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Enseignement - Education - Page 59

  • Benoît XVI et Robert Sarah : même combat

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    Lu sur le site web « Aleteia »:

    "Alors qu’on ne le soupçonnait pas, le pape émérite Benoît XVI a publié une longue tribune particulièrement forte (Voir ici)sur la question des abus sexuels et plus largement sur la crise de la foi dans l’Église.

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    C’est peut-être l’un des textes les plus forts livrés par Benoît XVI depuis sa renonciation au pontificat. Dans une longue tribune publiée dans le mensuel du clergé bavarois Klerusblattle pape émérite de 91 ans sort de son silence pour réagir à la crise des abus sexuels dans l’Église et ainsi « contribuer » à son « nouveau départ ». Il livre ainsi un témoignage sans équivoque sur ces années où il était encore pasteur de l’Église, afin de dénoncer la racine de la crise et proposer quelques remèdes. Aleteia a travaillé à partir de la traduction proposée par la Catholic News Agency afin de la décrypter à ses lecteurs.

    Lire aussi :Crise dans l’Église : sortir de l’épreuve par le haut

    Sans mâcher ses mots, l’ancien pontife revient ainsi sur les années 1970 et 1980 au cours desquelles, l’enseignement moral dans l’Église a été, selon lui, réduit à néant. Cela a eu pour effet, dénonce-t-il, « l’apparition d’une tentative de développer une espèce de nouvelles catholicité moderne ». On a alors assisté, dans certains séminaires, raconte-t-il encore sans détour, à la formation de « cliques homosexuelles » mais aussi à la projection de films pornographiques. Et ce, dans l’intention de rendre les séminaristes « capables de résister contre un comportement contraire à la foi ». Dans le même temps, les livres du cardinal Ratzinger d’alors étaient tout simplement bannis, et ceux qui les lisaient étaient « considérés comme non-adaptés au sacerdoce ».

    Pour lui, aucun doute possible, cette situation découle de façon directe de la « libération sexuelle tous azimuts » amorcée à la fin des années 1960 dans toute la société. Période pendant laquelle, en seulement deux décennies, « les standards normatifs précédents au sujet de la sexualité se sont entièrement effondrés ». À l’époque, rappelle-t-il, même la pédophilie était « diagnostiquée comme permise et appropriée ». Une « époque très difficile » pour beaucoup dans l’Église et en dehors, se souvient l’ancien pape.

    Lire aussi : Les trois points à retenir du sommet sur les abus sexuels

    S’abandonner à l’Amour du Christ, « l’antidote au mal »

    Ainsi, remarque-t-il, la tentative de créer une nouvelle Église a totalement échoué. À la question : « Que devons-nous donc faire désormais ? », l’allemand répond : remettre Dieu dans la société afin de retrouver les repères du bien et du mal. « Seul l’amour et l’obéissance à notre Seigneur Jésus Christ peuvent nous indiquer la voie juste », estime-t-il. « L’antidote au mal qui nous menace, et au-delà le monde entier, ne peut que consister dans le fait que nous nous abandonnions à cet amour », considère-t-il.

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  • Mgr Ambongo: «Sans l'Église, le peuple congolais sombrerait dans le désespoir»

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    Lu sur le site web figarovox :

    Mgr-Ambongo.jpg« FIGAROVOX/ENTRETIEN - L'archevêque de Kinshasa (RDC) est engagé depuis des années contre le pouvoir présidentiel. Venu témoigner en France à l'invitation de l'Aide à l'Église en Détresse, il rappelle l'importance du rôle que joue l'Église pour la paix et le développement en Afrique:

    FIGAROVOX.- Depuis plusieurs années, l'Église catholique au Congo s'est engagée en faveur d'une transition politique. Aujourd'hui, l'arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi est un nouveau revers car vous avez contesté son élection. Comment vous positionnez-vous par rapport au pouvoir en place? 

    Mgr Fridolin AMBONGO.- L'Église condamne le déni de vérité qui a permis à Félix Tshisekedi d'accéder au pouvoir et partage la même déception que le peuple. Le peuple a voté massivement pour un changement, il a élu Martin Fayulu mais c'est quelqu'un d'autre qui a été proclamé: Félix Tshisekedi. Cela a créé une frustration dans la population. On ne peut pas fonder l'avenir d'une nation sur un mensonge aussi spectaculaire que celui-là.

    Cela dit, nous pensons que l'histoire ne doit pas s'arrêter au mal qui vient d'être commis. Nous devons regarder vers l'avenir. L'institution «président de la République» doit continuer à fonctionner: nous constatons qu'elle est aujourd'hui occupée par Félix Tshisekedi. Nous n'avons d'autre choix que de composer avec lui.

    Au Congo, l'Église a été amenée à jouer un rôle en raison des défaillances de l'État.

    Notre crainte aujourd'hui, c'est la marge de manœuvre du nouveau président Félix Tshisekedi face à l'ancien régime de Kabila. L'assemblée nationale est dominée à plus des deux tiers par les partisans de l'ancien régime, et, selon la Constitution, le Premier ministre est issu du parti majoritaire. Par conséquent, le Premier ministre sera issu du parti de Kabila qui est majoritaire au parlement.

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  • 23 avril, Philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier : L'art et la beauté

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  • Quand le jour baisse sur l’Eglise catholique…

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    Sur le site web « Pro Liturgia » :

    Sarah le jour baisse ob_08de29_5bfba909-bb73-4651-a196-ba891908020e.jpeg

    Quelques petites vidéos dans lesquelles le cardinal Sarah, à l’occasion de la parution de son dernier livre, rappelle des points fondamentaux:
    ... sur la crise de la foi : cliquer ici
    ... sur la crise de l’Eglise : cliquer ici
    ... sur les raisons du combat à mener : cliquer ici
    ... sur la crise sacerdotale : cliquer ici.
    Le cardinal Sarah sait que la situation est grave; il descend donc dans l’arène pour mener “le bon combat de la foi”.

    Ref.  https://www.proliturgia.org/actua.html

    JPSC

    A lire également l'article de Christophe Geffroy sur le site de La Nef : Un monde à reconstruire

  • Comment l'idéologie du genre débouche sur une augmentation des violences

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    De Michel Janva sur le site du Salon Beige :

    L’idéologie du genre ne peut qu’engendrer une augmentation des violences

    A l’invitation de Femina Europa et sous l’égide de Madame Anne Zaborska, députée slovaque, Esther Pivet, auteur d’un ouvrage sur le sujet, a décrypté la théorie du genre au Parlement européen :

    En France, depuis 2013 le HCE, Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, met en œuvre la théorie du genre sous couvert d’égalité entre les sexes.  Sauf qu’il ne s’agit pas, avec la théorie du genre, d’égalité mais d’indifférenciation.

    Esther Pivet nous livre une analyse très complète de la mise en œuvre de cette théorie par l’éducation nationale dans les établissements scolaires,  avec de nombreux exemples pris sur le vif, et ses conséquences sur la maternité.

    Ecouter la conférence 29 minutes sur youtube

    Au nom de l’égalité homme femme,  il faut éliminer les stéréotypes sexués et déconstruire les rôles sociaux, ce qui implique la parité dans toutes les sphères de la société (sauf la famille), la lutte contre les différences de traits psychologiques, de centre d’intérêts et de comportements entre l’H et la F ainsi que la promotion de l’inversion des codes culturels et des rôles sociaux : c’est la mise en œuvre de la théorie du genre qui ne veut pas dire son nom !

    Sous prétexte de venir en aide aux femmes victimes de violences on impose un modèle de personne humaine indéfini et autonome, déraciné de la réalité physiologique. La grossesse et la maternité sont dévalorisées. Avec le développement de la technique on laisse entendre que les femmes pourront enfin s’affranchir de la grossesse vue comme une contrainte.

    La négation et la tentative d’effacement des différences entre les hommes et les femmes ne peuvent qu’engendrer une augmentation des violences et des discriminations envers les femmes, en particulier les femmes enceintes et les mères.

    La réponse d’Esther Pivet  au fléau des violences faites aux femmes est claire : Non à l’égalité de genre qui brouille les identités masculines et féminines. Oui à l’égalité Hommes Femmes en dignité, Oui à une égalité qui respecte la complémentarité des sexes. Oui à une éducation de la jeunesse qui favorise l’accueil de la masculinité ou de la féminité, qui les invite à prendre soin de l’autre et à s’émerveiller devant leur différence si féconde !

  • L'Eglise a aussi sa justice

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    Après le concile Vatican II, il était de bon ton de s’interroger, dans le climat post-soixante-huitard, sur l’opportunité pour l’Eglise d’avoir encore un code de droit canonique. Une version revue et largement corrigée de l’édition de 1917 vit néanmoins le jour en 1983. Mais qu’en est-il dans ce nouveau contexte de l’exercice réel du droit de punir ?  Une réflexion de Denis Sureau sur son blog « Chrétiens dans la Cité » :

    « La difficulté de la hiérarchie à sanctionner les comportements de ses membres révèle une méconnaissance du rôle de la justice dans l'Eglise.

    Un magistrat retraité, Denis Salas, vient de déclarer que le juge est « le garant de la morale commune, sans laisser aucune autre institution se substituer à lui. Y compris l’Église. » Et d’ajouter : « ce n’est pas à l’Église d’apprécier la gravité des fautes commises par ses membres, ni de définir ce qui est prescrit et ce qui ne l’est pas » (La Croix, 6 mars). C’est son point de vue, mais certainement pas celui de l’Église. En effet, l’Église dispose de son propre droit pénal, de sa propre justice, qu’elle exerce sur ses membres, et cela depuis ses origines. C’est l’enseignement même du Christ : si un frère vient à pécher et refuse d’écouter la communauté, c’est à l’Église de l’exclure, elle qui a reçu pouvoir de lier et délier (cf. Mt 18,15-18). Face à un cas d’un chrétien incestueux, saint Paul demande aux Corinthiens qu’il soit jugé et excommunié : Enlevez le mauvais du milieu de vous (1Co 5,13).

    Or c’est une leçon qui n’a pas été retenue par les évêques qui, confrontés aux scandales sexuels du clergé, ont cru pouvoir se passer de la justice canonique et préféré étouffer les affaires. Cette politique contraire à la discipline de l’Église s’est révélée fort imprudente et se retourne aujourd’hui contre eux. Le cas du pédophile Père Bernard Preynat est ici exemplaire : bien que dénoncé dès 1991, Mgr Albert Decourtray s’était contenté de le mettre à l’écart un semestre avant de lui confier d’autres ministères, y compris auprès d’enfants ; son procès canonique n’a été ouvert que 25 ans plus tard et – pis encore – gelé en attente du jugement civil.

    Pourtant l’Église dispose de ressources judiciaires adaptées à ce type de péchés : les manquements au célibat sacerdotal sont visés par Code de droit canonique (canon 277), qui précise notamment que l’évêque doit « porter un jugement sur l’observation de cette obligation ». En effet, « L’Église a le droit inné et propre de contraindre par des sanctions pénales les fidèles délinquants » (can. 1311). Au fil des siècles (la corruption des clercs ne datant pas d’hier), les tribunaux ecclésiastiques ont mis en œuvre toute une série de mesures : suspense, enfermement dans des monastères pour faire pénitence, privation de ressources, renvoi de l’état clérical, excommunication… Et s’il fallait aller plus loin, l’Église livrait le coupable au bras séculier afin que l’autorité civile le punisse à partir de ses propres lois. Où l’on voit que la justice de l’Église n’est pas exclusive de celle de la cité. Mais elle est toutefois première : saint Paul reproche vertement aux Corinthiens de faire appel, pour trancher leurs litiges, aux tribunaux païens, des gens que votre Église méprise. Plus encore, saint Paul écrit que ce sont les saints qui jugeront le monde (cf. 1Co, 6). Autrement dit : c’est à l’Église de juger le monde et non l’inverse. Prétention que lui refuse évidemment l’État séculier.

    « L’Église doit être une contre-discipline face à la discipline du monde », affirme le théologien américain William Cavanaugh, qui a finement analysé l’affaiblissement de la visibilité de l’Église comme corps social, la tentation de la réduire à un pur royaume spirituel. Face aux scandales sexuels, l’épiscopat a été inspiré par un mauvais anti-juridisme. Dans la catéchèse, la notion même de jugement a été évacuée, comme si l’Église n’enseignait pas l’existence après la mort d’un double jugement : particulier puis général. Or si les sanctions pénales ont dans l’Église pour but de rétablir la justice (rendre à chacun ce qui lui est dû : ce qui implique de ne pas oublier les victimes), elles ont aussi une valeur médicinale : d’inciter le pécheur au repentir, à la réconciliation nécessaire au salut. La sanction la plus grave qu’est l’excommunication formelle revient moins à exclure le pécheur notoire de l’Église que de manifester qu’il s’est lui-même exclu, tout en offrant la possibilité de se réconcilier, moyennant des actes de pénitence. Cette séparation conforte ainsi la visibilité de l’Église. Pour sortir du bourbier où elle se trouve avec l’accumulation de scandales sexuels en tous genres, elle doit à nouveau affirmer et pratiquer son droit. »

    Ref. L'Eglise a aussi sa justice 

    Avec sa clarté d’expression coutumière, Benoît XVI déclarait ceci dans « Lumière du monde », l’un de ses derniers livres d’entetiens avec le journaliste Peter Seewald :

    « Ce ne sont pas seulement les abus qui bouleversent. C'est aussi la manière dont on a procédé avec eux. Les faits eux-mêmes ont été tus et camouflés pendant des décennies. C'est une déclaration de faillite pour une institution qui a inscrit l'amour sur sa bannière.

    À ce sujet, l'archevêque de Dublin m'a dit quelque chose de très intéressant. Il a dit que le droit pénal ecclésiastique avait fonctionné jusqu'à la fin des années 1950 ; il n'était certes pas parfait — il y a là beaucoup à critiquer — mais quoi qu'il en soit : il était appliqué. Mais depuis le milieu des années 1960, il ne l'a tout simplement plus été. La conscience dominante affirmait que l'Église ne devait plus être l'Église du droit mais l'Église de l'amour, elle ne devait pas punir. On avait perdu la conscience que la punition pouvait être un acte d'amour. Il s'est produit aussi à cette époque, chez des gens très bons, un étrange obscurcissement de la pensée.

    Aujourd'hui, nous devons de nouveau apprendre que l'amour pour le pécheur et l'amour pour la victime sont maintenus dans un juste équilibre si je punis le pécheur sous une forme possible et adaptée. Il y a eu dans le passé une altération de la conscience qui a provoqué un obscurcissement du droit et masqué la nécessité de la punition. En fin de compte est aussi intervenu un rétrécissement du concept d'amour, qui n'est pas seulement gentillesse et amabilité, mais qui existe aussi dans la vérité. Et que je doive punir celui qui a péché contre le véritable amour fait aussi partie de la vérité. »

    JPSC

  • Liège : Carême 2019 à l’église du Saint-Sacrement. Une date à retenir : mercredi 27 mars (19h30).

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Bd d’Avroy, 132 à Liège

    careme à l'église du saint sacrement Liège GOPR0645.JPG

    MERCREDI 27 MARS 2019 À 19H30

    Récollection animée par l’abbé Claude GERMEAU, directeur du Foyer des Jeunes d’Herstal et l’abbé Marc-Antoine DOR, recteur de l’église du Saint-Sacrement 

    affiche_recollection careme 2019.jpg 

    A retenir aussi :

    mardi 19 mars 2019

    de 17h00 à 19h00 : adoration eucharistique et confessions

    19h00: messe en l'honneur de saint Joseph, patron principal de la Belgique (missel de 1962, chant grégorien) 

    ______________ 

    Restauration_depliant - Copie.jpgSursum Corda asbl. Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64, Liège

    Tel. 04 344 10 89 (si on ne répond pas : GSM 0470 94 70 05).

    E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com .

    Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ? 300.000 euros restent à trouver ! Vous pouvez faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette restauration, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?

    JPSC

  • Carême 2019 avec saint Bernard de Clairvaux : des degrés de l’humilité et de l’orgueil

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    KTO : la foi prise au mot : « voici le second numéro de notre série de Carême sur les grands textes spirituels. Après le XXe siècle avec Thérèse de Lisieux, nous voilà maintenant au Moyen Âge pour parler des Degrés de l'humilité et de l'orgueil de saint Bernard de Clairvaux. Faisant passer en Occident, les méditations des Pères grecs sur l´échelle de la sainteté, ce texte influença durablement la morale et la pratique des monastères, mais aussi des laïcs. Nous allons découvrir que ce traité exerce jusqu´à aujourd´hui une influence considérable. Partons donc à sa découverte en compagnie des trois invités de Régis Burnet : Catherine Vincent, historienne médiéviste, Christian Trottmann, auteur de Bernard de Clairvaux philosophe et homme d'action (Institut universitaire européen Rachi), et pendant toute la série, le père François Potez, curé de la paroisse Notre-Dame du Travail, à Paris. Diffusé le 17/03/2019 / Durée : 52 minutes »

    JPSC

  • Théorie de l´évolution, récit de la Création : comment éclairer les jeunes ?

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    De KTO TV :

    « Bonjour Père, pourquoi ... ? » Cette semaine, l´abbé Pierre-Hervé Grosjean répond en 3 mn à la question de Colette, 71 ans : « Je vous écris de La Réunion. Beaucoup de jeunes se fient à la théorie de l´évolution plus qu´au récit biblique de la Création, en raison de ce qu´on leur apprend à l´école. Cela change tout pour le chrétien, n´est-ce pas ? Car si on ne retient pas la notion de péché originel, comment comprendre la mort de Jésus sur la Croix pour nous sauver ? Comment éclairer les jeunes sur cette question ? » Pour envoyer vos questions aux Padres, envoyez vos questions à pourquoipadre@ktotv.com
  • L’abstinence du vendredi

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    careme854.jpgEn Belgique, comme en France depuis la « suppression » de cette loi par l’épiscopat en décembre 1966, la pratique semble avoir plus ou moins disparu. Pourtant, l’intention n’était pas de l’abandonner mais de la remplacer éventuellement par d’autres œuvres de pénitence (privation d’alcool, de friandises…). À l’entrée du Carême, il est opportun de s’interroger sur cette pratique du vendredi et de mieux connaître la position réelle de l’Église. Lu sur le site web du mensuel « La Nef » :

    « La pénitence, dans la Constitution apostolique Paenitemini du 17 février 1966. Ce texte postconciliaire signé par Paul VI présente le sens et l’importance du précepte divin de la pénitence dont le terme ultime est d’aimer Dieu et de s’abandonner à lui. Voici quelques extraits : « La pénitence est une exigence de la vie intérieure. Sa nécessité est particulièrement urgente dans la société d’aujourd’hui. À aucune époque la vraie pénitence ne peut faire abstraction d’une ascèse également physique. Tout notre être, en effet, corps et âme, doit participer activement à l’acte religieux par lequel la créature reconnaît la sainteté et la majesté de Dieu. Le devoir de la pénitence est motivé surtout par la participation aux souffrances du Christ. Il y a trois façons principales de satisfaire au précepte divin de la pénitence : la prière, le jeûne, et les œuvres de charité. L’Église a toujours spécialement prôné l’abstinence de viande et le jeûne. »

    Les jours de pénitence pour l’Église universelle dans le Code de Droit canonique de 1983 :
    Canon 1249 : « Tous les fidèles sont tenus par la loi divine de faire pénitence chacun à sa façon ; mais pour que tous soient unis en quelque observance commune de la pénitence, sont prescrits des jours de pénitence durant lesquels les fidèles s’adonneront d’une manière spéciale à la prière et pratiqueront des œuvres de piété et de charité, se renonceront à eux-mêmes en remplissant plus fidèlement leurs obligations propres, et surtout en observant le jeûne et l’abstinence selon les canons suivants. »
    Canon 1250 : « Les jours et temps de pénitence pour l’Église tout entière sont chaque vendredi de toute l’année et le temps de Carême. »
    Canon 1251 : « L’abstinence de viande ou d’une autre nourriture, selon les dispositions de la conférence des Évêques, sera observée chaque vendredi de l’année. »

    Les dispositions de la Conférence épiscopale française de 1984 : « Tous les vendredis de l’année, en souvenir de la Passion du Christ, ils doivent manifester cet esprit de pénitence par des actes concrets, soit en s’abstenant de viande ou d’alcool ou de tabac… soit en s’imposant une pratique plus intense de la prière et du partage. »

    Plusieurs conférences épiscopales ont décidé de rétablir la loi de l’abstinence du vendredi. Les évêques d’Angleterre et du pays de Galles prennent cette décision en mai 2011, au terme de leur assemblée plénière. Et pour ceux qui ne consomment pas habituellement de viande à se priver d’une autre nourriture. Tous sont invités à ajouter à cette privation un acte particulier chaque vendredi en mémoire du jour où le Christ est mort. Il est « important », remarque la Conférence épiscopale, « que tous les fidèles soient unis dans une célébration commune de pénitence du vendredi » afin, également, de donner un « signe clair et distinct de leur identité catholique ».
    Le cardinal Dolan, président de la Conférence des évêques américains, le 12 novembre 2012, déclare lors de l’Assemblée plénière : « Le travail de notre Conférence dans les années qui viennent doit inclure une réflexion sur le retour du vendredi comme jour particulier de pénitence, ce qui comporte le rétablissement de l’abstinence tous les vendredis et pas seulement pendant le Carême. »

    Récapitulons les principaux arguments qui plaident en faveur de la pratique de l’abstinence: elle maintient une volonté de pénitence régulière en mémoire de la Passion du Christ ; elle associe le corps à la vie spirituelle ; elle rend visible un témoignage d’union au Christ ; elle rapproche les baptisés dans une observance commune ; elle nous unit par cette tradition ancienne à tous ceux qui nous ont précédés et notamment aux saints qui ont été fidèles à cette discipline.

    Il ne s’agit pas cependant de remplacer la viande par du poisson. Aucune loi religieuse n’a jamais demandé cela. Simplement, il a été admis à l’époque médiévale que l’on pouvait consommer du poisson le vendredi car celui-ci est un aliment maigre qui n’était pas considéré comme un mets de choix. Plus tard, l’habitude de manger du poisson est devenue un moyen d’affirmer une identité chrétienne. Il se trouve effectivement que le poisson était le symbole des chrétiens dans les premiers temps de l’Église. En effet, le mot grec ICHTHUS qui veut dire poisson correspond à l’acronyme de Jésus-Christ Fils de Dieu Sauveur (Iesous CHristos THéou Uios Soter). Cependant, le fait de manger du poisson le vendredi, plat finalement appréciable, ne nous rapproche pas vraiment de l’esprit de la pénitence qui est un esprit de sacrifice et de privation. Aux yeux des non-croyants, nous paraissons ridicules si nous expliquons que nous faisons pénitence le vendredi par amour du Christ pour nous unir à son sacrifice en remplaçant la viande par du poisson.

    Conclusion. Il n’est pas souhaitable d’abandonner un à un tous les signes extérieurs communs de la foi et toutes les exigences qui expriment l’union au Christ. L’intention des épis­copats qui ont supprimé la loi de l’abstinence était plutôt de renforcer l’esprit de pénitence en favorisant aussi d’autres expressions sans supprimer pour autant l’expression traditionnelle de l’abstinence de viande du vendredi qui reste une pratique juste et bonne. Certes, quelques fidèles vivent la loi de pénitence par des actes qui vont au-delà de ce minimum, mais dans la pratique, la très grande majorité n’a pas remplacé cet acte de pénitence du vendredi par d’autres actes. Le résultat est bel et bien un triste abandon à l’inverse de ce qui était espéré à l’origine. Si on veut être fidèle à l’esprit de la loi, nous devons nous encourager à vivre ensemble cette abstinence et apporter de cette manière un témoignage visible communautaire d’union au Christ souffrant et de communion entre nous.

    Stanislas Grymaszewski »

    © LA NEF n°312 Mars 2019 

    Ref. L’abstinence du vendredi

    JPSC

  • Les écoliers flamands obligés de manifester pour le climat

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Belgique — présence obligatoire d'écoliers dans les manifestations « pour le climat »

    De nombreuses écoles flamandes obligeront en effet leurs élèves à participer aux manifestations « pour le climat » et cela à titre d’activité pédagogique extrascolaire. La ministre flamande de l’Enseignement, Hilde Crevits (CD&V, centre gauche, ex-parti social-chrétien), a en tout cas donné son feu vert pour intégrer ces marches au parcours scolaire.

    « La participation à une manifestation est une activité extra-muros, qui fait partie du projet pédagogique. Donc il n’y a pas d’objection à rendre cette activité obligatoire », explique Hilde Crevits.

    Seule condition de la ministre : « Que la manifestation n’ait pas de but politique ».

    Dès le primaire, les écoles « aident » les élèves à manifester contre le « dérèglement climatique »

    Cette dernière phrase a déjà suscité de vives réactions. Certains parents estiment que le mouvement est politique.

    Faux, selon le porte-parole de l’enseignement catholique flamand. « Le climat n’est pas un parti politique. Il est donc est légitime de rendre cela obligatoire ».

    Évidemment, il s’agit plutôt d’une manifestation qui prétend qu’il existerait une apocalypse climatique imminente (il resterait 12 ans afin d’éviter le désastre), affirmations en rien évidentes mais qui sont utilisées par des militants et partis politiques pour modifier en profondeur nos sociétés. Pour la N-VA (droite nationaliste flamande), ces manifestations n’aboutiront pas sur un « Pacte sur le climat » consensuel et non politique, mais sur un raz-de-marée fiscal avec des augmentations d’impôts et de taxes qui se compteront en milliards. 

    Refus de participer, difficile

    Le Standaard s’est demandé « Et qu’en est-il des étudiants qui ne veulent pas participer ? » « Légalement, une école peut les obliger à participer », déclare Pieter Jan Crombez, porte-parole de l’enseignement catholique flamand. « Un élève ne peut refuser d’assister à une activité parascolaire que si celle-ci dure plusieurs jours et si le règlement de l’école ne précise pas que la participation en est obligatoire et si les parents ou l’élève adulte motivent à temps leur absence à cette activité. Dans ce cas, les écoles ont donc le droit d’obliger les élèves à participer à la manifestation ».

  • Protégeons les enfants à l'ONU - Un appel de CitizenGO

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    De CitizenGO :

    Nous avons besoin de votre aide pour empêcher l’ONU de promouvoir l’avortement, la théorie du genre, ainsi qu’un programme complet d’éducation à la sexualité qui doit être enseigné aux filles de 3 ans. Ce programme prévoit de leur apprendre à explorer leur sexualité et comment se masturber*

    Au lieu de se concentrer sur les besoins essentiels, la première version du rapport demande à toutes les nations d’accepter les points destructeurs et controversés suivants :

    • accès gratuit à l’avortement pour toutes les femmes et les filles
    • l’avortement en tant que droit humain fondamental
    • accès illimité aux préservatifs et autres méthodes de contraception
    • orientation sexuelle et identité de genre
    • éducation sexuelle complète aux tout-petits*.

    L’année dernière, notre pétition signée par 195 000 citoyens actifs a eu un impact. Nous avons besoin de votre aide pour dépasser cet objectif et pouvoir mettre fin à ce programme néfaste.

    Trois militants pro-vie de CitizenGO participeront aux négociations de la 63e session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU.

    Nous avons besoin d’une armée de pro-vie pour signer cette pétition afin de pouvoir l’utiliser comme outil de négociation.

    Une fois que vous avez signé la pétition, nous contacterons l’ambassadeur de France à l’ONU et les autorités françaises. Nous leur demanderons de promouvoir de véritables solutions pour les femmes et les filles : nutrition, eau potable, soins de santé et éducation.

    Prenez un moment pour signer la pétition maintenant afin que nous puissions être votre voix pour la défense de la vie.

    * Le programme complet d’éducation à la sexualité mentionné ci-dessus fait référence aux lignes directrices du programme de l’Organisation mondiale de la santé pour promouvoir une éducation à la sexualité complète.