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Livres - Publications - Page 128

  • Une Française dans l'enfer du Goulag

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    Une française dans l'enfer du goulag
    Francine Mores

    Résumé:
    Mars 1928, Geneviève Koffmann, une adolescente de mère française et de père russe, part avec sa mère et sa sœur ainée en URSS afin de rejoindre son père.
    Mais elles n’y découvriront pas le paradis espéré.
    Victime des purges staliniennes, Geneviève va être emprisonnée dans un premier temps puis déportée dans les camps de travaux forcés du Goulag.
    Geneviève y restera enfermée, dans des conditions inhumaines, en pleine Mordovie, jusqu’en 1954, un an après la mort de Staline.
    Même une fois libérée, elle devra encore rester en URSS et ne pourra regagner la France qu’en 1991.
    Avec ce récit, le seul connu d’une Française concernant ces camps de concentration communistes, nous revivons les longues heures
    d’interrogatoires, les travaux forcés, le froid, la faim, les souffrances physiques et morales infligées aux prisonniers.
    Collection Histoire
    ISBN 978-2-87466-370-3
    EAN 9782874663703
    Date de parution 28/03/2015
    Format 14 x 21,5
    Nombre de pages 136
    Prix public 12,90

    http://www.editionsjourdan.com

  • Pauvre François, tu n’en demandais sans doute pas tant !

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    Nous apprenons que LLB a reçu pas mal de réactions à la récente publication qu’elle a faite au sujet du dernier livre de M. l’abbé Ringlet. En voici une qu’elle n’a pas pensé devoir retenir et que l’auteur, fidèle lecteur et ami de « Belgicatho » nous livre ci-après :

    « Avec ses quatre pages (annoncées à la une !), l’interview accordée à l’auteur de « Vous me coucherez nu sur la terre nue » ne pouvait échapper à l’attention du plus distrait des lecteurs de La Libre Belgique parue le  3 septembre 2015 : la présentation d’une encyclique ne prend généralement pas tant d’ampleur !

    D’entrée de jeu, la journaliste Annick Hovine souligne que son invité est « prêtre, professeur émérite de journalisme à l’UCL, écrivain, théologien ». Elle aurait pu ajouter bien d’autres titres encore, comme : vice-recteur honoraire de ladite université (mais chacun le sait), ou (ce que l’on sait moins), « philosophe » formateur au sein du forum EOL (End-Of-Life), émanation de l’ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité). L’ADMD, est cette association laïciste militante qui,  par sa dénomination même, confère, en définitive, un brevet d’indignité à quiconque refuse, personnellement ou pour autrui, le recours à l’euthanasie.

     Au début de son entretien, l’abbé Ringlet y va d’une précaution oratoire : son « cheminement personnel, y compris sur le plan intérieur (?), est du côté de la fragilité, du respect de la vie la plus ténue ». Et de nous enfumer ensuite avec des circonlocutions : « accompagnement rituel, symbolique », mais qui ne se limite pas à « une vision religieuse ».  Mention particulière est faite, et nominative, d’un « ami de longue date », Christian de Duve. C’est ce même illustre patient qui, très lucide pour un bientôt « de cuius », quelques semaines avant de mettre en scène son départ (4 mai 2013), s’était vivement indigné, dans La Revue générale (mars 2013, p. 95), que ce périodique eût « fait largement écho à la question de l’euthanasie, ressuscitée après dix ans sous la plume agressive d’un catholique militant rivé à la doctrine » ; était ainsi explicitement visé mon article : « L’euthanasie en Belgique... et ailleurs : sombres perspectives » (R.G., janv. 2013, pp. 21-32). Il est vrai que, dans cette étude assez documentée, je m’interrogeais, chiffres à l’appui, sur le respect effectif de la loi : en dix ans, 5.537 euthanasies déclarées, mais zéro dossier  juridiquement suspect ! Je montrais aussi que, dans la composition de la Commission de Contrôle, « la recette du ‘ pluralisme’  (requis par la loi) ressemble furieusement à celle du pâté de cheval et d’alouette... ». Pour information, le réquisitoire de Ch. de Duve,  pointait, mais moins sévèrement : la rédacteur en chef du périodique, le R.P. Ch. Delhez et le juriste Fr. Delpérée.

    LLB nous apprend aussi que « Gabriel Ringlet veut provoquer un vrai débat avec les évêques ».  Et moi qui avais depuis belle lurette  la naïveté de me demander si les évêques (notamment belges) vont encore longtemps tolérer que s’insinuent, à l’initiative de certains CLERCS – c’est bien là le problème, j’y insiste –, des enseignements radicalement opposés à ceux d’une Église qu’ils sont censés servir. Comme l’a souvent souligné un éminent théologien (de l’UCL)*, il est, en matière de bioéthique, des lignes que nul ne peut franchir sans encourir, parfois automatiquement, les sanctions canoniques les plus graves. Inimici hominis domestici eius (Matthieu, 10, 36). Que peut-on espérer du « dialogue exceptionnel » annoncé par LLB ce 4 septembre ? Wait and see.

     

    Mutien-Omer Houziaux,

    auteur de À contretemps, Regards politiquement incorrects,

    préface de Mgr M. Dangoisse , Mols, 2010. 

     * Cf. http://michel schooyans.org/images/publications/ArticlesFR/2004ObjectionConscienceEnPolitique.pdf).

    Mgr Schooyans constate qu’en abandonnant une « éthique de la conviction » (celle des objecteurs de conscience), le droit en arrive à l’ « institutionnalisation du crime ». Et d’ajouter : « En un sens, les juges de Nuremberg ont été plus loin que ne vont actuellement certains moralistes ou hommes politiques dans l’espoir, d’avance voué à l’échec, de composer avec la culture de la mort. » 

  • La vérité sur les persécutions des chrétiens dans l'Empire romain

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    Lu sur eecho.fr :

    ANTIQUITÉ CHRÉTIENNE : LE TESTAMENT DE MARIA SORDI

    Par Marion Duvauchel, Professeur de lettres et de philosophie, diplômée en anthropologie

    À propos de : Marta Sordi, Les chrétiens et l’Empire romain, éd. Certamen, avril 2015, 228 pages, 23 euros

    Deux thèses majeures organisent ce que nous savons des trois premiers siècles de l’histoire du christianisme romain : la plus ancienne de ces thèses fait de cette période un temps de persécution continue, la plus récente tend au contraire à minimiser ces persécutions. Dés la préface de son ouvrage, Les chrétiens et l’empire romain, traduit et édité par les éditions Certamen, Marta Sordi donne le ton. Dans les deux cas il s’agit selon l’auteur de « généralisations abusives ». Et elle l’établit.

    S’il ne s’agissait que d’une magistrale leçon d’histoire destinée à faire découvrir ou redécouvrir tout un pan d’histoire antique ce livre serait déjà fort précieux. D’autant que cette leçon d’histoire se double d’une analyse historiographique détaillée des rapports entre le pouvoir impérial et le christianisme, rapports bien plus complexes que ce que le martyrologe et l’hagiographie – sans mépris aucun – répercutent.

    Persécution politique ou persécution religieuse ?

    Mais c’est une thèse, formulée d’emblée dans la préface, qui constitue le ressort de cet ouvrage : « le conflit entre Rome et le christianisme n’était pas un conflit politique mais un conflit de type religieux ». Dans leurs racines les plus profondes, les persécutions contre les chrétiens ont été des persécutions de type religieux, et non politique.

    Philosophiquement, la frontière est ténue. Mais historiquement elle devient palpable et prend consistance à travers l’analyse de la situation juridique du christianisme de Claude à Constantin, situation qui représente l’une des clés d’interprétation pour comprendre la nature de la persécution des chrétiens tout au long de cette alternance de périodes de violences et de tolérance, d’hostilité ou de bienveillance, de haine ou de sympathie.

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  • Euthanasie: Mgr Léonard débattra avec Gabriel Ringlet

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    La réponse ne s’est pas fait attendre : l’épiscopat envoie son « joker » au créneau. Avec Mgr Léonard on peut s’attendre à un débat médiatique de haute tenue, en toute clarté et sans ces faux-fuyants qui sont souvent la plaie des milieux ecclésiastiques. De Christian Laporte dans « La Libre » d’aujourd’hui :

    « A l’occasion de la sortie de son ouvrage "Vous me coucherez nu sur la terre nue" (paru chez Albin Michel) consacré aux questions de fin de vie, aux soins palliatifs et à l’euthanasie, l’abbé Gabriel Ringlet interrogé par "La Libre" - nos éditions de jeudi - invitait clairement les évêques de Belgique "à entrer dans un vrai débat avec lui" à propos de ces questions.

    Entendez : un dialogue sans a priori ni préjugés consistant à "tenter d’écouter jusqu’au bout l’argument de l’autre en acceptant a priori d’y entrer".

    Contacté par nos soins, le sommet de l’Eglise catholique de Belgique n’y est pas opposé. Et il entend même associer la presse à ce dialogue exceptionnel comme nous l’a expliqué le porte-parole de la Conférence épiscopale, le P. Tommy Scholtes, sj.

    En présence des journalistes

    "Comme par le passé où il s’est intéressé à ses divers écrits, a expliqué ce dernier, Mgr André-Joseph Léonard a été très heureux de recevoir le dernier ouvrage de Gabriel Ringlet. Il s’en réjouit donc mais a exprimé le vœu de le lire et d’en parler ensuite avec ses collègues de l’épiscopat belge. Puis dans les prochaines semaines, il rencontrera volontiers l’abbé Ringlet pour entrer en dialogue avec lui à ce sujet et ce en présence de journalistes." Et le porte-parole d’ajouter qu’il est "fondamental aux yeux de l’archevêque et des catholiques en général que l’Eglise accompagne spirituellement les personnes en fin de vie."

    La transgression d’un interdit majeur

    Autre point commun épinglé par Mgr Léonard : "Sans avoir lu le livre, il constate qu’à l’instar des responsables ecclésiaux et des chrétiens en général, Gabriel Ringlet parle lui-même de transgression de l’interdit majeur de tuer lorsqu’il s’agit de passer à l’euthanasie."

    Par ailleurs, dans l’interview à "La Libre", Gabriel Ringlet avait aussi expliqué qu’il était "absurde d’être un militant de l’euthanasie : on ne peut pas souhaiter cela, on ne peut qu’y être acculé".

    Selon le porte-parole des évêques "il faut rappeler qu’il y a une différence importante entre la sédation réversible et la sédation irréversible et le fait de procéder à une euthanasie". Un constat partagé sans réserves par l’ensemble des évêques de Belgique .

    On le voit : les responsables de l’Eglise catholique entendent profiter de l’opportunité de la sortie de ce nouveau livre de l’ancien vice-recteur de l’Université catholique de Louvain pour aller plus loin dans leur réflexion commune.

    On peut penser que certains points comme l’idée d’une ritualisation ne passeront pas la rampe mais cela ne devrait pas empêcher une discussion certes franche mais aussi sereine. »

    Ref. Euthanasie: Mgr Léonard débattra avec Gabriel Ringlet

    JPSC

  • L’été des cardinaux pour l’unité des catholiques

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    Entretien_avec_cardinal_Burke.jpgVoici l’éditorial de Philippe Maxence dans le n° de rentrée du bimensuel catholique « L’Homme Nouveau ». Il met en exergue la figure montante du cardinal Sarah et rend justice au Cardinal Burke, en publiant les bonnes feuilles d’un livre du prélat, dont la sortira de presse est prévue pour la mi-septembre. JPSC.

    « La parution du livre d’entretiens avec le cardinal Robert Sarah en février dernier a permis à un large public de découvrir ce serviteur de l’Église à la parole claire et directe, loin des discours équivoques et des compromissions mondaines (1).L’entretien que nous avions eu avec lui, puis l’une de ses interventions importantes que nous avions publiée par la suite ont d’ailleurs largement rencontré l’enthousiasme de nos lecteurs (2). Au mois de juillet dernier, le cardinal Sarah s’est rendu également dans plusieurs endroits de France, confirmant à chaque fois cet enthousiasme. Il a surtout offert aux fidèles d’asseoir leur vie spirituelle dans la splendeur de la vérité. Et la grande nouvelle du christianisme, c’est que la vérité a un visage et un nom et qu’elle est entrée dans notre Histoire humaine pour nous conduire à la vie éternelle.

    Un autre cardinal vient également nous apporter le réconfort d’un discours ferme et profondément ancré dans le Christ. Sur le fond, l’accord est total entre le cardinal Robert Sarah et le cardinal Raymond Leo Burke qui répond aux questions de Guillaume d’Alançon, dans un livre à paraître à la mi-septembre aux éditions Artège (3). En exclusivité, on en trouvera ici de bonnes feuilles (cf. page 14-15). On pourrait croire que les deux cardinaux appartiennent à un même clan ou une même coterie. Or, si finalement les propos du cardi­nal africain et du cardinal américain entrent en syntonie, c’est que l’un et l’autre servent la même Église et ont reçu le même enseignement, bel exemple de l’universalité réelle de l’Église.

    De fausses images

    Ici ou là, dans la presse ou sur les blogues, des propos circulent accusant le cardinal Burke d’incarner l’Église de la richesse, du passé, de la dureté de cœur, du faste, voire de l’ignorance des réalités du monde actuel. Pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, cette image grossière, médiatiquement facile, ne me semblait pas correspondre à la réalité du personnage pas plus, qu’à l’époque, ne correspondait au cardinal Ratzinger la caricature faite de lui d’un « Panzerkardinal ». Là aussi, pour avoir eu l’honneur de m’entretenir à plusieurs reprises avec lui, j’avais pu constater cette contrefa­çon journalistique.

    C’est pourquoi nous avons enquêté sur le cardinal Burke et nous livrons dans le dossier de ce numéro le fruit de nos recherches. On y constatera qu’issu d’une simple famille rurale, Raymond Burke a toujours cherché à entrer dans l’esprit de l’Église et non à incarner des idées personnelles, aussi justes soient-elles. Sa formation de juriste l’a certainement incliné à s’effacer toujours davantage derrière l’Église qu’il a promis de servir à son ordination. Jean-Paul II, qui l’a choisi comme évêque, puis Benoît XVI, qui l’a appelé à Rome, ne s’y sont d’ailleurs pas trompés.

    Une humilité rayonnante

    De ce fait, comme saint Paul, ce cardinal américain n’hésite pas à rappeler, à temps et à contretemps, l’enseignement du Christ. On verra dans le dossier de ce numéro que ce rappel s’accompagne de rencontres avec des personnes blessées qui parfois ne comprennent pas le message de l’Église. C’est l’une de ces personnes, un homosexuel, qui a révélé au grand jour sa rencontre avec le cardinal Burke, choqué des attaques dont ­celui-ci était l’objet. Le cardinal n’en avait jamais parlé publiquement. À l’humilité ostentatoire de certains, il préfère assurément une humilité plus discrète qui implique de remplir jusqu’au bout, malgré certains désagréments bien réels, le rôle dont l’Église l’a investi.

    Mais l’on verra aussi que le cardinal Burke est loin d’être isolé, notamment dans sa défense du mariage catholique et, plus largement, de l’enseignement de l’Église en matière de liturgie. Là encore, c’est le contraire qui aurait été étonnant. Pas besoin, en effet, de représenter un parti ou un courant dès lors que l’on s’efface entièrement derrière l’enseignement reçu et transmis depuis les apôtres et certifié par le magistère constant de l’Église. Paradoxalement, il est heureux qu’un cardinal comme Raymond Burke n’ait rien de spécifique en la matière. C’est quand la personnalité et les idées personnelles supplantent le rappel de la doctrine catholique, qui est notre bien commun à tous, qu’il faut s’inquiéter. Un autre livre du cardinal Burke sur l’Eucharistie, à paraître également en septembre aux éditions Via Romana, illustre bien à ce titre la beauté d’un auteur s’effaçant derrière le patrimoine spirituel et doctrinal de l’Église (4). À nous, à notre place, d’adopter une attitude similaire plutôt que d’entretenir cette espèce de guerre civile qui oppose des catholiques à d’autres catholiques, des frères à des frères.

     

    1.Cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien, entretien sur la foi, Fayard, 422 p., 21,90 euros.
    2. Cf. nos numéros 1588 du 11 avril 2015 et 1594 du 4 juillet 2015.
    3. Guillaume d’Alançon, Un cardinal au cœur de l’Église, Artège, 230 p., 18,50 euros.
    4. La Sainte Eucharistie, sacrement de l’amour divin, Via Romana, 300 p., 23 euros.

    Ce billet a été publié dans L'Homme Nouveau, je commande le numéro 

    Ref.L’été des cardinaux pour l’unité des catholiques

  • Synode : 17 cardinaux font bloc contre les théories réformistes

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    De Sandro Magister sur chiesa.espresso.repubblica.it :

    Les cardinaux anti-Kasper: ils étaient cinq, maintenant ils sont dix-sept

    Et ils interviennent en même temps par le biais de deux livres qui vont être publiés alors que le synode est proche. Au premier rang, Robert Sarah et les Africains 

    par Sandro Magister

    ROME, le 31 août 2015 – Le cardinal guinéen Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, se trouve ces jours-ci à Ratisbonne, afin d’y présenter l'édition allemande de son livre "Dieu ou rien". Celui-ci a été publié en France au mois de février dernier et il est actuellement sur le point de paraître en neuf autres langues dans le monde entier, en raison de l'énorme intérêt qu’il a suscité, à cause de son contenu et de la personnalité de son auteur, comme www.chiesa l’a déjà montré :

    > Un pape d’Afrique noire

    À Ratisbonne, c’est le cardinal Gerhard Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, qui présentera le livre. La préface de l’édition allemande a été rédigée par l’archevêque Georg Gänswein, préfet de la maison pontificale et secrétaire particulier de Benoît XVI.

    Mais le pape émérite lui-même n’a pas manqué de dire au cardinal Sarah tout le bien qu’il pensait de son ouvrage. Il lui a notamment écrit ceci :

    "C’est avec beaucoup de profit spirituel, de joie et de gratitude que j’ai lu 'Dieu ou rien'. La réponse courageuse que votre ouvrage donne aux problèmes suscités par la théorie du 'genre' pose avec netteté, dans un monde qui n’y voit plus clair, une question anthropologique fondamentale".

    Sur près de quatre cents pages que compte l’ouvrage, il n’y en a que quelques-unes qui concernent le synode consacré à la famille. Mais ces pages-là ont produit une forte impression, en raison de la netteté et de la lucidité avec lesquelles elles s’opposent aux courants de pensée qui sont favorables à un changement dans la doctrine et dans la pastorale relatives au mariage, courants dont le représentant le plus en vue est le cardinal Walter Kasper.

    Sarah ne fait pas partie du groupe de cinq cardinaux – le premier d’entre eux étant Müller – qui, à la veille de la session du synode qui s’est tenue au mois d’octobre dernier, ont fait bloc contre les novateurs en rédigeant un ouvrage collectif qui a provoqué des réactions vives et nombreuses.

    Mais, alors que la seconde et dernière session du synode est proche, voici que de nouveaux combattants se lancent dans la bataille pour défendre la doctrine et la pastorale traditionnelles en matière de mariage : il s’agit non plus de cinq, mais de onze cardinaux, qui ont, cette fois encore, rédigé un ouvrage collectif. Et parmi eux figure Sarah.

    Les dix autres sont, par ordre alphabétique :

    - Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, Italie ;
    - Baselios Cleemis Thottunkal, archevêque majeur de Trivandrum de l’Église syro-malankare. Inde ;
    - Josef Cordes, président émérite du conseil pontifical Cor Unum, Allemagne ;
    - Dominik Duka, archevêque de Prague, République Tchèque ;
    - Jacobus Eijk, archevêque d’Utrecht, Pays-Bas ;
    - Joachim Meisner, archevêque émérite de Cologne, Allemagne ;
    - John Onaiyekan, archevêque d’Abuja, Nigeria ;
    - Antonio Maria Rouco Varela, archevêque émérite de Madrid, Epagne ;
    - Camillo Ruini, vicaire émérite du pape pour le diocèse de Rome, Italie ;
    - Jorge Urosa Savino, archevêque de Caracas, Vénézuela.

    Le livre a pour titre :

    "Le mariage et la famille dans l’Église catholique. Onze cardinaux apportent un éclairage pastoral".

    Il sera publié à septembre en cinq langues : anglais (Ignatius Press), italien (Cantagalli), français (Artège), allemand (Herder), espagnol (Ediciones Cristiandad).

    Et il ne s’agit pas d’un travail de compilation. Les textes qui y figurent seront publiés pour la première fois, à la seule exception de celui du cardinal Ruini, qui a déjà été mis en ligne, il y a un an, sur www.chiesa :

    > Le vrai dilemme: indissolubilité ou divorce

    Pour davantage de détails et d’informations en avant-première à propos du contenu de ce livre, voir :

    > Pre-Synod Book "Eleven Cardinals Speak on Marriage and the Family"

    Mais ce n’est pas tout. En effet un autre livre collectif est sur le point d’être publié, également dans la perspective du synode. Ses  auteurs sont tous africains. Pour le moment il est édité uniquement en anglais, aux États-Unis par Ignatius Press et au Kenya par les éditions Paulines.

    Son titre est :

    "L’Afrique, nouvelle patrie du Christ. Contributions de pasteurs africains au synode consacré à la famille".

    Lire la suite sur le site de S. Magister

  • Bourde vaticane

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    cat-piccolouovo.gifOù l'on se dit que les collaborateurs du pape devraient être plus circonspects avant d'envoyer remerciements et bénédictions à de douteux destinataires... Voici en effet ce qu'on pouvait lire dans la presse hier, comme ici sur "SudOuest.fr" :

    Le pape envoie sa bénédiction à une éditrice de livres pour enfants sur l'homoparentalité

    Le pape François a envoyé sa bénédiction à Francesca Pardi, auteure et éditrice de livres pour enfants sur l'homoparentalité en Italie, qui lui avait fait parvenir ses livres décriés par une partie des catholiques.

    Le Vatican a cependant pris soin de préciser qu'il s'agissait d'une correspondance privée qui ne remettait pas en cause la doctrine de l'Eglise condamnant la "théorie du genre". 

    Mère de quatre enfants, Francesca Pardi a fondé avec son épouse la petite maison d'édition "Lo Stampatello", qui publie des ouvrages comme "Petit oeuf", "Le grand et gros livre des familles" ou encore "Pourquoi tu as deux mamans" présentant différents types de familles "sans ériger de modèle", a-t-elle expliqué vendredi. 

    Ce sont d'ailleurs en partie ces livres que le nouveau maire de Venise, Luigi Brugnaro (centre droit), a bannis cet été des écoles de sa ville, provoquant de vives réactions en Italie et au-delà. 

    "Respect et dignité"

    En juin, Francesca Pardi a envoyé au pape un courrier accompagné de tous les livres du catalogue, de photos de sa famille mais aussi des tracts diffamants d'une organisation chrétienne, essentiellement pour porter ces attaques à l'attention du pontife argentin. 

    A sa grande surprise, elle a reçu une réponse signée au nom du pape par un haut responsable du Vatican, la remerciant "pour son geste délicat" et adressant la bénédiction apostolique à elle-même, son associée et leurs proches. 

    Le Vatican s'est cependant empressé de rectifier le tir : la lettre n'était qu'un accusé de réception "dans un style simple et pastoral" qui aurait dû rester privé et qui souhaitait aux deux éditrices "une activité toujours plus fructueuse au service des jeunes générations et de la diffusion des authentiques valeurs humaines et chrétiennes". 

    "Il nous a rendu respect et dignité", s'est cependant émue Francesca Pardi. "Ce n'est pas important pour moi que ce soit le pape qui le dise, je ne suis pas catholique. Mais c'est important de voir qu'on n'est pas face à un mur. Un dialogue est possible". 

    "Les livres, on les ouvre, on les lit, on les critique, on ne les bannit pas", a-t-elle insisté.

    Du coup, le vice-directeur de la salle de presse du Saint-Siège a dû se fendre de cette mise au point assez embarrassée que l'on peut lire sur le site de zenit.org (Anita Bourdin) :

    Italie : mise au point du Saint-Siège sur la réponse à une “maman gay”

    Déclaration du vice-directeur de la salle de presse du Saint-Siège à propos d'une lettre qu'il serait "déplacé" de "manipuler" : elle reflète en tout l'enseignement constant de l'Eglise.

    “Une manipulation du contenu de la lettre est tout à fait déplacée” : pour répondre aux questions de la presse, le vice-directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Ciro Benedettini, publie une mise au point, sur la réponse, écrite, et privée, de la Secrétairerie d’Etat à une Italienne qui se présente comme une “maman gay”, Francesca Pardi.

    Celle-ci se défend d'ailleurs de diffuser la “théorie du genre” auprès des enfants dans sa maison d’édition pour enfants.

    Le pape François a fait répondre, comme c’est la coutume, par l’un de ses collaborateurs de la Secrétairerie d’Etat – Mgr Peter B. Wells – une lettre privée qui n’était pas destinée à la publication, mais à laquelle la presse italienne a donné un large écho.

    « En réponse à la lettre de Francesca Pardi au Saint-Père, aux tons éduqués et respectueux, la Secrétairerie d’Etat a accusé réception de celle-ci, dans un style simple et pastoral, précisant ensuite qu’il s’agit d’une réponse privée et donc n’étant pas destinée à être publiée (chose qui hélas ! est arrivée) », précise tout d’abord le P. Benedettini.

    Il fait observer que le contenu de cette lettre reflète en tout l’enseignement constant de l’Eglise : « En aucune façon cette lettre de la Secrétairerie d’Etat n’entend donner son aval à des comportements ou à des enseignements qui ne seraient pas en accord avec l’Evangile, au contraire, elle souhaite une activité toujours plus bénéfique au service des jeunes générations et de la diffusion des valeurs humaines et chrétiennes authentiques. »

    Quant à la bénédiction finale du pape François, mise en relief par les media, le P. Benedettini fait remarquer ceci : « La bénédiction du Pape, dans la conclusion de la lettre, va à la personne, et non à d’éventuels enseignements qui ne seraient pas dans la ligne de la doctrine de l’Eglise sur la théorie du gender, qui n’a pas subi le moindre changement, comme le Saint-Père l’a répété récemment à plusieurs reprises. »

    Le pape a consacré plusieurs catéchèses à la relation homme-femme, dans le cadre du cycle de catéchèses sur la famille.

    Le P. Benedettini fait peut-être allusion, entre autres, à la catéchèse du mercredi 15 avril 2015, quand le pape François a affirmé que la suppression de la différence entre homme et femme « est le problème et non la solution ». Il précisait que « la fameuse théorie du genre » constitue « l’expression d’une frustration et d’une résignation qui vise à annuler la différence sexuelle parce qu’elle ne sait plus se confronter à celle-ci ».

    Ainsi, le 22 avril 2015, le pape affirme aussi que sans la femme, il manque à l’homme « une communion, une plénitude » : pas « d’infériorité » ou de « subordination » dans leur relation, car « l’homme et la femme sont de la même substance et sont complémentaires ».

    Mais tout cela justifie-t-il des réactions outrancières comme celles de blogueurs qui se croient autorisés, en termes très verts, à incriminer le pape accusé d'approuver et d'encourager l'activité de Madame Pardi dans le domaine de l'édition de livres pour enfants dans la ligne de ses convictions homosexuelles ?

  • Liège : découvrir l’office primitif de la fête de saint Lambert, avec Marcel Pérès

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    Une initiative de l’Académie de Chant grégorien à Liège :

     

    À l’abbaye de la Paix Notre-Dame (Bd d’Avroy, 54 à Liège), Marcel Pérès, directeur du Cirma (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes) et de l’Ensemble vocal « Organum » ,animera deux week-ends de formation consacrés au chant de l’office primitif de saint Lambert (Etienne de Liège, Xe s.) :

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    du vendredi 4 (17h00) au dimanche 6 septembre 2015 (18h00) et

    du vendredi 18(17h00) au dimanche 20 septembre 2015 (18h00)

    Trente places sont ouvertes pour ces deux week-ends de stage. Les cours s’adressent prioritairement aux personnes qui disposent d’une formation musicale ou d’une pratique chorale confirmée 

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    Le second week-end se clôturera le dimanche 20 septembre à 16 heures par la célébration liturgique des vêpres restituées pour la Solennité de la fête de saint Lambert, patron de la ville et du diocèse de Liège. Cette manifestation publique aura lieu à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège). Entrée libre. 

    Plus de renseignements ou inscription au stage :

    S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège.Tél. 04.344.10.89 (de l’étranger :+32.4.344.10.89). E-mail : jpschyns@skynet.be Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie : www.gregorien.com Copie de chantgrego_46.jpg

    En savoir plus ► 

    Inscription en ligne  ►

     JPSC

  • Liège : un colloque consacré à Monseigneur Van Bommel (1790-1852)

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    De Hageveld à Liège, Corneille Richard Antoine Van Bommel : parcours d’un évêque pédagogue et militant (1790-1852)

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    Publié le jeudi 20 août 2015 par Céline Guilleux

    RÉSUMÉ

    bommelpr.jpgCorneille Van Bommel (1790-1852) a profondément marqué son temps comme pédagogue d’avant-garde et comme militant pour la liberté de l’enseignement ecclésiastique avant d’occuper pendant vingt-deux ans le siège épiscopal de Liège. À l’occasion du 225e anniversaire de sa naissance, il a semblé opportun  de réunir, dans les lieux mêmes où le grand évêque a vécu, un colloque où seront examinés plusieurs aspects de son activité ainsi que l’environnement religieux, politique, économique, social et culturel où elle s’est déployée. 

    ANNONCE

    Argumentaire

    Corneille Van Bommel (1790-1852) a profondément marqué son temps comme pédagogue d’avant-garde et comme militant pour la liberté de l’enseignement ecclésiastique avant d’occuper pendant vingt-deux ans le siège épiscopal de Liège. À l’occasion du 225e anniversaire de sa naissance, il a semblé opportun  de réunir, dans les lieux mêmes où le grand évêque a vécu, un colloque où seront examinés plusieurs aspects de son activité ainsi que l’environnement religieux, politique, économique, social et culturel où elle s’est déployée. 

    Les Actes de ce colloque seront publiés dans le Bulletin de la Société d’art et d’histoire du diocèse de Liège.

    Programme

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  • Quand un auteur japonais brosse un portrait original de Benoît XVI

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    De Sandro Magister :

    Une présentation tout à fait nouvelle de Benoît XVI. En provenance du Japon

    Au pays du Soleil Levant, un grand livre propose une analyse originale de Ratzinger théologien et pape. Il a été écrit par un spécialiste de l’histoire et de la culture allemandes. Et son titre latin est: “Renovatio Europae Christianae” 

    ROME, le 6 août 2015 – Après plus de deux ans de règne de François - peut-être le souverain pontife le plus applaudi de toute l’histoire - un livre important publié dans un pays lointain, le Japon, fait le portrait non pas du pape actuel mais – c’est une surprise – celui de l’homme humble et maltraité qu’est son prédécesseur.

    Par son histoire et sa culture, le Japon est éloigné de l'Europe, et plus encore de cette Europe chrétienne en laquelle l’auteur voit la clé qui permet de comprendre le pontificat de Benoît XVI. Cela apparaît dès le titre, qui est en latin : "Renovatio Europæ Christianæ".

    Pourtant, c’est justement cet éloignement du point d’observation qui donne son originalité au livre. Benoît XVI a reçu le volume en cadeau, il en a lu la longue synthèse en allemand qui lui a été préparée par l’auteur et il l’a trouvé "surprenant" et nouveau. Parce que ce texte n’a pas été conçu et rédigé "par quelqu’un qui fait partie de la communauté de foi, pas non plus selon le point de vue de mes adversaires, mais par quelqu’un qui se trouve en un troisième endroit, à l’extérieur".

    L’auteur a pu lire cette phrase dans le message autographe de remerciement que le pape émérite lui a fait parvenir par l’intermédiaire de la nonciature de Tokyo.

    Cet auteur s’appelle Hajime Konno. Il a 42 ans et il est agnostique, bien que descendant d’une famille de foi chrétienne orthodoxe. Entre 1998 et 2002 il a étudié l’histoire et la culture germaniques à l’université Humboldt de Berlin, et, dès cette époque, il s’est intéressé au "Kulturkampf" qui, en Allemagne, a divisé l’Église catholique à propos de la question des centres de consultations pour l'avortement. Depuis 2006 il enseigne la civilisation allemande à l'Université de la préfecture d’Aichi. À la fin du pontificat de Joseph Ratzinger il est retourné en Allemagne, à Munich, pour étudier sur place le catholicisme bavarois, notamment les pèlerinages à pied au sanctuaire marial d’Altötting et les processions de la Fête-Dieu. Il a écrit de nombreux ouvrages, dont un livre consacré à Max Weber qui a été traduit en allemand. Mais maintenant son principal ouvrage est ce livre qui, en près de 500 pages, offre pour la première fois au public japonais un portrait raisonné de Ratzinger théologien, sur fond d’histoire de l'Europe :

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  • Anniversaire de la mort de Soljénitsyne

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    topic (27).jpgIl y a sept ans, le 3 août 2008, s’éteignait à Moscou le plus grand écrivain russe du XXe siècle, témoin capital de l’empire des ténèbres communistes mais aussi de la décadence de l’Occident. Sur le site « aleteia », Philippe Oswald nous le rappelle opportunément :

    « Alexandre Soljenitsyne repose au monastère Donskoï de Moscou, au cœur de sa chère Russie où il était revenu d’exil pour achever sa vie et où il s’est éteint à 89 ans. Il avait vécu la chute du moloch rouge contre lequel il avait mené un combat acharné qui l’avait conduit au goulag, expérience terrifiante qui fit de lui non seulement un immense écrivain mais un témoin, dans la lignée des plus grands auteurs russes. 

    Le souffle d’une inspiration indignée

    La puissance de Soljenitsyne n’a rien à envier à celle de Tolstoï ou de Dostoïevski. Elle associe le goût parfois maniaque du détail au souffle d’une inspiration indignée qui emporte tout sur son passage. Qui pouvait résister à ce prophète ? Son horreur incandescente de l’empire luciférien du mensonge que fut l’URSS, "homicide dès le commencement" (Staline n’a fait que perfectionner le système mis au point par Lénine), l’avait rendu insensible au danger. Et infatigable. "C’est bien simple, je travaille tout le temps", disait-il sans exagération.

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  • La souffrance comme lieu d’apprentissage de l’espérance

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    Un article publié récemment ici sur ce blog m'y a fait repenser: rien ne fâche plus la société d'aujourd'hui que la conception chrétienne de la souffrance. Compatir et soulager la peine font, certes, partie du message de l'Evangile mais, comme le dit si bien l' "Imitation de Jésus-Christ" (XVe siècle): " disposez de tout selon vos vues, réglez tout selon vos désirs, et toujours vous trouverez qu'il vous faut souffrir quelque chose, que vous le vouliez ou non; et ainsi vous trouverez toujours la Croix".

    Au coeur du mystère de l’homme, la Croix de Jésus nous montre que l’amour est, en lui-même, une passion. Comme l’a remarqué un jour Benoît XVI, en disant que la souffrance est une face intérieure de l’amour, nous comprenons pourquoi il est si important d’apprendre à souffrir et, inversement, pourquoi éviter à tout prix la souffrance rend l’homme inapte à la vie : il connaîtrait le vide de l’existence qui ne peut entraîner qu’amertume et refus, et non acceptation et maturation : celui qui a intérieurement accepté la souffrance, mûrit et devient compréhensif envers les autres et plus humain. Celui qui a toujours évité la souffrance ne comprend pas les autres ; il devient dur et égoïste. En ce sens, nous pouvons répéter cette parole de saint Josémaria, si mal comprise : « bénie soit la douleur, aimée soit la douleur, sanctifiée soit la douleur » (Chemin, n° 208) qui accomplit l’Homme nouveau. Car, depuis le matin de Pâques, nous le savons : sa croix et ses plaies sont devenues glo-rieuses. Christus resurgens ex mortuis, jam non moritur : mors illi ultra non dominabitur (Rom., 6,9).

    Dans sa belle encyclique « Spe salvi » (30 novembre 2007,) le Saint-Père Benoît XVI a consacré à l’accueil chrétien de la souffrance qui frappe notre condition présente un exposé (n°s 36 à 40)  à la fois exigeant et irrecevable par l’esprit du monde qui, soyons-en sûr, lui préfère largement les discours sur la gestion écologique de notre sœur la terre, où nous n’avons cependant pas notre demeure éternelle. Extraits:

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