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Médias - Page 125

  • Quand se multiplient les voix qui s'élèvent contre les caricatures de Charlie Hebdo

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    De Pierre-Emmanuel Mesqui sur lefigaro.fr/culture :

    Hayao Miyazaki a déclaré que la publication des caricatures de Charlie Hebdo était «une erreur».

    Interrogé par une radio japonaise, le célèbre réalisateur japonais de Princesse Mononoké a déclaré que la publication des dessins du journal satirique était «une erreur».

    Hayao Miyazaki est revenu, au micro une radio japonaise, sur les attentats à Charlie Hebdo qui ont fait 12 morts. Le réalisateur a déclaré ne pas avoir apprécié les caricatures du journal satirique et qu'il ne fallait pas les publier.

    «Je pense que c'est une erreur de faire des caricatures de personnes vénérées par d'autres cultures. Ce serait une bonne idée d'arrêter de faire ces dessins. Les caricatures devraient principalement viser les politiciens de votre propre pays.»

    D'autres voix se sont élevées contre ces caricatures ces dernières semaines. Fin janvier, le dessinateur de mangas Jirō Taniguchi avait déclaré, en marge du Festival d'Angoulême, que les artistes ne pouvaient pas se cacher derrière la liberté d'expression. Philippe Geluck avair qualifié de «dangereuse» la dernière couverture de Charlie Hebdo. Delfeil de Ton avait publié une chronique dans L'Obs et avait accusé l'ancien rédacteur en chef du journal satirique, Stéphane Charbonnier, d'avoir «traîné son équipe» à la mort.

    Hayao Miyazaki a réalisé de nombreux films d'animation comme Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro ou encore Le vent se lève. Le mangaka a reçu un oscar d'honneur en 2014 pour l'ensemble de sa carrière. Hayao Miyazaki est aujourd'hui à la retraite, même s'il continue de travailler pour des projets personnels.

  • 21 coptes égorgés par l’ « Etat » islamique : sincères condoléances de l’Onu

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    coptes-Libye-ex1.jpg

    Qui a vu la vidéo de la monstrueuse exécution des 21 chrétiens coptes par les islamistes, entendu les cris des victimes égorgées comme les agneaux du sacrifice et leur sang sur la lame des couteaux brandis par les fous d’Allah  ne peut s’empêcher de trouver dérisoires les pieuses réprobations qu’elle suscite, alors que la presse d’opinion se focalise unilatéralement depuis plusieurs jours sur l’attentat de Copenhague. Pourquoi ? L’ONU y va, à son tour, de l’expression de sa  « profonde sympathie » aux familles endeuillées et de son appel au « dialogue » JPSC :  

    « 16 février 2015 – Le Conseil de sécurité des Nations Unies et le Secrétaire général Ban Ki-moon ont fermement condamné ce qui apparaît comme l'assassinat odieux et lâche en Libye de 21 Egyptiens coptes chrétiens par un groupe affilié à l'Etat islamique d'Iraq et du Levant (EIIL/Daech).

    Dans une déclaration à la presse publiée dimanche soir, les membres du Conseil ont estimé que « ce crime démontre une fois encore la brutalité de l'EIIL, qui est responsable de milliers de crimes et d'abus contre des personnes de toutes confessions, ethnies et nationalités ».

    Ils ont exprimé leur profonde sympathie et présenté leurs condoléances aux familles des victimes, au gouvernement de l'Égypte, ainsi qu'aux familles de toutes les victimes de l'EIIL.

    Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré « leur ferme condamnation de la persécution d'individus et de communautés entières sur la base de leur religion ou de leur conviction ». Ils ont souligné à nouveau que « l'EIIL doit être vaincu et que l'intolérance, la violence et la haine, qu'il épouse doivent être éradiquées ».

    Le Conseil de sécurité a réaffirmé son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, Bernardino Leon, et exhorté toutes les parties en Libye à s'impliquer de manière constructive dans ses efforts pour continuer un processus politique inclusif visant à relever les défis politiques et de sécurité auxquels est confronté pays.

    Selon le Conseil, « seule l'unité nationale et le dialogue, en vue de trouver une solution pacifique, peuvent permettre aux Libyens de construire leur Etat et leurs institutions, afin de vaincre le terrorisme et empêcher des crimes si graves ».

    Le Secrétaire général Ban Ki-moon a également fermement condamné ce crime et présenté ses condoléances aux familles des victimes et au gouvernement de l'Egypte.

    "Le Secrétaire général réaffirme que le dialogue en cours en Libye est la meilleure chance pour aider le pays à surmonter la crise actuelle", a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse publiée lundi. »

    Ref : L'ONU condamne le meurtre de 21 Egyptiens coptes par Daech en Libye 

  • Mgr Léonard : une amie réagit au mauvais papier du Vif

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    Une amie nous fait parvenir la lettre qu’elle a envoyée à Mgr Léonard en  réponse à l'article ("La messe est dite pour Mgr Léonard") paru dans Le Vif :

    Monseigneur,

    Pourriez-vous m’expliquer comment il se fait que certains professionnels de l’information, les journalistes, faute d’être objectifs, soient parfois si méchants 

    Ils ne se fatiguent pas d’écrire sur vous tellement de choses négatives, et se lâchent maintenant dans des litanies de bilan « fin de règne », se targuant de détenir des vérités et d’être bien informés, couchant sur papier ce qui ressemble fort à un tissus de médisances ? Comment font-ils pour sortir tant de fiel de leur plume ?

    On me dira que l’essentiel est invisible pour les yeux : c’est sans doute pour cela que, dans son dernier numéro, un  journaliste du Vif, souvent le même, parle de mandat « plombé » et de « désillusion » ? Pauvre journaliste qui n’a pu goûter aux joies innombrables que vous nous avez procurées en venant vers nous, lors de vos visites pastorales ! Vous nous avez enseignés, avec joie, humour, enthousiasme. C’est le Christ que vous nous faisiez approcher lors de ces eucharisties tellement profondes et liturgiquement sobres. Votre intelligence et votre courage ont suscité de multiples initiatives.

    Mais pour en revenir à notre journaliste, on ne peut que regretter qu’il soit réfractaire à la beauté de la foi. Toutefois, même réfractaire, comment en arrive-t-il à pratiquer la médisance délibérée pour vous abîmer gratuitement. Gratuitement ? Pas si sûr, car un papier qui casse du sucre sur l’archevêque, cela fait vendre.

    Toujours est-il que je me pose la question suivante : les lecteurs se sentent-ils bien après avoir lu un article, où mensonges et amalgames, noircissent non seulement le papier mais votre personne ? Quelle petitesse dans un style qui déforme vos propos, (notamment sur l’homosexualité) et qui, jamais, ne vous accorde le moindre crédit.

    Et voilà aussi, qu’on interprète, les petits mots que vous n’avez jamais prononcés, le regard où l’accolade pas assez ceci ou cela. On refait l’histoire en faisant le bilan biaisé de votre charge épiscopale.

    Cher Monseigneur, vous en ramassez un paquet de critiques ! Bonjour le martyr et les coups de bâtons ! Ce qui me console, c’est que le Christ vous a montré l’exemple et que ceux qui s’en vont avec un tapis rouge, discours, tambours et trompettes, ne sont pas forcément les meilleurs aux yeux du Seigneur !

    Le Christ ne nous a-t-il pas mis en garde : « Malheur à vous quand tous les hommes diront du bien de vous, car c'est de la même manière que leurs ancêtres ont traité les faux prophètes.» Lc 6,26

    En tant que chrétiens, nous savons que nous ne devons pas diriger nos vie pour plaire au monde ni aux journalistes aveugles et médisants. Heureusement !

    Car le bien, le bon et le vrai sont autre part.

    Mais dites-moi, Monseigneur, la femme trompée et ce jeune en déroute, cet homme alcoolique et tous ceux que vous avez consolés, aimés, accueillis, combien sont-ils ?

    Vous avez pleuré et prié avec eux, vous vous êtes fait pauvre et humble à leurs côtés, et dans le secret du cœur vous avez pris le temps de relever un frère ou une sœur en perdition, et ce, au nom du Christ.

    Ceux-là vous ont peut-être écrit mais aucun journaliste n’en fera état.

    Aucun ne connaîtra jamais la bonté et les grâces déversées dans le cœur de ces blessés par la vie !

    Oui, l’essentiel de ce que vous nous avez donné est invisible pour le monde et pour  les cœurs fermés. Notre journaliste n’en parlera pas.

    Face au Seigneur de l’Humanité, vous savez que vous avez tout donné.

    Nous sommes aussi nombreux à le savoir…

    Monseigneur, notre Cité se trouve dans les Cieux ! Qui y arrivera, verra !

  • Libye : 21 chrétiens coptes assassinés par les islamistes

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    Et on fait quoi ? Lu sur le site « aleteia » (JPSC) :

    ei-copts.jpeg"Une nouvelle vidéo publiée sur les réseaux sociaux confirme ces nouvelles atrocités commises par les djihadistes, cette fois en Libye.

    Ces pêcheurs avaient été enlevés aux environs de Kafr el-Sheikh, dans le nord de l'Égypte. Encore une fois, les victimes ont été vêtues d'orange et décapitées par des tueurs habillés de noir et au visage masqué, après avoir défilé le long d'une plage. Les criminels contre l'humanité de l'autoproclamé État islamique ont donc encore frappé, diffusant sur les réseaux sociaux l'exécution scénarisée de ces 21 chrétiens coptes.

    La vidéo diffusée ce dimanche est intitulée : « Un message signé avec le sang à la nation de la Croix », tandis qu'un bandeau en incrustation explique qu'il s'adresse au « Peuple de la Croix fidèle à l'Église égyptienne ennemie ». Des photos de ces otages avaient été publiées dans le dernier magazine diffusé par l'autoproclamé État islamique.

    Cette vidéo a été diffusée sur YouTube et sur un compte Twitter servant de relais à la propagande de ces assassins. La divulgation de cette nouvelle vidéo pose à vrai dire une autre question, technologique : comment peut-il être encore toléré, acceptable, voire seulement possible, que la vidéo d'une telle exécution soit librement diffusée et consultable sur YouTube, le premier des médias vidéo en ligne qui soit au monde, qui fête justement ses dix ans, et Twitter, l'un des plus célèbres réseaux sociaux ?"

    Ref. Libye : 21 chrétiens coptes assassinés par les islamistes

    Voir : Bientôt un califat à quelques encablures des côtes italiennes

  • Mgr Léonard : une lettre banale

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    Quand les journaleux, Rogeau (Le Vif) ou autres Laporte, y vont de leurs commentaires insinuants et malveillants à propos du départ de Monseigneur Léonard, on appréciera la simplicité de cette lettre par laquelle l'archevêque met les choses au point. Elle est parue en éditorial sur Pastoralia (archidiocèse de Malines-Bruxelles) de février 2015 sous le titre "une lettre banale" :

    En décembre dernier, certains médias se sont émus en apprenant que, le 6 mai prochain, j'écrirai au Saint Père pour remettre entre ses mains ma mission d'archevêque de Malines-Bruxelles. Emotion totalement gratuite puisque nous serons environ 100 évêques de par le monde à écrire une telle lettre à l'occasion de notre 75ème anniversaire, ainsi que prévu par le droit canonique (can. 401, § 1). C'est au Pape seul qu'il revient d'accepter cette démission ou d'y surseoir.

    Comme les nouvelles banales sont médiatiquement peu intéressantes, certains ont voulu interpréter cette future lettre comme le signe évident d'un découragement ou d'une déception, voire même comme l'expression d'un désaccord avec le pape François! Fertile imagination...

    Certains journalistes m'ont demandé si j'espérais être prolongé quelques années, comme c'était assez souvent le cas pour les archevêques sous les pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI. J'ai répondu que je n'espérais pas cela. En effet, l'espérance d'un chrétien et d'un prêtre est tendue vers une réalité bien plus importante que le prolongement d'un mandat. On en a conclu que j'espérais ne pas être prolongé et obtenir mon congé dès le lendemain. Comme si la phrase: "je n'espère pas que..." était synonyme de: "j'espère que non...". Or, l'espérance d'un chrétien et d'un prêtre ne se porte pas davantage sur l'obtention rapide de la retraite que sur la prolongation de la mission. Mais je constate que la connaissance de la logique est rare dans les professions médiatiques qui, pourtant, vivent de l'univers des mots.

    Bref, je demande à mes confrères et aux fidèles du diocèse de ne pas se laisser entraîner dans ces supputations sans fondement. Ce que j'espère surtout, en cette matière comme en toutes les autres, c'est que la volonté de Dieu se fasse sur ma vie et que je sois assez libre pour accueillir d'un coeur égal la décision que prendra le Saint-Père, quelle qu'elle soit. Le reste est insignifiant et perte de temps.

    De ce point de vue, j'apprécie énormément les propos du Pape, rappelant à ses confrères cardinaux, évêques ou prêtres qu'ils ne sont pas éternels ni irremplaçables, et décourageant tout esprit de carrière et de prestige humain chez les ministres de la sainte Eglise. A bon entendeur, salut!

    Conclusion : jusqu'au moment, quel qu'il soit, où je cesserai mon ministère à Malines-Bruxelles, je me consacrerai de toutes mes forces à ma tâche présente avec le même enthousiasme et la même gratitude qu'à présent. Et quand le moment sera venu de vous quitter, je vivrai mon sacerdoce, pour le temps qui me restera, peut-être sur cette terre, avec le même coeur et la même espérance.

    + André-Joseph,

    Archevêque de Malines-Bruxelles

  • Mgr Gaillot : vingt ans après

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    « Si l'Eglise n'évolue pas, elle disparaîtra » déclare celui qui, vingt ans après, n’a lui non plus guère évolué. Lu sur le blog du  « Parisien » :

    « Mariage gay, précarité... A 80 ans, Mgr Gaillot, l'évêque mis sur la touche depuis vingt ans, est toujours aussi engagé sur les sujets de société et se montre admiratif envers le pape.

    Il y a vingt ans jour pour jour, devant quelque 20 000 fidèles supporteurs, Mgr Jacques Gaillot célébrait sa dernière messe à Evreux en tant qu'évêque de ce diocèse. Il venait d'être destitué de ses fonctions par le Vatican qui sanctionnait là ses sorties publiques jugées provocantes. « L'affaire Gaillot » provoquera des blessures et des divisions au sein du clergé français.

    A la tête depuis deux décennies de l'évêché fantôme de Parténia, le trublion continue de défendre les exclus. Rencontre à la maison des spiritains à Paris (Ve), qui l'héberge.

    Comment exister quand on est un évêque sans diocèse et sans responsabilités ?

    MGR GAILLOT. On fait sa vie. Je ne suis pas à la rue. J'ai la santé. Je suis le président de l'association Droits devant ! ( NDLR : qui lutte, notamment, contre la précarité ). Je soutiens l'association Droit au logement. Les mal-logés se disent : « Lui, il peut nous comprendre ! » Moi-même, j'ai été exclu, c'est un bon passeport que l'Eglise m'a donné là. Je m'investis aussi aux côtés des prisonniers. Je visite Yvan Colonna à la prison d'Arles, cela fait une dizaine d'années qu'on se fréquente et je vais voir ses parents en Corse.

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  • Quand France 2 pratique l'amalgame

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    Lu sur LaVie.fr (Laurence Desjoyaux) :

    #ScoutEn2015 : vives réactions des scouts après un reportage sur France 2

    Conservateurs et nostalgiques, les scouts ? Un reportage du magazine Complément d'enquête diffusé sur France 2 le 12 février les a fait bondir. En cause, la présentation du mouvement de jeunesse comme symbole d'une France nostalgique au milieu d'une émission intitulée : « Zemmour et les nostalgiques : la France, c'était mieux avant ? »

    Derrière le présentateur Nicolas Poincaré défilent des images de scouts, de manifestations contre le mariage homosexuel et de séances de dédicaces du Suicide français, le dernier livre d'Eric Zemmour. « Enquête, ce soir sur une France nostalgique, sur ceux qui regrettent l'avant Mai 68, qui défendent la tradition et l'autorité, qui combattent le mariage pour tous et qui ont un héros : Eric Zemmour », explique le journaliste avant d'ajouter plus loin : « On va aussi se pencher sur une autre forme de nostalgie : le succès des scouts. Est-ce dû à une demande d'autorité ? » Pour lancer le reportage, Nicolas Poincaré enfonce le clou  : « Autre symbole de ce qu'on appelle une France nostalgique, c'est le succès des scouts ! »

    Les scouts – « dont les pratiques sont presque les mêmes qu'il y a cent ans », nous apprend la voix off – symboles d'une France nostalgique, entre Zemmour et la Manif pour tous ? Ceux-ci n'ont pas apprécié l'amalgame et l'ont fait immédiatement savoir sur les réseaux sociaux.

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  • Vous avez dit : "droit au blasphème"?

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    Du Père Jean-Benoît Casterman, prêtre de la congrégation de Saint-Jean et éducateur au Cameroun depuis 1990, sur Boulevard Voltaire

    Droit au blasphème. Vraiment ?

    Si nous voulons légitimement critiquer l’islam, nous devons le faire avec autant de bonnes raisons (qui abondent) que de fermeté, mais aussi avec un minimum de respect envers les musulmans.

    Apparemment presque tous les défenseurs de la liberté d’expression, dont la plupart de nos Charlie, revendiquent le droit au blasphème. Dans l’absolu, personne ne peut vous empêcher de blasphémer ou d’insulter. Par exemple, si vous êtes en guerre contre quelqu’un, fût-ce Dieu lui-même. Vous me direz peut-être que, pour vous, Dieu ou la religion n’existent pas. Mais cela existe bel et bien pour l’autre. Or, il s’agit ici du droit social ou de la vie en société. D’où notre question : y a-t-il vraiment un droit au blasphème, donc à l’insulte ? Concrètement, cela revient à se demander si, dans la vie en société, blasphémer est un acte acceptable et légitime.

    Certes, la liberté fait bien partie des droits de l’homme. Mais à condition qu’elle respecte un minimum autrui ; justement pour le « vivre ensemble ». L’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme stipule que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (voir aussi art. 29 §2).

    Dans ce cas, si vous insultez la religion d’autrui, il y a un réel problème pour le vivre ensemble. Ne me dites pas qu’en blasphémant Dieu ou une religion, vous n’insultez pas des personnes. Désolé, mais si vous insultez une religion, c’est comme se moquer d’une mère ou d’un pays, par exemple. Vous blessez, en conséquence, les personnes dans leur identité religieuse, familiale ou nationale. Vous les considérez comme débiles. Sur ce point, le pape François s’est exprimé dans sa franchise habituelle : « Si mon assistant insulte ma mère, il aura mon poing dans la figure. »

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  • Quand les chrétiens se font pointer du doigt pour les exactions des terroristes islamistes

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    Koz réagit à la pétition de Reporters sans Frontières qui somme les responsables des cultes d'encourager la liberté d'expression (source) :

    Vous ne me ferez pas taire au nom de la liberté d’expression

    Vous avez dit « pas d’amalgames » et je l’ai dit avec vous. Je suis de ceux qui considèrent que l’islam a un défi spécifique à relever avec la violence et qui refusent dans le même temps d’amalgamer l’islam dans son ensemble à ses fanatiques.

    Vous avez dit « pas d’amalgames », ne demandons pas aux musulmans de se désolidariser du terrorisme. « Pas d’amalgames« , et vous demandez aux chrétiens de se désolidariser de leurs bourreaux. Les assassins de janvier se réclament des organisations qui ont déporté les chrétiens en Irak, de celles qui ont emprisonné Asia Bibi pour avoir exprimé sa foi, de celles qui ont brûlé vifs un jeune couple dans un four à briques pour blasphème, au Pakistan. Les chrétiens n’ont pas attendu les pétitions parisiennes pour verser leur sang et donner des martyrs de la liberté de conscience.

    Vous avez dit « pas d’amalgames » et vous demandez aux chrétiens, après un attentat islamiste, de reconnaître la liberté d’expression. Pire encore, après l’assassinat de quatre d’entre eux, vous allez voir les Juifs pour leur intimer de signer votre pétition. Qui ne signe pas n’est pas démocrate.

    Lire la suite sur Koztoujours.fr

    Lire aussi : Mgr-Pontier-refuse-de-soutenir-l-initiative-de-Reporters-sans-frontieres-2015

  • Un site voué à la vie consacrée

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    Du site de la Conférence des Evêques de France :

    "Vieconsacree2015" : un site pour découvrir les diverses facettes de la vie consacrée

    Le site vieconsacree2015.catholique.fr a été lancé à la veille de la journée de la vie consacrée. Cet espace a pour vocation de mettre en lumière les différentes facettes de la vie consacrée et des personnes qui suivent ce chemin.

    « Le Pape nous dit que la foi, faisant mémoire d’une promesse, ne se fixe pas dans le passé mais devient capable d’ouvrir vers l’avenir, d’éclairer les pas au long de la route. » explique soeur Anne-Claire Dangeard, dominicaine et travaillant au pôle Médias de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref). « C’est ce que nous souhaitons proposer par ce site ».

    Lancé le 2 février 2015, le site www.vieconsacree2015.catholique.fr a pour mission de mettre en valeur l’année de la vie consacrée qui s’est ouverte le 30 novembre 2014. Il souhaite partager les évènements et initiatives qui se dérouleront autour de la vie consacrée à travers un agenda et des actualités.

    Eveiller le désir de venir à la rencontre
    « Nous souhaitons que ce site puisse éveiller le désir de l’internaute de venir à notre rencontre, d’échanger avec des personnes consacrées. » continue sœur Anne-Claire. Le site propose ainsi des vidéos et des témoignages de personnes consacrées en lien avec le blog Jeunes Cathos. A travers les photos, il reflète les diversités des formes que revêt la vie consacrée.

    Le site s’enrichira des multiples initiatives portées sur internet par les communautés, les diocèses, mouvements et associations : vidéos, témoignages…

    Pour rejoindre plus largement les internautes, le site vieconsacree2015.catholique.fr s’invite aussi sur les réseaux sociaux avec le hashtag #vieconsacree. Les évènements seront également repris sur les pages Facebook des partenaires.

    Ce projet a été porté par la Conférence des Évêques de France (CEF), le Service National pour l’Évangélisation des Jeunes et pour les Vocations (SNEJV), la Conférence nationale des instituts séculiers de France (CNISF), l’Ordres des vierges consacrées, la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref).

  • Liberté d'expression, oui. Liberté d'insulter, non.

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    Lu sur EuropInfos (COMECE) : 

    Liberté d'expression, oui. Liberté d'insulter, non.

     

    Quand on discute de religion dans l'arène publique, le débat ne peut que gagner à prendre constamment pour guide une vertu dont Thomas d'Aquin indique qu'elle est le pivot de tout le tissu moral : la prudence.

    Les assassinats tragiques et choquants dans les bureaux de la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo et au supermarché casher ont fait des 7 et 9 janvier 2015 des journées noires pour Paris et pour le monde. Les membres de l'équipe de rédaction de Charlie Hebdo étaient spécifiquement visés parce que dans l'exercice de leur profession, ils étaient considérés comme ayant blasphémé contre le prophète Mahomet ; il n'est donc pas surprenant que les journalistes et les chroniqueurs du monde entier aient abreuvé de papier les grands journaux, les tabloïdes et les hebdomadaires. Certains se sont précipités pour publier, faisant fi de toute prudence et laissant l'émotion à l'état brut dicter leur texte, d'autres ont livré à la discussion des réflexions plus élaborées. Tous ont paru du même avis que les leaders mondiaux et les multitudes qui se sont rendues à Paris et qui ont manifesté le dimanche après les événements, estimant que la liberté d'expression subissait une attaque frontale. 

    Une autre liberté fondamentale dans une société ouverte a réuni beaucoup moins de soutien ces dernières années de la part des mêmes journalistes indignés qui ont tous proclamé sans exception - et c'est bien naturel - leur soutien à leurs collègues français, à savoir la liberté de religion. Tout d'un coup, les politiciens, les dirigeants religieux et même l'intelligentsia se rendent maintenant compte du lien qui existe entre ces deux libertés. 

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  • Quand l'Occident n'a que l'irrationalisme tolérant des athées à opposer à l'irrationalisme intolérant des islamistes

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    Sur le site "L'Isola di Patmos" dont il est l'un des co-rédacteurs, Mgr Antonio Livi propose une réflexion magistrale et totalement inédite sur les attentats des 7 et 9 janvier à Paris, et la manif-monstre "Je suis Charlie". Le site "Benoît-et-moi" en publie la traduction :

    A L'IRRATIONALISME INTOLÉRANT DES ISLAMISTES, L'OCCIDENT N'OPPOSE QUE L'IRRATIONALISME TOLÉRANT DES ATHÉES

    Ainsi, l'Occident n'oppose à l'irrationalisme d'une morale tirée du Coran, dépourvue de toute médiation théologique et encore moins philosophique - et qui ignore donc le droit naturel - qu'un autre type d'irrationalisme, celui d'une législation "laïque" sans Dieu et sans droit naturel, lequel est justement la "lex Dei aeterna". 

    J'interviens à mon tour au sujet des tristes événements de janvier 2015 à Paris (la violence homicide des fanatiques islamistes et la grande manifestation de solidarité avec les rédacteurs de Charlie Hebdo), afin d'exprimer une opinion différente de celle des autres rédacteurs de L'Isola di Patmos. 

    Les lecteurs de cette revue ne seront pas surpris, ni scandalisés de cette différence d'opinions, car nous avons toujours affirmé vouloir ramener toute question d'actualité théologique aux principes de la vraie doctrine de l'Eglise, c'est à dire au dogme, l'illustrant toutefois de commentaires et d'applications appartenant par leur nature au domaine du réfutable, là où aucune opinion n'exige nécessairement l'unanimité des consentements. J'ai rappelé, en quelques occasions, le vieil adage patristique: "In necessariis, unitas; in dubiis, libertas; in omnibus, caritas".

    J'exprime donc mon opinion en toute liberté, sans vouloir manquer à la charité. Afin d'être le plus clair et précis possible, je vais énoncer trois points:

    1) Premièrement, je considère comme de "tristes événements" autant la violence assassine des fanatiques islamiques que la grande manifestation de solidarité avec les rédacteurs de Charlie Hebdo de la part des chefs politiques français et de nombreux autres Pays de l'aire occidentale. Je considère que les deux faits - celui militaire et celui idéologique - sont d'une gravité morale énorme, mais pas autant qu'un troisième fait, celui qui a provoqué les deux autres, à savoir la publication obstinée et la divulgation de caricatures obscènes et lourdement offensantes à l'encontre de l'Islam (avec la caricature du prophète Mahomet) et contre le christianisme (avec la représentation blasphématoire de la Très Sainte Trinité, de notre Seigneur Jésus Christ et de Sa Mère Immaculée).

    2) La réaction des islamistes à ces dessins a été de furieuse indignation, surtout à cause des caricatures du prophète, qu'ils estiment ne devoir jamais être représenté par quiconque; les plus agressifs ont déjà eu recours au terrorisme en France, et à de nouvelles vagues de violente persécution des chrétiens (tous considérés sans distinction comme des complices du "grand Satan", à savoir l'Occident) au Moyen Orient et en Afrique, et la menace d'élargir la "guerre sainte" à tout l'Occident - menaçant même Rome, centre de la chrétienté - se fait de plus en plus explicite.

    3) La réaction des occidentaux à l'agressivité des islamistes a été l'exaltation aveugle de la prétendue liberté de satire antireligieuse, au point que les caricatures profanes ont été diffusées dans tous les Pays, pas seulement avec l'édition extraordinaire de Charlie Hebdo (7 millions d'exemplaires récemment distribuésy compris hors de France, en Italie avec Il Fatto Quotidiano) mais aussi avec l'imprudente reproduction de la part d'organes d'information catholiques, qui en plus ont préféré choisir les caricatures contre le christianisme plutôt que celles contre l'Islam à l'origine des massacres de Paris. La revue politico-culturelle Etudes, dirigée par des religieux jésuites, les a offertes à ses lecteurs avec l'absurde prétexte de vouloir démontrer que les catholiques ne sont pas "intégristes" et qu'ils savent eux aussi respecter la "liberté de satire", riant volontiers même de leurs propres institutions et de leurs représentants. 

    Lire la suite sur "Benoît-et-moi"