Telle est la proposition de l'archevêque d'Avignon, Mgr Cattenoz, formulée dans la lettre ci-dessous (source) :
1) État des lieux
Aujourd’hui dans nos paroisses, de nombreux jeunes et adultes n’ont pas reçu le sacrement de la Confirmation. Il s’agit pourtant du deuxième sacrement de l’initiation chrétienne, complément indispensable du baptême, à travers lequel, Dieu met en place dans le baptisé ce qui permettra à l’Esprit Saint d’agir quand et comme il voudra pour lui permettre de venir au secours de ses faiblesses, de devenir pleinement enfant de Dieu, et de trouver sa place de disciple-missionnaire dans le Corps du Christ.
Alors que l’Eglise exige normalement la confirmation pour pouvoir recevoir le sacrement du mariage ou pour être parrain ou marraine, en France pratiquement nous avons renoncé à l’exiger, vu le trop grand nombre d’adultes qui ne l’ont pas reçue.
Enfin, aujourd’hui certains jeunes baptisés choisissent de suivre la préparation à la confirmation, d’autres arrêtent leur formation chrétienne après la première communion ou après la profession de foi. Dans certaines familles “chrétiennes”, les enfants ne sont plus baptisés et les parents disent : ils choisiront plus tard.
Par contre, de plus en plus d’enfants ou d’adolescents non baptisés demandent spontanément l’initiation chrétienne. Il s’agit donc de prendre en compte la multiplicité des démarches, en proposant une vision cohérente et simple des sacrements par lesquels on devient disciple du Christ et membre de son Eglise.
Notre pastorale des sacrements de l’initiation des enfants et des jeunes place la première communion vers l’âge de 8-10 ans et la confirmation entre 12 et 14 ans. Nous avons donné l’impression que la confirmation était le sommet des trois sacrements de l’initiation. La nature du sacrement de la confirmation est tout autre.
Les jeunes eux-mêmes, comme les animateurs, parlent de la confirmation en disant qu’ils vont “confirmer” le baptême reçu étant bébés. En fait, il ne s’agit pas pour le baptisé de « confirmer » ou de ratifier son baptême, mais de recevoir le sacrement qui le complète et le “renforce”. Le mot confirmatio signifie « renforcer ». Il s’agit de renforcer non le baptême lui-même, mais l’onction du saint-chrême reçue juste après le baptême, geste qui annonce la chrismation, le don du Saint Esprit par l’imposition des mains et la marque du saint-chrême sur le front.
Le mot chrismation -onction du saint-chrême- est plus expressif que celui de “confirmation”. En italien, par exemple, la confirmation s’appelle “cresima”. En tout état de cause, il ne faudrait plus parler de “confirmation”, mais de “chrismation” pour les adultes admis simultanément aux trois sacrements de l’initiation, puisque l’onction post-baptismale est omise, et qu’ils reçoivent directement la chrismation.
Les adolescents en cours de collège qui se préparent à la confirmation le font avec sérieux, souvent grâce à une retraite. Mais les candidats sont trop peu nombreux. Moins de cinq pour cent des jeunes baptisés sont au final confirmés.
Pour ceux qui n’ont pas été confirmés, il n’y a pas d’âge pour demander et recevoir ce sacrement. Chaque année, nous célébrons avec bonheur des confirmations d’adultes.





Alicia Santos est diplômée du conservatoire national de Colombie. Elle a fait partie de la Schola Grégorienne de Bogotá, un groupe unique en Colombie et spécialisé dans l'interprétation de ce répertoire. Alicia Santos réside actuellement à Paris et poursuit ses études sur le chant baroque au conservatoire de Levallois et au Conservatoire Régional de la ville de Tours. Elle a en outre étudié le chant grégorien à l’École Grégorienne de Paris et se produit notamment avec le Chœur Grégorien de Paris.
Ximena Gonzáles a suivi une formation à la sémiologie et au chant grégoriens auprès du chœur grégorien de Paris. En 2010, elle a fondé la Rheinische Frauen-Schola “Kaliomene”, dont les membres sont des étudiantes au profil très international (Colombie, Allemagne, Russie, Ukraine et Japon).
Née au Japon, Hiromi Bando est spécialisée dans le chant grégorien et la musique des XVlème et XVIIème siècles. Grâce à une bourse de « l’Association des Amis de l’Ecole de Chant Grégorien de Paris » ( 2008-2011) et du « Kobe College » ( 2010 ), elle s’est formée à l’Ecole de Chant Grégorien de Paris dont elle a été diplômée en 2011.
Chantre d’église et titulaire des orgues de l’église Notre-Dame et Saint-Remacle à Spa, de 1994 à 2014, ce professeur de français a étudié la musique au conservatoire de Verviers. Il a aussi pratiqué le chant choral au sein de la Maîtrise de la Ville de Verviers et a découvert la sémiologie grégorienne avec des spécialistes tels que Hubert Schoonbroodt, Carlo Hommel et Marcel Pérès.
Diplômé en facture d’orgue, Thomas Deserranno s’est vite spécialisé comme technicien harmoniste indépendant, son activité principale, qu’il envisage d’ailleurs comme indissociable et complémentaire avec celle d’interprète. Après des études musicales à Liège, Thomas Deserranno s’est perfectionné à Bruxelles avec Jean Ferrard. Depuis 2003 il est titulaire de l’orgue historique de Walhorn. Ses goûts musicaux s’orientent vers les répertoires des 17e, 19e et début 20e siècles en laissant une large place aux traditions de la transcription. Thomas Deserranno a pris part à diverses productions discographiques saluées par la critique.