion ou la morale. Mais, solution « à la belge » oblige,  les professeurs de morale et de religion formés à la neutralité  seront prioritaires pour donner ce nouveau cours...

    Première remarque: le décret s’inscrit dans la ligne de l’arrêt de la cour constitutionnelle selon lequel la morale laïque est "convictionnelle" au même titre que les religions: pour l’enseignement de la citoyenneté, les professeurs de morale seront mis sur un pied de stricte égalité avec les professeurs de religion.

    Deuxième remarque : le cours de citoyenneté ne concerne que le réseau des écoles publiques et le réseau libre non-confessionnel. Il ne sera pas donné en tant que tel dans le réseau catholique où son contenu sera "ventilé" dans l’ensemble des cours de ce réseau. Or, le réseau catholique couvre la moitié de la population scolaire en Wallonie et à Bruxelles (et même plus de soixante pourcents dans l’enseignement secondaire). Ceci relativise cela.

    JPSC

     

  • Laïcité: quand la neutralité cache le mépris religieux

    IMPRIMER

    Du P. Charles Delhez dans « La Libre » du 15 juin 2015 :

    « En 1950 déjà, Emmanuel Mounier déclarait défunte la chrétienté, cette société de part en part religieuse. Mais peut-être, aujourd’hui, devons-nous dire adieu à une autre figure sociétale, celle qui se considère comme intrinsèquement séculière, rejetant toute religion comme un supplément inutile, voire nuisible. " En Europe, explique Eric-Emmanuel Schmitt, dans sa "Nuit de feu", sans pour autant être d’accord , les intellectuels tolèrent la foi mais la méprisent. La religion passe pour une résurgence du passé. Croire, c’est rester archaïque; nier, c’est devenir moderne ." Régulièrement, en effet, des voix s’élèvent pour exclure les religions de la sphère publique et les confiner dans le privé, voire dans l’intime - sous entendu : faute de pouvoir les éradiquer. Cette conception méprisante s’abrite volontiers derrière la neutralité. Mais comment définir cette dernière ? Par une absence de convictions ? Mais, dans les faits, n’en est-ce pas déjà une, ainsi qu’a pu l’illustrer l’affaire des cours de morale ?

    Le philosophe Habermas, lui, estime que l’heure est à la société "postséculière" : les religions y gardent leur pertinence. La dimension religieuse est en effet constitutive de notre humanité, et les croyants sont des citoyens comme les autres. Ils ont non seulement le droit, mais le devoir de participer au débat de société en vue de bâtir l’avenir. Il n’y a pas de citoyenneté sans convictions. Si l’Etat doit être neutre, la société - faut-il le rappeler ? - ne l’est pas et s’appauvrirait en le devenant. Le rôle de l’Etat est de permettre à la diversité de s’exprimer et de dialoguer, tout en préservant la paix sociale.

    Cependant, s’il ne faut pas éradiquer les religions, il faut éduquer les croyants. Dans sa "Lettre ouverte au monde musulman" (2015), Abdennour Bidar est tout aussi sévère pour son " cher islam " qui a fait de la religion " l’empire de la soumission " que pour l’Occident qui a oublié la puissance de la religion - en bien comme en mal, précise-t-il. Il y a donc tout un travail de rééducation à faire, qui passe par une approche critique de la religion. Il ne faudrait pas, en effet, que son retour soit la victoire du fondamentalisme et du radicalisme.

    L’école peut donc aider les religions à ne pas tomber dans le prosélytisme outrancier, l’obscurantisme aveugle, le dogmatisme intolérant, et même la violence. Mais si elles ont besoin du regard critique de la modernité (qui se cherche encore), celle-ci a besoin de l’instance critique que sont les religions tout comme, dans la Bible, le roi devait entendre le prophète. La notion de citoyenneté ne peut cacher un absolutisme d’Etat.

     Pour un enfant qui arrive à l’école avec un enracinement catholique plus ou moins explicite, un cours de religion clairement référencé (dans le réseau libre comme dans l’officiel) peut l’accompagner dans son questionnement, dans sa recherche de sens, de valeur, de spiritualité. L’enfant, en effet, n’arrive pas vierge de toute religion à l’école. Dans le milieu familial, il a été formé, voire formaté. Notre société n’est elle-même pas sans passé. La tradition judéo-chrétienne fait partie du patrimoine culturel et peut servir de ressource pour poser la question du sens. C’est ce que les cours de religion catholique peuvent offrir, et cela même à celui qui n’a pas la foi, mais qui a choisi le réseau catholique. Et pour le réseau officiel, ce raisonnement peut être aussi tenu, mais en l’appliquant également à d’autres traditions religieuses. A ces conditions, un réel dialogue citoyen sera possible.

     Notre société est en pleine mutation. Il faut y préparer le jeune, avec les ressources souvent ignorées de sa propre tradition religieuse, en dialogue avec celle des autres. Tel est un des rôles - délicat, mais incontournable - de l’école. Ce n’est pas en niant la dimension religieuse ni en parlant de neutralité, antidote de la rencontre vraie, que l’on servira l’avenir.

    Ref. Laïcité: quand la neutralité cache le mépris religieux

    JPSC

  • Fraternité des Saints Apôtres : des laïcs réagissent et dénoncent les pauvres arguments de l'archevêché

    IMPRIMER

    Communiqué de Presse:

    Réaction de laïcs au communiqué du diocèse sur la Fraternité des Saints-Apôtres

    Nous nous réjouissons que l’Archevêché reconnaisse le beau travail réalisé par la Fraternité, qui permet de sensibiliser des jeunes gens à la beauté de la vocation et du ministère de prêtre diocésain, l’archidiocèse reconnait aussi les points positifs qu’apporte pour un prêtre la vie communautaire telle que proposée par le charisme développé au sein de la communauté.

    Nous nous étonnons cependant que la Fraternité soit victime de son succès. En effet, l’Archevêché déclare ne pas vouloir déforcer les évêques français au vu de nombre très important de séminaristes français qui ont décidé de venir en Belgique rejoindre la Fraternité. Les séminaristes français qui rejoignent la Belgique rejoignent un charisme particulier et il est faux de croire que cela vide les diocèses en France. Au contraire, certains n’auraient peut-être en effet jamais rejoint le séminaire sans l’existence d’une vie communautaire telle que proposée par les Saints Apôtres. De plus, l'Eglise contemporaine fourmille d'exemples de jeunes communautés dynamiques, dont la foi et l'engagement sont un vrai moteur de revitalisation de l'Eglise, et qui ne rechignent jamais à mettre leurs prêtres à disposition des diocèses dans le besoin.

    Le principe de solidarité invoqué est on ne peut plus curieux. En effet, sur 80 séminaristes en formation à Namur aujourd’hui seulement 25 sont belges. Va-t-on tous les renvoyer dans leur pays ? Va-t-on renvoyer tous les prêtres africains, polonais qui viennent nous aider à porter le message du Christ en Belgique ? L’Eglise catholique n’est-t-elle plus universelle ? L’argument invoqué ne tient évidemment pas la route et nous espérons qu’il n’y a pas derrière des raisons en réalité purement idéologiques.

    Beaucoup d’autres communautés présentes en Belgique « captent » des vocations étrangères sans qu'on les renvoie dans leur pays. La situation présente crée un précédent inacceptable et est en réalité une dissolution en douceur (?) de la Fraternité. Ne serait-il pas temps que l'Eglise de Belgique fasse meilleur cas des initiatives qui fonctionnent et s'intéresse plus en détail à d'autres réalités qui portent moins de fruits et créent parfois de graves problèmes de communion avec l'Eglise universelle ? 

    On parle beaucoup de solidarité dans le communiqué du diocèse. Quelle étonnante solidarité que celle qui laisse des séminaristes dans des bâtiments en piteux état, qui leur coupe les vivres depuis plusieurs mois ( 80.000 euros de manque) ! N'est-ce pas là plutôt le résultat d'une volonté de faire table rase du travail de Monseigneur Léonard ? Une telle attitude manquant à l’accueil et à la charité élémentaire a-t-elle sa place dans l’Eglise qui prône le vivre-ensemble, la charité, et l’amour du prochain ? Un jeune néerlandophone belge du diocèse (donc ni français, ni étranger) et déjà ordonné diacre devait être ordonné prêtre en ce mois de juin. Son ordination a été reportée sine die. A-t-on tant de vocations en Flandre pour qu’on puisse se permette une telle attitude ? Cette situation est tout simplement grotesque et inhumaine.

    Nous nous étonnons aussi que les prêtres déjà ordonnés n'aient jamais été invités aux réunions du diocèse et que l’évêque de Bruxelles refuse avec constance toute invitation au dialogue depuis plusieurs années, tant sur le dossier de sainte Catherine que sur celui de la fraternité. Est-ce là l’attitude normal d’un Père et d'un Pasteur ?

    Le communiqué annonce que le travail peut continuer au sein de l’Eglise Sainte-Catherine et qu’il est reconnu comme portant du fruit. Voilà l'occasion de se rappeler les volontés de fermeture en 2011. Ce n'est que grâce à la mobilisation de milliers de personnes qu’elle n'est pas devenue un marché de légumes et qu’un énorme apostolat peut dorénavant s’y dérouler au quotidien. Un exemple qui est là pour rappeler à nos pasteurs que les choses peuvent bouger grâce à la réaction de laïcs engagés pour le service du Christ, et qu'il n'est jamais trop tard pour revenir sur une mauvaise décision.

    Nous appelons donc à une mobilisation générale pour informer au mieux nos pasteurs et qu’ils changent leur décision qui blesse énormément de croyants dans toute la Belgique.

    Nous communiquerons d’ici à dimanche une série d’actions que nous allons proposer. Nous demandons avant d’entamer ces actions une réunion en urgence auprès de Monseigneur De Kesel pour clarifier la situation et lui faire part de notre déception. Nous avions mis beaucoup d’espoir dans sa nomination pour qu’il soit un pasteur à l’écoute de l’ensemble de son troupeau, a fortiori lorsqu’il porte du fruit. Nous sommes convaincus que la décision prise à ce jour ne reflète pas une connaissance suffisante de la Fraternité ou du travail réalisé. Nous lui renouvelons d’ailleurs notre invitation à venir constater par lui-même les fruits nombreux et magnifiques que portent la Fraternité des Saints Apôtres au quotidien.

  • Sous le soleil de Dieu : des chanoines pour l'éternité

    IMPRIMER

    De Stéphen Vallet sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau »

    « Alors que l’Europe souffre d’une terrible crise des vocations, l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, puisant à la riche spiritualité de saint François de Sales, entend servir l’Église en lui offrant chaque année de nouveaux prêtres. Petit tour d’horizon avec son prieur général, Mgr Gilles Wach, sur cet Institut à la romanité clairement assumée et doucement proposée, esprit salésien oblige.

    Institut du Christ Roi.png

    L’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, dont vous êtes le Prieur général, vient de voir le Saint-Siège reconnaître ses Constitutions. Qu’est-ce que cette situation change désormais pour vous ? Que signifie le fait d’être un institut de droit pontifical ? 

    Mgr Gilles Wach : Depuis sa fondation en 1990, l’Institut a suivi les étapes canoniques habituelles pour les sociétés de vie apostoliques cléricales. Les choses se sont faites progressivement et pacifiquement, malgré le contexte de crise dans l’Église. 

    Pendant dix-huit ans, nous étions de droit diocésain et nous bénéficions de la bienveillance, d’abord de l’évêque de Mouila, Mgr Obamba, puis des différents archevêques de Florence, les cardinaux Piovannelli et Antonelli.

    Nos prêtres ont vite été présents sur trois continents. Il devenait naturel que nous dépendions directement du Saint-Siège. Nous avons donc été reconnus de droit pontifical en 2008 après une enquête soigneuse : tous les évêques avec lesquels nous exercions un apostolat ont été interrogés. Depuis cette date, l’Ordinaire de l’Institut est son prieur général, qui est à la tête de chanoines séculiers répandus dans différentes maisons érigées canoniquement par lui-même à travers le monde.

    À l’issue d’une visite canonique menée par S. Exc. Mgr Bacqué, nonce apostolique, le Saint-Siège a définitivement approuvé nos constitutions le 29 janvier 2016. 

    Rien ne change en revanche dans nos relations avec les évêques diocésains : nous ne nous installons dans un diocèse que si nous sommes appelés par eux. Puis, une convention est passée entre l’évêque du lieu et moi-même, comme ordinaire de l’Institut ; celle-ci fixe les modalités de notre présence. Nous répondons aux nombreux appels des évêques pour travailler avec eux et leur presbyterium.

    Lire la suite

  • Quand des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

    IMPRIMER

    D'Isabelle Demangeat sur le site du journal La Croix :

    CathoVoice, des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

    Depuis deux mois, une vingtaine de laïcs français se forment, en continu, via CathoVoice, la branche française de Catholic Voices créée au début du mois d’avril 2016.

    À peine installée sur un fauteuil digne d’un studio télé, Agathe, étudiante à HEC, doit affronter la caméra, le regard un peu moqueur et les questions directes d’Alexandre Thébault qui lui fait face. « N’y a-t-il pas un paradoxe entre ce que le pape dit sur l’écologie, notamment dans son encyclique, et le choix de vos études qui vont dans le sens du libéralisme économique ? », l’interpelle-t-il. « Non, rétorque Agathe, sans se laisser décontenancer, même si elle rougit un peu. Parce que je pense qu’il est possible d’insérer de l’humain au cœur de l’économie ».

    La réponse est habile. Mais elle pourrait l’être davantage selon Alexandre Thébault. Ce dernier, ancien attaché de presse d’Areva qui a récemment monté son agence de conseil en communication de crise, joue, ce samedi-là, l’animateur télé et pousse l’étudiante dans ses retranchements. « Tu peux aller jusqu’à répondre que c’est justement en étant au sein même du secteur que tu pourras faire changer les choses, en l’occurrence ici peser pour une économie plus humaine. » « Vous devez toujours trouver un chemin pour transmettre votre message tout en répondant à la question », rappelle-t-il à la dizaine de personnes ayant suivi l’intervention d’Agathe.

    > A lire : « Catholic Voices », la contre-offensive médiatique des laïcs anglais

    Une vingtaine de laïcs sélectionnés en amont

    Réunies les 4 et 5 juin à Paris, celles-ci assistaient au premier week-end d’entrainement à la pratique des médias organisé par la jeune association CathoVoice. La branche française du mouvement Catholic Voices, lancé en 2010 par des laïcs britanniques pour occuper le terrain des médias lors de la visite de Benoît XVI au Royaume-Uni, a été officiellement lancée au début du mois d’avril par quatre jeunes professionnels.

    Lire la suite

  • Chant médiéval à Liège ce samedi 11 juin: un concert et une messe dédiés à la Vierge Marie.

    IMPRIMER

    logo_bleu.jpg

    PLAIN-CHANT SUR LIÈGE

    SAMEDI 11 JUIN 2016

    avec  

    l’Ensemble vocal parisien  « Livre Vermeil » - dir. Alicia Santos, 

     les élèves de l’Académie de chant grégorien à Liège – dir. Maurice Besonhé 

    et Thomas Deserranno, orgue 

     L’âge d’or du chant appelé grégorien se situe entre le VIe et le IXe siècle , lequel se conclut avec l’apparition de la notation musicale. Mais, la créativité du plain-chant, au sens générique du terme,  persistera jusqu’au XVIIIe siècle, en subissant l’influence d’autres formes musicales, issues d’ailleurs de lui. Sous l’intitulé « Eia ! Mater » le programme de cette journée de clôture des cours 2015-2016 de l’académie de chant grégorien à Liège illustrera cette diversité par un florilège de mélodies dédiées à la Mère de Dieu.

    benedictines liege.jpg

    16h00 - EGLISE DES BENEDICTINES, BD B'AVROY, 54

    Eia! Mater

    Florilège dédié à la Mère de Dieu

    Copie de église du st sacrement - Copie.JPG

    18h00 - EGLISE DU SAINT-SACREMENT, BD D'AVROY, 132

    Messe grégorienne de la Vierge Marie


    LES INTERPRÈTES
     

    Le trio vocal « Livre Vermeil » est constitué de Hiromi Bando Alicia Santos et Ximena Gonzáles: 

    santos-alicia-soprano.jpgAlicia Santos  est diplômée du conservatoire national de Colombie. Elle a fait partie de la Schola Grégorienne de Bogotá, un groupe unique en Colombie et spécialisé dans l'interprétation de ce répertoire. Alicia Santos réside actuellement à Paris et poursuit ses études sur le chant baroque au conservatoire de Levallois et au Conservatoire Régional de la ville de Tours. Elle a en outre étudié le chant grégorien à l’École Grégorienne de Paris et se produit notamment avec le Chœur Grégorien de Paris.

     

    Ximena Gonzalez.jpgXimena  Gonzáles a suivi une formation à la sémiologie et au chant grégoriens auprès du chœur grégorien de Paris. En 2010, elle a fondé la Rheinische Frauen-Schola “Kaliomene”, dont les membres sont des étudiantes au profil très international (Colombie, Allemagne, Russie, Ukraine et Japon). 

     

     

    Hiromi Bando.jpgNée au Japon, Hiromi Bando est spécialisée dans le chant grégorien et la musique des XVlème  et XVIIème siècles. Grâce à une bourse de « l’Association des Amis de l’Ecole de Chant Grégorien de Paris » ( 2008-2011) et du « Kobe College » ( 2010 ), elle s’est formée à l’Ecole de Chant Grégorien de Paris dont elle a été diplômée en 2011. 

     

    L’Académie de Chant grégorien

    vêpres st lambert.JPG

    Fondée à Bruxelles en 2000, l'académie de chant grégorien est présente à Liège depuis 2003. Elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy.

    A Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie offre aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’au persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers.

    Maurice Besonhé 

    Maurice.jpgChantre d’église et titulaire des orgues de l’église Notre-Dame et Saint-Remacle à Spa, de 1994 à 2014, ce professeur de français a étudié la musique au conservatoire de Verviers. Il  a aussi pratiqué le chant choral au sein de la Maîtrise de la Ville de Verviers et a découvert la sémiologie grégorienne avec des spécialistes tels que Hubert Schoonbroodt, Carlo Hommel et Marcel Pérès.

    Thomas Deserranno

    Thomas Deserranno.jpgDiplômé en facture d’orgue, Thomas Deserranno s’est vite spécialisé  comme technicien harmoniste indépendant, son activité principale, qu’il envisage d’ailleurs comme indissociable et complémentaire avec celle d’interprète. Après des études musicales à Liège, Thomas Deserranno s’est perfectionné à Bruxelles avec Jean Ferrard. Depuis 2003 il est titulaire de l’orgue historique de Walhorn. Ses goûts musicaux s’orientent vers les répertoires des 17e, 19e  et début 20e  siècles en laissant une large place aux traditions de la transcription. Thomas Deserranno a pris part à diverses productions discographiques saluées par la critique.

    Entrée libre. Renseignements tel 04.344.10.89 (depuis l’étranger 00.32.4.344.10.89

    JPSC

  • Les évêques de Belgique francophone s'adressent aux parents dont les enfants sont inscrits au cours de religion catholique

    IMPRIMER

    Bruxelles, le 6 juin 2016.

    Aux parents dont les enfants sont inscrits au cours de religion catholique

    Chers Parents,

    Que vos enfants fassent partie du réseau libre catholique ou de l’enseignement officiel (Fédération Wallonie-Bruxelles, Provinces, Communes), cette lettre vous est directement adressée. Elle a pour but de vous informer sur la situation du cours de religion et de vous donner notre avis, en tant qu’évêques de Belgique francophone, à ce sujet.

    En effet, depuis la Déclaration de politique communautaire de juillet 2014, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé d’introduire un cours d’Education à la Philosophie et à la Citoyenneté. Dans la même déclaration, il est prévu que les cours philosophiques donnés dans l’enseignement officiel (cours de religion, cours de morale) passent de deux heures/semaine à une heure/semaine.

    Par conséquent, dans l’enseignement officiel, le cours de religion catholique fait toujours partie de l’horaire à raison d’une heure par semaine. Dans l’enseignement libre catholique, le cours de religion catholique fait partie de l’horaire à raison de deux heures par semaine.

    Nous prenons acte de ces décisions, qui sont le résultat de multiples débats. En même temps, nous nous réjouissons du fait que le cours de religion catholique soit toujours proposé dans les écoles. En effet, supprimer le cours de religion catholique signifierait reléguer les convictions religieuses à la seule sphère privée, ce qui, pour un Etat démocratique, serait un appauvrissement. Garder un cours confessionnel de religion, c’est inciter chaque religion à se présenter de manière cohérente et pédagogique ; c’est encourager les enseignants et les élèves à s’ouvrir à un esprit critique et à développer une pensée libre ; permettre d’entrer dans une culture de débat avec d’autres convictions religieuses ou laïques ; apprendre à argumenter de manière rationnelle pour présenter un point de vue personnel et enfin, favoriser un meilleur vivre-ensemble. On évite ainsi d’entrer dans la spirale des fondamentalismes et des replis identitaires.

    Nous remercions et encourageons sans ambiguïté ceux qui sont engagés dans l’éducation des enfants et des jeunes en enseignant la religion catholique, dans le respect des différences et dans la recherche d’une meilleure cohésion sociale dans notre société multiculturelle. Nous invitons les parents à continuer à inscrire leurs enfants au cours de religion, si ceux-ci étudient dans l’enseignement officiel.

    Maintenant que des décisions sont prises, allons de l’avant et faisons pleine confiance à la compétence des maîtres et professeurs de religion catholique. Leur cours contribue au plus grand bien de vos enfants.

    Jozef De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles

    Guy Harpigny, Evêque de Tournai

    Remi Vancottem, Evêque de Namur

    Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège

    Jean-Luc Hudsyn, Evêque auxiliaire pour le Brabant Wallon

    Jean Kockerols, Evêque auxiliaire pour la ville de Bruxelles

    Pierre Warin, Evêque auxiliaire de Namur

  • "Croissance" : un groupe pluridisciplinaire d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle

    IMPRIMER

    Parents, enseignants, éducateurs : on ne saurait assez vous recommander de consulter le site du Groupe Croissance et de faire appel à eux pour informer les jeunes au sujet de la vie relationnelle, affective et sexuelle :

    Sans titre.png