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Livres - Publications - Page 73

  • "Qu'aucun de ces petits ne se perde" : un nouveau livre pour réfléchir sur le respect absolu de chaque vie humaine

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    Qu'aucun de ces petits
    ne se perde

    € 14,00

    Avec ce livre, le Fr. René Stockman veut réflechir plus profondément sur la vie humaine et le respect absolu de chaque vie humaine. C’est un thème plus que d’actualité à une époque où l’autodétermination absolue, l’autonomie et la liberté deviennent les principaux concurrents du respect absolu de la vie.

    Parole et Silence – 2020 – 134 p

    “Emporté dans une discussion regrettable d’accepter ou non l’euthanasie chez les patients psychiatriques qui sont soi-disant à bout de traitement, cela m’a incité à réfléchir plus profondément sur les éléments fondamentaux sur lesquels nos réflexions et actions éthiques devraient être basées et à pénétrer plus profondément dans les fondements ultimes sur lesquels notre vision de la vie et le respect pour la vie devraient être construits et en même temps à découvrir pourquoi il est aujourd’hui devenu si difficile d’arriver à une position claire et à ne pas nous perdre dans des sentiments qui remplacent les arguments ou même les catégorisent comme impitoyables. Bien sûr, je l’ai fait en tant que chrétien et je me suis basé sur ce que l’Eglise catholique me donne comme direction.

    Pendant cette navigation à contre-courant, j’ai rencontré le Prof. Jérôme Lejeune, le généticien français qui a fait un travail révolutionnaire dans la recherche sur le syndrome de Down, et qui, par cette recherche, est devenu de plus en plus convaincu de la protection absolue de la vie. Je voudrais donc lui dédier cet ouvrage à titre posthume et l’offrir hardiment à tous ceux qui, en ces temps controversés, continuent à défendre courageusement la vie : la vie nous est chère, parce que nous continuons à considérer la vie comme un cadeau de Dieu et que nous voulons alors aussi la chérir et bien la gérer depuis le moment où elle commence, jusqu’au moment où elle atteint sa fin naturelle.”
    (Fr. René Stockman)

    Ce livre est la traduction du livre néerlandais “Laat niet verloren gaan één mensenkind”, édité chez Gompel & Svacina en 2018.

    Le livre peut être commandé auprès de la maison d’édition Parole et Silence ou bien auprès du secrétariat de l’Administration générale.

  • « Nous avons perdu de vue ce qu’est la liberté »

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    De François-Xavier Maigre et Agnès Chareton sur le site de l'hebdomadaire le Pèlerin :

    François Sureau : « Nous avons perdu de vue ce qu’est la liberté »

    Nos libertés ont été mises à mal comme jamais durant la pandémie. C’est ce qu’affirme l’avocat François Sureau. S’il porte un regard sans concession sur notre pays, l’espoir de rédemption n’est jamais loin chez ce disciple de saint Ignace et de Charles de Foucauld. Il affleure dans son dernier livre, L’or du temps.

    L'or du temps - Blanche - GALLIMARD - Site Gallimard

    Vous venez de publier un récit « fleuve » – 848 pages ! – qui rend hommage à la Seine et aux artistes qui l’ont aimée. Votre livre résonne étrangement avec les temps que nous vivons, comme une ode à la beauté et à l’altérité. Est-ce un hasard ?

    Ce paradoxe temporel m’a frappé comme vous. Je voulais écrire ce livre depuis près de trente ans. Par un effet de coïncidence, le fait qu’il sorte maintenant me remplit d’une joie profonde. S’y développe presque malgré moi une manière de voir le passé, le monde et la vie aux antipodes de ce que nous venons de vivre depuis trois mois.

    Pour quelles raisons ?

    L’épidémie de Covid-19 a donné une particulière acuité à des choses qui étaient déjà en gestation. Et notamment l’idée d’une union nationale, qui me semble absolument factice. Nous avons été sommés d’adhérer à la position du gouvernement. C’est surtout le ton de ces injonctions qui m’a frappé. Cela m’a rappelé un Président précédent (Nicolas Sarkozy, NdLR) qui avait souhaité mener une consultation sur l’identité nationale, tendant à dire que la France était ceci plutôt que cela. Mon livre est une réaction souterraine forte, totale, à cette tentation.

    Dans L’or du temps se dessine en effet le portrait d’une France plurielle, irréductible à toute caricature…

    Cette France que je décris incorpore des éléments antagonistes qui vont de Louis Rossel, le héros de la Commune, au marquis de La Rouërie, l’un des premiers adeptes des libertés bretonnes, mort en 1793, en passant par Blaise Pascal, André Breton et Charles de Foucauld. Cette diversité fait que tout le monde, je crois, peut s’y reconnaître. Il y a l’idée d’une grandeur qui naît de la contrariété des opinions, de l’exercice de libertés différentes, de la diversité des origines. J’ai d’autant plus de plaisir à en parler maintenant que nous avons été priés, à chaque épreuve survenue ces dernières années, de nous rallier à une conception univoque de la nation française.

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  • Feuillet du mardi (9 juin) de 2ème semaine après la Pentecôte : "Comme quoi Napoléon n'a jamais existé"

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  • La crise sanitaire et la génération des "enfants de la déconstruction"

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    De Kévin Boucaud-Victoire sur Marianne.net :

    Covid-19 : "Cette crise sanitaire, qui deviendra économique, risque de marquer une génération"

    La crise initiée par le coronavirus va-t-elle marquer durablement la génération née dans les années 1990 ? Auteurs de "Enfants de la déconstruction", Jérémie Cornet et Paul Melun répondent.

    Dans Enfants de la déconstruction (éditions Marie B), Jérémie Cornet et Paul Melun décrivent une génération née à "l'abri" des grandes idéologies et confrontés à des défis inédits, comme la mondialisation, la numérisation du monde, la hausse de la précarité ou la crise écologique.

    Marianne : Qui sont les "enfants de la déconstruction" ?

    Jérémie Cornet et Paul Melun : Les "enfants de la déconstruction" sont une génération, à laquelle nous appartenons, qui a grandi en Occident à la fin des années 1990 et dans les années 2000. Elle incarne ce pont entre un monde de relations directes entre individus et l’entrée du digital dans nos vies. Nous pensons que dresser le portrait des moins de trente ans, les observer, c’est ouvrir une fenêtre sur notre avenir pour les prochaines décennies. Ce sujet est d’autant plus intéressant pour nous que la situation aujourd’hui nous semble particulièrement préoccupante. La déconstruction, école de pensée des années 1960, influence de façon puissante et insidieuse les nouvelles générations, sans que celles-ci n’en aient pleinement conscience.

    A travers ses désirs de liberté et de consommation, d’affranchissement des valeurs morales et de rejet du passé, la jeunesse en France et en Occident s’incarne totalement dans les valeurs Nord-américaines et postmodernistes du siècle dernier. La révolution technologique vient porter l’ultime pierre à cet édifice en consacrant l’individu roi, tourné vers son bon plaisir, comme le nouveau modèle du bonheur. Une ambition tant néfaste qu’impossible à assouvir. Dans le livre, nous déplorons par exemple les malheurs d’une jeunesse admiratrice des vies factices d’influenceurs du web, face auxquels leur quotidien semble si banal, si triste et les nervures psychologiques qui se créent. En effondrant les structures traditionnelles (la famille, la tradition, les religions, la nation…), les penseurs de la déconstruction, ont ouvert une brèche dans laquelle s’est engouffré le marché. Celui-ci a savamment amalgamé la liberté de vivre à la liberté de consommer. Aujourd’hui l’échec du capitalisme mondialisé est patent ; il nous laisse seuls face à une catastrophe écologique et humaine que l’individualisme de notre époque paraît incapable de résoudre.

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  • Des femmes prêtres ? Ce n’est pas une question de compétence ou de générosité

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    Encore heureux que l'on puisse compter sur Mgr Léonard pour rappeler quelques vérités fondamentales... C'est en "opinion" (contribution externe) sur le site de la Libre :

    Des femmes prêtres ?

    Une opinion de Monseigneur Léonard, ancien primat de Belgique. L'auteur réagit au texte "Le cas d'Anne Soupa : en quoi la féminité priverait-elle quelqu’un des capacités pastorales ?", publié sur Lalibre.be.

    Ainsi donc il suffit qu'Anne Soupa pose, avec un humour appréciable, sa candidature au siège archiépiscopal de Lyon pour que de graves sociologues changent d'opinion sur le sacerdoce des femmes et que de non moins estimables journalistes leur emboîtent le pas. Alors que le pape François lui-même, lors d'une interview, a confirmé que la question était close depuis la déclaration définitive de Jean-Paul II en la matière.

    Certes, les femmes composent plus de la moitié de l’humanité. Dans la vie de l’Église catholique, elles représentent souvent plus des deux tiers. Et, parmi les chrétiens engagés activement dans l’annonce du Christ, elles sont, en Europe en tout cas, plus largement majoritaires encore. Or, à tort ou à raison, un bon nombre de femmes estiment que l’Église ne reconnaît pas suffisamment leur égalité de personne avec l’homme et leur capacité à assumer des responsabilités majeures dans la communauté ecclésiale.

    Ce n’est pas une question de compétence ou de générosité

    Il convient, dès lors, d'expliquer de la manière la plus claire pourquoi l’Église catholique, tout comme l’Église orthodoxe, ne se juge pas autorisée à ordonner prêtres des femmes. Il faut redire que ce n’est pas une question de compétence ou de générosité. Si c’était le cas, nous ordonnerions sans doute beaucoup plus de femmes que d’hommes. Par ailleurs, il ne suffit pas de dire, sans autre commentaire, que nous réservons l’ordination sacerdotale aux hommes parce que Jésus a choisi des apôtres masculins. L’expérience me convainc que la seule justification pertinente est que le Seigneur se présente explicitement dans l’Évangile comme l’Époux, comme celui qui, dans le prolongement de la Première Alliance, est venu épouser l’humanité. Le Nouveau Testament suggère clairement que l’Église, dans son ensemble, sera cette Épouse. Si donc, malgré sa totale liberté par rapport aux préjugés "machistes" de son temps, Jésus choisit 12 hommes pour être ses premiers apôtres, c’est uniquement parce qu’ils devront le représenter, le "rendre présent", à l’Église-Épouse, non seulement comme sa Tête, mais aussi comme son Époux. Nous devons travailler à faire comprendre cela, qui est d’une grande richesse anthropologique et théologique.

    Pour le reste, proclamons hautement que c’est bien la femme qui, symboliquement, résume en elle la situation de l’humanité face à Dieu. Rappelons souvent que l’Église, en sa nature profonde, est féminine. Elle est Épouse du Christ et elle est notre Mère. Nous ne parlons jamais de notre Père, la sainte Église ! Il est notable à cet égard que l’Église catholique ne pratique la consécration des vierges que pour les femmes. Il y a, certes, une vie consacrée masculine, mais seule la femme peut se tenir symboliquement et réellement dans le rôle de l’Église-Épouse. Osons aussi reconnaître que ce n’est pas par hasard que, déjà au pied de la croix, et toujours dans la suite, les femmes sont majoritaires dans la vie quotidienne de l’Église. C’est en raison de leur connivence profonde avec le mystère de l’Église-Épouse.

    Le sacerdoce masculin durera le temps de l’histoire. Quand viendra le monde nouveau où Dieu sera tout en tous, il passera. Mais la féminité fondamentale, la féminité mariale de l’Église, ne passera jamais. Comme souvent, et ici avec grand bonheur, la femme aura le dernier mot !

    N'hésitons pas à confier davantage à des femmes des missions importantes dans la vie de l’Église

    Mais, en attendant, n’hésitons pas à confier davantage à des femmes des missions importantes dans la vie de l’Église, dans la Curie romaine, dans nos Conseils épiscopaux, dans la formation des futurs prêtres. Elles y apporteront une sensibilité, une compétence et une énergie infiniment précieuses. Sans la pleine reconnaissance du rôle des femmes dans l’Église, il n’y aura pas de nouvelle évangélisation qui tienne la route. Plus radicalement encore, reconnaissons que, sans les femmes, l’Église peut immédiatement fermer boutique.

    Tout ceci demanderait de plus larges développements. Les lecteurs intéressés les trouveront dans mon livre au titre suggestif : L’Église au féminin, Éditions des Béatitudes.

    L'Eglise au féminin | Éditions des Béatitudes

  • "Euthanasie, une pente glissante ?"; une émission sur KTO ce lundi 8 juin (20H44)

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    Euthanasie, l'envers du décor
    Un jour, un journaliste, Bruno Aguila, est tombé sur le livre "Euthanasie, l'envers du décor. Réflexions et expériences de soignants".

    Il en a été bouleversé et a demandé à rencontrer chacun des contributeurs.

    Et voici que son reportage sera diffusé sur KTO, ce lundi 8 juin, à 20H44; il repassera ensuite à des dates et heures différentes, une quinzaine de fois. Il sera mis le lendemain sur  le site de KTO et Youtube où on pourra le retrouver en entrant le titre.

    La version espagnole du livre est en pleine diffusion en Espagne. La version anglaise se finalise.

  • Comment peut-on encore parler de l’espérance chrétienne en 2020 ?

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    De Stéphane Seminckx sur didoc.be :

    Veilleur, où en est la nuit?

    .

    En 2016, le Père Adrien Candiard a publié le livre Veilleur où en est la nuit ? Petit traité de l’espérance à l’usage des contemporains (99 pages). L’abbé Stéphane Seminckx en fait ici une brève présentation.

    Comment peut-on encore parler de l’espérance chrétienne en 2020 ? Qui en parle encore ? Le christianisme a-t-il quelque chose à dire à un monde morose et tourmenté, hanté par le spectre d’une nouvelle crise économique, à une Europe en quête d’identité, à des jeunes qui n’ont plus grand-chose en commun avec leurs aînés, à une société qui tremble face à la menace de la violence et du terrorisme, à une planète où le dérèglement climatique et les déséquilibres écologiques semblent multiplier les catastrophes naturelles ?

    On pourrait ajouter aujourd’hui des questions que l’auteur ne pouvait imaginer en 2016 : qu’avons-nous à dire comme chrétiens quand toute notre manière de vivre, toutes nos sécurités humaines sont remises en question par la propagation, à travers le monde, d’un virus microscopique ? Que dire quand la perspective de la mort se fait soudain si proche ?

    Et qu’avons-nous à dire, nous catholiques, dans un monde où l’on réclame comme un droit la possibilité de tuer l’enfant dans le sein de sa mère, d’en finir avec ceux qui sont en fin de vie, d’enlever au mariage et à la famille, pièce par pièce, tout ce qui les caractérise ? Avons-nous encore le droit de proclamer une vérité dans un climat relativiste ? Et finalement, qu’avons-nous à dire et à faire face à la chute vertigineuse de la pratique chrétienne et des vocations sacerdotales, face aux turpitudes de certains qui devraient donner l’exemple dans l’Eglise et à la disparition des références chrétiennes dans la vie quotidienne ?

    Toutes ces questions peuvent paraître bien sombres. C’est que le style du livre se veut décapant : pour faire apparaître le cœur de l’espérance théologale, l’auteur veut libérer nos âmes des espérances trop humaines.

    Son analyse est fort centrée sur la situation pénible de l’Eglise en France, une limitation que l’on peut regretter. Par ailleurs, il ne s’agit pas d’un traité sur l’espérance — le sous-titre de l’ouvrage est une boutade — mais plutôt d’un essai. Candiard ne prétend pas offrir un exposé systématique mais transmettre une idée essentielle, qui lui tient à cœur. Il le fait avec profondeur, dans un style direct, parfois excessif, mais riche en images et agréable à lire.

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  • En attendant la parution en français de la nouvelle biographie de Benoît XVI par Peter Seewald...

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    D'Edward Pentin sur le site du National Catholic Register :

    28 mai 2020 (traduction avec https://www.deepl.com/translator)

    Le "voyage spirituel et historique" de Peter Seewald avec le pape émérite

    Le journaliste allemand parle de Benoît XVI : La biographie

    En écrivant son nouvel ouvrage définitif et monumental sur Benoît XVI, le biographe Peter Seewald a découvert d'"innombrables" éléments nouveaux sur la vie et le caractère du pape émérite, notamment que son rôle dans le Concile Vatican II n'était "pas marginal mais très significatif".

    Dans cet entretien par e-mail du 21 mai avec le N.C. Register, Seewald explique comment le livre, Benoît XVI : La Biographie - qui compte 1 184 pages dans la version allemande - juxtapose la vie et l'enseignement de Joseph Ratzinger avec les événements dramatiques et émouvants du XXe siècle.

    Il explique également la genèse du livre, ainsi que la relation de Benoît avec François, les conseils que Benoît offre pour faire face à la crise de la foi dans l'Église et le monde d'aujourd'hui, et pourquoi Benoît a décidé d'écrire un testament spirituel qui sera publié après sa mort. Seewald fait également le point sur la manière dont Benoît se comporte en cette période de pandémie.

    L’édition anglaise du premier volume de Benedict XVI: The Biography sera publiée en novembre par Bloomsbury Continuum.

    Pourquoi avez-vous décidé d'écrire ce livre ? Comment en êtes-vous arrivé là ?

    Je l'ai considéré comme mon travail. Certes, il existe aujourd'hui une multitude de livres sur Benoît XVI, comme par exemple le travail méritoire du théologien italien Elio Guerriero. Mais il n'y en avait aucun qui montrait la biographie de Ratzinger et son enseignement en rapport avec les événements historiques, et qui, surtout, essaie de raconter la vie, l'œuvre et la personne du pape allemand d'une manière aussi passionnante, car elle correspond à cette vie, dans tout son drame et son importance pour l'histoire de l'Église et du monde. À cette fin, j'ai effectué des recherches approfondies, analysé des archives et mené des conversations avec une centaine de témoins contemporains. Enfin, le pape Benoît XVI s'est mis à ma disposition pour ce projet lors d'innombrables rencontres. Il ne s'agit pas seulement du passé, mais aussi de l'avenir. Le cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a donc qualifié mon livre de "brillant pitch", qui relie le chemin d'un savant à la question centrale de ce qui est important dans l'Église d'aujourd'hui.

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  • Un livre électronique pour continuer à dire «Oui à la vie»

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    De Vatican News :

    Un e-book pour continuer à dire «Oui à la vie»

    Un an après la conférence intitulée «Oui à la vie ! Prendre soin du précieux don de la vie en fragilité», organisée au Vatican, un livre électronique paraît ce vendredi 29 mai avec des récits, des témoignages, des contributions internationales de familles et d'experts sur le thème de la défense de la vie humaine naissante dans des conditions d'extrême fragilité.

    Donner la parole à la culture de l'espoir nourrie par les avancées médicales, avec une attention particulière au domaine des soins périnataux, c'est dans ce but que s'est tenue il y a un an à Rome la Conférence internationale sur la prise en charge de la vie naissante en situation de fragilité. L'Institut patristique Augustinianum avait alors rassemblé environ 400 personnes de 70 pays, avec la participation de médecins et d'experts en soins périnataux et en psychologie familiale.

    Un an plus tard, un livre électronique rassemblant les différents chapitres de ces journées de travail est disponible gratuitement en ligne sur le site du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie.

    Dans la préface du livre électronique, les lecteurs pourront relire les mots du Pape François lors de son audience avec les participants, un discours dans lequel François a souligné la valeur de la vie à chaque instant et a recommandé «des actions pastorales plus incisives» pour soutenir ceux qui reçoivent des enfants malades.  Aucun être humain, avait déclaré le Saint-Père «ne peut être incompatible avec la vie, ni à cause de son âge, ni de sa santé, ni de la qualité de son existence. Chaque enfant qui s'annonce dans le ventre d'une femme est un cadeau, qui change l'histoire d'une famille : d'un père et d'une mère, de grands-parents et de petits frères. Et cet enfant a besoin d'être accueilli, aimé et soigné. Toujours !»

  • Archives vaticanes : tout focaliser sur la figure de Pie XII ?

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    De sur zenit.org :

    Archives de Pie XII : « L’attention au pouvoir du pape est légitime, mais aussi réductrice » 

    Un article de Nina Valbousquet

    Une historienne et membre de l’École française de Rome, Nina Valbousquet, partage ses impressions d’une courte semaine de travail dans les archives du pape Pie XII (1939-1958), ouvertes aux chercheurs le 2 mars 2020 et à nouveau fermées le 6 mars à cause de la pandémie. Elle affirme que, dans le contexte des persécutions des Juifs, l’intérêt pour la figure du pape Pie XII ainsi que pour ses actions est justifié, mais ne reflète pas la « complexité de la situation ecclésiastique » en cette période tragique   :

    « Les débats mémoriels et sociétaux sur l’Église face au nazisme, au fascisme et à l’antisémitisme tendent à se focaliser sur un seul individu, le pape, scrutant sa personnalité, ses dires et ses actions », écrit-elle. « Cette attention au pouvoir pontifical est légitime, mais elle est aussi quelque peu réductrice face à la complexité des rouages ecclésiastiques, pour ne pas parler du monde catholique. »

    La chercheuse affirme que la « réduction du cadre historique à la seule figure pontificale a souvent pour corollaire médiatique une mise en scène de la recherche en archives comme véritable chasse au trésor ». « Ainsi, poursuit-elle, l’énigme de l’attitude de Pie XII durant la Shoah serait résolue par la découverte d’un document unique, le document, la preuve absolue et univoque, servant soit au procès de canonisation, soit au tribunal d’inquisition. » Il s’agit, dit-elle, d’une approche erronée qui « aplatit » « ce qui est pourtant crucial pour comprendre l’attitude de l’Église durant cette période : l’ambivalence et l’ambiguïté ».

    Spécialiste d’histoire transnationale du XXe siècle, de l’antisémitisme, du catholicisme et du fascisme et lauréate 2015 du prix de la Ville de Paris pour la recherche sur la xénophobie et l’antisémitisme, Nina Valbousquet parle des principes du travail de l’archiviste et partage quelques notes préliminaires sur les dossiers dont elle avait étudiés dans les archives du pape Pie XII : il s’agit principalement du celui sur les « Juifs, 1940-1944 » dans « l’un des rares inventaires papiers encore disponibles : ‘Nonciature de France’ ».

    Pour retrouver les « nuances et contradictions, ce sfumato du passé proche », affirme l’historienne, il faut « accepter et embrasser l’équivocité et l’opacité de l’archive ». « Derrière l’attrait du sensationnalisme historico-médiatique, la réalité du travail en archives est bien différente, explique-t-elle. D’une part, le temps de la recherche est long et lent, la tâche est ample et collective ; d’autre part, l’intérêt de ces fonds documentaires immenses réside moins dans le dévoilement d’une improbable révélation que dans la diversité des acteurs et le jeu d’échelles qu’ils permettent d’appréhender comme autant d’objets historiques. »

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  • Jean-Paul II : un enthousiasme qui retombe ?

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    Voici une chronique du Père Delhez s.J. (parue dans la Libre de ce vendredi 22 mai (p. 33) à propos d'un livre qui met en cause le pontificat de Jean-Paul II. Notre regard sur celui-ci n'est pas celui de ces détracteurs qu'irrite un magistère trop "clérical" et qui n'ont d'indulgence que pour la repentance de l'an 2000 et la réconciliation avec les juifs. Etonnant qu'ils n'aient pas ajouté les rencontres d'Assise ni les discours appuyés en faveur des droits de l'homme. Mais nous n'avons pas lu le livre. Nous, ce qui nous plaisait chez le pape venu de Pologne, c'était sa foi robuste, ses dévotions traditionnelles, son attachement au sacerdoce catholique, son héroïsme qui l'a fait aller jusqu'au bout de son pontificat, et aussi un certain attachement à la foi catholique qui l'a conduit à rectifier la trajectoire de l'Eglise faussée depuis Vatican II. Sans doute le style et les orientations du pontificat actuel satisfont-ils davantage les Pedotti, Favier, Delhez et consorts... Qu'en dira-t-on dans quinze ans?

    Un enthousiasme qui retombe

    Ce lundi, Jean-Paul II aurait eu 100 ans. Ce fut l’occasion de plusieurs commémorations et de nombreux articles de presse. Qui ne se rappelle les funérailles de ce géant du XXe siècle, en présence d’un million de personnes et d’un parterre bien garni de chefs d’État et de gouvernement ? Gigantesque. Un Santo subito lancé par les Focolari et relayé par les Légionnaires du Christ s’est fait entendre au milieu de la foule ! Un enthousiasme populaire. Il faut dire que la jeune génération d’alors n’avait connu que lui comme Pape. Son règne fut de vingt-six ans.

    Aujourd’hui, l’enthousiasme est retombé, même en Pologne. N’est-on pas allé trop vite ? Que Karol Wojtyla ait été entièrement animé par sa foi, c’est certain ; qu’il ait mené une vie sainte, je l’ai toujours cru. Qu’il ait été, comme chacun d’entre nous, conditionné par son éducation, son type de personnalité, le contexte politique et religieux de sa Pologne natale, c’est tout aussi indubitable. Mais que l’Église actuelle puisse prendre comme modèle la manière dont il a dirigé l’Église ou l’image qu’il s’en faisait, c’est moins évident. Je pense donc que cette canonisation en 2014, seulement neuf ans après son décès, ne fut pas opportune. Elle est un écho de la ferveur populaire qu’il a suscitée, mais pas un geste prophétique.

    On est bien d’accord, qui dit saint ne dit pas “parfait”. Le père Damien avait mauvais caractère. Saint Jean de la Croix a cette phrase : “N’imitez pas les saints, le diable vous ferait copier leurs défauts.” Il n’empêche. Une canonisation amplifie un message. Était-ce opportun d’amplifier celui-là ? Ne peut-on pas dire, avec Christine Pedotti et Anthony Favier, que sa canonisation, en 2014, “marque la fin d’un long cycle dans l’histoire du catholicisme, celui du rêve d’un retour de la puissance” ? Ces deux auteurs considèrent notamment cette période comme un essai de recléricalisation de l’Église. Ils viennent de signer, chez Albin Michel, un livre intitulé : Jean-Paul II, l’ombre du saint. Le bandeau indique : “Droit d’inventaire” . Après lecture, je dirais plutôt : Dossier à charge.

    Deux événements seulement de ce pontificat obtiennent leur satisfecit : la repentance de l’an 2000 et la réconciliation avec les juifs lors de la visite au mur des Lamentations. Tout le reste est vu sous l’angle de l’ambiguïté. De gros dérapages sont épinglés, entre autres le soutien à certains personnages dont la perversité apparaît maintenant. Sa gestion du drame de la pédophilie, sujet si sensible de nos jours, fut loin d’être exemplaire.

    Cet ouvrage est bien documenté et les sources sont sérieuses. Mais pour qu’il y ait de l’ombre, il faut de la lumière. Celle-ci n’apparaît guère dans le livre. Le regard systématiquement sceptique finit par mettre mal à l’aise. Il n’empêche, il pose beaucoup de bonnes questions. Il rejoindra ceux qui ne veulent pas seulement un renouvellement de l’Église, mais une Église nouvelle. Et je suis de ceuxlà. Bien sûr, il suscitera aussi des levées de boucliers.

    À la lecture de ce livre, je me pose au moins deux questions. Tout d’abord, celle de la rapidité de la canonisation. Un délai trop court ne permet pas d’avoir la distance nécessaire. Tant la canonisation que le livre pèchent, me semble-t-il, par défaut de contextualisation. La première oubliant l’évolution actuelle de l’Église, le second, lisant tout à la lumière de cette même évolution, dont pourtant je me réjouis. Et ensuite, le rapport des croyants à la papauté. N’y a-t-il pas parfois quelque chose qui frise l’idolâtrie, la papolâtrie dira-t-on, et qui ressemble par trop à ces empereurs romains divinisés à leur mort ? Et ce n’est pas aujourd’hui la seule idole qui tombe. Loin de moi de remettre en question le rôle de l’évêque de Rome. Le cardinal Newman, cet anglican converti au catholicisme en 1845, disait avec humour : “Si je devais lever mon verre, je le lèverais d’abord à la conscience, puis au Pape.” Sachons raison garder.

  • "Le Monde d'après..." : le lancement d'une nouvelle revue trimestrielle

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    Le Monde d'après

    Le Monde d'après...

    Une nouvelle revue trimestrielle est lancée par les éditions France-Empire sous la direction de Frédéric Aimard. Elle explore « le monde d'après... » à la lumière de la doctrine sociale de l'Église.

    La consultation du n°1 (juin-juillet-août) de la revue est gratuite : cliquez sur l'image pour la feuilleter ou la télécharger en PDF.
    https://fr.calameo.com/read/0062449649948fbb58957

    Il n'y aura d'impression papier trimestrielle que si un nombre suffisant d'amis souscrivent à cet abonnement : 40 euros pour 4 numéros.

    SPFC-ACIP / France-Empire 60, rue de Fontenay 92350 LE PLESSIS-ROBINSON / 06 77 90 36 20