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Enseignement - Education - Page 16

  • Six points de division dans le « processus synodal »

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    Un éloge papal de l’harmonie et de la confusion. Lu dans le National Catholic Register :

    « Dans son homélie de Pentecôte , le Saint-Père a noté que "curieusement, le Saint-Esprit est l'auteur de la division, du chahut, d'un certain désordre". 

    "Pourtant, en même temps, il est l'auteur de l'harmonie", a poursuivi le pape François. « Il divise avec la variété des charismes, mais c'est une fausse division, car la vraie division fait partie de l'harmonie. Il crée la division avec les charismes, et il crée l'harmonie avec toute cette division. C'est la richesse de l'Église. 

    Il a utilisé la même image de l'Esprit Saint comme agent de désordre lorsqu'il s'est adressé à la commission œcuménique catholique-anglicane le 13 mai : « L'Esprit Saint est celui qui crée le "désordre" — on peut penser au matin de la Pentecôte — mais alors celui qui crée l'harmonie. 

    Dans ce même discours, il a parlé d'une contribution anglicane au processus synodal pour le synode sur la synodalité.  

    "Comme vous le savez, l'Église catholique a inauguré un processus synodal : pour que ce cheminement commun soit vraiment tel, la contribution de la Communion anglicane ne peut manquer", a déclaré le pape François. "Nous vous considérons comme des compagnons de voyage précieux." 

    Tout cela soulève une perspective intéressante sur le processus synodal. Et si la marche ensemble se traduisait par une marche à part ? Doit-on s'attendre à des divisions et à l'harmonie, à des divisions sans harmonie ou à une harmonie sans divisions ? 

    Alors que le processus synodal pour ce synode particulier sur la synodalité est une nouveauté pour l'Église universelle, la gouvernance et les processus synodaux ne sont guère nouveaux dans la vie du peuple chrétien. Il y a une confiance générale que ce nouveau processus synodal se terminera dans l'harmonie mais, comme l'indiquent les récents commentaires du Saint-Père, la division est également possible. 

    Plus précisément, la confiance que ce processus synodal renouvellera l'Église, plutôt que de la diviser, semble ignorer la façon dont la gouvernance synodale réelle se porte dans l'Église aujourd'hui. Considérez six échecs du modèle synodal. 

    L'orthodoxie russe implose 

    Les processus synodaux et les structures de gouvernance ecclésiale les plus anciens et les plus vénérables se trouvent dans les Églises orientales, tant catholiques qu'orthodoxes. Et l'orthodoxie russe, avec plus de 50% de tous les croyants orthodoxes, est dans un état avancé d'implosion. La guerre de la Russie contre l'Ukraine, soutenue par le Patriarcat de Moscou de l'Église orthodoxe russe, a incité le synode dirigeant de l'Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou à déclarer sa « pleine indépendance » du Patriarcat de Moscou. C'est la division la plus importante du christianisme au cours des derniers siècles.  

    Les structures synodales se sont révélées insuffisantes pour relever le défi d'une partie du synode faisant la guerre à l'autre.

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  • Fréjus-Toulon : comment les dérives locales ont abouti à la sanction avalisée par quatre dicastères romains

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    Une enquête de Mikael Corre, à Toulon (Var), avec Loup Besmond de Senneville (à Rome) sur le site du journal La Croix :

    Diocèse de Fréjus-Toulon, des dérives locales à la sanction romaine  

    odifié le 14/06/2022

    La suspension par le Vatican des prochaines ordinations dans le Var sanctionne l’accueil de communautés aux dérives sectaires par l’évêque, Mgr Dominique Rey. De Toulon à Rome, La Croix a enquêté pendant une semaine sur une affaire hors norme.

    L’affaire suscite la colère dans le diocèse de Fréjus-Toulon : l’ordination prévue de quatre prêtres et six diacres le 26 juin n’aura pas lieu. Rome en a décidé ainsi, obligeant l’évêque, Mgr Dominique Rey, à annoncer lui-même la nouvelle, le 2 juin, trois semaines avant l’échéance. « Il n’y a pas d’autres informations », précise-t-il dans un courriel envoyé à ses prêtres, les invitant à se « réfugier dans la prière » et à ne pas parler aux journalistes. Selon nos informations, le Vatican lui demande depuis des années de réviser sa gestion des vocations dans son diocèse, qui compte plus de 300 prêtres et une vingtaine de communautés nouvelles. La tradition d’accueil est ancienne à Fréjus-Toulon, où les prédécesseurs de Mgr Rey avaient déjà offert l’hospitalité aux frères de Saint-Jean, à la communauté Saint-Martin, aux sœurs de Bethléem…

    À Toulon depuis 2000, l’évêque, issu de la communauté de l’Emmanuel, s’est inspiré des protestants évangéliques américains pour insuffler dans son diocèse une véritable vitalité missionnaire. Entouré de catholiques charismatiques comme traditionnels, il fait preuve d’un dynamisme qui a longtemps impressionné à Rome. Mais il lui est aujourd’hui reproché de trop accueillir, quitte ensuite à sévir, comme cela a été le cas avec Thierry de Roucy (fondateur de Points-Cœur, coupable d’abus).

    Contacté, Mgr Rey n’a pas souhaité répondre directement à La Croix« Les fragilités, les échecs, les difficultés observées dans certaines de ces communautés nous ont rendus encore plus attentifs et nous imposent toujours plus de vigilance », reconnaît le directeur de cabinet de Mgr Rey, auquel renvoie l’évêque. « Cette diversité est un défi, elle n’est pas sans difficulté, mais elle est aussi et surtout une richesse pour le diocèse et pour l’Église », ajoute-t-il.

    Quatre dicastères impliqués

    En 2021, une « visite » (enquête) a été conduite dans le diocèse par l’archevêque de Marseille, Mgr Jean-Marc Aveline, bientôt cardinal. C’est sur la base de son rapport et d’informations directement remontées à Rome que le Vatican a demandé de « surseoir aux ordinations ». Cette décision très rare a été prise fin mai lors d’une réunion entre les supérieurs de quatre dicastères, les « ministères » du Vatican. Elle a été avalisée par quatre cardinaux : Marc Ouellet (préfet du dicastère pour les évêques), Kevin Farrell (laïcs), João Braz de Aviz (religieux) et Lazarus You Heung-sik (clergé).

    → ANALYSE. Diocèse de Toulon : pourquoi le Vatican a choisi le silence

    Au Saint-Siège, personne n’a publiquement expliqué la sanction, laissant depuis une semaine les catholiques varois à leurs interrogations. « Il y a ceux qui soutiennent l’évêque contre le pape, ceux qui soutiennent le pape contre l’évêque… », a d’ailleurs regretté dans une homélie prononcée le 9 juin l’un des trois vicaires généraux du diocèse, le père Jean-Noël Dol, appelant les fidèles à « garder la tête froide »« Dans l’Église, a-t-il poursuivi, on ne fait pas de pétitions, on attend avec confiance ce que les autorités décideront. »

    « Dire que cette sanction vient de nulle part est un mensonge »

    Le message vaut aussi pour les soutiens de Mgr Rey, qui ont recueilli près de 10 000 signatures en une semaine dans une « supplique » au pape François pour dire leur « incompréhension »« Le fait que le Saint-Siège n’explique pas la sanction est déplorable, confie à La Croix un prêtre du Var au profil plutôt “tradi”. Mais dire qu’elle vient de nulle part est un mensonge. »

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  • A Bruxelles, vendredi 17 juin: Procession des enfants à l'Abbaye de la Cambre

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  • Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 13ème leçon – L’histoire de la liturgie : la fin du Moyen âge et la dévotion expressive (XII° au XIV° s)

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    Liturgie 13 – L’histoire de la liturgie : la fin du Moyen âge et la dévotion expressive (XII° au XIV° s) (44 mn) 

    https://youtu.be/QS6MhU9of1I   

    Denis Crouan aborde dans cette leçon la liturgie à la fin du Moyen âge. Les fidèles développent progressivement un sens accru de la présence réelle du Christ. Cette adoration sacrée conduit à des dévotions plus marquées : 

    Encensement des offrandes (XIIe s)

    Tabernacle et réserve eucharistique

    Adoration du saint sacrement

    Exposition de l’hostie dans un ostensoir. 

    La vénération médiévale de l’Eucharistie atteint son apogée avec l’introduction de la fête du « Corpus Christi » (Sainte Julienne de Cornillon, 1193-1258). 

    À la fin du Moyen Âge, on aime ce qui est expressif tant dans l’architecture sacrée que dans la liturgie : Définition des couleurs liturgiques, chasuble romaine amples). C’est là une des origines de la « scénographie » du culte : la liturgie devient une occasion de parader et le goût baroque en est l’une des plus belles expressions. 

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

    LA LISTE TOTALE ET DANS L'ORDRE DES COURS DEJA EN LIGNE : 

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  • Le chant de la promesse scoute repris par 30.000 jeunes à Chambord

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    Ne pas oublier d'activer le son !

    Lire sur Famille Chrétienne : Les meilleurs moments du mythique camp des 33 000 SUF à Chambord

    Aleteia commente abondamment ce rassemblement des Scouts Unitaires de France.

  • Retour américain sur le blocage des ordinations à Fréjus-Toulon

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    De Jules Gomes sur Church Militant :

    Rome bloque l'ordination pour s'en prendre à un évêque exemplaire

    3 juin 2022

    Des cardinaux libéraux se sont ligués pour persécuter un évêque fidèle, connu pour son soutien aux catholiques traditionalistes et qui préside un séminaire français florissant. 

    Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon, a annoncé jeudi que Rome lui avait interdit de procéder à l'ordination de six diacres et de quatre prêtres à la fin du mois de juin. Cette sanction fait suite à une "visite fraternelle" de l'archevêque de Marseille et de l'archevêque métropolitain de la province, Jean-Marc Aveline, dans le diocèse, à la demande de Rome. Dans une lettre adressée aux prêtres de Fréjus-Toulon, Mgr Rey a déclaré que Rome avait ordonné la révision du diocèse en raison des "questions que certains dicastères romains se posaient sur la restructuration du séminaire et la politique d'accueil du diocèse". 

    La visite de Mgr Aveline a été suivie d'une rencontre avec Mgr Marc Ouellet, ancien archevêque de Québec et préfet de la Congrégation pour les évêques - l'un des bureaux les plus puissants du Vatican, qui supervise la sélection des évêques.

    Des sources cléricales du diocèse français ont déclaré à Church Militant que l'évêque Rey s'était attiré les foudres de Rome parce que certains estimaient qu'il accueillait trop de clercs traditionalistes dans le diocèse. Un membre du clergé a expliqué que "le catholicisme traditionaliste fait partie du panorama catholique français, avec de nombreuses communautés religieuses offrant la messe traditionnelle en latin" et "près de 50% des vocations sacerdotales provenant de communautés traditionalistes."

    Un professeur de théologie du diocèse a expliqué comment de nombreuses autres vocations provenaient d'associations du clergé comme la Communauté de Saint-Martin, qui a une formation classique mais ne célèbre pas la Messe latine traditionnelle. 

    L'universitaire a noté : 

    Ces dernières années, Mgr Rey a modelé son séminaire diocésain sur le modèle de St Martin. Il a accueilli des séminaristes traditionalistes, mais leur a toujours demandé d'être ouverts à la nouvelle messe. Il a aidé à fonder des communautés charismatiques, mais liées à l'ancien rite. 

    L'évêque Rey est lui-même issu de la communauté charismatique de l'Emmanuel et est très ouvert au mouvement du Saint-Esprit. Cela n'est pas compris à Rome, où l'idéologie libérale est fermée à l'action du Saint-Esprit et ouverte à l'esprit du temps, comme le mouvement LGBTQ+. 

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  • Pentecostes : Factus est repente, de caelo sonus advenientis spiritus vehementis…

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    Soudain, il se fit du ciel le bruit de l’arrivée d’un vent impétueux, là où ils étaient assis, alleluia : tous furent remplis du Saint-Esprit et professant les merveilles de Dieu¨ : une composition musicale de l’un des plus jeunes musiciens écossais, James MacMillan. « Jeune », c’est une façon de parler puisqu’il est né en 1959 ! Mais voilà, en musique la jeunesse n’a pas d’âge. MacMillan est un homme de convictions: politiques (très « à gauche ») et religieuses (catholique dans un pays protestant): Son épouse et lui sont tertiaires dominicains, c’est dire s’ils sont engagés. La référence au sacré est de fait omniprésente dans son œuvre. Ici la superbe « transfiguration » et non défiguration du propre de l’antienne de communion de la messe grégorienne traditionnelle de la Pentecôte.

     

  • Comment le couperet du Saint-Siège s'est abattu sur un diocèse plein de vitalité

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    De Luisella Scrosati sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le couperet du Saint-Siège s'abat sur un diocèse trop bien portant

    4-6-2022

    La décision retentissante de Rome de bloquer dix ordinations (4 prêtres et 6 diacres) imminentes dans le diocèse français de Fréjus-Toulon. La raison ? Officiellement, en raison de la politique d'accueil du diocèse, qui est très ouverte aux différentes sensibilités et aux communautés de différents types. Il est certainement "singulier" que le Saint-Siège décide toujours de frapper les diocèses qui font preuve d'une certaine vitalité et d'une ouverture aux réalités "traditionnelles".

    Le diocèse de Fréjus-Toulon était dans le collimateur du Saint-Siège depuis un certain temps. Depuis plusieurs mois, en effet, l'archevêque de Marseille, Mgr Jean-Marc Aveline, étonnamment sur la liste des futurs cardinaux, effectuait une visite "fraternelle" dans le diocèse de Mgr Dominique Rey. Toutefois, il ne fallait pas s'attendre à ce que l'affaire dégénère au point de bloquer les prochaines ordinations sacerdotales dans le diocèse, prévues le 26 juin. Quatre candidats au sacerdoce et six au diaconat devront donc attendre. Pour l'instant, sine die, et avec la perspective que le séminaire français suive la recette qui a conduit à la fermeture du séminaire de Ferrare, trop largement au-dessus de la moyenne en termes de vocations, dans un délai très court.

    Les raisons de cette décision sont à peine esquissées dans l'annonce que Mgr Rey a rendue publique le 2 juin dernier : restructuration du séminaire et politique d'accueil dans le diocèse. Deux aspects interdépendants. Le Séminaire de l'Immaculée Conception La Castille compte plus de quarante séminaristes, plus une douzaine en année propédeutique et des diacres, ce qui en fait, parmi les séminaires des diocèses français, le deuxième après celui du grand archidiocèse de Paris. Le séminaire accueille des candidats au sacerdoce d'origines et de sensibilités assez hétérogènes : des séminaristes venant d'autres diocèses ; d'autres appartenant à la Société des Missionnaires de la Miséricorde divine, fondée par l'abbé Fabrice Loiseau, prêtre appartenant à la Fraternité Saint-Pierre, et profondément attaché à la célébration de la messe selon l'ancien rite ; d'autres encore par la Fraternité Missionnaire Jean-Paul II, une fondation récente avec une sensibilité missionnaire particulière ; une mission qui caractérise également une autre communauté nouvelle, présente dans le diocèse et le séminaire de Fréjus-Toulon, la Communauté Catholique Mére de Divin Amour, à tendance charismatique. On note également une présence discrète de membres du Missionnaire de la Très Sainte Eucharistie, une association cléricale publique pour la diffusion de l'adoration eucharistique perpétuelle.

    Outre le Séminaire de La Castille, le diocèse de Fréjus-Toulon accueille également le Séminaire international Redemptoris Mater Sainte Marie-Madeleine du Chemin Néocatéchuménal. D'autres communautés sont également présentes dans le diocèse (comme on peut le voir ici), dont beaucoup sont de fondation récente, allant de la charismatique Communauté de l'Emmanuel, à la plus traditionnelle et toujours plus grande Communauté Saint-Martin, en passant par des instituts plus historiques comme les Maristes, les Salésiens et les Oratoriens.

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  • Que penser du blocage sine die des ordinations dans le diocèse de Toulon ?

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    Libres propos d’Arnaud Dumouch, de l'Institut Docteur Angélique (Belgique) :

    4 Juin 2022 : Que penser du blocage sine die des ordinations dans le diocèse de Toulon ? (15 mn) 

    https://youtu.be/LJD5G0-Hlb0  

    Cette décision vient manifestement du Vatican puisque l’archevêque de Marseille, Mgr Jean-Marc Aveline, qui a mené la visite pastorale à Toulon, vient de recevoir le chapeau de cardinal. 

    Qui est Monseigneur Dominique Rey, évêque de Toulon depuis 2000 ? Il est un évêque atypique dans le paysage français : soucieux d’une théologie fidèle au Magistère (donc « traditionnelle »), il est à la fois un pasteur de terrain (n’hésitant pas à prêcher l’évangile dans les cafés et sur les marchés). En outre, il a décidé depuis le début de son épiscopat de donner une chance à toute personne ou toute communauté qui, rejetée ailleurs, frappe à sa porte. Son séminaire est en conséquence l’un des trois plus grands de France, attirant des critiques de la part de certains autres évêques qui l’estiment « de droite » et « sans discernement ». La jalousie, sentiment très humain, n’est certainement pas étrangère à leur jugement. 

    Que reproche-t-on à ses séminaristes ? Comme ceux de Paris ou de la Communauté saint Martin, leur sensibilité est majoritairement « traditionnelle » (amour de la philosophie réaliste, de la théologie thomiste) mais aussi ouverte à un apostolat vivant et tourné vers « les périphéries ». Cependant, il semble qu’on reproche à ce séminaire de ne pas renvoyer quelques personnes dont la sensibilité va plus loin et se rigidifie dans un intégrisme de type janséniste (attention de ne pas confondre « traditionalisme » et « intégrisme » !!)  

    Cette décision du pape François est-elle justifiée ? Brutale et blessante pour les jeunes vocations, elle risque de décourager, ou pire d’entrainer la dissimulation. Elle ajoute un peu plus de cailloux à ce parcours du combattant qu’est devenu le chemin vers l’ordination de jeunes en rejet de la déconstruction liée aux années 70. Mais le pape François est aussi un pasteur et il peut très vite adoucir les choses comme on l’a vu faire plusieurs fois.  

  • Stupeur : Monseigneur Rey prié de surseoir aux ordinations de la fin juin

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    Voici ce qu'on peut lire sur le site du diocèse de Fréjus-Toulon :

    Ces derniers mois, l’archevêque métropolitain de notre province, Mgr Aveline, archevêque de Marseille, a conduit une visite fraternelle dans notre diocèse à la demande de Rome. À côté des nombreux beaux fruits que portent l’annonce de l’Évangile et la mission des chrétiens engagés – clercs, consacrés et laïcs – dans notre diocèse, ont pu être abordées les questions que certains dicastères romains se posaient autour de la restructuration du séminaire et de la politique d’accueil du diocèse. Un entretien sur ces sujets encore récemment, avec le Cardinal Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, a permis d’apporter des compléments utiles. Dans l’attente des suites de ces échanges en cours avec les dicastères romains, il a été demandé de surseoir aux ordinations diaconales et sacerdotales prévues fin juin.

    Nous accueillons cette demande à la fois dans la douleur et la confiance, conscients de l’épreuve qu’elle représente avant tout pour ceux qui s’apprêtaient à recevoir l’ordination.
    Nous aurons à cœur de les porter dans la prière et de continuer à les accompagner dans leur cheminement. Je vous encourage chacun à prier aussi pour notre diocèse, en attendant que puisse s’éclaircir la situation pour le bien de tous.

    Que l’Esprit de Pentecôte garde nos cœurs dans la paix, heureux de servir et d’aimer,

    + Dominique Rey"

    L'ère bergoglienne est décidément peu favorable à tout ce qui s'inscrit dans la ligne de la Tradition : les ordinations (6 diacres et 4 prêtres) prévues fin juin à Toulon n’auront pas lieu. Rome s’interrogerait sur la restructuration du séminaire de la Castille et sur sa politique d’accueil, notamment de membres de communautés nouvelles. Comme le dit Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro, "le fait est sans précédent dans l'histoire récente de l'Église de France. Sa violence également, trois semaines avant la cérémonie. (...) Si la décision est tombée aussi brutalement aujourd'hui - typique du mode de gouvernement du pape François -, ce serait, selon une source informée, en raison de « l'ouverture de Mgr Rey à l'option traditionaliste qui est maintenant ciblée et combattue depuis un an dans toute l'Église de France sur ordre de Rome et du pape.»"

    D'après Antoine Pasquier, sur Famille Chrétienne, "cette décision fait suite à une visite « fraternelle », à la demande de Rome, entreprise ces derniers mois par le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille et métropolitain de la province éponyme dont dépend Toulon. Le prélat aurait relevé, selon nos informations, plusieurs points qui posent question dans la formation et le discernement des candidats du séminaire de la Castille, mais également l’accueil de membres de communautés nouvelles - charismatiques et traditionnelles - et de jeunes issus de diocèses extérieurs à Toulon."

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  • Liège : Bach inspiration le dimanche 12 juin 2022 à 17h00 en l’église du Saint-Sacrement,Bd d’Avroy, 132 :

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    icone 300px.jpgDans le cadre de l’ouverture de la Semaine liégeoise de la Fête-Dieu (12-19 juin 2022) nous vous invitons à un après-midi musical autour de Jean-Sébastien Bach dans la jolie église du Saint-Sacrement:

    Bach inspiration 20190623_175956.jpg

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  • Vivante Afrique : Jubilé d’or de l’Abbaye de Keur Moussa

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    L'abbaye de Keur Moussa fut fondée à Keur Moussa, au Sénégal, par neuf moines de l'ordre de Saint-Benoît venus de Solesmes. Les bâtiments furent inaugurés le 23 juin 1963 en présence du président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor.

    Formée de neuf moines bénédictins à l'origine, la communauté s'est fort agrandie et compte aujourd'hui une quarantaine de membres. Elle présente un caractère international. En effet, si les deux tiers d'entre eux sont de nationalité sénégalaise, on y dénombre en 2020 deux Béninois, deux Camerounais, un Congolais (Brazzaville), deux Français, deux Gabonais et un Guinéen.

    Le 30 janvier 1984, le monastère devient une abbaye autonome de la Congrégation de Solesmes.

    Le 8 mai 2000, le père Ange-Marie Niouky, Sénégalais, succède au premier abbé, le père Philippe Champetier de Ribes, décédé six ans plus tard (2006).

    En 2003, quatre moines sont détachés pour une nouvelle fondation à Saint-Joseph de Séguéya, en Guinée.

    Le 19 janvier 2019, le Père Olivier-Marie SARR succède au père Ange-Niouky, comme troisième Abbé de Keur Moussa