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Enseignement - Education - Page 62

  • Léopold II et les fantasmes d’une histoire coloniale belge « revue et corrigée »

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    Un groupe d' «experts » des Nations Unies vient de demander à la Belgique de s'excuser pour son passé colonial et les crimes commis, selon eux, durant ce « chapitre sombre » de son histoire:  "Les violations contemporaines des droits de l'homme, déclarent-ils,  ont pour origine le manque de reconnaissance de l'ampleur réelle de la violence et de l'injustice pendant la période coloniale" belge: pas moins !

    Commentaire à la VRT du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque émérite de Kinshasa,  de passage en Belgique pour une rencontre dans le cadre des grandes conférences catholiques et une visite au Sénat :

     "Vous me demandez ce que les Congolais pensent de cela, mais les Congolais vous ont-ils demandé de vous excuser?  Il y a des questions plus importantes, telles que le développement du pays. Si vous faites cela, cela signifie que le fichier est ouvert et que vous risquez d’ouvrir les autres : agissons alors avec courage et ouverture d’esprit pour permettre à ces personnes de ne pas aller trop loin dans le processus." !

    Réponse aux « experts » onusiens

    par le professeur émérite Jean-Luc Vellut, historien, publiée par « La Libre Afrique » :

    léopold II jpg.jpg

    « Dans une communication récente au journal De Standaard (20.02.2019), le professeur G. Vanthemsche démontre clairement le caractère très hypothétique des chiffres de mortalité hors normes qui sont brandis comme autant de faits avérés (!) de l’histoire démographique du Congo. Il s’en prend aussi à l’absurdité et à l’indécence qu’il y a à comparer des pertes que l’on peut attribuer à la conquête coloniale avec celles, planifiées, dues aux régimes totalitaires du XXe siècle. On en est venu à faire de Léopold II un précurseur de Hitler, Staline, voire Pol Pot (!). Le Guardian du 22 février publiait de son côté un article flamboyant accusant l’État Indépendant du Congo non seulement de meurtres mais aussi de mutilations de masse . L’occasion de l’article avait d’ailleurs été le bizarre épisode d’une main coupée sur un monument colonial à Ostende.

    https://www.theguardian.com/world/2019/feb/22/statue-missing-hand-colonial-belgium-leopold-congo?CMP=share_btn_link

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  • La théorie du genre gagne du terrain dans les écoles

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    Ce qui vaut pour la France vaut aussi pour la Belgique. (La figure de proue de la mobilisation des lycéens belges pour le climat en est un témoignage.) :

    D'Esther Pivet sur Aleteia.org :

    Comment se poursuit l’expansion de la théorie du genre à l’école

    La coordinatrice du collectif VigiGender a mené l’enquête sur l’expansion sournoise et régulière de la "théorie du genre" à l’école. Comment réagir auprès des professeurs ? Comment aider les enfants à se construire sous la pression de ce formatage déstabilisant ?

    L’abandon de « parent 1 – parent 2 » sur les formulaires scolaires semble envisagé au profit d’une formulation plus consensuelle. Faut-il pour autant se limiter à pousser un « ouf » de soulagement devant le retrait de cette mesure absurde privant pères et mères de leur dignité ? Réveillons-nous ! Ouvrons les yeux ! Toute l’Éducation nationale et la culture sont imprégnées de la théorie du genre sous-jacente à cette mesure, selon laquelle toutes les différences entre hommes et femmes ne seraient qu’une construction sociale. Les enfants et les adolescents sont formatés au goutte-à-goutte par des messages fondés sur ce postulat. L’objectif est de leur faire penser qu’il n’y aurait aucun problème à « changer de sexe », et que l’hétérosexualité et l’homosexualité seraient équivalentes, puisque notre corps sexué n’aurait aucune influence, aucune signification, ne dirait rien de ce que nous sommes, simple source de plaisir.

    Changer de sexe

    Des séries télévisées commencent à mettre en scène des jeunes qui décident de subir une réattribution sexuelle. Internet regorge d’informations sur le sujet. Comment s’étonner que de plus en plus d’enfants qui présentent un trouble dans leur identité demandent à « changer de sexe » (Le Point, 15 septembre 2018), alors que de tels troubles disparaissent pour la plupart après la puberté ? Leur « réveil » dans dix ans sera douloureux et, pour beaucoup, le suicide un jour peut-être la seule issue1Des médecins tirent la sonnette d’alarme2, mais crient encore dans le vide, car le marché est prometteur. Chaque jour, un adolescent entre dix et quinze ans change de sexe anatomique au Royaume-Uni (The Telegraph, 8 juillet 2017).

    Le trou noir de la théorie du genre est en train de happer une génération de jeunes. Des enfants sont formatés à l’école, à l’insu des parents, et par tout ce qu’ils voient sur Internet, si facilement accessible. Beaucoup de jeunes sont désespérés, blessés dans leur identité, dans leur sexualité, après des expériences sexuelles diverses, encouragés par les discours ambiants niant toute signification au corps et illustrés par la pornographie en accès libre, qui les poussent à assouvir leurs pulsions et à consommer du sexe.

    L’alibi des stéréotypes

    Dans ce contexte, les parents et les enseignants doivent comprendre cette théorie idéologique, pour l’identifier et résister...

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  • Bruxelles, 12 mars : Philo à Bruxelles "Moïse ou Platon" avec Stéphane Mercier

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  • Liège : à l’église du Saint-Sacrement, le dimanche 3 mars 2019 à 10 heures, messe du 1er dimanche du mois : plain-chant, orgue et violons

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    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 3 mars prochain, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et l’Ensemble instrumental Darius ont choisi de privilégier la musique de l’âge baroque avec des sonates d’Arcangelo Corelli et Antonio Vivaldi 

    Le propre grégorien de la messe de la Quinquagésime, est chanté par la Schola du Saint-Sacrement. Il commence par la mélodie de l’introït composée sur des paroles extraites du psaume 30 illustrant la confiance en Dieu dans les épreuves.

    Voir et écouter ici: 

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2019/02/26/liege-a-l-eglise-du-saint-sacrement-a-liege-le-dimanche-3-ma-6131754.html

    affiche_premier dimanche du mois.jpg

    Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement? Vous pouvez faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement en versant le montant de votre aide au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091. 

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette restauration, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?

    JPSC 

  • Abus sexuels cléricaux : une assemblée mondiale des épiscopats réunie à Rome pour sortir du marasme spirituel ou noyer le poisson ?

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    De Gérard Leclerc sur le site web de « France Catholique » :

    tagle 33578_luis-antonio-tagle.jpgInutile de biaiser. Alors que le Pape réunit à Rome l’ensemble des présidents des Conférences épiscopales du monde entier du 21 au 24 février pour traiter de la question des abus sexuels contre les mineurs, la situation de l’Église apparaît d’une singulière gravité. Non tellement en référence à sa survie temporelle qu’à l’égard de sa mission divine. Les scandales se sont multipliés ces jours derniers, le principal concernant la parution d’un ouvrage exposant la présence d’un lobby homosexuel au centre de l’administration vaticane. L’auteur lui-même, militant homosexuel, tire des conclusions hasardeuses de l’enquête qu’il a menée durant quatre ans. La doctrine de l’Église n’est pas liée à des conjonctions d’intérêts, et l’institution elle-même obéit à des normes supérieures aux opinions et aux tendances individuelles des membres de la hiérarchie. De ce point de vue, la prochaine canonisation du cardinal Newman devrait remettre à l’honneur ce qui est au cœur de la tradition, qui est transmission de la foi depuis les origines. Le christianisme est tout autre chose qu’un programme publicitaire, malléable au gré des idéologies successives.

    Quant au contenu de l’ouvrage de Frédéric Martel, il ne surprendra pas, hélas, ceux qui connaissent depuis plusieurs années le contenu du rapport sur l’état de la Curie demandé par Benoît XVI, et qui compta certainement beaucoup dans sa décision de se démettre de sa charge. Depuis longtemps, une part essentielle de la machine administrative du Saint-Siège échappait à l’autorité du Pape. Elle était, au surplus, gangrenée par une corruption morale qui concernait jusqu’à certains hauts responsables. L’existence d’un réseau homosexuel était ainsi avérée, avec des pratiques défiant l’imagination. Frédéric Martel n’a donc eu aucune difficulté à découvrir la réalité qu’il étale largement auprès d’un public dont la surprise conduira à l’écœurement. À ceci près qu’il associe à son enquête une large part de fantasmagorie, chaque personne étant jaugée à partir de sa caractérologie sexuelle très particulière.

    Si le cardinal Bergoglio a été élu, c’est parce que son prédécesseur se jugeait dans l’incapacité physique de juguler le mal. Il est possible que le Pape venu de Buenos Aires n’ait pas immédiatement pris la mesure du fléau qu’il lui fallait combattre. Ses premières tentatives réformatrices n’ont pas entraîné encore le vaste mouvement de conversion qui s’impose. L’avertissement très informé que lui avait donné Mgr Vigano, notamment sur l’ampleur du désastre aux États-Unis, se trouve paradoxalement étayé par le livre à charge de Frédéric Martel. La réunion au sommet qui se tient à Rome devrait être l’occasion d’une prise de conscience décisive. Mais c’est la supplication des fidèles du monde entier qui devrait aider à la sortie du marasme, comme cela est arrivé plusieurs fois dans l’histoire.

    Ref. Sortir du marasme spirituel

    JPSC

  • Être missionnaire en Chine aujourd’hui

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    La diversité de l’engagement des chrétiens se révèle à travers de grands évènements ou des projets locaux, auprès des personnes fragiles, au service du Bien commun ou par l’évangélisation. Un regard d’espérance sur le monde. Ci-dessous, dans la grande Tradition missionnaire : « se faire chinois parmi les chinois », c´est la vie quotidienne du père Nicolas de Francqueville, prêtre des Missions Etrangères de Paris et envoyé à Hong Kong. Après trois années intensives d'études du cantonnais, la langue locale, il découvre les joies et défis de la mission en paroisse. Portrait d'un jeune prêtre dynamique qui nous emmène à la découverte de son quotidien de missionnaire ! Un reportage en partenariat avec les Missions Etrangères de Paris.

    JPSC

  • Le cardinal Mindszenty en chemin vers la béatification

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    Lu sur le site Vatican news (Cyprien Viet) :

    cardinal-mindszenty-2.jpg« Le Pape François a reconnu les vertus héroïques de l’ancien archevêque d’Esztergom-Budapest, figure de la résistance au communisme.

    Dans les décrets publiés ce mercredi sur la reconnaissance de l’héroïcité des vertus de plusieurs personnalités qui sont donc en chemin vers la béatification, se détache la figure du cardinal hongrois Joszef Mindszenty (1892-1975). Cet évêque fut l’une des personnalités les plus actives dans la lutte contre le totalitarisme au XXe siècle en Europe centrale, qu’il s’agisse du fascisme ou du communisme.

    Résistant au communisme

    Ordonné prêtre en 1915 et évêque en 1944, Mgr Mindszenty est rapidement emprisonné par le régime fasciste hongrois. Libéré en avril 1945, il devient archevêque d’Ezstergom-Budapest, et donc primat de Hongrie, dès la fin de la guerre. Pie XII le crée cardinal un an plus tard. Mais le régime communiste se durcit: le lendemain de Noël 1948, il est arrêté pour trahison, conspiration et non-respect des règles de l’État.

    Condamné un an plus tard à la prison à vie, il sera libéré lors de l’insurrection de 1956 et apporte alors son soutien au réformiste Imre Nagy. Mais peu après, la violente répression soviétique et le rétablissement d’un gouvernement autoritaire pousse le cardinal Mindszenty à se réfugier à l’ambassade des États-Unis. Tout en gardant le titre de primat de Hongrie, il se voit une nouvelle fois empêché d’exercer concrètement son ministère.

    Son confinement durera 15 ans: en 1971, il quitte finalement la Hongrie pour Vienne, en Autriche, où il s’éteindra quatre ans plus tard, sans jamais avoir renoncé au titre de primat de Hongrie, bien qu’un nouvel archevêque ait été nommé pour le diocèse de la capitale hongroise dans le cadre d’un accord entre le Saint-Siège et le gouvernement.

    «L’Église du silence»

    Cette période douloureuse a beaucoup marqué les catholiques de Hongrie, et reste symbolique du combat mené par «l’Église du silence» dans les pays communistes. Saint Jean-Paul II, qui avait fait de la lutte contre le totalitarisme l’axe structurant de son pontificat, rendra hommage au cardinal Mindszenty lors d’un voyage en Hongrie en août 1991. Il se recueille alors sur la tombe où venait alors d’être transféré le corps du cardinal, quelques mois après la chute du régime communiste et 16 ans après son décès en Autriche.

    La joie des catholiques de Hongrie

    L’annonce de ce nouveau pas vers la béatification du cardinal Mindszenty a été accueillie avec une grande émotion en Hongrie. L’actuel archevêque d’Esztergom-Budapest, le cardinal Peter Erdö, a expliqué dans un communiqué publié ce mercredi 13 février que son prédécesseur portera désormais le titre de «vénérable».

    L’examen des grâces reçues et des miracles liés à son intercession «pourra démontrer que dans la figure du cardinal Mindszenty nous pouvons voir non seulement un exemple, mais aussi quelqu’un qui peut nous soutenir avec son intercession efficace», a-t-il précisé.

    «Nous sommes très reconnaissants au Saint-Père et nous avançons dans la prière pour pouvoir célébrer au plus vite notre vénérable prédécesseur qui, acceptant chaque souffrance, a aimé Dieu, l’Église et notre peuple, avec une indestructible fidélité, dans la chaîne des Bienheureux», s’est réjoui le cardinal Erdö. »

    Ref. Le cardinal Mindszenty en chemin vers la béatification

    JPSC

  • Newman, «Père de l’Eglise pour le siècle à venir!»

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    Le Bx Cardinal Newman sera canonisé: un second miracle a été  reconnu. Lu sur le site web « Zenit » , l'article ci-dessous signé  Pascale Vincette:

    Le cardinal Paul Poupard a évoqué cette confidence du pape Paul VI : « Newman, Père de l’Eglise pour le siècle à venir ! ». Une expression citée par Pascale Vincette, professeur au collège des Bernardins (Paris), dans sa présentation du bienheureux cardinal John Henry Newman (1801-1890), qu’elle adresse aux lecteurs de Zenit, en ce jour où le Vatican annonce la reconnaissance d’un second miracle, ce qui ouvre la voie à sa prochaine canonisation. Pascale Vincette souligne aussi l’insistance de Newman sur la place des laïcs dans l’Eglise et son rôle dans Vatican II. Benoît XVI avait voulu présider lui-même sa béatification, en Angleterre, à Birmingham, le 19 septembre 2010.

    ***

    Newman: parcours biographique

    "Suite à la béatification de John Henry Newman, le 19 septembre 2010, Benoît XVI disait que cet événement avait davantage mis en lumière « un intellectuel de grande envergure, un éminent écrivain et poète, un sage homme de Dieu, dont la pensée a illuminé de nombreuses consciences et exerce encore aujourd’hui une fascination extraordinaire »[1]. Qui est donc Newman ?

    John Henry Newman est né à Londres le 21 février 1801, dans une famille bourgeoise appartenant –comme la plupart des Anglais alors– à l’Église d’Angleterre ou « anglicane » (l’Église « établie » du pays, l’Église officielle, liée à l’État). Il est l’aîné de 6 enfants. Sa famille est peu pratiquante, ce qui est normal à cette époque, mais la lecture de la Bible y occupe une place centrale. Chaque famille la possède et on la lit non seulement à l’église, mais chez soi. Newman en est imprégné très tôt, notamment grâce à sa grand-mère paternelle, et il en apprend par cœur des chapitres, voire des livres entiers.

    L’année 1816 est marquée par plusieurs événements majeurs. Suite aux guerres napoléoniennes, la banque où travaille son père, dans la « City », doit fermer ses portes. La famille est contrainte de déménager dans une petite ville et s’adapte à la situation financière désormais précaire. Quelques mois plus tard, John Henry tombe malade et il est autorisé à passer l’été en convalescence à l’école. C’est alors que Newman fait une expérience spirituelle qui le marquera pour toujours et qu’il appellera sa « première conversion » : « Quand j’eux quinze ans, un grand changement se fit dans ma pensée. Je subis les influences d’un credo défini, mon esprit reçut l’empreinte du dogme, et cette empreinte, grâce à Dieu, ne s’est jamais effacée ni obscurcie […]. Je crus que la conversion intérieure dont j’étais conscient… continuerait dans la vie future, et que j’étais prédestiné à la gloire éternelle […] [cette conversion] m’isola des objets qui m’entouraient, elle me confirma dans la défiance que j’avais touchant la réalité des phénomènes matériels ; et elle concentra toute ma pensée sur deux êtres – et deux êtres seulement– absolus et s’imposant avec une évidence lumineuse, moi-même et mon Créateur »[2].

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  • Quand "père" et "mère" deviennent "parent 1" et "parent 2"

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    Lu sur le site "Pour une école libre au Québec" :

    France — « père » et « mère » à l'école, des « modèles sociaux et familiaux un peu dépassés », « arriérés »

    Malgré l’opposition du gouvernement Macron qui estimait que la mesure ne relevait pas du ressort législatif, un amendement à la loi sur la réforme de l’école a été voté, remplaçant « père et mère » par « parent 1 et parent 2 » sur les formulaires scolaires.

    L’Assemblée a adopté le 12 février en première lecture un amendement qui consacre l’homoparentalité dans les formulaires scolaires qui devront porter les mentions « parent 1 et parent 2 » et non plus « père et mère », dans le cadre du projet de loi sur « l’école de la confiance ».

    « Cet amendement vise à ancrer dans la législation la diversité familiale des enfants dans les formulaires administratifs soumis à l’école », a expliqué la député La République en marche (LREM, parti de Macron) Valérie Petit, à l’origine du texte.

    L’élue du Nord a rappelé que nombre de formulaires d’état civil, d’inscription à la cantine ou d’autorisation de sortie scolaire portent toujours les mentions père et mère, en ne tenant pas compte du vote de la loi pour le « mariage pour tous » [terme novlangue, autant de gens pouvaient se marier avant son passage, certains mariages sont toujours interdits] et de l’existence de familles homoparentales.

    « On a des familles qui se retrouvent face à des cases figées dans des modèles sociaux et familiaux un peu dépassés. Aujourd’hui, personne ne devrait se sentir exclu par des schémas de pensée un peu arriérés. Pour nous, cet article est une mesure d’égalité sociale », a défendu dans l’hémicycle sa collègue Jennifer de Temmerman (LREM, parti de Macron).



    Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer et le rapporteur Anne-Christine Lang (LREM) ont donné un avis défavorable à cet amendement, estimant que le changement réclamé ne relevait pas du domaine législatif.

    Le député Les Républicains Xavier Breton a dénoncé un amendement relevant « d’une pensée unique et politiquement correcte qui ne correspond pas à la réalité ». « Quand j’entends dire que c’est un modèle dépassé, je rappelle qu’aujourd’hui, dans les unions célébrées, mariages ou PACS, plus 95 % qui sont des couples homme-femme », a-t-il dit.

    En revanche, pour son collègue socialiste Joaquim Pueyot, cette réforme « est une question de respect et de dignité ». « Vous n’imaginez pas les conséquences lorsque des enfants ne se sentent pas traités comme les autres », a-t-il lancé.

  • La relation entre le christianisme et les autres religions

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    Pour éclairer le débat remis à l’ordre du jour par le pape François, récent cosignataire d’une déclaration sur la fraternité universelle professant, sans nuance ni réserve, que le pluralisme et la diversité des religions résulteraient d’une sage volonté divine, il n’est peut—être pas inutile de verser au dossier une autre déclaration, intitulée « Dominus Iesus » : publiée par la congrégation pour la doctrine de la foi et approuvée par le pape Jean-Paul II le 16 juin 2000, elle a été commentée en ces termes par Joseph Ratzinger, alors cardinal-préfet de cette congrégation et futur pape Benoît XVI. Voici ce commentaire :

    Ratzinger 128.jpg« 1. Dans le débat contemporain animé sur la relation entre le christianisme et les autres religions, l'idée avance que toutes les religions sont pour leurs fidèles des moyens de salut également valides. Il s'agit d'une conviction désormais très répandue non seulement dans les milieux théologiques, mais aussi dans des secteurs de plus en plus vastes de l'opinion publique, catholique ou pas, en particulier celle qui est le plus influencée par la culture répandue aujourd'hui en Occident, qui peut être définie, sans crainte de démenti, avec le mot: relativisme.

    La théologie dite du pluralisme religieux, en vérité, s'était déjà graduellement mise en place depuis les années cinquante du XXe siècle, mais ce n'est qu'aujourd'hui qu'elle revêt une importance fondamentale pour la conscience chrétienne. Naturellement, ses configurations sont très différentes, et il serait erroné de vouloir grouper toutes les positions théologiques qui font référence à la théologie du pluralisme religieux dans le même système. 

    La Déclaration, donc, ne se propose pas de décrire les caractéristiques essentielles de ces tendances théologiques, et prétend encore moins les enfermer dans une formule unique. Notre document cherche plutôt à signaler quelques présupposés de nature tant philosophique que théologique qui sont à la base des différentes théologies du pluralisme religieux actuellement diffuses: la conviction du caractère insaisissable et ineffable en totalité de la vérité divine; l'attitude relativiste envers la vérité, de sorte que ce qui est vrai pour certains ne le serait pas pour d'autres; l'opposition radicale entre la mentalité logique occidentale et la mentalité symbolique orientale; le subjectivisme exaspéré de ceux qui considèrent la raison comme seule source de connaissance; le "vidage" métaphysique du mystère de l'incarnation; l'éclectisme de ceux dans la réflexion théologique assument des catégories issues d'autres systèmes philosophiques et religieux, sans tenir compte de leur cohérence interne ou de leur incompatibilité avec la foi chrétienne; la tendance, enfin, à interpréter les textes de l'Écriture en dehors de la Tradition et du Magistère de l'Eglise (cf. Déclaration Dominus Iesus, n.4).

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  • Le pluralisme religieux, volonté divine, vraiment ?

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    Un article de Luisella Scrosati publié dans la « nuova bussola quotidiana » (www.lanuovabq.it) et paru en traduction française sur le site « Benoit et moi » :

    François Francois-limam-dAl-Azhar-Ahmed-Tayeb-4-fevrier-2019-Abu-Dhabi_0_729_513.jpg« Tout en reconnaissant tous les signes positifs de la rencontre dans les Emirats Arabes Unis, nous ne pouvons pas autoriser l'affirmation d'erreurs sur les vérités de la foi. C'est pourquoi il n'est pas acceptable que le document sur la fraternité universelle signé par le pape François et l'imam d'Al-Azhar décrive le pluralisme religieux comme une sage volonté divine. Il n'y a pas une seule ligne dans les textes de Vatican II qui puisse justifier une telle position. Lumen gentium parle de personnes qui n'ont pas encore été atteintes par l'Evangile, pas de religions. Faut-il penser que le Fils de Dieu s'est fait chair et dans le même temps veut une religion, comme l'Islam, qui nie à la fois la Trinité et la vérité de l'Incarnation? Il ne peut y avoir de Dieu schizophrène.

    ---

    Cette réflexion n'a pas pour intention d'occulter l'importance de la Déclaration commune sur la Fraternité universelle, dans le but d'une coexistence pacifique entre les peuples, signée par le Pape François et le grand Imam d'Al-Azhar Ahmad Al-Tayebb, à l'occasion de la récente visite du Pontife aux Emirats Arabes Unis. Les déclarations sur la reconnaissance de la protection de la liberté, la protection des lieux de culte, l'engagement commun pour la défense de la vie et la condamnation du terrorisme religieux sont certainement des signaux importants.

    Cependant, aucune circonstance ne peut autoriser l'affirmation d'erreurs et la diffusion de la confusion au sujet des vérités de la foi. Nous nous référons ici au paragraphe présent dans la page 5 du document commun, qui énonce: «Le pluralisme et la diversité des religions, des couleurs, des sexes, des races et des langues sont une sage volonté divine par laquelle Dieu a créé les êtres humains. Cette Sagesse divine est à l'origine du droit à la liberté de croyance et à la liberté d'être différents».

    Lors de la conférence de presse habituelle du vol de retour, François est revenu sur l'argument, voulant répéter avec une certaine fermeté que «du point de vue catholique, le document ne s'est pas "rangé d'un millimètre" [probablement voulait-il dire "ne s'est pas distancié d'un millimètre", note de L.S.] de Vatican II, qui est ici cité plusieurs fois. Rien. Le document a été fait dans l'esprit de Vatican II». Le Pape confie ensuite avoir fait lire le document par des théologiens, en indiquant explicitement le théologien de la Maison pontificale, le père dominicain Wojciech Giertych, lequel l'aurait approuvé. François poursuit: «Si quelqu'un se sent mal, je le comprends: ce n'est pas une chose de tous les jours et ce n'est pas un pas en arrière; c'est un pas en avant. Mais un pas en avant qui vient d'il y a cinquante ans, du Concile qui doit se développer». Le Pape confesse avoir vu ensuite une phrase qui l'a laissé assez perplexe - il n'a pas dit de quelle phrase il s'agissait - sauf qu'il a réalisé plus tard que c'était une phrase du Concile.

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  • "Notre-Dame au Coeur d'Or" : ouverture d'un nouveau collège - privé et hors contrat - en Belgique

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    Collège Notre-Dame au Coeur d'Or

    Un internat catholique pour garçons en Belgique

     Retrouvez-nous à une de nos présentations

    • A Banneux N-D – le mardi 5 février
    • A la Converserie (Saint-Hubert) – le dimanche 17 février
    • A Luxembourg-ville – le mardi 26 février
    • A Bruxelles (Montgomery) – le mercredi 27 mars (nouvelle soirée)
    • A la Converserie (Saint-Hubert) – le dimanche 31 mars

    Détails et inscriptions

    Une école secondaire en immersion anglaise

    Le Collège accueille les élèves de la 6e primaire à la 6e secondaire (de la 6e française à la Terminale).

    Sous le double patronage des Saints Don Bosco et Thomas d’Aquin, le collège délivre une formation intellectuelle complète, littéraire et scientifique, en immersion anglaise. Le néerlandais ou l’allemand complète la formation linguistique.

    Acquisition de connaissances et formation de l'esprit d'analyse

    Dépassement de soi et esprit d'équipe par la pratique du sport

    Une formation complète

    La pratique quotidienne des sports d’équipe, le chant choral, le théâtre et la découverte de la nature favorisent le développement du corps et la formation humaine.

    La prière personnelle et communautaire, la messe hebdomadaire et la formation catéchétique participent à la formation spirituelle des élèves.

    Un internat catholique

    Le Collège Notre-Dame au Coeur d’Or accueille les garçons en internat. Les gares de Libramont et de Marloie sont à quelques minutes en navette de l’école.

    L’internat permet de développer l’esprit d’équipe, d’organiser les temps d’études et de proposer des activités éducatives comme des rencontres au sein de l’école ou à l’extérieur,

    Les activités de l’internat sont proposées aux élèves externes.

    ViergeBeauraing Notre-Dame au Coeur d'Or, la Vierge de Beauraing

    Batiments de l'école secondaire et son parc à la Converserie

    Un cadre privilégié

    Situé dans un splendide massif forestier à la Converserie, le collège  bénéficie d’un écrin de quiétude pour la découverte de la nature, la pratique du sport et l’étude.

    La chapelle de Saint Hubert, lieu de sa conversion, jouxte les bâtiments du Collège.

    Indépendant

    "Le Collège a fait le choix de la liberté dans ses programmes et ses méthodes éducatives pour poursuivre notre objectif de formation intellectuelle, physique et spirituelle.

    Pour cette raison, le Collège est privé et hors contrat."