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Médias - Page 58

  • Déferlante de discours haineux à l'encontre des Grecs, des Arméniens et des Syriens dans la presse turque

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/TURQUIE - Déferlement de discours haineux dans la presse turque, en particulier à l'encontre des grecs, des arméniens et des syriens

    28 septembre 2020

    Istanbul (Agence Fides) – En 2019 également, les moyens de communication turcs, sur papier et numériques, ont été porteurs d'un grand nombre de discours haineux – Hate Speech en anglais – à savoir d'interventions dénigrant et incitant au mépris de personnes ou groupes humains identifiés sur une base nationale, ethnique ou religieuse. C'est ce qui ressort du rapport produit annuellement à ce propos en Turquie par la Fondation Hrant Dink, ayant son siège à Istanbul.

    La Fondation, qui porte le nom d'un journaliste turc d'origine arménienne assassiné en 2007, conduit depuis 2009 des enquêtes sur les expressions de haine religieuse et de racisme qui apparaissent dans les moyens de communication turcs. Selon le compte-rendu cité par Agos, revue bilingue turc-arménien publiée à Istanbul, le rapport de la Fondation Hrant Dink relatif à l'année 2019 et basé sur la surveillance de 500 titres nationaux, régionaux et numériques, a enregistré une moyenne de 19 articles par jour contenant des discours dénigrants envers des groupes ou des personnes. Les insultes et les incitations à la haine à base ethnique ou religieuse apparues dans la presse turque au cours de l'année 2019 ont pris pour cible 80 ethnies ou communautés religieuses différentes. Les expressions injurieuses diffusées par les moyens de communication turcs, selon ce que démontre le rapport de la Fondation Hrant Dink, ont concerné de manière particulièrement fréquente et avec un acharnement particulier les arméniens, les syriens et les grecs. (GV) (Agence Fides 28/09/2020)

  • Sur CNEWS : "La conversion par amour de la Vérité", avec le cardinal Müller, Fabrice Hadjadj et Mehdi-Emmanuel Djaadi

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    En Quête d’Esprit sur la vérité, la foi, la conversion

    (via Le Salon beige)

    28 septembre 2020

    Avec le cardinal Gerhard Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, Fabrice Hadjadj, Mehdi-Emmanuel Djaadi :

  • Covid-19 : pourquoi ils ne vont plus à la messe du dimanche ?

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    Déjà en chute constante depuis la crise ouverte de la foi qui a suivi le Concile Vatican II, l’assistance aux messes dominicales a-t-elle reçu le coup de grâce avec les célébrations virtuelles organisées durant l’interdit lié au confinement radical puis aux contraintes sanitaires (toujours en vigueur) édictées pour lutter contre la pandémie persistante du covid 19 ? Lu sur le site web du périodique « famille chrétienne » cet article réalisé par Hugues  Lefèbvre avec Guilhelm Dargnies :

    paroisse-vide-de-fideles_article.jpg

    « Avec la crise sanitaire, les catholiques iraient moins à la messe. Peur du virus ? Confort de la messe télévisée ? Découragement ou bien colère ? Enquête sur les raisons d’une désertion.

    Dix ? Vingt ? Trente pour cent ? Impossible de dire précisément combien de catholiques ont cessé d’aller à la messe le dimanche depuis la crise du Covid-19. Dès le 15 août, Mgr Patrick Chauvet (*), recteur de la cathédrale de Paris, s’alarmait du fait que 30 % des fidèles n’étaient pas revenus sur les bancs des églises. Une situation propre à Paris et aux grandes métropoles françaises ? Peut-être. Certains citadins ont profité des possibilités de télétravail pour partir prendre l’air. « Chez nous, on observe une baisse d’affluence à la messe, mais c’est trompeur et temporaire », veut croire le Père Stanislas Lemerle, curé de la paroisse Saint-Ferdinand-des-Ternes, dans le 17e arrondissement de la capitale. « Beaucoup ne sont pas rentrés. Ils ont passé le confinement à la campagne, dans leur résidence secondaire. À partir du moment où les activités paroissiales reprendront, les gens reviendront. » Une baisse conjoncturelle donc, résultat d’un effet de vases communicants. À Vannes, par exemple, on n’a pas noté d’évolution particulière. « Il n’y a pas eu de moindre fréquentation. Les paroissiens étaient contents de revenir à l’église, las de regarder la messe à distance, sur leur écran», explique Léon Bridaux, diacre permanent à la paroisse de Notre-Dame-de-Lourdes, Saint-Pie-X et l’Île d’Arz. 

    Pourtant, en sondant plusieurs diocèses, ruraux notamment, beaucoup partagent le même constat. « Partout où je suis allé depuis le déconfinement, je note qu’un certain nombre de personnes, âgées surtout, ne sont pas revenues à la messe », s’inquiète Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban. « Les remontées de prêtres confirment cette impression. Les familles sont là, les jeunes aussi, mais une partie du public plus âgé est craintif à l’idée de se rendre à l’église à cause du virus. »

    «Nous ne sortons pas tant que le virus se promène»

    Même son de cloche dans le diocèse de Strasbourg. De nombreuses paroisses du doyenné de Masevaux connaissent par exemple une baisse de fréquentation des messes. Le Père Gérard Ballast évoque un certain état d’esprit : « Depuis le confinement, l’état physique de certaines personnes âgées s’est aggravé. Il y en a trois que je rencontre souvent, à qui j’ai proposé d’apporter la communion. Les deux dames m’ont dit : “Nous ne sortons pas tant que le virus se promène.” Animatrice en pastorale et bras droit du vicaire épiscopal du diocèse de Strasbourg, Véronique Lerch sillonne ce dernier depuis des années. « Dans la moitié des communautés de paroisses, il manque des fidèles. Il s’agit de personnes âgées mais, dans certaines communautés, les coopératrices de la pastorale m’indiquent qu’elles n’ont pas encore d’inscription pour la préparation des sacrements. C’est la première année qu’il en est ainsi. Il faut dire que nous n’avions pas pu lancer ces inscriptions au printemps, lors du confinement. On en subit aujourd’hui la conséquence. » Toujours dans ce diocèse de l’est de la France, région fortement touchée par la crise sanitaire, le Père Frédéric Flota confie que la moitié des enfants de chœur (sur une quinzaine) de la communauté de paroisses de la Haute-Doller n’est pas revenue servir la messe. « Ceux qui restent sont ceux dont les parents étaient pratiquants », explique-t-il. Que sont devenus les autres ?

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  • Pour mieux comprendre et mieux vivre la messe : le MOOC de la messe à partir du 28 septembre

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    Le MOOC (Massive Open Online Course) de la messe

    Mieux comprendre et mieux vivre la messe

     

    Le MOOC de la messe commence lundi 28 septembre 2020. À bientôt !


    À propos de ce MOOC


    C'est la première formation digitale entièrement gratuite sur la messe !

    Pourquoi aller à la messe ? Quelle est la signification des gestes, les rites ? Quel est le sens des lectures ? Lit-on les mêmes textes dans le monde entier ? C'est quoi la présence réelle ? Qu'est ce que cela veut dire "un mémorial" ? Pourquoi la messe est-elle une action de grâce ? Si pour vous aussi tout cela n'est pas très clair... ce MOOC est fait pour vous !

    Plus besoin de se déplacer, on peut suivre le MOOC du fond de son canapé ! Il suffit d’une connexion Internet, d’une tablette ou d’un ordinateur. C’est ouvert à tous, c’est facile d'accès et c'est intuitif. Nul besoin d'être technicien, nul besoin d'être théologien : le MOOC est accessible à tous, il suffit d'une connexion internet !


    Comment ça fonctionne ?


    Chaque semaine sont mis en ligne : 3 vidéos d'environ 7 minutes chacune, des documents pour aller plus loin, des prières, un travail dirigé à faire seul ou en groupe et un quiz.

    • Quand vous voulez : Ce cours est accessible 24h sur 24 pendant plusieurs mois : cela permet à chacun de suivre le MOOC à son rythme, à l'heure qui lui convient le mieux. Il est toujours possible de revenir sur une séquence précédente que ce soit pour la rattraper, parce qu'on a été absent ou pour l'approfondir. Les contenus restent en ligne jusqu’au 3 janvier 2021 et sont entièrement téléchargeables.
    • Avec qui vous voulez : Seul à son rythme, à deux ou en équipe pour se motiver et partager.
    • Comme vous voulez : Vous avez peu de temps ? Visionnez les 3 vidéos mises en ligne chaque semaine et faites le quiz, cela ne vous prendra pas plus de 30 minutes. Vous voulez approfondir ? De nombreuses ressources, des prières, des travaux dirigés, etc. vous permettront d'aller plus loin.

    Ce cours est interactif : grâce au forum vous pourrez poser des questions aux intervenants, échanger et partager avec la communauté des participants. Vous y apprendrez beaucoup, dans une ambiance conviviale.

    N’hésitez pas à suivre ce MOOC à plusieurs, il est aussi conçu pour cela !


    Quel est le programme ?


    6 semaines pour mieux comprendre et mieux vivre la messe.

    I/ Dieu nous invite pour se donner à nous.
    Semaine 1 : Heureux les invités !
    Semaine 2 : Le Christ nous donne sa vie et son corps pour notre salut

    II/ L'accueillir et participer à son sacrifice.
    Semaine 3 : Accueillir le Seigneur de tout son cœur
    Semaine 4 : Participer à son offrande par le don de nous-même

    III/ Renouvelés et transformés par le Christ pour la mission.
    Semaine 5 : La communion au Christ source de la communauté
    Semaine 6 : Pour la gloire de Dieu et le salut du monde

    Une attestation de réussite peut être délivrée à l'issue de la formation, si le participant a obtenu la moyenne à chaque quiz. Elle lui sera envoyée par la poste.

    https://mooc.lemoocdelamesse.fr/courses/course-v1:MOOC+Messe+2020/about

  • Mgr Delville, évêque de Liège: "Quelques bienfaits de la messe en latin"

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    Quelques bienfaits de la messe en latin 

    Interview donnée par 

    delville.jpg

    MGR JEAN-PIERRE DELVILLE

     évêque de Liège 

    Emission sur RCF Liège « Trente minutes avec notre évêque » du lundi 29 juin 2020 à 16h03, rediffusée lundi 24 août 2020 à 16h03

    Ref. http://www.belgicatho.be/archive/2020/08/31/l-eveque-de-liege-explique-l-interet-de-la-messe-en-latin-6260342.html (13’30 à 25’45) 

    Ralph Schmeder

    Monseigneur, le 13 juin dernier, à l’occasion de la Fête-Dieu à Liège, vous avez célébré une messe en latin à l’église du Saint-Sacrement, célébration d’ailleurs retransmise par RCF-Liège, qu’on peut encore réécouter sur la page Facebook de la radio.

    En même temps, récemment les éditions ADF/Bayard musique ont publié un CD avec des musiques pour la messe en latin.

    Est-ce que ce sont des signes d’une renaissance de la messe dans les anciens rites ? Et d’ailleurs est-ce qu’il y a un public particulier pour ce genre de célébration ?

    Mgr Delville

    Effectivement cette année-ci, la messe a été retransmise par RCF et par Facebook. Quand j’ai accepté de célébrer cette messe que je célèbre chaque année dans l’église du Saint-Sacrement à Liège, en latin dans la forme ancienne de la liturgie, il n’était pas prévu de retransmission.

    Ici il y a eu la retransmission à cause du Covid et, en fait, j’ai insisté pour que la retransmission se fasse d’une manière (on va dire) dynamique et pédagogique, c’est-à-dire qu’on ne se contente pas de regarder de loin le prêtre qu’on voit de dos, mais qu’on ait des caméras qui montrent ce que le prêtre fait à l’autel, ce qui se passe autour de lui, etc. C’est une manière d’entrer plus activement dans les différents rites de la célébration de cette messe, c’est donc une modernisation au sens d’une manifestation plus explicite de ce qui se fait.

    Y a-t-il une renaissance de ce type de messe ? Ce que je trouve intéressant, c’est que c’est un patrimoine particulièrement riche dans notre histoire chrétienne. On fait beaucoup pour sauver le patrimoine architectural, on fait beaucoup pour restaurer les églises et les cathédrales - regardez ce qu’on fait pour Notre-Dame de Paris -, il faut reconnaître que la liturgie, c’est aussi un patrimoine, mais un patrimoine immatériel : c’est fait de chants, de gestes, de textes et d’attitudes de prière qui sont en quelque sorte un trésor spirituel. Je trouve qu’il serait dommage de le laisser uniquement couché dans les livres et dans les témoignages du passé, mais que cela vaut la peine de l’actualiser dans une célébration concrète.

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  • Michael Lonsdale, une voix, une foi... sur KTO

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    Michael Lonsdale : une voix, une foi...

    Publié le 22/09/2020

    "Le coeur, c'est pour moi l'essentiel", confiait en 2017 Michael Lonsdale au micro de KTO.

    Le comédien, qui s’est éteint lundi 21 septembre dernier à l’âge de 89 ans, signe une carrière riche de brio et empreinte de spritualité.

    Un homme de cœur et d'esprit

    Michael Lonsdale aura interprété avec brio les rôles les plus variés. Il aimait être là où l’on ne l’attendait pas. De la comédie, avec Louis de Funès dans Hibernatus, au rôle de méchant sadique face à Roger Moore dans James Bond. Mais Michael Lonsdale aura surtout marqué le cinéma français par son empreinte spirituelle, concrétisée par son rôle de Frère Luc, l'un des moines de Tibhirine assassinés, dans Des Hommes et des Dieux. Une expérience bouleversante pour laquelle il obtiendra le César de meilleur acteur dans un second rôle en 2011. Il confiera à la presse que ce film "est entré dans nos vies saturées de mouvements et de bruits comme une respiration, où la rencontre et la prière sont essentielles".

    Itinéraire d'une conversion

    Homme de cœur et d'esprit, Michael Lonsdale a fait de sa foi un moteur essentiel de sa vie. Baptisé à l'âge de 22 ans, il apprend peu à peu à ouvrir son coeur et le laisser parler. Une spiritualité qu'il met au profit de son art, qu'il s'agisse de cinéma ou de peinture. Parrain des JMJ à Madrid en 2011, Michael Lonsdale assume pleinement sa foi. Ami de KTO, il s’est d'ailleurs régulièrement confié auprès de la chaîne sur sa façon bien personnelle de penser la spiritualité, sur le grand écran comme dans la vie réelle.

  • Allemagne : une vidéo publiée par un diocèse appelle à l'abolition de l'enseignement de l'Eglise sur la morale sexuelle

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    De Jan Bentz sur IFamNews :

    Une vidéo scandaleuse publiée par un diocèse catholique allemand appelle à l’abolition de l’enseignement de l’Église sur la morale sexuelle

    Supprimer le terme "morale sexuelle" et accepter "chaque personne avec sa sexualité" - tel est le message de la vidéo, diffusée avec l'approbation de l'Église.

    3 septembre, 2020

    « Examinez et changez l’Église »: sous ce titre, le diocèse d’Essen (en Allemagne de l’Ouest) a publié une vidéo (sur Facebook et YouTube) dans laquelle les employés du diocèse se prononcent en faveur de l’acceptation des « mariages » homosexuels et de l’abolition de l’enseignement moral de l’Église sur la sexualité.

    « Je suis gay, catholique, marié à mon mari depuis 2004 et je travaille pour l’Église catholique depuis 1996. Beaucoup de nos amis demandent toujours: comment est-ce possible? Et, honnêtement, parfois cela me déchire de travailler pour une institution qui me rejette et rejette ma sexualité – notre mariage », déclare Rainer Teuber, membre du personnel du diocèse d’Essen, dans la vidéo.

    Le programme de « Changer l’Église » comprend non seulement l’acceptation des actes homosexuels , mais aussi l’acceptation de la fornication sous forme de cohabitation prénuptiale, ainsi que celle de la communion pour les divorcés remariés.

    « L’Eglise blesse les gens », affirme Sabrina Kuhlmann, conseillère pastorale du diocèse. « Tous ceux qui ne sont pas hétérosexuels; tous ceux qui ne se marient pas mais veulent quand même vivre ensemble; tous ceux dont les mariages ont échoué et qui osent une nouvelle tentative, tous ceux-là ne se conforment pas à la norme de l’Église, aussi fidèles soient-ils. »

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  • Euthanasie en direct sur facebook, un scénario écrit à l'avance

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    De Tommaso Scandroglio sur La NBQ, traduction de "Benoît et moi" :

    Euthanasie en direct sur facebook, un scénario déjà écrit

    7 septembre 2020

    Le cas d’Alain Cocq, le Français immobilisé dans son lit qui, ne pouvant obtenir l’euthanasie légalement, a déclaré vouloir se laisser mourir en direct sur Facebook, respecte un canevas qui a fait ses preuves dans les combats idéologiques. Cocq est un militant pro-mort qui se bat depuis 30 ans pour obtenir l’euthanasie et aujourd’hui rendre la loi française plus permissive. Son histoire n’est donc pas seulement un cas d’euthanasie, mais aussi et surtout l’exécution d’un protocole de caractère culturel-opérationnel bien étudié et bien préparé afin d’atteindre certains objectifs précis.

    Histoire d’une nouvelle euthanasie [en français dans le texte]. Alain Cocq, résidant à Dijon, souffre depuis des années d’une pathologie grave très rare qui, depuis un certain temps , l’immobilise dans son lit. A présent, il a décidé de débrancher la prise.

    Cependant, aux termes de la loi, ce désir funeste ne peut être satisfait. En fait, la loi Claeys-Leonetti de 2016 autorise « une sédation profonde et continue jusqu’à la mort », mais seulement si certaines conditions sont remplies, notamment la présence d’une pathologie incurable – et le tableau clinique de Cocq pourrait répondre à cette exigence – et l’imminence de la mort, condition absente dans le cas de notre homme de 57 ans. Entre parenthèses: chez nous, Cocq aurait déjà trouvé la mort grâce à l’application de la loi 219/17. Comme il ne peut être tué légalement, Cocq aura recours au bricolage : il se laissera mourir de faim et de soif.

    Alain Cocq est un militant pro-mort. Symbole de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, il s’est rendu en fauteuil roulant à la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg en 1993 et a parcouru la France pour tenter de rendre la loi française sur la fin de vie encore plus permissive. En somme, il a utilisé son cas malheureux comme une arme pour accroître l’accès aux chambres mortuaires des hôpitaux.

    D’où la volonté de construire une affaire médiatique autour de sa personne.

    D’où la décision d’écrire au président Emmanuel Macron pour que quelqu’un l’aide à fermer les yeux pour toujours. Le président, avec cette tristesse typique de ceux qui ont les mains liées, a tweeté: « Avec émotion, je respecte son approche ».

    Pour sa part, Cocq a fait le grand saut et, en véritable martyr de la cause de l’euthanasie, il a commenté : « Mon état s’aggrave de plus en plus. Je suis dans une phase où je n’ai plus de vie ». Et il a ajouté : « Je veux montrer qu’en France, on ne peut pas mourir dans la dignité ». Et comment va-t-il le montrer ? En se montrant sur Facebook et en diffusant en direct sa lente agonie jusqu’à la mort par famine. Aux experts, la réponse à la question de savoir si cela est légalement autorisé.

    Nous, par contre, nous tenons à souligner combien l’histoire de Cocq respecte un canevas désormais consolidé dans des combats idéologiques.

    • Tout d’abord, nous avons toujours une loi qui nous permet de pratiquer l’euthanasie, l’avortement, d’accéder à l’insémination artificielle et à la maternité de substitution, de faire des expériences sur les embryons, de divorcer, de contracter un « mariage » gay, de « changer » de sexe, de faire taire ceux qui défendent la vérité. Donc, des règles qui légitiment le mal, mais pas de manière absolue. Dans ces lois, en effet, certaines contraintes juridiques subsistent, vestiges ténus d’une époque où tous ces comportements étaient interdits. D’où la volonté de certains d’éliminer ces enjeux en dépeignant le droit – injuste au regard du droit naturel – comme injuste au regard des droits civils. Une mauvaise loi parce qu’elle n’est pas assez mauvaise.
    • A ce stade, la stratégie prévoit le concours des juges pour autoriser ce que la loi ne veut pas autoriser, car les lois commandent et interdisent jusqu’à ce que les magistrats en décident autrement. Si, en revanche, les juges tergiversent, il faut se présenter à l’opinion publique comme des victimes du système judiciaire, des martyrs du système législatif qui vont jusqu’à être contraints de donner leur vie (voir l’affaire Cocq) ou de risquer leur liberté pour faire triompher la cause.
    • L’étape suivante consiste à exécuter précisément les comportements interdits par la loi (par exemple, le suicide assisté) soit dans un pays étranger, soit dans le pays d’origine. Dans les deux cas, le délinquant ne sera jamais poursuivi car, dans le sentiment populaire et dans la jurisprudence, ce ne sera pas le choix du pauvre homme qui, par exemple, veut s’ôter la vie, mais la loi qui, comme nous l’avons déjà dit, est injuste, mauvaise et inhumaine en raison de ses lacunes.

    À ce stade, l’illégitimité de fait génère magiquement une conduite légitime de jure, en ce sens que le cas humain devient un instrument pour orienter idéologiquement les consciences des politiciens et rendre encore plus laxiste une loi qui, en ce qui concerne le mal moral, était déjà abondamment élargie auparavant. Cela explique, par exemple, la mise en spectacle de la mort en direct sur les réseaux sociaux, qui sont une caisse de résonance nécessaire pour être entendu y compris dans les salles du Parlement.

    L’affaire Cocq n’est donc pas seulement un cas d’euthanasie, mais c’est aussi et surtout l’exécution d’un protocole de nature culturelle-opérationnelle bien étudié et bien préparé pour atteindre des objectifs précis.

  • De la Vierge Marie à Mère Teresa, Natasha St-Pier rend hommage à la "force tranquille" des femmes

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    De la Vierge Marie à Mère Teresa, Natasha St-Pier rend hommage à la "force tranquille" des femmes

    Une émission de RCF présentée par Vincent Belotti

    TOUT DOUX

    MERCREDI 2 SEPTEMBRE À 17H03

    DURÉE ÉMISSION : 57 MIN

    De la Vierge Marie à Mère Teresa, Natasha St-Pier rend hommage à la "force tranquille" des femmes

    © Album "Croire" / Natasha St-Pier - La chanteuse sera en tournée dans les églises de France et Suisse

    "Croire", le nouvel album de Natasha St-Pier, rend hommage aux femmes, de Mère Teresa à la Vierge Marie. C'est aussi un album engagé d'une artiste qui vent défendre les qualités féminines.

    Dans son nouvel album, "Croire", qui vient de sortir, Natasha St-Pier rend hommage aux femmes. À celles qui l'inspirent, de Mère Teresa à la Vierge Marie, sans oublier bien sûr sainte Thérèse de Lisieux, dont les textes ont déjà inspiré deux précédents albums. "Tout au long de cet album, je parle de la Vierge Marie, qui est la maman par excellence, mais je parle de ces femmes qui ont cette force tranquille."

    UN TOURNANT CHRÉTIEN DANS LA CARRIÈRE DE NATASHA ST-PIER

    Sa carrière s'est déployée grâce à sa collaboration avec Pascal Obispo et Robert Goldman, avec des titres aussi célèbres que "Je n'ai que mon âme", "Tu trouveras", ou "Mourir demain". Chanteuse à la voix puissante, trop puissante pour certains, Natasha St-Pier est une artiste hyper populaire, qui a aussi été animatrice de télévision. En 2013, avec "Thérèse, vivre d'amour" elle a donné une nouvelle orientation à sa carrière. Son album de poèmes de Thérèse de Lisieux mis en musique par le chanteur Grégoire, est un énorme succès. Il s'est vendu en effet à 200.000 exemplaires. Il sera suivi par un deuxième album, "Aimer c'est tout donner, disque d'or en 2018.

    UNE CHANTEUSE À LA FOI CATHOLIQUE ASSUMÉE

    Pourquoi ce tournant chrétien dans sa carrière ? "J'ai toujours chanté mon âme, chanté ma foi, ce en quoi je crois, explique-t-elle, probablement, pour cette raison Grégoire m'a approchée, m'a proposé d'interpréter des poèmes de sainte Thérèse." C'est à ce moment-là qu'elle a découvert la vie et la spiritualité de la petite sainte de Lisieux, et s'est "prise d'affection pour elle". Ce qui la touche tant chez sainte Thérère ? Sa simplicité, "la manière très simple avec laquelle elle nous permet d'aimer. Elle ne nous demande pas d'être plus que ce qu'on est capable d'être et surtout elle nous dit qu'on est suffisants comme on est, on est assez".

    Si Natasha St-Pier ne cache pas sa foi catholique, elle confie avoir "eu peur de la manière dont les médias allaient recevoir cet album". "Et en fait les gens ont écouté, ont aimé et ont compris ce qu'on essayait de faire à l'époque avec Grégoire et ce que je continue d'essayer de faire maintenant."

    UN ALBUM ENGAGÉ SUR LA FÉMINITÉ

    "Croire", son nouvel album, comprend un titre consacré à sainte Thérèse, mais pas seulement. Ce qui devait être au départ "un album hommage à la Vierge Marie" est devenu "un album vers les mères" puis "vers les femmes". "En fait c'est ces femmes qui ont cette force de croire, cette force d'aimer avec un cœur de mère, qu'elles soient une mères biologique ou pas, comme Mère Teresa l'a fait à Calcutta, comme Thérèse l'a fait, comme ma maman l'a fait, comme moi j'essaie de le faire..."

    "On est dans un monde qui court beaucoup vers l'égalité entre les hommes et les femmes et malheureusement je trouve que cette égalité nous amène vers une masculinisation de la femme. Et moi je trouve que les qualités féminines, que sont la douceur, que sont ses capacités d'abnégation, sont très très belles et complémentaires à l'homme et je n'ai pas envie qu'on les perde !"

    DISCOGRAPHIE

    • Croire - Natasha St-Pier - MCA (2020)
  • Elections américaines : Donald Trump pourrait-il être réélu ?

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    De Thierry Boutet sur Smart Reading Press :

    DONALD TRUMP PEUT-IL ÊTRE RÉÉLU ?

    La campagne pour l’élection présidentielle américaine entre dans sa dernière ligne droite. Le 20 août avait lieu la Convention démocrate, désignant sans surprise Joe Biden comme candidat du Parti. Le 25 août, Donald Trump était officiellement investi par le Parti républicain. Pour la plupart des médias français et pour les grands médias américains, Donald Trump devrait être battu. Mais faut-il se fier aux indications des sondages ?

    Selon les agrégateurs de sondages de septembre 2019 à aujourd’hui, le candidat à la primaire démocrate, Joe Biden, a un retard de votes moyen de 7,5 points (de %) par rapport au président sortant Donald Trump, le candidat républicain. Cet écart suffira-t-il pour que Trump l’emporte ? Plusieurs raisons suggèrent d’être prudent sur le pronostic.

    L’INCONNUE DES SONDAGES

    En premier lieu, il convient d’être circonspect sur les sondages. Le système électoral américain n’est pas le système français. Il est indirect. Dans chaque État, les Américains désignent des grands électeurs, au total 360. Ce sont eux qui, en définitive, élisent le Président. Or, dans chaque État, le parti dont les grands électeurs arrivent en tête remporte la totalité des voix de l’État, et chaque État n’a pas le même nombre de grands électeurs. À ce compte, il est possible d’être majoritaire en voix et de perdre l’élection. Ainsi, à la même époque en 2016, Hillary Clinton avait dans les sondages 6 points d’avance sur Donald Trump. Elle a remporté le vote populaire avec 2,1 points d’avance, mais cette avance en voix ne lui a pas permis d’obtenir la majorité du vote des grands électeurs, et Donald Trump a été élu Président.

    C’est donc le nombre de grands électeurs qui importe pour le résultat final, et non le nombre de voix de citoyens. Or les chiffres de sondages dont on dispose et qui sont communiqués par les médias permet un pronostic sur le nombre de voix, pas sur celui des grands électeurs. Pour extrapoler le nombre de grands électeurs à partir du nombre de voix, il faudrait avoir des sondages États par État réalisés dans des conditions identiques. Ceux dont on dispose ne permettent donc pas de donner un pronostic précis. Des écarts relativement importants peuvent se produire. Même si la cote de popularité de Donald Trump est basse (38 % selon Gallup), des surprises sont encore possibles.

    La campagne électorale, déjà perturbée par l’épidémie de Covid, va entrer dans une phase très dure. À 77 ans, Joe Biden n’est pas dans une forme olympique et n’est pas le meilleur candidat que les démocrates aient connu. Il est loin d’avoir le charisme de Barak Obama ou l’allant d’Hillary Clinton. À cela s’ajoute la situation économique et sociale des États Unis. D’un point de vue économique et financier, le bilan de Trump est loin d’être catastrophique pour beaucoup d’Américains. En revanche, depuis l’affaire Floyd, le pays est en proie à la violence.

    Mais il n’est pas certain que cette situation joue contre Donald Trump. Les classes moyennes n’aiment ni le chaos ni l’insécurité, et elles cherchent spontanément des personnalités fortes. De ce point de vue, Joe Biden ne passe pas pour être un lion, et Donald Trump, malgré sa personnalité clivante, peut en définitive apparaître plus rassurant. Le reflexe sécuritaire peut jouer sur une fraction de l’électorat et, comme le résultat risque de se jouer dans un mouchoir de poche, il peut faire basculer l’élection.

    LE VOTE DES CATHOLIQUES

    L’un des autres facteurs importants du résultat sera le vote des catholiques. Ils sont 70 millions et représentent 28 % de la population américaine. Ils votent aussi plus que la moyenne des Américains. En cas de forte abstention, leur vote pèse donc d’autant plus lourd.

    EWTN News/RealClear Opinion Research vient de publier le deuxième de ses quatre sondages sur le vote des catholiques en vue de l’élection de 2020. Il donne une image assez précise de l’opinion catholique américaine. Celle-ci, comme en France, n’est évidemment pas homogène. Entre les catholiques qui acceptent l’enseignement de l’Église, les catholiques pratiquants et engagés, et les catholiques culturels, il existe de notables différences, y compris politiques.

    Le vote des catholiques est d’autant plus favorable à Donald Trump que la pratique religieuse et l’adhésion à l’enseignement de l’Église est fort. Il reste que, globalement, 47 % des catholiques auraient aujourd’hui une opinion favorable de Donald Trump. Ils n’étaient que 44 % en novembre 2019 selon le même institut. 34 % affirment que leur choix est définitif et 12 % d’indécis estiment qu’ils le feront probablement, contre 10 % qui estiment que c’est peu probable et 36 % qu’ils ne le feront jamais. Parmi les plus fervents, environ les deux tiers des catholiques (63 %), un chiffre très élevé, approuvent le Président sortant, et 53 % sont déjà décidés à voter pour lui. C’est dire si le vote des catholiques, surtout si on y ajoute celui des protestants conservateurs, sera déterminant.

    Rien de surprenant à cela : sur toutes les questions sociétales, l’enjeu est de taille. Aucun Président des États-Unis n’a été aussi pro life que Trump. Depuis le début de son mandat, il n’a pas cessé de soutenir, contre l’intelligentsia, les médias et les universités, le combat de tous ceux qui se battent pour le respect de la dignité de la personne de la naissance à la sénescence et le respect de la différence homme/femme fondée sur le sexe biologique.

    En définitive, le 3 novembre prochain, les Américains, qu’ils soient croyants ou non, ne choisiront pas seulement entre deux politiques étrangères ou deux politiques économiques, mais entre deux visions de l’Homme. Jamais, dans l’histoire des États-Unis, les questions éthiques et culturelles n’ont été liées à ce point au débat politique. Quoi que l’on pense de la personnalité de Donald Trump ou de celle de Joe Biden, la portée de l’élection présidentielle sera considérable pour la société américaine. Bon nombre d’Américains le savent, ce qui explique l’âpreté de la lutte et l’incertitude sur son issue.

    Thierry Boutet

    Lire également : CE QUE LES CATHOLIQUES DOIVENT SAVOIR SUR LE PROGRAMME DE JOE BIDEN

  • Quand l'ancien directeur de Charlie Hebdo rend justice aux catholiques

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    De Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire :

    Nouveau blasphème de Philippe Val : sur RMC, il dénonce le dogme « raciste »…

    Si l’on avait dit aux catholiques que ce serait, un jour, l'ancien directeur de Charlie Hebdo, qui leur rendrait justice...

    Les voies du Seigneur sont impénétrables. Si l’on avait dit aux catholiques que ce serait, un jour, , ancien directeur de , qui leur rendrait justice…

    La scène se passe aux « Grandes Gueules », sur RMC. Philippe Val est interrogé sur la décision de l’hebdomadaire, en ce jour anniversaire, de republier les caricatures ayant suscité l’ire des terroristes conduisant au carnage que l’on sait.

    Et là, il balance : « Comment se fait-il que lorsque j’avais des procès avec les catholiques intégristes – pendant dix ans, j’étais au tribunal tous les trois jours ! -, tout le monde nous disait “Vous êtes formidables, c’est sympa, c’est génial”, tout le monde nous applaudissait, il n’y avait pas de violence, sauf une fois où je me suis fait casser la gueule par des intégristes anti-avortement. Mais du jour où on a publié les caricatures de Mahomet – pourtant, c’était la même chose -, tout le monde nous a lâchés, les grands intellectuels de gauche, les journaux bien-pensants… parce qu’ils avaient peur ! Ils avaient pas peur des cathos intégristes, ceux-là ils étaient avec leur machin (sic) à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, ils en avaient rien à f…, mais ils avaient peur des musulmans intégristes. Donc, ils ont dit “Pourquoi on ne dit rien contre les intégristes musulmans… ben… euh… tiens, parce que c’est raciste !” Ils ont trouvé un truc ! En quoi critiquer une religion est raciste ? Et on vit sur ce mensonge […] ! »

    Provocateur un jour, provocateur toujours. Briseur de tabous jusqu’au bout. Ce qu’il profère là est presque un nouveau blasphème, une contestation iconoclaste de ce dogme consistant à renvoyer dos à dos « tous les intégrismes », en faisant semblant de ne pas voir et de pas savoir que lorsque les catholiques – même dans leur composante la plus « dure » – sont profondément meurtris par certains dessins de Charlie Hebdo, ils ne font pas pour autant un carnage en croyant dur comme fer que cette abominable tuerie les enverra au paradis. Mettre dans le même sac toutes les religions pour ne taper, in fine, que sur une seule comme dans Les Fourberies de Scapin, parce qu’on la sait inoffensive… il fallait la « légitimité » de Philippe Val pour le dénoncer.

    Les voies du Seigneur sont (vraiment très) impénétrables.

  • Saint Louis, roi de France (25 août)

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    Une émission ("La foi prise au mot") de KTO (archive 04.05.2014) :

    Roi " très chrétien " par excellence, qui était vraiment ce monarque ? On le dépeint souvent sous son chêne en train de rendre la justice ou lors de ses derniers instants sur son lit de mort à Tunis pendant la huitième croisade. Quelle fut sa vie ? Pourquoi a-t-il été canonisé ? A-t-il vraiment exercé le pouvoir conformément à l'Évangile ? Comment a-t-il concilié son devoir de roi, d'époux et père de famille, et de serviteur du Christ ? Deux spécialistes viennent retracer le parcours du saint capétien pour l'occasion : Elisabeth Lalou, professeur d'histoire médiévale à l'université de Rouen et spécialiste de la société politique au XIIIe siècle en France, et Xavier Hélary, maître de conférences en histoire médiévale à l'université Paris IV (Sorbonne).