Est-ce un hasard si, à l'approche des célébrations qui nous rappellent la passion du Christ, d'aucuns s'ingénient à organiser une exposition qui offense gravement la foi des croyants?
Est-ce vraiment un hasard si, à quelques jours de Pâques, un évêque indigne attise à nouveau le scandale dont il est personnellement responsable, causant un préjudice irréparable à d'innocentes victimes et souillant à nouveau la figure du Christ et de l'Eglise?
Est-ce un hasard encore si, dans le même contexte, la presse belge remet à la une les tristes exploits de religieux dévoyés?
Tous ces faits réactualisent les souffrances du Christ et nous y associent de façon particulièrement vive. A nous d'assumer ces épreuves sans jamais perdre de vue que la lumière de Pâques dissipe ces ténèbres et que c'est par sa mort que le Christ a vaincu la mort.
En Inde, les catholiques sont victimes de nombreuses violences et discriminations. L’Inde a ses martyrs, mais ils ne sont pas morts pour rien comme le répète le message transmis le 24 mars dernier lors de la journée des martyrs célébrée à Bombay, New Delhi et Calcutta. Avant de recevoir les évêques syro-malabars ce jeudi, Benoît XVI avait reçu une délégation le 25 mars dernier venue d’Inde et notamment des membres de l’Église syro-malankare de la région du Kerala. Le Pape les a encouragés à persévérer dans leur témoignage chrétien. Mgr Yvon Ambroise, évêque de Tuticorin dans l’État du Tamil Nadu, revient sur cette journée si importante pour les chrétiens indiens.
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