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Enseignement - Education - Page 16

  • Non à l’hypersexualisation de nos enfants au nom d’un soi-disant progressisme !

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    Une lettre ouverte cosignée par 2500 personnes publiée sur le site de cathobel.be :

    OPINION: « Non à l’hypersexualisation de nos enfants au nom d’un soi-disant progressisme ! »

    Très inquiets concernant le contenu du nouveau guide EVRAS, pour l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle, des spécialistes de l’enfance et de nombreux parents cosignent une lettre ouverte, rassemblant plus de 2500 signatures.

    Parmi les co-signataires de la lettre, des pédopsychiatres, inquiets de certaines positions défendues dans le nouveau guide EVRAS. Mais aussi sur leur temporalité. Doit-on aborder certaines questions liées à la sexualité dès l’âge de 5 ans? Leur grande inquiétude concerne notamment le principe d’autodétermination. Peut-on dire à un enfant de 8 ans qu’il a le droit de choisir son genre? S’ils ne rejettent pas l’ensemble du guide, les spécialistes émettent donc de sérieuses réserves.

    Lire aussi: Edito – Oui à l’EVRAS. Mais pas à celle-là ! et Doit-on s’inquiéter de la future éducation affective et sexuelle de nos enfants à l’école?

    « Lettre ouverte » adressée aux parents et à Madame la Ministre de l’Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Désir

    Protégeons nos enfants qui, dès 5 ans, se verront bientôt « éduqués » dans les balises du nouveau guide Evras.

    En tant que professionnels de la santé mentale des enfants et des adolescents, nous avons pris connaissance du «Guide pour l’EVRAS, Balises et apprentissages (1) – A destination des acteurs et actrices de l’éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle en milieu scolaire. Une approche basée sur les besoins des jeunes » (2).

    Interpellés par certaines positions défendues par ce guide, nous avons proposé une rencontre, fin novembre 2022, avec Madame la Ministre de l’Education. Il n’y a pas été donné suite. Voici pourquoi nous recourons à cette « Lettre ouverte » afin de pouvoir espérer nous faire entendre, nous, les professionnels inquiets pour les enfants et adolescents qui risquent d’être soumis à cette éducation.

    Nous dédions notre lettre à tous les parents, eux qui sont les premiers éducateurs de leurs enfants, en particulier en matière d’affectivité et de sexualité.

    Un référentiel obligatoire

    Depuis le 12 juillet 2012, l’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (Evras) fait partie des missions de l’enseignement obligatoire et doit donc être intégrée au programme tout au long de la scolarité. Afin de coordonner sa mise en œuvre, la Communauté française, la Région wallonne et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale ont conclu un protocole d’accord en juin 2013.

    Un nouveau protocole d’accord est attendu pour fin 2022 avec comme objectif de labelliser les seuls et uniques acteurs ‘Evras’ qui devront utiliser ce nouveau guide comme référentiel obligatoire. Jusqu’à ce jour, la liberté est certes encore laissée aux pouvoirs organisateurs et aux directions d’écoles d’organiser l’Evras de la manière qu’ils pensent être la plus adéquate. Mais une « Commission Education » au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles se tiendra le 13 décembre prochain pour discuter notamment de cette liberté.

    «Se sentir libre d’envoyer des sextos et/ou des nudes dans le consentement» (3) (dès 9 ans) Ce recueil de 303 pages est divisé en plusieurs thématiques, (relations interpersonnelles, identité de genre, expressions de genre et orientations sexuelles, les violences, …), déclinées à chaque fois en tranches d’âge. Il se veut « inclusif » et « non-hétéronormatif». Les auteurs refusent, en d’autres mots, le : « Principe de considérer le fait d’être hétérosexuel comme étant la norme, allant de soi, comme la référence par défaut et de marginaliser tout ce qui en sort (4)». Il comprend des pistes pédagogiques pour aborder ces questions avec les élèves.

    Dans la thématique : « Identité de genre, expressions de genre et orientations sexuelles», dès 5 ans :
    « Prendre conscience que son identité de genre peut être identique ou différente, se rapprocher, s’éloigner, correspondre, ne pas correspondre, différer, osciller, … de celle assignée à la naissance (5)».

    Toujours dès 5 ans : « Consolider sa propre identité de genre » et « Identifier et exprimer son identité de genre (6) ».

    Dès 9 ans, il est proposé de : « Se sentir libre de questionner les normes et stéréotypes de genre pour trouver son point de confort ». « Il s’agit de l’ensemble des éléments pouvant être mis en place par une personne transgenre afin de favoriser le sentiment de bien-être par rapport à sa propre identité de genre : adopter une démarche différente (ou pas), changer sa façon de s’habiller (ou pas), prendre des hormones (ou pas), recourir à des opérations chirurgicales (ou pas)… ». Dès 9 ans : « Se questionner sur son identité de genre (7)».

    N’encombrons pas le psychisme de l’enfant avec un référentiel sexuel adulte

    Nous ne rejetons certainement pas l’ensemble du guide. Il accompagne les élèves dans des questions importantes et promeut la lutte contre les discriminations et les violences sexuelles, notamment via les réseaux sociaux, des combats que nous soutenons dans notre pratique. Cependant, de nombreux choix et positions nous inquiètent dans la mesure où ils risqueraient d’amener des préoccupations troublantes voire traumatiques chez les enfants.

    L’autodétermination de l’enfant s’avère être une des clés de voûte soutenant la rédaction de ce guide. Littéralement, cela signifierait que, ipso facto, l’enfant saurait, mieux que personne, ce qui est bon pour lui. Son propre ressenti serait son seul guide. N’oublions pas qu’un enfant a, surtout, le droit d’être éduqué. Il a bel et bien le droit à de la transmission, tout comme il a le droit au respect des étapes de son développement.

    Force est de constater qu’entre autres choses, ce module éducatif supprime la période dite de latence : à savoir cette période bien connue du développement de l’enfant, essentiellement axée sur la construction de sa socialisation et d’une compréhension plus large du monde. Travail psychique rendu possible lorsque l’enfant n’est précisément pas stimulé sexuellement, sachant qu’entre 6 et 11 ans, en moyenne, ses questionnements sur la sexualité sont alors partiellement refoulés.

    Ce refoulement a une fonction capitale malheureusement de plus en plus souvent réduite à cause de l’hypersexualisation (8), tous azimuts, de notre société. Il est donc plus que jamais indispensable de respecter les étapes du développement psychique d’un enfant.

    Notre société, notamment via les réseaux sociaux, impose un questionnement sur le quoi et le comment de la sexualité des enfants et des adolescents. Il serait donc utile que ce guide, au lieu d’imposer une compréhension «technique » des différents aspects de la sexualité, soutienne et protège les enfants contre une confrontation à des thématiques pour lesquelles ils ne sont pas prêts.

    Car les jeunes sont aujourd’hui victimes d’une espèce d’acharnement tant la société impose ses questions, ses affirmations et insiste lourdement sur le devoir d’absolument tout expérimenter. Ces diktats sont des intrusions psychiques, source de souffrances inutiles.

    Nous entendons dans les écoles secondaires, mais aussi dans nos cabinets, l’insistance avec laquelle les jeunes exercent ouvertement des pressions entre eux pour aller toujours plus loin dans l’exploration de la sexualité considérée comme un divertissement au même titre qu’un jeu ou un sport.

    En conclusion, souvenons-nous que l’enfant n’est pas un adulte en miniature. Il convient donc de toujours bien faire la distinction entre l’enfant qui est sexué, l’émergence de la sexualité juvénile, et enfin la sexualité adulte. Cette distinction peine à se faire sentir tout au long du guide. Que les enfants apprennent la sexualité selon un rythme adéquat, voilà qui est souhaitable, mais ils n’ont pas à y être exposés de force.

    Une vision idéologique : Parents, réveillez-vous !

    Qu’en est-il in fine de l’autorisation que vous accordez, vous parents, à ce que ces thématiques si délicates soient abordées avec vos enfants de façon aussi technique où si peu de place est faite aux sentiments, aux émotions ou tout simplement à l’amour ? Le guide ne propose pas quelques balises, comme il le prétend ; il défend une vision idéologique de l’éducation sexuelle et affective, où chaque enfant jongle avec son genre et sa sexualité, selon son bon désir, pour peu qu’il y ait consentement mutuel entre partenaires (à partir de 9 ans…). Aucune place n’est laissée aux autres sensibilités sur ces sujets, aux valeurs familiales et culturelles et à leur transmission.

    Ce que nous réclamons d’urgence

    Rien moins qu’un moratoire sur l’imposition de ce tout nouveau guide Evras, le tout dans un esprit constructif et afin de le retravailler, cette fois-ci tous ensemble, et de manière réellement démocratique, en veillant notamment à inclure les parents ou autres gardiens, et pas seulement les enfants et les associations censées les représenter.

    Premiers signataires :
    Sophie Dechêne, MRCPsych, Pédopsychiatre
    Diane Drory, Psychologue-Psychanalyste
    Serge Dupont, Docteur en Psychologie
    Nicole Einaudi, Pédopsychiatre
    Catherine Jongen, Thérapeute de couple, Sexothérapeute
    Beryl Koener, Pédopsychiatre, Docteur en Neuropsychopharmacologie
    Jean-Pierre Lebrun, Psychiatre, Psychanalyste
    Muriel Meynckens-Fourez, Pédopsychiatre

    Consulter la liste complète des signataires

    Les co-signataires invitent à rejoindre leur appel en signant la lettre via le lien suivant :

    https://forms.gle/TdHra44hUg7J8eNc7

    *******

    Références
    1.https://drive.google.com/u/0/uc?id=1vFmKgGq0yPCLJS6VV52wbAorWMMVg8rp&export=download

    1. L’éditeur responsable est l’ASBL O’Yes, ‘Safe, Sex and Fun’, producteur de la chaîne « Moules frites » et la Fédération Laïque de Centres de Planning familial. La « Déclaration des droits sexuels » de l’IPPF (Fédération Internationale des Plannings Familiaux) (2008) et la publication des « Standards européens d’éducation à la sexualité » (2010) sous l’égide de l’OMS élaborés par divers lobbies, sont à l’origine du déploiement par nos décideurs politiques wallons d’une nouvelle forme d’ «éducation à la sexualité » destinée aux mineurs à partir de la maternelle.
    2. P.191
    3. P.25
    4. P.160
    5. P.161
    6. P.163
    7. « On sait bien qu’on pourrait bloquer l’accès à beaucoup de sites pornographiques en exigeant un paiement par carte… mais personne ne se décide à le faire » M. Berger, Les Dangers de l’éducation à la sexualité pour les enfants et les adolescents p.17. Au lieu de cette mesure, les Standards européens ont comme but « de leur apprendre à composer avec le sexe dans les médias »…
  • "Vivre en réalité" : l’Université de la Vie se tiendra dans plusieurs villes belges en janvier-février prochains

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    L'UNIVERSITE DE LA VIE 2023

    se tiendra en janvier-février à plusieurs endroits en Belgique sur le thème : 

    « VIVRE EN REALITE »

    Proposées par Alliance VITA, ces 4 soirées de formation bioéthique s'adressent à l'intelligence et au coeur. 

    Découvrez les informations sur l'Université de la vie la plus proche de chez vous, et inscrivez-vous sur www.universitedelavie.fr

    Une 5e soirée commune est organisée par l'Institut Européen de Bioéthique, à Bruxelles le 13 février, pour faire le point sur l'actualité bioéthique belge.

    Le thème sera abordé avec l’approche spécifique d’Alliance VITA, nourrie de l’expérience de ses services d’écoute des personnes confrontées aux épreuves de début ou de fin de vie, et de son travail de sensibilisation du public.  

    En quatre séquences : 

    Un monde à CONSOLER 

    Une réalité à ECOUTER 

    Une société à CONSTRUIRE 

    Un futur à TISSER 

    Nous réfléchirons aux questions essentielles de la vie, le début et la fin de vie, la place du corps, du temps, du soin, du virtuel, de l’écologie intégrale et des liens humains…  

    Ces sujets importants seront abordés dans des exposés, des témoignages et des petites vidéos passionnantes.   

    Interviendront des orateurs inspirants : des permanents d’Alliance VITA comme Tugdual DERVILLE, Blanche STREB, Caroline ROUX ainsi que des personnalités et témoins comme les philosophes Bertrand Vergely et Emmanuel Leclercq, la journaliste Pauline Quillon, René Ecochard, des soignants, Christian de Cacqueray… et de nombreux invités.  

    Transmettez cette invitation largement autour de vous !

    Je m'inscris à BRUXELLES (16-23-30 janvier et 6 février) 

    Je m'inscris à LOUVAIN-LA-NEUVE (9-16-23-30 janvier)

    Je m'inscris à NAMUR ( 9-16-23-30 janvier)

    Je m'inscris à LIEGE (12-19-26 janvier et 2 février)

    Je m'inscris à HANNUT (15-22-29 janvier et 5 février)

    Je m'inscris à MONS (9-16-23-30 janvier)

    Je m'inscris à TOURNAI (9-16-23-30 janvier)

  • Education affective et sexuelle : le nouveau guide de l'EVRAS suscite des réactions

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    De Chantal Monet et Pascal Noriega sur le site de RTL INFO :

    Identité sexuelle, sexto: ce guide destiné aux écoles, dès les maternelles, présenterait "un risque d'intrusion psychique", selon une pédopsychiatre

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    Des pédo-psychiatres interpellés par le nouveau guide EVRAS

    Vidéo publiée le 06/12/2022

    Dans les écoles, un document controversé sera bientôt publié et distribué dans les établissements. Il s'agit de la nouvelle version du guide EVRAS, le "guide d’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle", qui est utilisé dès les classes maternelles. C'est un guide "à destination des acteurs et actrices" de l'EVRAS, et pas directement des enfants. Il n'empêche, son contenu interpelle plusieurs pédopsychiatres. Ils estiment que certains passages sont "inadéquats", voire "dangereux" pour les jeunes enfants.

    Eduquer les jeunes dès la maternelle à la vie relationnelle, affective et sexuelle est le rôle d'opérateur labellisé EVRAS. Leur nouveau guide a été rédigé par l'ASBL O'YES et la Fédération laïque des centres de planning familial. Quatre publics sont visés: les 5-8 ans, 9-11 ans, 12-14 ans et les 15-18 ans.

    Un guide qu'a parcouru une pédopsychiatre spécialiste de la petite enfance. "Il y a des parties qui sont très bien faites, je tiens à le souligner, mais il y a aussi des parties qui ne répondent pas du tout aux besoins des enfants, qui répondent à des questions que les enfants ne se posent pas", estime Sophie Dechêne. 

    Exemple: l'identité sexuelle. Dès 5 ans, prendre conscience que son identité de genre peut correspondre ou ne pas correspondre à celle assignée à la naissance. Dès 9 ans, âge où se produit la grande partie du développement pour les corps mâles et les corps femelles, la notion de transgenre apparaît. Il s'agit d'informer l'enfant sur la possibilité de prendre des hormones ou de recourir à des opérations chirurgicales.

    Il y a un risque de conséquences sur la santé mentale au long terme et même sur la vie sexuelle d'adulte

    "Il y a évidemment un risque d'intrusion psychique chez l'enfant qui est potentiellement traumatique avec un risque de conséquences sur la santé mentale au long terme et même sur la vie sexuelle d'adulte", ajoute Sophie Dechêne. "De toute façon, l'enfant qui ne se sent pas dans le bon corps va de toute façon le manifester à un moment donné, de manière assez spontanée. Il ne faut pas faire d'une rareté, une généralité."

    Le sexto dès 9 ans ? 

    Le guide prévoit aussi de sensibiliser l'enfant, dès 9 ans, à la liberté de choisir son, sa ou ses partenaires. Et toujours à 9 ans, reconnaître que les partages de sextos ou de photos de nudes peuvent être excitants et être source de plaisir. Se sentir ainsi libre d'en envoyer dans le consentement. 

    "C'est tout à fait inadmissible. Cela doit être revu et corrigé. Un enfant de 9 à 11 ans ne doit pas faire de sexto, et s'il en fait un, c'est que quelque chose ne tourne pas rond dans sa vie quotidienne et il faut consulter", souligne Sophie Dechêne.

    Plusieurs associations ont leur logo sur ce guide, notamment la Fédération des associations de parents de l'enseignement officiel. "C'est un très bon guide. C'est clair que tout le monde ne partage pas cette vision, mais il est grand temps que ces formations prennent en compte les problématiques actuelles", explique Véronique De Thier, la responsable politique de Fapeo.

    Du côté de l'enseignement catholique, c'est beaucoup plus mitigé. "Quelques éléments peuvent poser des questions sur la réelle adéquation entre les contenus et les besoins des enfants en fonction des tranches d'âge. Nous restons ouverts au débat", estime Christian Carpentier, le porte-parole du Segec.

    Les associations de parents de l'enseignement catholique évoquent un dossier problématique et disent avoir été mises devant le fait accompli. Au cabinet de la ministre de l'Enseignement, on nous répond que le document n'est pas encore finalisé.

    Qu'est-ce que l'EVRAS ?

  • Eglise en RDC : l’Espérance par-delà les épreuves

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    De Kinshasa, l’immense capitale de 17 millions d’habitants, à Goma en état de siège et Bukavu, dans ces provinces de l’Est déchirées par les attaques de groupes armés, la rédaction de KTO vous emmène à la rencontre de l’Eglise catholique en République Démocratique du Congo. L’Eglise accompagne un peuple abandonné à lui-même, qui souffre de dizaines d’années d’instabilité politique et de guerre civile, éprouvée par la pauvreté dans un pays pourtant riche d’immenses ressources naturelles. Dans la perspective de la visite du pape François, cette émission Hors-les-Murs vous invite à prendre la mesure des épreuves et découvrir aussi l’espérance des chrétiens de ce pays. Présenté par Etienne Loraillère. En partenariat avec l’Aide à l’Eglise en Détresse.

  • RDCongo : Pourquoi le prochain scrutin présidentiel semble déjà “joué”

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    RDC-CENI-élection.jpgDémocratiques, les élections congolaises ne l’ont jamais été, si l’on excepte celles organisées sous la responsabilité de la Belgique pour constituer le premier gouvernement du Congo post-colonial.

    Sur le site web de « La Libre Afrique », Hubert Leclercq énonce déjà les procédures en préparation par l’actuel pouvoir en place pour manipuler les prochains résultats. Bah, « demokrasi, azali nani: mwasi soko mobali ? La démocratie, c’est qui : une femme ou un homme ? » NdB…   

    « L’organisation des scrutins annoncés pour le 20 décembre 2023 par la Commission électorale nationale indépendante multiplie les indices en faveur du pouvoir en place à Kinshasa.

    Si tu organises les élections, c’est pour les gagner”, nous avait expliqué l’ancien président du Gabon Omar Bongo en 2000. La formule, pour caricaturale qu’elle puisse paraître, n’a pas pris une ride. En République démocratique du Congo, les responsables de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont annoncé, ce samedi 26 novembre, la tenue des prochaines élections présidentielles et législatives (nationales, provinciales et communales) pour le 20 décembre 2023.

    Un timing hyper serré que le patron de la Ceni, Denis Kadima Kazadi, installé à ce poste à la suite d’un processus très critiqué, se fait fort de tenir pour respecter la Constitution congolaise. Pour la plupart des observateurs internationaux, le calendrier est “matériellement intenable”, comme le martèle un expert qui a “accompagné de nombreux scrutins en Afrique”. Un rapport réalisé pour le PNUD à la fin de l’été dernier ne disait déjà rien d’autre.

    Il faut bien comprendre qu’en République démocratique du Congo, il n’y a pas d’état civil et pratiquement aucun suivi entre deux scrutins. À chaque fois, il faut donc enregistrer tous les électeurs, ce qui devrait représenter 50 millions de personnes cette fois. Il faut donc inscrire ces personnes une à une, remplir des fichiers manuellement, même si les équipes utilisent des tablettes informatiques”, poursuit un ancien membre de la Ceni. Pour Denis Kadima, l’enregistrement de ces 50 millions d’électeurs se fera en trois mois. “Impossible”, affirme sans ambage un expert congolais qui insiste sur la nécessité d’aller à la rencontre des électeurs dans des « conditions homériques »« Sans route, sans infrastructure, c’est impensable” et de rappeler qu’il y a cinq ans, “il avait fallu au moins 20 mois pour enregistrer ces électeurs en pouvant compter sur l’intendance de la Monusco pour transporter les kits d’enregistrement et le personnel de la Ceni, ce qui ne sera plus le cas cette année”.

    RDC : Tshisekedi passe en force. Cap sur la CENI ?

    Samedi dernier, en présentant son calendrier, Denis Kadima a d’ailleurs insisté sur la nécessité de recourir à une flotte d’avions pour aller à la rencontre des électeurs et sur le coût – imprévu – qu’aura cette mobilisation aérienne pour les caisses de l’État.

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  • Bruxelles, 13 décembre : Philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier (Progrès spirituel et discipline de vie en Orient et en Occident : perspectives croisées)

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  • Liège : le samedi 3 décembre prochain à 8h00 : célébration de la « Messe aux Chandelles » en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Affiche 3 décembre 2022 Rorate-page-001.jpg

    Au temps liturgique de l’Avent annonciateur de Noël, dans les pays alémaniques, mais aussi en France, la tradition propose des messes « Rorate », célébrées avant l’aube à la seule lueur des bougies. Leur nom vient du premier mot de l’hymne grégorienne « Rorate caeli desuper » chantée à la messe et qui signifie : « Cieux, distillez d’En Haut votre rosée » (Es. 45,8).

    C’est un peu romantique et très beau, comme dans les tableaux en clair obscur de Georges de la Tour soulignant des détails inhabituels : une petite flamme prête à s’éteindre perce l’obscurité de la nuit. Cette obscurité a quelque chose de notre vie et la lumière symbolise la lumière qu’on attend : l’Enfant-Jésus est comparable à cette petite lumière que peu ont reconnue un peu plus tard dans la nuit de Bethléem.

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    L’église du Saint-Sacrement a voulu s’associer à la restitution de cette belle symbolique religieuse: à (re) découvrir à Liège. Un petit déjeuner amical suivra la liturgie.

    Tous renseignements: Email : sursumcorda@skynet.be ou Gsm : 0470947005

  • Liturgie : Le Concile Vatican II et la constitution « Sacrosanctum Concilium » (1962) (Denis Crouan)

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    Liturgie 27 : Le Concile Vatican II et la constitution « Sacrosanctum Concilium » (1962) (58 mn) 

    https://youtu.be/DfPfIYLO4yk 

    « Sacrosanctum Concilium... » C’est par ces deux mots latins que s’ouvre la Constitution qui entend donner les grandes lignes devant être suivies pour aboutir à une restauration de la liturgie romaine dans son ensemble. Le but de la restauration liturgique est clairement indiqué. 

    Le Docteur Denis Crouan analyse ce document précieux et précis, chapitre par chapitre, et montre la différence entre le texte du Concile et ce qu’on en a fait.  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Stéphane Mercier sur Vimeo

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  • L'Église a besoin d'une encyclique du pape condamnant l'idéologie du genre

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    De Michael Haynes sur LifeSiteNews :

    Un cardinal néerlandais : L'Église a besoin d'une encyclique papale condamnant l'idéologie du genre

    En tant qu'Église, nous n'avons pas beaucoup parlé de ce sujet ", a déclaré le Père Eijk.

    16 novembre 2022

    Le cardinal néerlandais Wim Eijk a révélé qu'il avait demandé au pape François de publier une encyclique condamnant la théorie du genre, après avoir lancé des appels en faveur d'un tel document les années précédentes.

    Le journal catholique néerlandais Katholiek Nieuwsblad rapporte qu'Eijk a fait ces commentaires alors qu'il était à Rome la semaine dernière pour la visite ad limina des évêques catholiques néerlandais.

    "J'ai demandé s'il ne serait pas bon que le pape publie une encyclique sur la théorie du genre", a déclaré Eijk aux journalistes. 

    "La théorie du genre est mise en avant dans toutes sortes d'organisations et pourtant, en tant qu'Église, nous n'avons pas dit grand-chose à ce sujet", a ajouté M. Eijk, qui est archevêque d'Utrecht depuis 2007.

    Bien que sa demande n'ait apparemment pas été adressée directement au pape François, Mgr Eijk a déclaré qu'il l'avait enregistrée auprès du cardinal américain Kevin Farfell, préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie.

    Eijk a déjà lancé des avertissements similaires sur la prévalence de l'idéologie du genre. En 2016, il a déclaré qu'une encyclique "pourrait sembler nécessaire" pour lutter contre la propagation de l'idéologie du genre.

    "Elle [la théorie du genre] se répand et se propage partout dans le monde occidental, et nous devons avertir les gens", a déclaré Eijk. Il a ajouté que les catholiques acceptaient cette idéologie radicale "de manière très facile, même les parents, parce qu'ils n'entendent rien d'autre."

    "Du point de vue de la théologie morale, c'est clair - vous n'êtes pas autorisé à changer de sexe de cette façon", a-t-il dit. 

    Eijk s'en est fait l'écho lors du Forum sur la vie de Rome 2019, en déclarant qu'exposer les erreurs de la théorie du genre est "de la plus grande urgence, parce qu'en raison de cette théorie, non seulement la moralité sexuelle, mais aussi la proclamation de la foi chrétienne en elle-même, sont en jeu."

    Ayant précédemment reproché à Amoris Laetitia de "fracturer" l'Église, Eijk a également déclaré que le pape François pourrait éventuellement faire partie de la "dernière épreuve" pour l'Église avant la seconde venue du Christ.

  • Rejeter la logique du politique dans l'Église

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    Lu sur le site National Catholic Register :

    « ÉDITORIAL : À la différence d'une communauté politique, l'unité de l'Église n'est pas notre propre effort. C'est une œuvre de Dieu, qui a garanti que les portes de l'enfer ne prévaudraient jamais contre elle.

    Cette année, les élections de mi-mandat ont été suivies une semaine plus tard par l'assemblée générale de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, au cours de laquelle les évêques devaient élire un nouveau président de conférence et plusieurs autres officiers. La juxtaposition des deux élections offre une occasion importante de réfléchir aux différences entre la politique mondaine et la communion ecclésiale - et au danger de laisser la logique de la première informer notre participation à la seconde.

    C'est particulièrement une menace aujourd'hui, alors que notre culture est dominée par la politique électorale, qui se caractérise de plus en plus par la politique partisane de la corde raide et des compétitions à somme nulle pour le pouvoir. Ce type de guerre politique offre un mode de réflexion sur toutes les formes de communauté et de relations, et si nous ne sommes pas vigilants, cela peut commencer à caractériser la manière dont nous comprenons et vivons notre appartenance à l'Église.

    Le cardinal Joseph Ratzinger a mis en garde contre cela dans une homélie instructive, intitulée plus tard « Parti du Christ ou Église de Jésus-Christ ? Le futur pape a averti que des «conflits entre factions» peuvent survenir dans l'Église lorsque chacun «développe [notre] propre idée du christianisme», qui «nous cache la parole du Dieu vivant, et l'Église disparaît derrière les partis qui se développent de notre opinion personnelle. 

    Ce n'est pas nier que l'Église est politique, en un sens, parce qu'elle doit s'organiser dans ses dimensions humaines. Cela ne nous empêche pas non plus de croire que certains clercs sont mieux équipés pour diriger l'Église que d'autres, ou de porter des jugements sur les processus et les idées qui nuisent à la vie de l'Église. Au lieu de cela, le cardinal Ratzinger critique une attitude plus fondamentale qui réduit notre appartenance à l'Église et la façon dont nous y opérons à un principe de choix personnel. « Nous avons du mal à comprendre la foi [autrement] que comme une décision pour une cause que j'aime et à laquelle je souhaite donc apporter mon soutien », écrit-il. Le problème, cependant, est que l'Église devient alors la nôtre au lieu de celle de Christ. Cette attitude sous-tend les approches de la réforme de l'Église qui l'adaptent aux temps et à la volonté du monde, 

    Mais, ironiquement, nous pouvons aussi traiter l'Église comme le Parti du Christ dans notre défense de l'enseignement orthodoxe, alors que notre motivation est davantage animée par l'attachement à quelque chose que nous préférons que par la fidélité à ce que l'Église enseigne. Chaque fois que cette attitude est adoptée, nous portons atteinte à l'unité ecclésiale, sans parler du témoignage de l'Église au reste du monde, et nous risquons de développer nombre des névroses que l'on peut voir dans la politique terrestre, qui ont pris un caractère presque apocalyptique pour beaucoup .

    La solution, écrit le cardinal Ratzinger, est « d'abandonner mon goût et de me soumettre » au Christ et à ce qu'il nous a donné. "Seule l'unité de la foi de l'Église et de son autorité, qui s'impose à chaque membre, nous assure que nous ne suivons pas les opinions humaines et que nous n'adhérons pas à des groupements de parti faits par nous-mêmes, mais que nous appartenons au Seigneur et que nous lui obéissons." 

    Contrairement à une communauté politique, l'unité de l'Église n'est pas notre propre effort. C'est une œuvre de Dieu, qui a garanti que les portes de l'enfer ne prévaudraient jamais contre elle. Réfléchir à cette vérité peut susciter un bon examen de conscience, peut-être surtout pour ceux d'entre nous qui écrivent et lisent le journalisme catholique. Et plutôt que de produire du quiétisme, cela peut approfondir notre détermination à nous opposer à l'erreur et à la division au sein de l'Église, animée non par des préférences personnelles, mais par l'amour du Christ et du prochain. À son tour, une attitude ecclésiale appropriée peut également conduire à un engagement plus sain dans la politique terrestre. 

    Parce que si, à travers l'Église, nous appartenons vraiment au Christ, alors nous n'avons pas besoin de considérer la politique comme notre salut, ni comme quelque chose à craindre et à éviter. Au lieu de cela, nous pouvons y entrer avec l'humilité et la liberté des enfants de Dieu. »

    Ref. Rejeter la logique du politique dans l'Église