Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Médias - Page 58

  • Les cent jours du Président Trump ont commencé : du mouvement « Black Lives Matter » à la pandémie du Covid 19, Waterloo sur toute la ligne ?

    IMPRIMER

    Dreher b7a307e7a69658fa0ac8e4416739ef1b.jpgRod Dreher est un journaliste et écrivain américain, éditorialiste à l’American Conservative. Il a publié Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus: le pari bénédictin (traduit en français aux éd. Artège, 2017). Très critique de la gestion de la crise sanitaire par Donald Trump et inquiet devant la radicalisation des activistes du mouvement Black Lives Matter, cet éditorialiste conservateur américain dresse un sombre portrait de son pays, à cent jours de la prochaine élection présidentielle. Marine Carballet et Paul Sugy l’ont interviewé pour Figarovox :

    « FIGAROVOX.- Après avoir suscité une vive attention médiatique y compris en Europe, le mouvement Black Lives Matter s’est-il essoufflé?

    Rod DREHER.- Black Lives Matter (BLM) a surgi en 2013 après l’acquittement de l’homme qui a tué Trayvon Martin en Floride, un adolescent noir décédé après une altercation avec un homme blanc. Après cette affaire Martin, le mouvement qui avait été fondé par trois femmes a gagné du terrain aux États-Unis. Puis en 2014, un officier de police de Ferguson dans le Missouri a abattu un Noir qui s’appelait Michael Brown, déclenchant des vagues d’émeutes pendant plusieurs jours. L’enquête officielle menée par le département de la Justice de l’administration Obama a pourtant révélé que Brown avait tenté de désarmer le policier et que ce dernier se trouvait en situation de légitime défense. Mais la vérité importe assez peu, lorsqu’il s’agit de faire de la propagande politique… et BLM a gagné davantage encore d’influence.

    Le mouvement s’est ensuite estompé au début de la présidence de Trump. C’est difficile d’expliquer pourquoi. Indéniablement, la gauche s’est radicalisée avec l’arrivée de Trump, mais son énergie s’est d’abord concentrée sur les sujets concernant les droits des personnes LGBT, et par extension peut-être sur les réformes économiques de Bernie Sanders. La mort de George Floyd a ressuscité Black Lives Matter et l’a rendu plus puissant que jamais. Ce mouvement est aujourd’hui bien plus radical que ce que les gens peuvent penser. Au moins deux des fondateurs sont marxistes. Et si vous allez sur leur site officiel, ils parlent de démanteler le schéma traditionnel de la famille, considéré comme oppressif. Ils sont très fortement en faveur du «transgendérisme». La plupart des gens qui soutiennent BLM aux États-Unis ne savent pas cela ou ne s’en soucient pas, mais ce mouvement est devenu le symbole, non seulement de l’exaspération des gens face au racisme mais surtout le point focal de la colère de la gauche face à la condition de beaucoup de minorités aux États-Unis.

    Aux yeux des militants et sympathisants du mouvement BLM, et particulièrement pour les médias, la seule cause de la souffrance des familles noires, c’est le racisme.

    Lire la suite

  • La pandémie psychotique serait-elle la forme la plus contagieuse du Covid19 ?

    IMPRIMER

    Psychose : état de panique collective provoqué par un événement ou un fléau vécu comme une menace permanente. Une lectrice amie de « Belgicatho » nous transmet cette « carte blanche » signée par le Dr David Rodenstein dans le Journal du Médecin :

    Pandémie  Covid19 7b2e18de6fd3eb972b093f4c24c176ee.jpg

    "On confond pandémie avec menace mortelle"

    Chaque année environ 110.000 personnes meurent en Belgique. Chaque mois, 9.100 morts. Chaque jour, 300 morts. Un peu plus en hiver ou un peu moins en été, le chiffre tourne autour de 300 morts par jour en moyenne.

    En 2020, pendant quelques jours du 15 mars au 15 mai, il en est mort un peu plus. Le jour le plus noir, le 10 avril, il y eut 613 morts, soit 151 de plus que le jour le plus noir de 2018, le 7 mars 2018 par exemple. Si on regarde l'année 2020 dans son ensemble, il est probable qu'au lieu de 110.000 morts nous aurons entre 110.000 et 115.000 décès. Et comme chaque année, la majorité des morts de 2020 seront âgés de plus de 64 ans. Et comme chaque année, la plupart des morts seront pleurés et chaque famille où il y eut un mort devra faire son deuil.

    Si on regarde ces faits pour ce qu'ils sont, il n'y a là rien, mais vraiment rien, qui puisse expliquer la psychose qui s'est abattue sur la Belgique, qui l'a submergée, paralysée, bouleversée. La vie a été éteinte, suffoquée par un vent de panique où chacun est devenu brutalement une menace mortelle pour son voisin, son prochain, son ami, son aimé et surtout son ainé. Menace dont il fallait se protéger en s'éloignant de tous, en s'enfermant, en évitant de respirer les miasmes mortifères que les humains répandaient autour d'eux. Car on nous a dit et redit jusqu'à satiété que la maladie était extrêmement contagieuse et extrêmement mortelle.

    L'Organisation mondiale de la santé (OMS) était prête. Un document tout entier dédié à la pandémie dévastatrice tant attendue venait de sortir en septembre 2019 (1). Il prévoyait une répétition augmentée de la grippe espagnole. Les morts se compteraient par millions, de 100 à 400 millions de morts et plus, aucun pays, aucune personne ne serait épargnée. L'OMS nous enjoignait : abandonnez travail, famille, amis ; courez vous enfermer si vous voulez avoir une chance de survivre. Sacrifiez famille, carrière, travail. Eloignez-vous des autres, ne les touchez pas, couvrez votre haleine. Oubliez la vie si vous voulez avoir la vie sauve.

    Il n'y a rien qui puisse expliquer la psychose qui s'est abattue sur la Belgique.

    Les dirigeants, paralysés d'effroi, se sont remis aux experts, qui ont fait écho à l'OMS. Comme d'autres fois (2), on a confondu pandémie (maladie, quelle qu'elle soit et quelle que soit sa gravité, qui affecte plusieurs pays de plusieurs régions du monde) avec menace mortelle. En nommant l'une, on a convoqué l'autre. Si on relit maintenant les premiers paragraphes de ce texte, il est clair que le Covid-19 n'a pas beaucoup changé les chiffres de mortalité en Belgique, alors que la Belgique est la championne toutes catégories, et de loin, avec le plus de morts par million d'habitants (846), seule dépassée par San Marino (3).

    Lire la suite

  • Covid-19 : remettre les pendules à l'heure

    IMPRIMER

     
    Depuis que le Covid-19 est entré dans nos vies, on ne parle plus que de ça. Pour autant, beaucoup de questions restent aujourd’hui sans réponse. Parfois même, certaines ne peuvent être posées. Ancienne directrice de recherche à l’Inserm, Alexandra Henrion-Caude parle librement. Le virus vient-il d’un animal ou d’une manipulation humaine d’un laboratoire ? Que faut-il penser de la vaccination expérimentée de plus en plus aux quatre coins du globe ? Les conflits d’intérêt ont-ils ôté la liberté de la science ? Avec une humanité qui transparaît à chaque mot, Alexandra Henrion-Caude tranche avec la langue de bois des pseudos spécialistes du comité scientifique et livre sans détour les certitudes et les questionnements qui ressortent de cette crise inédite. Retrouvez-nous sur : https://www.tvlibertes.com/ https://www.facebook.com/tvlibertes/ https://twitter.com/tvlofficiel?lang=fr
  • Le succès fulgurant d'un prêtre sur TikTok

    IMPRIMER

    D'Alice Sangouard sur le HuffingtonPost :

    Pendant le confinement, il est devenu le curé star de TikTok

    Déjà présent sur Snapchat et Instagram, ce prêtre 2.0 s'est lancé sur TikTok en mars dernier. Depuis, il connaît un succès fulgurant.

    INSOLITE - Sur TikTok, on trouve des vidéos de tout, sur tous les sujets. Influenceurs, blogueurs, adolescents... Tous se prêtent au jeu, même les prêtres! Et oui, vous avez bien lu. Depuis qu’il s’est lancé en mars dernier pendant le confinement@LeCureDeTikTok rassemble pas moins de 39.000 abonnés.

    Ce prêtre du diocèse de Langres, en Haute-Marne, plus connu sous le nom de Père Vincent Cardot, n’en est pas ”à son coup d’essai”. Déjà présent sur Instagram et Snapchat, il ne s’attendait pourtant pas à tant de visibilité sur TikTok.

    Un succès qui demande du travail et de la rigueur, pour ce trentenaire qui officie à Langres depuis deux ans. À raison d′1h par jour en moyenne sur le réseau social, il poste régulièrement des vidéos, pour répondre aux questions des internautes, mais aussi partager sa vie de prêtre, comme vous pouvez le voir dans la vidéo (sur le site du Huffington Post).

    Son objectif? “Inspirer d’autres prêtres à se lancer sur les réseaux sociaux, pour toucher une communauté plus large.”

  • Anthropologie chrétienne : de l’Arbre de la Connaissance à l’Arbre de Vie

    IMPRIMER

    L'homme ne peut rien créer, il ne peut tout au plus que recomposer. Cette capacité lui permet, lorsqu'il se met humblement et respectueusement au service des idées qui sont déjà contenues dans la création, de se faire le collaborateur et le gardien du jardin de Dieu. Mais lorsqu'il se prétend l'auteur, la création est en danger.  

    Voilà qui aurait pu rencontrer aussi l’assentiment d’un avatar de la modernité :  le monde de l’écologie, s’il était autre chose qu’une nébuleuse socio-politique à la mode, ambigüe et superficielle.

    Plus intéressant est de relire à ce sujet quelques pages de l’un des livres d’entretiens de Peter Seewald avec Joseph Ratzinger, paru en 2000 sous le titre « Voici quel est notre Dieu » (Plon, Mame, pp. 91 à 95).

    Un extrait publié en 2011 par le site « Benoit et moi » nous y invitait déjà en ces termes : « depuis l’an 2000, la machine s'est emballée, mais les propos du Cardinal Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi à propos de la manipulation de la vie restent totalement d'actualité, et d'une certaine façon prophétiques ». A cet égard, rien n'a changé, au contraire, dans le monde pandémique qui submerge aujourd’hui la terre entière et pourrait utilement porter à la réflexion.

    seewald-benedict_HR.jpg

    « -Peter Seewald. Si cueillir les fruits de l'arbre de la connaissance fut déjà une faute, le créateur, dans le récit biblique, met en garde avec insistance contre un autre tabou, plus grand, oui, le tabou absolu qu'est la mainmise sur l'arbre de la vie.

    Il est dit dans la Genèse que le Seigneur Dieu « posta les chérubins à l'orient du jardin d'Éden avec la flamme de l'épée foudroyante pour garder le chemin de l'arbre de vie » (Gn 3, 24b) jusqu'au dernier jour. Le Seigneur Dieu dit : « Voici que l'homme est devenu comme l'un de nous par la connaissance du bien et du mal. Maintenant, qu'il ne tende pas la main pour cueillir aussi le fruit de l'arbre de la vie, en manger et vivre à jamais ! » (Gn 3, 22) S agit-il là d'une ultime limite clairement fixée ? La franchir, est-ce à coup sûr aller vers notre propre destruction ?

    - Card. Ratzinger : Ces grandes images bibliques resteront inépuisables pour nous et jamais totalement dépassées. Au-delà de toute connaissance elles recèlent des dimensions toujours nouvelles.

    Je voudrais d'abord m'arrêter à l'interprétation classique de cette image, telle que l'ont commentée les Pères dans la foi. Ils font remarquer que l'homme n'a été exclu de l'arbre de vie que lorsque, mangeant le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, il s'est hissé à un rang inconvenant pour lui. Il avait arraché quelque chose qui, s'il s'en attribue le pouvoir de façon égoïste, ne peut que lui être fatal. Répondant à cette nouvelle situation, Dieu dit que l'homme ne doit pas aussi tendre la main vers l'arbre de vie : être immortel dans ces conditions équivaudrait effectivement à une damnation.

    C'est pourquoi l'exclusion de l'arbre de vie, liée à la destinée mortelle, est une grâce. Si nous devions être immortels dans la condition qui est la nôtre actuellement, ce ne serait vraiment pas une situation enviable. Pour une vie caractérisée par tant d'égarements, la mort, tout en restant une contradiction et pour l'individu un événement tragique, ne constitue pas moins une grâce car, autrement, ce genre de vie serait éternel et le monde totalement inhabitable.

    Lire la suite

  • WEB : les sites conservateurs et pro-vie seraient retirés des résultats de recherche par Google

    IMPRIMER

    Lu sur KathNet :

    Censurés par Google : les sites web conservateurs sont retirés des résultats de recherche

    3 août 2020

    Un dénonciateur de Google : Il existe une liste noire pour plusieurs sites web conservateurs et pro-vie

    Mountain View (kath.net/LifeSiteNews.com)

    Aujourd'hui, si les utilisateurs de Google devaient parcourir un résultat de recherche sur la plateforme, ils ne connaîtraient pas l'existence de nombreux sites web anglophones conservateurs et pro-vie. Il s'agit des "résultats naturels" de la "recherche organique", c'est-à-dire tous les résultats de recherche qui ne sont pas une "annonce" payante.

    Google semble avoir mis sur liste noire de nombreux sites web conservateurs tels que NewsBusters, MRCTV, CNSNews, Free Beacon, Breitbart, The Resurgent, Twitchy, RedState, PJ Media, Judicial Watch, The Blaze, Townhall, Project Veritas, LifeNews, PragerU et The Daily Wire. Les Daily Callers et Human Events seront également supprimés, comme l'a fait remarquer le journaliste Charlie Nash.

    Aucun de ces sites n'apparaît dans une recherche Google, avec plus de 3,5 milliards de recherches Google par jour. Cependant, d'autres sites d'information tels que Newsweek, The Daily Beast, The Washington Post, HuffPost et Teen Vogue apparaissent comme les premiers résultats d'une recherche sur Google.

    Le Media Research Center a utilisé un réseau privé virtuel pour confirmer ce phénomène avec une version de Google aussi ordinaire que possible. L'organisation mère de NewsBusters, MRCTV et CNSNews.com, ne figure pas non plus dans les résultats de recherche organique de Google. Cependant, pour Bing, Yahoo et DuckDuckGo, ces sites sont les premiers résultats à apparaître.

    Google semble tout offrir dans les résultats de recherche organique, sauf les sites eux-mêmes. La recherche du site d'information NewBusters renvoie les résultats de Wikipédia, d'autres sites d'information, d'Amazon et d'Instagram. Cependant, il n'utilise pas les actualités, les pages d'auteur ou la page d'accueil pour diriger les gens vers le site qu'ils recherchent. Même la recherche spécifique de Google ne montre pas les sites. Un utilisateur qui recherche un terme ou un sujet et ajoute "site:newsbusters.org" ne verra pas le site, mais seulement des images.

    Auparavant, un dénonciateur de Google a informé Project Veritas qu'il existe une liste noire Google Now et une liste de blocage Google. Ces listes comprenaient NewsBusters, MRCTV, Twitchy, Conservative Tribune, Front Page Mag, Christian Post, Daily Caller et Catholic News Agency. Il se peut donc que Google ait maintenant établi une nouvelle liste noire.

  • Notre société est-elle misogyne ?

    IMPRIMER

    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Le mythe de la misogynie ambiante et pernicieuse

    De nombreuses féministes et progressistes affirment que l’Occident est en proie à une misogynie omniprésente. En fait, on affirme la chose si souvent, et elle est si rarement contestée, qu’elle fait partie du catéchisme de la victimisation de la gauche, répétée par cœur sans arrière-pensée. La seule vraie question est de savoir à quel point la misogynie serait puissante et pernicieuse.

    Les données du monde réel, cependant, suggèrent un récit différent, compliqué par le fait que les hommes ont de pires résultats dans de nombreux domaines. Par exemple, ils sont beaucoup plus susceptibles d’être incarcérés, d’être abattus par la police, d’être victimes de crimes violents, d’être sans abri, de se suicider et de mourir au travail ou au combat que les femmes. En outre, les hommes ont une espérance de vie plus courte et sont moins susceptibles d’avoir un diplôme d’université que les femmes. Bien que ces données (et d’autres similaires) pourraient être conciliées avec la théorie de la misogynie omniprésente, elles devraient au moins faire réfléchir ceux qui ont l’esprit ouvert. Les meilleures données des sciences sociales contemporaines dressent un portrait assez différent et suggèrent que la persistance même du récit de la misogynie omniprésente prouve en fait l’inverse : la société est largement biaisée en faveur des femmes.

    Lire la suite sur le site "Pour une école libre au Québec"

  • Le Vatican visé par des pirates informatiques liés à la Chine ?

    IMPRIMER

    Du site Atlantico.fr :

    29 juillet 2020

    Le Vatican aurait été visé par des pirates informatiques liés à la Chine

    Des pirates informatiques liés au gouvernement chinois auraient infiltré les réseaux informatiques du Vatican, dont celui du représentant de l'Eglise catholique basé à Hong Kong, selon des informations du New York Times et des révélations d'une entreprise américaine de cybersécurité.

    Des pirates informatiques liés au gouvernement chinois ont infiltré les réseaux informatiques du Vatican. Le représentant de l'Eglise catholique basé à Hong Kong aurait notamment été visé. Ces éléments ont été dévoilés par une entreprise américaine de cybersécurité, selon des révélations du New York Times.

    D'après Recorded Future, les attaques contre le Vatican ont débuté en mai dernier alors que le Vatican et Pékin devaient engager cette année des discussions en vue d'un renouvellement en septembre de leur accord provisoire signé en 2018. L'accord, qui porte notamment sur la nomination des évêques catholiques de Chine, a permis d'apaiser les relations diplomatiques entre le Vatican et la Chine qui étaient rompues depuis 70 ans.

    Les pirates ont ciblé le Vatican et le diocèse catholique de Hong Kong, notamment le chef de la mission d'étude de Hong Kong, considéré comme le représentant du pape François en Chine, a expliqué Recorded Future.

    Ce piratage intervient après une réunion entre Pékin et le ministre des Affaires étrangères du Vatican en Allemagne cette année. Cette démarche s'inscrivait dans une tentative d'espionnage avant le début de négociations sensibles avec Pékin. D'après Recorded Future, le Parti communiste chinois a mené une vaste campagne afin de resserrer son emprise sur les groupes religieux. Cette méthode s'inscrivait dans une démarche de "sinisation des religions".

    Les hackers chinois et les autorités étatiques ont souvent utilisé des cyberattaques pour tenter de recueillir des informations sur des groupes de tibétains bouddhistes et de musulmans ouïghours.

    Un fichier électronique qui avait l'air de reproduire la signature de l'archevêque Edgar Peña Parra aurait été utilisé. Ce courrier portait un message du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'Etat du Vatican. Dans son message, le cardinal Parolin exprimait la tristesse du pape face à la mort d'un évêque. On ne sait pas si la lettre a été fabriquée ou s'il s'agissait d'un vrai document que les pirates avaient obtenu et ensuite lié à un logiciel malveillant qui leur a donné accès aux ordinateurs des bureaux de l'église de Hong Kong et aux serveurs de messagerie du Vatican. Recorded Future a conclu que l'attaque était très probablement liée aux négociations sur la prolongation de l'accord de 2018.

    Recorded Future estime que l'attaque avait été menée par un groupe parrainé par l'Etat en Chine, qu'il a nommé RedDelta. Recorded Future estime que les tactiques utilisées par le groupe étaient similaires à celles d'autres opérations de piratage financées par les autorités chinoises qui avaient été identifiées dans le passé. 

    Les hackers auraient peut-être tenté de pénétrer les systèmes de la mission d'étude à Hong Kong non seulement pour tenter d'obtenir des informations sur les négociations à venir, mais aussi pour mener des missions de surveillance pendant la période de troubles intenses dans la ville. Lors des manifestations à Hong Kong, les autorités chinoises ont soupçonné des églises d'aider à organiser des manifestants et de leur apporter de l'aide.

    Vu sur : New York Times

  • Pire que les nouveaux extrémistes progressistes : les idiots utiles qui leur ouvrent les portes

    IMPRIMER

    Institut Catholique de Paris

    Lu sur Atlantico :

    Alerte à l’aliénation idéologique : pire que les nouveaux extrémistes progressistes, les idiots utiles qui leur ouvrent les portes

    Le cas d'Alice Coffin, militante et professeur de journalisme à l'Institut Catholique de Paris, est l'un des derniers exemples de l'aliénation idéologique. Le danger ne vient pas des militants radicaux eux-mêmes mais de ceux qui leur ouvrent les portes.

    28 juillet 2020

    Avec Edouard Husson

    Atlantico.fr : Alice Coffin, militante LGBTQ et professeure de journalisme à l'institut catholique de Paris, une association incongrue dont on ne doutait pas l’existence pourtant l'honorable institution lui a ouvert les portes. Comme l'institut peut-il confier des cours à une personne à l'opposé des valeurs qu'il est censé porter ?

    Edouard Husson : Vous êtes sur une pente dangereuse: vous féminisez d’emblée « professeur » alors qu’il s’agit d’un métier qui a été exercé et d’un titre, qui a été porté pendant longtemps par des femmes sans que celles-ci ressentent le besoin de féminiser le mot lui-même. L’habit ne fait pas le moine. Jacqueline de Romilly ou Hannah Arendt n’avaient pas besoin de se faire appeler « professeure ». Le manque de vigilance face au nominalisme et à l’idéologie est omniprésent. Alors, évidemment, vous proposez un exemple énorme: la bonne vieille université catholique de Paris, qui laisse enseigner en son sein une personne dont les opinions sont totalement incompatibles avec le catholicisme, cela va sans dire, mais aussi ce rationalisme intégral, comme l’appelait Tresmontant, que l’Eglise catholique a su défendre pendant vingt siècles. Car la question n’est pas le « choc des valeurs » mais de garder la possibilité d’un espace de libre débat et d’argumentation rationnelle, dans le respect du réel. René Girard a résumé d’une formule la dynamique du christianisme: « C’est à partir du moment où l’on a arrêté de brûler les sorcières qu’on s’est mis à faire de la science » et non le contraire. Le christianisme permet la fin des boucs émissaires et l’avènement de la raison. Les idéologies modernes, depuis les Lumières, nous ramènent les boucs émissaires et se finissent en totalitarismes. Alice Coffin fait des hommes, des pères, les bouc émissaires de tous les maux sociaux, tels qu’elle les ressent. Alors comment une institution telle que « la Catho » peut-elle laisser recruter en son sein une militante fanatique de l’idéologie du genre? Il y a certainement une composante « catho »  sur le mode « vouloir se déniaiser à tout prix », il y a la mode, la peur de ne pas être de son temps, la peur, tout court; il y a une conception dévoyée de la liberté, la volonté de prouver que, comme chrétien, on est les plus inclusifs; il y a une façon de singer le Christ, qui mangeait à la table des pécheurs - pardon, des marginaux porteurs d’une expérience de vie atypique -, mais en dévoyant son enseignement puisque lui voulait la conversion, le changement de vie, le retour au réel, la fin des chasses aux sorcières. Cela dit, l’institut catholique n’est pas seul et ce qu’il faut reprocher aux catholiques, c’est de ne pas se distinguer dans cette époque de crise - René Girard aurait été frappé par l’accélération des emballements mimétiques et la multiplication des boucs émissaires. 

    Lire la suite

  • Pologne : retour sur un plébiscite en faveur de la politique sociale conservatrice d'Andrzej Duda

    IMPRIMER

    De sur Smart reading Press :

    ÉLECTION POLONAISE : UN OUI À LA POLITIQUE SOCIALE CONSERVATRICE

    Andrzej Duda a été réélu le 12 juillet, avec 51 % des voix, pour un second mandat à la tête de l’État polonais. Cette élection est à la fois une victoire personnelle et un plébiscite en faveur de la politique sociale et conservatrice conduite en Pologne depuis 2015 par le parti Droit et Justice (PiS). Pour comprendre la portée et les causes de ce succès, quelques éléments de contexte sont nécessaires.

    Lors de sa première élection en 2015, Andrzej Duda était relativement peu connu. Ce député européen de 43 ans, qui parle l’anglais, le russe et l’allemand, et qui est diplômé de l’équivalent polonais de l’ENA, n’avait été jusqu’alors que sous-secrétaire d’État du ministre de la Justice, Jaroslaw Kaczynski, puis sous-secrétaire d’État à la Chancellerie présidentielle, sous la présidence de Lech Kaczynski. Député de Cracovie en 2011, il fut nommé porte-parole du parti Droit et Justice (PiS) en novembre 2013. En 2014 et contre toute attente, il fut adoubé par Jaroslaw Kaczynski , qui renonçait à se présenter à la magistrature suprême. Jaroslaw Kaczynski était le survivant du célèbre couple de jumeaux qui a fortement marqué la vie politique polonaise à partir des années 1990. Son frère Lech est en effet décédé avec son épouse le 10 avril 2010 dans un mystérieux accident d’avion à Smolensk, en Russie1.

    En 2015, ses adversaires et même ses «amis» présentaient Duda comme la marionnette de Jaroslaw Kaczynski, l’homme fort du PiS, qui conduisit depuis son arrivée au pouvoir en 2015 une politique sociale et conservatrice. Alors que tous les sondages le donnaient distancé par le président sortant, Bronisław Komorowski, il arriva en tête du premier tour avec 34,8 % des voix, devant le chef de l’État sortant (33,8 %). Deux semaines plus tard, le 24 mai, avec 51,55 % de voix, il fut élu sur une ligne conservatrice et sociale : parmi ses promesses de campagne figurent le gel de l’adoption de l’euro ainsi que le retour à l’âge de la retraite à 65 ans, précédemment repoussé par les libéraux à 67 ans.

    Son mandat fut une réussite. Sa cote de popularité atteignit plus de 70 %. Pour autant, sa réélection ne fut pas une formalité.

    UNE ÉLECTION PLÉBISCITE

    Face à lui, le challenger principal était Rafal Trzaskowski, le maire de Varsovie. Candidat de la Plateforme Civique, (PO), le principal parti d’opposition, il est libéral, pro-européen et ancien secrétaire d’État chargé des relations avec Bruxelles. Il est lui aussi polyglotte et représente l’élite libérale polonaise, un peu à la manière d’Emmanuel Macron. Ses électeurs se concentrent dans les grandes villes, alors qu’Andrezj Duda est le candidat de la Pologne profonde.

    Lire la suite

  • Les paras belges en RDC : quand les révisionnistes réécrivent l’histoire au Musée de Tervueren

    IMPRIMER

    Lu sur le site web de « La Libre Afrique » :

    MRAC téléchargement-1-690x450.jpeg

    Sept associations représentant d’anciens para-commandos et officiers ayant servi en Afrique se sont déclarées jeudi « particulièrement choquées » par la nouvelle présentation d’une des seize sculptures ornant la grande rotonde du Musée royal d’Afrique centrale (MRAC, alias AfricaMuseum) à Tervueren. Il s’agit de la sculpture « La Belgique apportant la sécurité au Congo » d’Arsène Matton représentant la Belgique protégeant dans les plis de son drapeau un homme et un enfant endormi. A cette statue, comme aux quinze autres, est maintenant superposé un voile semi-transparent sur lequel est imprimée une image post-coloniale censée créer « un choc visuel et sémantique, permettant une lecture nouvelle d’un lourd patrimoine ».

    L’image superposée à la statue représente un militaire en arme et est explicitée par le texte « Un para-commando belge à Stanleyville en 1964, lors de l’écrasement des rebelles Simba. L’indépendance formelle du Congo en 1960 est loin d’avoir sonné le glas des interventions étrangères ».

    C’est cette première phrase qui parait « particulièrement tendancieuse et offusquante », affirment sept associations dans une lettre ouverte adressée mercredi au directeur général du MRAC, Guido Gryseels, avec copie à la Première ministre Sophie Wilmès.

    Selon les signataires, cette phrase porte « atteinte à l’honneur des para-commandos belges de l’époque, pour la plupart de jeunes miliciens, soit l’émanation de la Nation ».

    La lettre ouverte rappelle que l’intervention des para-commandos belges au Congo – les opérations américano-belges « Dragon rouge » et « Dragon noir » qui ont permis de libérer des centaines d’otages aux mains de rebelles dans une large zone du Congo ex-belge, dont Stanleyville (aujourd’hui Kisangani) et Paulis (désormais Isiro) – s’est faite en plein accord entre les gouvernements belge et congolais. « Il s’agissait d’une opération humanitaire visant à sauver les otages aux mains des rebelles et dépourvue de tout objectif militaire. »

    Cette intervention humanitaire a permis de libérer 2.375 otages, alors que certains venaient d’être exécutés, et que malheureusement d’autres le seront encore par la suite.

    « C’est pour ces raisons, dont la vérité historique ne peut être mise en doute, que nous vous demandons de supprimer texte et image actuels de la statue +la Belgique apportant la sécurité au Congo+ », soulignent les associations, dont l’Amicale nationale para-commando.

    « Nous ne pouvons en aucun cas admettre que l’honneur de nos soldats dont beaucoup sont encore en vie et à qui feu le Roi Baudouin avait tenu à rendre un vibrant hommage, puisse être bafoué par un établissement scientifique fédéral », conclut la lettre.

    Ref.Les ex-para-commandos mécontents de changements à une statue du Musée de Tervueren 

    Alexandre Dumas violait allégrement l’histoire, sûr de lui faire de beaux enfants. Quand la politique se mêle à la science ce l’est moins :  de quels monstres va donc accoucher la commission parlementaire et ses commis scientifiques chargés de « réécrire » celle du Congo pour satisfaire l'idéologie anticoloniale ?

    Selon « La Libre Belgique » du vendredi 17 juillet, cette Commission, à peine instituée, a connu des premiers pas difficiles : « après un début marqué par un consensus général, la réalité a vite repris le dessus au moment de trancher certaines questions. Ainsi, l’épineuse question des experts chargés de réaliser un premier rapport n’a pas tardé à prendre une tournure politique, chacun accusant l’autre de mettre en avant des spécialistes de son bord ».

    Le député CDH Georges Dallemagne (membre de la commission sans voix délibérative) a exprimé sa crainte que le débat ne réduise le Congo aux membres de la diaspora émigrée et prenne finalement une tournure belgo-belge « alors que l’objectif initial est de tendre la main et de parvenir à une mémoire partagée ».

    Ces clivages ont surpris l’écolo Simon Moutquin dont le groupe politique assure (au titre de son expérience coloniale?) la présidence de cette commission. Mais sûrement pas Georges Dallemagne, qui, sauf erreur, est né au Congo. Sur la liste des membres de cette curieuse commission  il est vrai qu’on trouve aussi le député CD&V Jan Briers (jr), ancien directeur du Festival des Flandres, sans doute choisi pour son expérience du monde musical: il est bien connu qu’un peu de musique adoucit les mœurs.

    La palabre devrait s'échelonner tout au long de l'année à venir: pour reconnaître les responsabilités des uns et des autres et partager une mémoire belgo-congolaise réconciliée, vraiment ? 

    JPSC

  • « vérité et réconciliation » belgo-congolaise : déboulonner le mythe de Lumumba

    IMPRIMER

    Vérité et réconciliation 70fcb77e6349f4467edd7227baa73222-1593630026.jpgLa Belgique, pays du surréalisme, s’apprête à instruire elle-même, au sein de son propre Parlement, un « procès » de la colonisation qu’elle a réalisée au Congo mais aussi au Ruanda-Urundi. Pour être équitable, il ne faudrait pas exclure de cette instruction la responsabilité des acteurs politiques indigènes eux-mêmes dans le drame qui conduisit à une décolonisation ratée dont les effets se font encore sentir de nos jours.

    A cet égard, le comportement d’un Patrice Lumumba reste emblématique comme le montre l’analyse lucide de l’Union Royale Belge des Pays d’Outre-Mer :

    « PATRICE LUMUMBA (1925 - 1961)

    publishable.jpg

    Hypothèses et controverses: d'abord, qu'était-il en réalité, Jefferson ou Savonarole?

    Il naquit en 1925 à Katako-Kombe parmi les Batetela, tribu belliqueuse qui, sous la conduite de Ngongo Lutete, allié de Tippo Tip, s'étaient distingués aux côtés des Arabisés contre les troupes anti-esclavagistes de Léopold Il. Ils menaient leurs razzias du Maniema et au Sankuru avant d'être arrêtés par les Belges. Sa haine de la Belgique, plutôt exceptionnelle parmi les hommes politiques congolais, aurait-elle été atavique?

    On le retrouve aux études dans des missions catholiques, protestantes ensuite. Chez ces derniers, il se serait surtout intéressé aux œuvres de Sartre et de Karl Marx. Dégagé de la férule de ses maîtres, il se laissera séduire par le Ministre des Colonies, le libéral Buisseret, à une époque où les partis politiques belges multipliaient sourires et bonnes paroles devant ceux des Congolais qu'ils estimaient les plus "valables" pour les représenter en Afrique. Le futur héros national bénéficia donc d'un séjour en Belgique aux frais de la princesse, parée de bleu pour la circonstance. Plus tard, sans davantage d'états d'âme, le voilà à Accra, se ralliant à Nkrumah et à son nationalisme panafricain quelque peu teinté de rouge.

    Une girouette politique? Ses partisans le nient. Donnons leur raison sur ce point. Leur leader semble bien avoir été un nationaliste naïf, sincère et exalté, mais maladroit et sans scrupules, utilisant toutes les opportunités pour faire avancer sa cause. La fin justifie les moyens? Oui, jusqu'à détourner les fonds déposés par ses compatriotes à la Poste de Stanleyville?

    Condamné pour ce motif à un an et demi de prison après onze ans de services dans l'administration, ses partisans le présentent plutôt comme la victime d'une répression colonialiste dirigée contre le rédacteur d'articles et de discours démagogiques dans lesquels il excellait déjà.

    A sa sortie de prison, ses talents persuasifs sont rapidement récupérés par une brasserie de Léopoldville. Vendant un peu partout dans le pays la bonne bière belge et des discours enflammés contre la Belgique il devient le très populaire fondateur du Mouvement National Congolais - le M.N.C./Lumumba, ainsi dénommé pour le distinguer d'un autre M.N.C., créé peu après par un rival, Kalonji. A l'époque, en effet, les partis politiques foisonnaient de toutes parts, dans la perspective d'une indépendance pas encore annoncée, mais que l'on devinait proche.

    Le parti de Lumumba constituait cependant le seul à afficher une vocation nationale unitariste, les autres se satisfaisant d'une assise ethnique locale. Ce fut là que se dessina la ligne de fracture avec son principal concurrent, Kasa Vubu, Président de l'Abako, l'Alliance des Bakongo, plutôt fédéraliste.

    Lire la suite