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vendredi 10 avril 2020
La rédaction de France Catholique est heureuse de vous offrir la lecture en ligne gratuite de ce numéro de Pâques !
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Guérir les “vérités devenues folles”
Critique impitoyable de son époque, Gilberth Keith Chersterton voyait dans les valeurs du monde moderne des “vérités devenues folles” parce qu’elles avaient été déracinées du terreau spirituel antique et médiéval qui leur donnait vigueur, équilibre et cohérence. Dans un recueil de conférences prononcées outre-atlantique (Des vérités devenues folles, Editions Salavatore, 2019) le philosophe Rémi Brague s’inscrit dans le sillage du célèbre écrivain anglais. Loin de s’en tenir à une vaine dénonciation des écueils contemporains, l’auteur, spécialiste de la philosophie médiévale, y propose de “sauver les vertus, les idées ou les vérités que le projet moderne a conduites à la folie, en retrouvant la forme prémoderne de ces bonnes choses”. Car, oui, il est possible de guérir les “vérités devenues folles”…
L’Église face aux épidémies
NUMÉRO EN LIBRE ACCÈS
mercredi 18 mars 2020
Bonne nouvelle chers amis !
France Catholique a le plaisir de vous offrir cette édition spéciale sur l’Église et les épidémies, pour vous aider à prendre de la hauteur spirituelle sur la situation et respirer un peu d’air du Ciel, dans ce temps de confinement !
En cette période inédite pour notre pays, France Catholique souhaite en effet, plus que jamais, être proche des catholiques et leur apporter une nourriture spirituelle et culturelle pour traverser cette crise. Et continuer coûte que coûte à donner des racines au futur.
C’est pourquoi nous vous proposons également une offre spéciale Quarantaine :
10€ pour recevoir les 7 prochains numéros de France Catholique en numérique !
Il vous suffit d’envoyer un mail à contact@france-catholique.fr
Restons unis dans la prière pour notre pays ! Vous trouverez pour cela des prières spéciales dans notre numéro gratuit !
Bien à vous, et avec vous dans l’épreuve,
L’équipe de France Catholique
Une bonne synthèse sur la tragédie communiste
Lu sur les 4 Vérités:
Bruno Riondel, professeur d’histoire à Louis-Le-Grand, vient de publier un excellent essai sur la tragédie communiste – et les complicités dont elle bénéficia (et continue à bénéficier) dans les élites occidentales.
Fils d’un rescapé des camps vietminhs, l’auteur est clairement anti-communiste.
Mais, comme beaucoup d’entre nous, il est sidéré de l’amnésie ou de la complaisance dont les crimes communistes sont toujours l’objet, alors que les crimes national-socialistes sont, à juste titre, réprouvés par la conscience universelle. En fin d’ouvrage, Bruno Riondel note d’ailleurs que les exigences de repentance sont une façon pour les compagnons de route du communisme de faire oublier leurs propres turpitudes.
Un livre à commander ici.
RECONQUETE, février 2020 :
[...] Aussi, tout nouveau livre d'histoire dénonçant avec compétence et clarté, et avec quelque nouvel angle d'attaque, l'effroyable mensonge communiste est-il le bienvenu. C'est le cas de celui de Bruno Riondel.
Aborde bien plus largement les soubassements idéologiques et présente aussi sept chapitres de ce qu'il appelle les "problématiques " ainsi titrées :
Au sommaire :
Le communisme n'a jamais été un idéal de progrès et ses crimes monstrueux ne furent pas le fruit d'une malencontreuse dérive. Telle est la démonstration que fait ici Bruno Riondel, un siècle après la naissance de l'Internationale léniniste. Détruire la superstructure culturelle traditionnelle des sociétés par l'élimination de millions de personnes a toujours été un préalable obligé à la mise en oeuvre des révolutions marxistes-léninistes.
Partout, celles-ci permirent à des minorités violentes d'exercer une emprise totale sur des populations terrorisées. Bruno Riondel démontre que le communisme avait prémédité chacun de ses actes, y compris les crimes de masse. Il montre également que le combat communiste se déroula toujours à un double niveau, exotérique, à destruction des masses, et ésotérique, pour les initiés, les partis communistes du monde entier ayant eu, à l'instar du PCF, une double structure : le parti engagé que chacun connaissait, et sa face cachée, contrôlée en sous-main par les hommes de l'Internationale soviétique.
Pour déstabiliser les sociétés de l'intérieur, le communisme instrumentalisa les luttes sociales, utilisant le relativisme moral et le mensonge tactique, avec la complicité de nombreux intellectuels fascinés par ssa force ou simplement opportunistes. L'auteur estime que le communisme n'est pas mort. Ses réseaux dissimulés sous le masques du progressisme ont conservé notamment, la capacité d'étouffer le scandale de la mort des dizaines de millions d'innocents sacrifiés sur l'autel de la révolution prétendue prolétarienne.
Les Confessions de saint Augustin
Disque audio – Texte lu par Daniel Mesguich
Les Confessions de saint Augustin sont tout autre qu’un froid récit de ses frasques de jeunesse :
« Les treize livres de mes Confessions louent le Dieu juste et bon de mes maux et de mes biens, ils élèvent vers Dieu l’intelligence et le cœur de l’homme. »
Saint Augustin décrit avec douleur les étapes de son enfance, de son adolescence et de sa carrière de rhéteur, durant lesquelles il s’est enfoncé de péché en péché. Il observe avec justesse et intelligence les faiblesses de notre nature et s’élève à chaque page vers son Créateur. Un livre qui remplit l’esprit de lumière et le cœur d’espérance.
Chose remarquable : ces souvenirs n’éveillent pas la moindre complaisance pour le mal ; ils en inspirent, au contraire, un dégoût profond.
Le présent album ne contient pas la lecture de l’intégrale des Confessions ; mais il en offre de larges extraits qui laissent une idée juste de l’œuvre.
La voix de Daniel Mesguich rend avec bonheur le sens du texte des Confessions ; il en ressort une vraie joie d’écoute.
L'opposition paraît irréductible entre ceux qui soutiennent qu'il n'y a pas de vérité ou que celle-ci ne peut être commune et ceux qui affirment la possibilité de cette vérité, même si notre intelligence ne l'appréhende jamais entièrement. Renouer avec le vrai, adéquation de la pensée et du réel, c'est refuser l'individualisme, le grégarisme et l'idéalisme. Ce livre défend la trinité de la vérité, de la bonté et de la beauté.
Du site "Canal Académie" (Académies et Institut de France) :
Saint Dominique de l’ordre des frères prêcheurs
Si saint François d’Assise participe d’un imaginaire familier à la plupart des Européens, son contemporain saint Dominique reste une figure méconnue. Afin de réparer cet injuste oubli, les historiens Nicole Bériou et Bernard Hodel ont récemment publié une somme commentée des témoignages écrits consacrés au fondateur de l’ordre des Prêcheurs, aujourd’hui appelés Dominicains (Saint Dominique de l’ordre des frères prêcheurs, Editions du Cerf, 2019). Au fil des textes traduits du latin et de l’italien ancien, on découvre un homme soucieux d’apporter des réponses originales aux défis de son temps : exacerbation des rivalités religieuses, montée de l’inquiétude spirituelle et morale, tensions sociales, contestation des élites et de l’ordre établi. Si bien que, comme souvent s’agissant des figures médiévales, il nous apparaît tout à la fois lointain et très proche de nous.
Pour écouter l'entretien : https://www.canalacademie.com/ida12381-Saint-Dominique-de-l-ordre-des-freres-precheurs.html
Date de mise en ligne : 10 mars 2020
A la découverte de saint Dominique
« Exact contemporain de François d’Assise, le castillan Dominique de Caleruega (après 1170-1221) a, comme lui, choisi de vivre la pauvreté volontaire et l’itinérance. Comme lui, il a choisi de dialoguer avec tous ceux et toutes celles qu’il croisait sur sa route. En réponse aux défis de son temps, il a lui aussi fondé un ordre religieux qui a pris forme dans les premières décennies du XIIIe siècle : les Prêcheurs, plus tard appelés Dominicains.
Silencieux sur lui-même - il ne nous reste que trois de ses lettres -, Dominique a laissé à d’autres le soin de parler de lui. La centaine de témoignages réunis dans ce volume, présentés et annotés, ont été traduits du latin et de l’italien ancien, le plus souvent pour la première fois, afin de rendre accessibles à tous des sources méconnues et insoupçonnées.
Un livre indispensable, qui s’inscrit dans la commémoration du VIIIe centenaire de la naissance de l’ordre des frères Prêcheurs. »
Présentation par l’éditeur de Saint Dominique de l’ordre des frères prêcheurs, par Nicole Bériou et Bernard Hodel, Éditions du Cerf, octobre 2019, 1768 p., 40 €.
Du Forum Catholique :
Le pape tonne dans son nouveau livre : "Les populistes se prennent pour Dieu".
Le dernier livre du pape François contient des réflexions théologiques. Mais le Pape s'en prend encore aux souverainistes dans le texte : "Ils ne pensent qu'à eux-mêmes".
Le pape François continue de rappeler les points essentiels de son ministère pastoral. Dans le dernier livre, intitulé "Je crois, nous croyons", Jorge Mario Bergoglio définit les caractéristiques de ceux qui peuvent se dire chrétiens.
Il y a un commandement direct, celui de l'amour. Aider les autres est une condition sine qua non. Et ceux qui ne sont pas en mesure de garantir une aide aux autres ne peuvent pas se considérer comme de vrais chrétiens.
La réflexion du pontife argentin est forte. Le pape a choisi des mots précis : "Quand je vois des chrétiens trop propres, qui ont toutes les vérités, l'orthodoxie, la vraie doctrine, et qui sont incapables de se salir les mains pour aider quelqu'un à se lever, ils ne savent pas comment se salir les mains ; quand je vois ces chrétiens, je dis : mais vous n'êtes pas chrétiens, vous êtes des théistes avec de l'eau bénite chrétienne, vous n'êtes pas encore arrivés au christianisme". Le rigorisme, en somme, n'est pas synonyme de foi pleinement vécue, bien au contraire. Le texte du livre contient les interviews que le Saint-Père a données sur TV2000 à Don Marco Pozza, qui est également un responsable consacré de la prison de Padoue. Mais que sur le commandement de l'amour n'est pas la seule clé d'interprétation de la pensée de l'ancien archevêque de Buenos Aires. La vision du jésuite reste très complexe. De la politique à la théologie : rien n'est laissé au hasard.
Satan, par exemple, ne fait pas partie d'une imagination fantaisiste. Bergoglio est le pape qui, plus que tout autre successeur de Pierre, a nommé le diable dans ses discours. Sur ce point, François se distingue du père Sosa, le supérieur général des jésuites, qui avait nié la réalité physique de Lucifer. Certains passages de "Je crois, nous croyons" ont été publiés par Il Corriere della Sera. Le fait que Satan existe réellement est souligné par le pape de l'Église catholique : "Je crois en Satan, je crois en son existence, mais je ne l'aime pas. Je ne dis pas "je crois en", parce que je sais qu'il existe, mais je dois me défendre de ses séductions". Mais le monde doit aussi se protéger contre un danger. La "guerre sainte" de Bergoglio contre les souverainistes est enrichie, avec cet ouvrage, d'un autre chapitre. François est convaincu qu'il faut s'opposer au populisme, notamment en raison de ses positions fermées à l'égard des migrants.
Le pontife sud-américain pense que l'un des traits fondamentaux de l'idéologie souveraine est l'égoïsme. Le jugement de Jorge Mario Bergoglio est clair : "Les populistes sont des hommes et des femmes qui ne pensent qu'à eux-mêmes - et non aux autres, qui s'abandonnent à la misère, tuent ou laissent mourir - et nourrissent le culte d'eux-mêmes, se croyant Dieu". Tout mouvement populiste - comme on le sait - fonde son action sur la rhétorique d'un leader, que François appelle "grand prêtre" ou "porte-parole". Le Saint-Père donne deux noms : Hitler et Napoléon. C'est précisément à cette époque que l'évêque de Rome a déclaré qu'il était à nouveau préoccupé par la propagation de cette idéologie.
De Paul Sugy sur le Figaro Vox :
Archives du Vatican: «Il n’y a pas de secrets cachés sur Pie XII!» estime Jean Sévillia
FIGAROVOX/ENTRETIEN - L’historien rappelle que la plupart des documents de l’Église sur la Seconde Guerre mondiale ont déjà été publiés. L’ouverture des archives du Vatican ne conduira pas, selon lui, à des découvertes historiques majeures.
Journaliste, écrivain et historien, Jean Sévillia est chroniqueur au Figaro Magazine et membre du conseil scientifique du Figaro Histoire. Il a récemment dirigé l’ouvrage collectif L’Église en procès. La réponse des historiens(Tallandier/Le Figaro, 2019).
FIGAROVOX.- Comme le pape François l’avait annoncé il y a un an, le Vatican a ouvert aux historiens l’accès aux archives sur le pontificat de Pie XII. Faut-il s’attendre à des découvertes importantes sur son attitude à l’égard du régime nazi?
Jean SÉVILLIA.- C’est une controverse historique ancienne, qui remonte notamment à la parution de la pièce de théâtre «Le Vicaire» créée en 1963 par Rolf Hochhuth et critiquant vivement l’action de Pie XII pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que jusqu’à cette date, et notamment à la mort de Pie XII en 1958, la communauté internationale avait loué son pontificat, y compris dans le monde juif.
La majeure partie des archives a en réalité déjà été explorée.Mais il n’y a pas de secrets cachés sur Pie XII! En 1963, le pape Paul VI, voulant faire la lumière sur ce sujet, a fait ouvrir les archives du Vatican et confié à une équipe de quatre historiens ecclésiastiques le soin d’en extraire tous les documents concernant la période de la guerre. Ce qui a donné lieu à la publication d’un travail colossal réalisé entre 1965 et 1982, les Actes et documents du Saint-Siège relatifs à la Seconde Guerre mondiale, douze volumes de 800 pages chacun, aujourd’hui librement accessibles, par Internet, sur le site du Vatican. L’essentiel des documents concernant la fin du pontificat de Pie XI et celui de Pie XII, pour la période de la guerre, ont ainsi été rendus disponibles. Bien évidemment, en ouvrant la totalité des archives pour lesquelles le classement scientifique n’était pas encore achevé, l’Église permettra certainement d’accéder à tels ou tels documents non encore exploités, mais la majeure partie des archives a en réalité déjà été explorée. Je ne m’attends donc pas à de grandes découvertes sur la période de la guerre. Il y aura du nouveau, en revanche, pour la longue période du pontificat de Pie XII qui court de 1945 à 1958, mais les amateurs de sensationnel ne s’y intéressent pas, car ils n’y voient pas matière à polémique.
Les adversaires de Pie XII reviennent sans cesse avec les mêmes arguments, mais sans jamais apporter un témoignage nouveau ou un document inconnu qui irait dans le sens de la culpabilité du pape. À l’inverse, du côté de la défense, de nombreuses pièces nouvelles ou des témoignages inédits ont été publiés par les historiens, et tous prouvent que Pie XII a été habité par le drame de la guerre et qu’il a fait ce qui était en son pouvoir pour intervenir en faveur des persécutés.
Du site de la Librairie UOPC :
13 MARS 2020
Le 6 mai prochain, Mgr A. Léonard fêtera son quatre-vingtième anniversaire.
Anciens étudiants de Mgr à l'UCL, Monsieur l'Abbé Eric Iborra (paroisse Saint-Roch, Paris) et Isabelle Isebaert qui a été directrice de l'Ecole de la Foi (Namur), ont conçu le projet de lui offrir, à cette occasion, un volume de Mélanges, hommage de gratitude à celui qui fut, pour beaucoup, un guide avisé et un courageux confesseur de la foi.
Ce volume sortira, comme prévu, en mai 2020 pour l'anniversaire de Monseigneur, sous le patronage des cardinaux Erdö et Müller, et du professeur Rémi Brague. Il contient les contributions d'une quarantaine d'auteurs, philosophes et théologiens pour la plupart (au nombre desquels par exemple : le cardinal Müller, Rémi Brague, Stéphane Mercier, Mgr Pascal Ide, Mgr Warin, Mgr M.Schooyans, le Père J.M Verlinde, Mme Carine Brochier, M. Michel Ghins , le P. B. Pottier, le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine...) et compte plus de 600 pages.
Pour financer les coûts d'édition, l'ouvrage est proposé en souscription, au prix de 20 € seulement et les souscripteurs ont, s'ils le souhaitent, la possibilité de figurer dans la tabula gratulatoria et de s'associer ainsi nommément à l'hommage rendu à Monseigneur Léonard.
Montrer aux hommes le chemin qui mène au Christ
Mélanges offerts à Mgr André Léonard,
archevêque émérite de Malines-Bruxelles, à
l'occasion de son 80ème anniversaire
Parution : 20 mai 2020
ISBN : 978-2-249-91046-3
676p. - 29 €
« Montrer aux hommes le chemin qui mène au Christ » : telle est, selon les termes du pape émérite Benoît XVI dans une lettre-préface, la façon dont Mgr André Léonard a vécu sa vocation de prêtre et de professeur. Publié à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire, le 6 mai 2020, ce recueil d'études se veut un témoignage de gratitude envers celui qui fut, pour beaucoup, un maître de vérité chrétienne et un guide sûr en des temps de grande confusion.
Près de quarante confrères et amis se sont associés à cet hommage, offrant ainsi un vaste panorama d'essais sur la théologie des sacrements et la figure du prêtre, l'histoire de la philosophie, la métaphysique (vérité, don et amour), l'éthique (dignité et vocation de l'homme), l'écologie, l'art et la littérature, la fin des temps (« Viens Seigneur Jésus ! »).
En souscrivant dès à présent, vous pouvez acquérir le volume au prix de 20 € (hors frais de port) et contribuer ainsi au financement de l’édition. Si vous le souhaitez, votre nom figurera dans la Tabula gratulatoria insérée dans l’ouvrage. Dans ce cas, n’oubliez pas de cocher la case correspondante ci-dessous et d’y indiquer le titre de civilité (M, Mme, Mlle, Sœur, Père…) qui doit accompagner votre nom. Les souscriptions doivent nous parvenir au plus tard le 10 avril 2020.
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D'Eugénie Bastié sur le site du Figaro Vox :
«Parce que nous ne savons plus croire, nous nous mettons à croire n’importe quoi»
FIGAROVOX/ENTRETIEN - À l’occasion de la sortie de son ouvrage Nous ne savons plus croire, le philosophe Camille Riquier revient sur la place de la croyance dans les sociétés occidentales contemporaines. Selon lui, notre époque se caractérise par un épuisement de la foi.
Camille Riquier est vice-recteur à la recherche de l’Institut catholique de Paris et professeur à la Faculté de philosophie. Spécialiste de Bergson et de Péguy, il vient de publier Nous ne savons plus croire (Desclée de Brouwer, 2020).
FIGAROVOX.- «Nous ne savons plus croire»: tel est le titre et le constat étayé de votre livre où vous décrivez minutieusement l’état de nos croyances minées par des siècles de philosophie du soupçon. Est-ce à dire qu’on croyait mieux avant? Que la foi de nos ancêtres était plus forte, plus pure?
Camille RIQUIER.- Reconnaître notre impuissance à croire dans nos sociétés occidentales actuelles, si tant est que nous partagions un tel constat, ne veut pas dire que l’humanité croyait mieux avant. Non, ce n’était pas mieux avant ; ce n’était d’ailleurs pas pire non plus. La fantaisie des hommes est sans limites, et il a toujours été difficile de croire. Si l’on suit la courbe des croyances selon les siècles, on s’aperçoit plutôt qu’elle épouse les soubresauts de l’histoire. La foi est variable et sinueuse, et dépend d’un grand nombre de facteurs pour se développer et accrocher le cœur des hommes. Elle a ainsi pu être naïve ou réfléchie, ignare ou instruite ; elle a pu être faible ou vigoureuse, bonne ou mauvaise ; elle a pu être encore loyale ou déloyale, formée ou informe, orthodoxe ou hérétique, constante ou capricieuse, humble ou fière… La foi pouvait être tout cela ; mais du moins, cela signifie que les anciennes humanités croyaient. Or, c’est cet acte si simple et naturel, dont on a longtemps été prodigue, qui nous semble désormais interdit, en dépit du désir qui pourrait pourtant nous y ramener. Deleuze, dans son ouvrage Cinéma 2: L’image-temps voyait même là une spécificité des temps présents: «le fait moderne, c’est que nous ne croyons plus en ce monde. Nous ne croyons même pas aux événements qui nous arrivent, l’amour, la mort, comme s’ils ne nous concernaient qu’à moitié. Ce n’est pas nous qui faisons du cinéma, c’est le monde qui nous apparaît comme un mauvais film.»