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Politique - Page 201

  • Zagreb : succès pour la Marche pour la Vie

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    Des manifestants anti-avortement organisent une "marche pour la vie" en Croatie

    source

    Marchers carrying anti-abortion signs in Zagreb

    Des milliers de personnes, dont de nombreux jeunes, ont manifesté contre l'avortement à Zagreb et ont appelé l'État croate à protéger "toute vie humaine".  

    Une marche contre l'avortement et l'euthanasie a attiré des milliers de personnes à Zagreb, en Croatie, samedi, et des groupes féministes ont organisé des contre-manifestations de moindre envergure.

    Les organisateurs de la sixième "Marche pour la vie" annuelle ont déclaré qu'ils appelaient à "protéger toute vie humaine, sans discrimination" envers les fœtus et les personnes âgées. Ils ont également exhorté les responsables à apporter davantage de soutien aux femmes enceintes.

    Sur l'une des banderoles de la manifestation anti-avortement, on pouvait lire "Les vies non nées comptent aussi".

    Les manifestants ont également brandi des drapeaux croates et chanté des chansons patriotiques tout en défilant dans la capitale croate. De nombreux jeunes ont pris part à la manifestation.

    Que disent les manifestants ?

    Un homme a déclaré à la radio nationale croate HRT que les vies humaines devaient être davantage protégées dans le pays de l'UE.

    "Certaines espèces animales sont protégées, mais la vie humaine ne l'est pas", a-t-il déclaré.

    Une manifestante a déclaré qu'elle était là pour montrer "la joie qu'il y a à contribuer à la création de la vie". (...)

    Pourquoi y a-t-il des frictions autour des lois sur l'avortement en Croatie ?

    L'avortement est actuellement légal jusqu'à la 10e semaine de grossesse dans la Croatie, majoritairement catholique. La loi a été adoptée en 1978, lorsque la Croatie faisait encore partie de la Yougoslavie socialiste aujourd'hui disparue. Toutefois, depuis que la Croatie a déclaré son indépendance en 1991, l'influence de l'Église catholique s'est considérablement renforcée.

    Selon l'agence de presse AFP, un nombre croissant de médecins refusent de pratiquer des avortements pour des raisons morales.

    La Croatie a rejoint l'UE en 2013, ce qui en fait le membre le plus récent du bloc de 27 nations.

  • Un nouveau livre met en lumière le côté diabolique de Karl Marx

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    De John Grondelski sur le National Catholic Register :

    Le nouveau livre de Paul Kengor met en lumière le côté diabolique de Karl Marx

    "J'ai donc renoncé au Paradis, je le sais parfaitement", écrivait Karl Marx dans un poème en 1837, une décennie avant son Manifeste. "Mon âme, autrefois fidèle à Dieu, est choisie pour l'enfer..."

    Book cover of 'The Devil and Karl Marx' by Paul Kengor.

    29 mai 2021

    LE DIABLE ET KARL MARX : LA LONGUE MARCHE DU COMMUNISME VERS LA MORT, LA TROMPERIE ET L'INFILTRATION 

    Par Paul Kengor

    TAN Books, 2020 

    461 pages, 29,95 $ ; couverture rigide

    https://www.amazon.fr/Devil-Karl-Marx-Communisms-Infiltration-ebook/dp/B08FBP5H46

    Ce livre se divise en trois grandes parties : L'engagement de Karl Marx avec le satanisme et l'occulte ; l'histoire de l'infiltration marxiste des églises, protestantes et catholiques ; et les mutations contemporaines du marxisme d'une force de "révolution" essentiellement économique à une force essentiellement culturelle. 

    Nous savons que le marxisme s'opposait à la religion, mais Paul Kengor montre clairement que son fondateur n'était pas seulement influencé par des considérations théoriques, même si "les songeries de Marx sur le prince des ténèbres sont un sujet évité comme les sept fléaux par ses aficionados..." (p. 35). (p. 35), bien qu'il soit clair dans sa production littéraire. (En plus d'être un mauvais économiste et philosophe, Marx était aussi un mauvais poète et dramaturge). Il y a "certaines images qui reviennent constamment dans les écrits de Marx, comme la mort, la torture, les bourreaux, les mutilations, même les utérus rompus, ainsi que la manière féroce avec laquelle il boursouflait ses ennemis avec un langage de caniveau et des mots vicieux" (p. 77). Si l'on reconnaît les fruits d'une personne, ceux de Marx sont toxiques.

    Kengor puise également dans les témoignages du Congrès sur les efforts déployés par les communistes américains, en particulier dans les années 1930 et 1940, pour infiltrer les églises chrétiennes, principalement en plaçant des marxistes à des endroits stratégiques de l'église, comme les séminaires et les postes de direction, afin d'influencer ou du moins de duper les autres. La qualité, et non la quantité, importait : La masse critique nécessaire pour contrôler le récit n'était pas numériquement élevée. "C'est un axiome de la stratégie organisationnelle communiste : si un organisme infiltré compte 1 % de membres du parti communiste et 9 % de sympathisants du parti communiste, avec des plans d'action bien rodés, il peut contrôler efficacement les 90 % restants...". (pp. 274-75). Il souligne le rôle du Vénérable Fulton Sheen dans la dénonciation (et la conversion) de plusieurs agents communistes.

    Enfin, Kengor explique comment les marxistes économiques d'hier se sont métamorphosés en marxistes culturels d'aujourd'hui, promouvant la "théorie critique" dans les institutions de formation de la culture comme les écoles et les médias. Si la "transformation" ne vient pas du renversement de l'ordre économique, elle pourrait peut-être venir du renversement de l'ordre moral et culturel. 

    "Les marxistes culturels comprennent que la révolution nécessite une guerre culturelle plutôt qu'une guerre économique. Alors que l'Occident - et certainement l'Amérique - n'est pas vulnérable à une révolte des masses syndicales opprimées, il est éminemment vulnérable lorsqu'il s'agit, par exemple, de sexe ou de pornographie. Alors qu'une révolution pour la redistribution des richesses a été peu attrayante pour la plupart des citoyens de l'Occident, une révolution sexuelle serait irrésistible" (pp. 387-88).

    Les critiques peuvent prétendre que Kengor établit des liens qui n'existent pas vraiment ou qu'il se livre à une culpabilité par association, mais il a raison. Le seul point commun des révolutionnaires marxistes - qu'ils soient d'origine économique ou culturelle - est leur demande de "transformation". Derrière cela se cache une hypothèse commune : il n'y a pas de nature humaine constante, rien de stable et encore moins de transcendant dans l'homme, mais il est infiniment malléable aux dernières idées ou modes.

    Les Allemands l'appellent Zeitgeist, "l'esprit du temps". Inspiré par Hegel, le marxisme postule une dialectique historique qui fait "avancer l'histoire". Mais quel est (ou qui est) ce Geist qui est le moteur historique qui réduit les êtres humains à un mastic chronologique successif entre ses mains, et dans quel but ?

    J'ai toujours trouvé Paul Kengor difficile à cataloguer. Politologue, son travail est historique mais va au-delà du purement historique, du moins tel que défini aujourd'hui. D'autre part, Saint Augustin a mis en œuvre une philosophie et une théologie de l'histoire qui reconnaissait des moteurs au-delà des acteurs économiques, politiques ou culturels contingents. Contrairement aux myopes qui ont déclaré le marxisme mort et vaincu en 1989, Kengor a une vision à long terme. Il pense en termes de siècles, identifiant le fil conducteur qui rejette une nature humaine stable, depuis le scribouillard de la British Library jusqu'aux "socialistes" et "progressistes" d'aujourd'hui qui arborent fièrement l'étiquette marxiste tachée de sang, en passant par le socialisme d'État. Un ouvrage qui donne à réfléchir.

  • Les évêques d'Afrique pour une promotion authentique et sans équivoque du droit à la vie selon le dessein de Dieu

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    Du site de l'Eglise du Burkina :

    Pour une promotion authentique du droit à la vie selon le dessein de Dieu

    LETTRE PASTORALE DES EVEQUES DE LA CONFERENCE EPISCOPALE BURKINA NIGER

    Fils et filles de l’Eglise Famille de Dieu au Burkina-Faso et au Niger,

    Et vous tous,  frères et sœurs en humanité,

    Que la paix et la grâce du Christ Ressuscité soient toujours avec vous !

    1. La valeur de la vie humaine est, depuis toujours, reconnue dans toutes les sociétés humaines. C’est pourquoi toute culture humaine s’emploie, à sa manière, à sauvegarder, protéger, promouvoir et perpétuer toute vie humaine, qu’elle soit individuelle ou collective. Plus que par le passé, le rapport de l’humain à sa propre vie est devenu aujourd’hui très complexe, et constitue, à n’en pas douter, une préoccupation majeure de la société contemporaine. Aussi constate-t-on çà et là des initiatives, multiples et diverses, qui se donnent pour tâche de défendre et promouvoir la vie humaine. Si cet engagement quasi universel pour la vie est déterminant et nécessaire, il faut cependant reconnaître que depuis quelques décennies, des divergences remarquables, voire des oppositions réelles se manifestent dans la pratique, ce qui conduit à s’interroger sur les exigences et les conditions d’une promotion authentique de la vie humaine dans sa dignité propre. Le contexte singulièrement préoccupant dans lequel vit notre Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso et au Niger nous oblige, nous vos pasteurs, à vous inviter au discernement et à la vigilance pour rester fidèles aux exigences de notre foi au Dieu de vie révélé dans le Christ notre vie. Il s’agit, principalement, d’une part, de nous rappeler la valeur communément partagée de la vie humaine et relever le changement d’orientation globale actuelle en matière de sa promotion ; d’autre part, de considérer la promotion du droit à la vie et à la liberté telle qu’elle s’opère dans nos deux pays à la lumière de la révélation du dessein de Dieu et des valeurs chrétiennes. Nous vous proposerons, enfin, des perspectives pastorales pour un service de la vie selon les exigences de notre foi au Christ Ressuscité.

    Sur la valeur communément partagée de la vie humaine 

    1. On sait que toutes les Nations, d’un commun accord, ont consacré l’universalité du droit à la vie et veulent permettre de mener une vie qui a un sens. Le cadre primaire et référentiel au niveau international de cette défense et promotion de la vie humaine est bien connu : la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

    Inscrits de fait dans l’histoire, les droits humains, considérés comme essentiels à l’expression de la dignité humaine, représentent un système de protection destiné à préserver l’homme de la violence arbitraire et à éviter que ses besoins fondamentaux ne soient négligés. Ces droits sont dits fondamentaux, parce qu’ils sont inhérents à l’essence de la personne humaine ; et universels, parce qu’ils ont vocation à protéger l’être humain sans discrimination et sans considération de l’espace et du temps.

    Dans un monde où tout semble s’acheter, l’homme est le seul qui n’a pas de prix : il a une dignité. Si tout doit être mesuré à l’aune d’une référence ultime, alors, la seule valeur qui ne saurait donner lieu à un marchandage, c’est la dignité de la personne humaine. Elle seule est sujet, source d’initiative, pôle de liberté et non simplement objet de manipulation extérieure. L’on comprend dès lors que nombre de constitutions proclament « sacrés » et « inviolables » aussi bien la personne humaine que le droit à la vie et à la liberté. Ces droits reposent sur un fondement extra juridique constitué par le postulat de la dignité de la personne humaine. Ce postulat de dignité humaine bénéficie du suffrage unanime de tous les courants de pensée, les philosophies, les morales, autant que les religions. En Afrique, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, adoptée en 1981 par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, s’inscrit dans ce cadre de respect et de promotion de vie humaine lorsqu’elle déclare en son article n°4 : « la personne humaine est inviolable. Tout être humain a droit au respect de sa vie et à l’intégrité physique et morale de sa personne : Nul ne peut être privé arbitrairement de ce droit ».

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  • Une procession catholique en l’honneur des martyrs de la Commune attaquée en plein Paris

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    De Riposte catholique () :

    Une procession catholique en l’honneur des martyrs de la Commune attaquée en plein Paris

  • La famille est l’avenir démocratique et démographique de l’Europe

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    Communiqué de presse de la FAFCE(*)

    Résolution du Conseil de Présidence de la FAFCE à l’occasion de la Conférence sur l’avenir de l’Europe

    La famille est l’avenir démocratique et démographique de l’Europe

    28 mai 2021, Bruxelles

    Les 26 et 27 mai 2021, la FAFCE a tenu son Conseil de Présidence biannuel,  rassemblant ses 28 Associations membres, Membres associés et observateurs de 18 pays européens.

    Cette année, trois invités sont intervenus lors de la réunion. P. Martin Michalíček, Secrétaire Général du Conseil des conférences épiscopales d'Europe (CCEE), a encouragé les membres de la FAFCE : "Nous comptons sur votre présence en Europe ! Pour apporter l'évangile de la famille, l'authentique bonne nouvelle de la famille !". P. Manuel Barrios Prieto, Secrétaire général de la Commission des Épiscopats de l'Union Européenne (COMECE), a souligné le rôle central joué par les associations familiales, car "elles sont témoins de la beauté de la famille et peuvent arriver là où les institutions ne peuvent parfois arriver". Enfin, M. Mattia de Grassi, Membre du Cabinet de la Vice-présidente de la Commission européenne Dubravka Šuica en charge de la Conférence sur l'avenir de l'Europe, a échangé avec les membres de la FAFCE sur la meilleure manière de tirer parti du lancement de la Conférence sur l'avenir de l'Europe pour attirer l'attention sur la centralité de la famille dans la vie des citoyens l'UE et la démocracie en Europe.

    Les membres de la FAFCE ont approuvé une résolution intitulée "La famille est l'avenir démocratique et démographique de l'Europe". La résolution souligne les nombreuses contributions de la famille pour leurs communautés et affirme l'importance de ces contributions pour la préservation de l'équilibre démographique et des principes démocratiques.

    Veuillez trouver ci-dessous le texte complet de la résolution.  

    Résolution du Conseil de Présidence de la FAFCE à l’occasion de la Conférence sur l’avenir de l’Europe

    La famille est l’avenir démocratique et démographique de l’Europe

    27 mai 2021

    Comme conséquence du lancement de la Conférence sur l’avenir de l’Europe le 9 mai 2021 à Strasbourg ;

    Rappelant l’actuel hiver démographique en Europe, comme souligné par la Résolution de 2018 du Conseil de Présidence de la FAFCE sur Pour un printemps démographique en Europe, et récemment soulevé par le Pape François lors des États Généraux de la Natalité à Rome le 14 mai 2021, « si les familles ne sont pas au centre du présent, il n’y aura pas d’avenir : mais si les familles repartent, tout repart ».

    Considérant la complémentarité entre démocratie et démographie et leur profonde connexion avec la famille ;

    Considérant le rôle des familles et des associations familiales comme protagonistes de la vie publique ;

    Le Conseil de Présidence de la FAFCE rappelle le rôle crucial des familles pour l’avenir démocratique et démographique de l’Europe :

    1. La famille est la première communauté de personnes et le premier réseau d’engagement social. Tout corps intermédiaire débute comme communauté de familles. Le marché et l’État existent tous deux au service de la communauté.

    2. Les principes démocratiques dérivent de l’expérience chrétienne de la dignité humaine et sont transmis par des générations de familles ; ces principes sont le résultat d’un sens de responsabilité vécu dans la famille, au sein de laquelle émergent le respect réciproque entre homme et femme, l’estime pour le rôle essentiel des personnes âgées, l’attention pour le bien commun, et la générosité. Au sein de la famille, les enfants grandissent pour devenir des citoyens engagés et responsables, capables de se soucier des plus faibles et des plus pauvres de nos communautés.

    3. Comme l’a aussi mis en lumière la pandémie, le rôle de la famille est également de transmettre des principes démocratiques et de les partager au sein de leurs communautés, par le biais de réseaux de familles et d’associations familiales, transcendant ainsi non seulement la société, mais également les pays, comme le démontre l’existence même de la FAFCE.

    4. Les grands-parents et les parents jouent un rôle clef dans la transmission du savoir et de la mémoire collective, affirmée par leur expérience de charité, paix, justice et solidarité.

    5. Une démocratie authentique n’est pas le seul résultat d’une série de règles ou d’un modèle exportable ; il s’agit plutôt de la vertu d’affirmer et de rendre témoignage de la dignité de chaque personne humaine et de l’engagement pour le bien commun.

    6. La démocratie est impossible sans les familles et leur contribution générative pour le futur de leurs communautés. Les familles devraient donc être reconnues dans leur rôle d’agents de démocratie, pôles d’action sociale, et protagonistes de politiques démographiques et démocratiques. Ainsi, l’État et les institutions publiques, adoptant une approche ascendante, devraient encourager la liberté et l’exemple démocratique porté par les familles, dans le respect du principe de subsidiarité.

    L’Europe fait face à de nouveaux défis qui requièrent de la solidarité. La solidarité intergénérationnelle et entre les familles est un premier exemple duquel les décideurs politiques peuvent apprendre. La FAFCE appelle les décideurs européens et nationaux à reconnaitre le rôle des familles et à investir en elles, afin de les équiper pour devenir des moteurs de la démocratie participative et garants du pluralisme.

    (*) La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) représente 28 associations locales et nationales: nous sommes la voix des familles d'une perspective catholique au niveau européen. La FAFCE détient un statut participatif auprès du Conseil de l'Europe depuis 2001 et fait partie de la plateforme des droits fondamentaux de l'Union européenne.

  • Les instructions de Rome n'apportent aucune paix parmi les évêques américains

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    Un article de Sandro Magister (Settimo Cielo) :

    Les instructions de Rome n'apportent aucune paix parmi les évêques américains.

    Événements et documents d'une guerre sans fin

    Aux États-Unis, la discussion à ce sujet devient parfois passionnée, mais curieusement, aucune des deux instructions émises par le Saint-Siège en 2004 et 2021 pour régler l'interminable controverse sur l'opportunité de donner ou non la communion eucharistique aux politiciens américains "pro-choix" n'a jamais été publiée officiellement, ni à Rome ni à Washington.

    En 2004, il a fallu le blog jumeau de Settimo Cielo, "www.chiesa", pour faire connaître l'instruction, signée par le cardinal préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Joseph Ratzinger.

    Alors que l'instruction de 2021, sous la forme d'une lettre de l'actuel cardinal préfet de la même congrégation, Luis F. Ladaria, est restée jusqu'à présent presque introuvable sur le web.

    L'une et l'autre sont reproduites intégralement ci-dessous, à des fins de documentation.

    On trouvera également ci-dessous, dans le même but, une reconstitution sommaire de ce conflit de longue date, qui a explosé et s'est apparemment calmé en 2004, mais qui a éclaté à nouveau entre 2020 et 2021, avec un scénario presque identique, avec les mêmes protagonistes jouant leur rôle et avec une issue qui, lorsqu'elle arrivera, sera probablement la même.

    *

    En 2004, année d'élection présidentielle aux États-Unis, le candidat démocrate à la Maison Blanche était le catholique "pro-choix" John Kerry, celui-là même que le pape François a reçu en audience le 15 mai en sa qualité d'envoyé spécial de l'actuel président Joe Biden, lui aussi catholique et en même temps partisan déclaré de l'avortement comme droit constitutionnel.

    En se rendant à Rome pour une visite "ad limina" au début de 2004, les évêques des États-Unis se sont montrés divisés sur la question de savoir s'il fallait ou non donner la communion à Kerry. Alors que certains, dont l'archevêque de Saint-Louis de l'époque, Raymond L. Burke, s'y opposaient, d'autres, plus nombreux, menés par le cardinal-archevêque de Washington de l'époque, Theodore McCarrick, y étaient au contraire favorables.

    La congrégation pour la doctrine de la foi dirigée par Ratzinger - comme le rappelle aujourd'hui Ladaria dans sa lettre - a rappelé à chacun des évêques en visite à Rome ce qui était écrit dans la note doctrinale émise par la même congrégation en 2002 "sur certaines questions concernant la participation des catholiques à la vie politique", où le non à l'avortement était donné comme "non négociable". Mais sans parvenir à aplanir le conflit, qui est réapparu intact à la veille de l'assemblée plénière des évêques des États-Unis, convoquée pour la mi-juin et présidée à l'époque par l'évêque de Belleville, Wilton Gregory, celui-là même que le pape François promouvra à Washington en 2019 et fera cardinal en 2020.

    Ratzinger décide alors d'envoyer au cardinal McCarrick, en tant que responsable de la commission sur la "politique intérieure" des évêques américains, une note sur les "principes généraux" qui pourraient conduire au refus de la communion pour les politiciens catholiques pro-avortement.

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  • Belgique : l’option d’inscrire la laïcité dans la constitution accueillie timidement

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    Selon le quotidien Le Soir du 26 mai, en commission de la Chambre, la proposition portée par François De Smet (Defi) n’a pas suscité un fol enthousiasme. Le modèle belge de gestion du rapport Eglise-Etat ne semble donc pas devoir évoluer, même à la marge, dans un futur immédiat.

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    Le journaliste Mathieu Colinet ajoute: « Inscrire le principe de laïcité dans la Constitution, le président de Défi François De Smet l’espérait. Et ce notamment pour mettre fin à une forme de confusion entourant plusieurs décisions judiciaires contradictoires concernant le port de signes convictionnels (Stib, Ecole Francisco Ferrer…). Il devra toutefois vraisemblablement patienter dans le meilleur des cas. La question est venue mercredi après-midi comme dernier point de l’ordre du jour de la commission constitution et renouveau institutionnel de la Chambre. Le parlementaire a tenté de convaincre ses collègues d’aller plus en avant dans l’examen de sa proposition. Sans grand succès puisqu’il n’a, somme toute, récolté que des « non » polis, signes que les partis de la majorité ne partagent pas son urgence d’inscrire le principe de laïcité dans la Constitution. « Je n’abandonne pas tout à fait l’idée cependant », a commenté François De Smet ».

    Ref. Belgique : l’option d’inscrire la laïcité dans la constitution accueillie timidement

    Faut-il rappeler que le président de « Defi » ne fait pas partie de la majorité parlementaire ?

    JPSC

  • Belgique : une Eglise arc-en-ciel ?

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    De Jeanne Smits sur LifeSiteNews :

    Un évêque catholique belge cosigne une charte de protection des LGBT

    Le jour même où l'évêque Johan Bonny a signé la charte au Parlement flamand, le site officiel de l'Église catholique de Belgique a marqué la "Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie".

    25 mai 2021

    L'évêque Johan Bonny d'Anvers, en Belgique, s'est joint à une série de leaders religieux et politiques pour signer une charte par laquelle tous s'engagent à combattre la "discrimination" contre la communauté "LGBTQ+" et ses membres. L'événement a eu lieu au Parlement flamand lundi dernier, à l'occasion de la Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie (IDAHOT). Bonny, qui avait déjà fait part de sa "colère" face au récent "responsum" de la Congrégation pour la doctrine de la foi rappelant que l'Église catholique ne peut pas bénir les "unions homosexuelles", était le représentant officiel de l'Église.

    L'événement a eu lieu le lundi 17 mai, en souvenir du jour où l'Organisation mondiale de la santé a officiellement retiré l'homosexualité de la liste des maladies mentales en 1990.

    La journée a été marquée par de nombreuses initiatives, dont le déploiement du drapeau arc-en-ciel sur les bâtiments officiels de toutes les municipalités flamandes "en solidarité avec la communauté LGBTQ+", tandis que les enseignants et les élèves de 190 écoles de la région ont porté du violet (voire des masques violets) en classe en signe de non-discrimination, de même que le personnel et les étudiants des universités. Des écoles évidemment catholiques - reconnaissables sur les reportages vidéo grâce au crucifix accroché au mur de la classe - se sont également jointes à la manifestation. Le grand média VRT a montré une adolescente dans une telle école disant : "Je suis moi-même amoureuse d'une fille. Je pense que c'est formidable qu'ils fassent cela".

    L'idée que les personnes "LGBTQ+" sont victimes de discrimination et de violence même en Belgique a donné de l'élan à ces initiatives. Le ministre belge de "l'égalité des chances", Bart Somers (Open-VLD, parti conservateur-libéral), a déclaré : "Neuf holebi [homosexuel, lesbienne, bi] sur dix ont déjà eu affaire à la violence physique ou verbale. Quatre-vingt pour cent des personnes trans ont déjà pensé au suicide. Une journée comme celle d'aujourd'hui offre un soutien et rend ces questions ouvertes à la discussion."

    La charte signée lundi par les cinq grands partis politiques et les représentants des "visions du monde reconnues" - dont le catholicisme et l'islam - au Parlement de Flandre a été déclenchée par un incident violent qui a conduit à la mort d'un homme homosexuel, David Polfliet, qui a été attiré dans un parc de la ville de Beveren en mars dernier par des messages sur un site de rencontres homosexuelles, puis tué. Plusieurs suspects, tous mineurs et connus de la police pour vol et agression, sont en détention.

    Évidemment, aucun catholique ne cautionnerait un tel crime pour des raisons soi-disant "morales" ou de désapprobation de l'activité homosexuelle. Le meurtre est un crime, et celui de Polfliet a été particulièrement brutal. Des questions ont été soulevées quant aux antécédents des suspects : s'agit-il de musulmans radicaux, fascinés par la répression violente de l'islam fondamentaliste - y compris la peine de mort - à l'encontre des homosexuels condamnés ?

    Mais l'événement a été utilisé pour condamner toute discrimination à l'encontre d'une "minorité" ou d'une catégorie de personnes - ce qui conduit à l'affirmation de l'égalité des droits et de l'interchangeabilité entre les cultures, les religions, les choix de vie, etc. - au lieu de parler de la discrimination injuste, en l'occurrence un crime particulièrement barbare qui serait condamné par toute norme raisonnable, et quels que soient les choix personnels de la victime.

    La charte parlementaire a été mise en place par Lorin Parys, un membre homosexuel autoproclamé du parlement flamand sous les couleurs de la N-VA, un parti "conservateur" de centre-droit et sécessionniste en Flandre. Le 15 mars, il a lancé sur Twitter un appel au dialogue au sein du Parlement entre les politiciens et les chefs religieux "sur l'homosexualité et le rôle de la religion."

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  • Cette révolution racialiste qui nous gagne

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    De Philippe Maxence, cet éditorial publié sur le site de l'Homme Nouveau :

    Vers une révolution racialiste ?

    Notre quinzaine : Vers une révolution racialiste ?

    Sommes-nous confrontés à une révolution racialiste ? La question surprendra certainement alors que notre at­ten­tion est constamment sollicitée par la lutte contre la Covid-19. Et, pourtant ! Souvenez-vous : le 25 mai 2020 – il y a tout juste un an –, un Noir américain, George Floyd, meurt au cours d’une interpellation policière, à Minneapolis aux États-Unis. Aussitôt, toute la police est accusée d’être l’instrument d’une violence systémique anti-Noirs. Le mouvement « Black lives matter » mobilise alors et organise la guérilla urbaine dans tout le pays.

    L’affaire aurait pu en rester là. Mais non contente d’être nord-américaine, l’onde de choc s’est aussitôt déplacée vers l’Europe. Début juin 2020, l’affaire Adama Traoré, un jeune Noir décédé après son interpellation par la gendarmerie en 2016, est ravivée et donne lieu à des manifestations importantes. Alors ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner les justifie en déclarant : « Je crois que l’émotion mondiale, qui est une émotion saine sur ce sujet, dépasse au fond les règles juridiques qui s’appliquent. » La référence à l’affaire George Floyd est évidente, comme si les situations des États-Unis et de la France étaient comparables.

    L’avertissement de Mathieu Bock-Côté

    L’avouerai-je ? J’ai regardé d’un œil distrait l’effet « Black lives matter » importé chez nous. Je n’y ai vu que le dernier avatar des tentatives de la gauche pour remobiliser ses troupes. Plus fondamentalement, comment ­pouvions-nous prendre au sérieux l’appel à la décolonisation de la France, la mise en cause des Blancs parce que blancs et, plus encore, cet appel constant à la race, bannie pourtant de l’univers conceptuel depuis 1945 ?

    Très clairement, j’avais tort ! Comme le démontre Mathieu Bock-Côté dans La Révolution racialiste et autres virus idéologiques (1), un petit essai vif et particulièrement bien étayé, nous avons affaire à une véritable révolution qui entend tout revisiter à l’aune de critères raciaux. Elle part de l’idée que l’Occident (Europe et États-Unis) repose sur le principe d’une suprématie blanche, génocidaire des Noirs et, par extension, des autres minorités. Dès lors, l’appel à la convergence des luttes est aisé.

    Il faut donc lire ce remarquable essai dans lequel Bock-Côté expose – et démonte – cette révolution « woke » née dans les universités américaines et exportée à la fois par ses bras armés et ses idiots utiles. Son but ? Construire une société inclusive qui passe au préalable par la nécessité de « décoloniser » l’Occident du privilège blanc. Pour ce faire, comme le note l’essayiste québécois : « On ne devrait plus débattre de la valeur de cette théorie mais débattre obligatoirement à l’intérieur de ses paramètres, qui baliseront la conscience collective. L’Occident serait raciste : qui n’accepte pas ce point de départ ne devrait plus être convié dans la conversation publique. »

    Que faire ?

    Mais que faire face à cette folie ? D’abord en prendre la mesure. Et, à ce titre, La Révolution racialiste de Bock-Côté tombe à pic. L’énervement qu’il suscite (je renvoie par exemple à un article de La Presse de Montréal signé Chantal Guy) en est un bon indice. Visiblement, il ne s’agit pas d’un mal passager, ni de débats dans le cadre de l’entre-soi médiatique. Conjugués à d’autres luttes – le féminisme #MeToo, les ligues de surveillance LGBT, etc. –, ses effets sont ceux d’une vraie Révolution et d’une vraie Terreur. Comme le souligne encore Bock-Côté, « les concepts racialistes sont des concepts révolutionnaires qui se font passer pour réformistes mais engendrent en fait une société nouvelle, radicalement conflictuelle, et qui devient incapable d’envisager même théoriquement un monde authentiquement commun. »

    Ensuite, comme l’indique encore notre essayiste, ne pas se contenter du « proverbial bon sens » qui devant ces attaques « est condamné à s’éroder, jusqu’à devenir purement résiduel, et décoratif ». Le retour au réel doit passer par un retour aux principes vrais qui ont fondé la civilisation occidentale, hérités du meilleur de l’Antiquité et du christianisme. Il faut donc se mettre au travail et cesser de gémir sur la fin des temps. Ne pas se contenter non plus d’ersatz qui s’arrêtent à mi-chemin. Il convient de remonter aux causes premières de cette révolution qui se trouve finalement dans l’exaltation de la démocratie, non comme régime politique parmi d’autres, mais comme la religion fondatrice de cet oxymore qu’est la « société individualiste » dont la révolution racialiste constitue finalement le dernier avatar. Un effort constant et sur le long terme qui devra trouver un jour une concrétisation politique.

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    1. Mathieu Bock-Côté, La Révolution racialiste et autres virus idéologiques, Les Presses de la Cité, 240 p., 20 €.

  • Le Liban peut-il se relever ?

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    Épuisé par ses divisions internes, la crise économique aggravée par la pandémie, la corruption endémique, le Liban, sans gouvernement, est à terre. Le cardinal Béchara Raï a proposé une solution. Une analyse d’Annie Laurent publiée sur le site web du mensuel « La Nef » :

    « Depuis l’été 2020, le pape François manifeste une vive préoccupation pour l’avenir du Liban. La crise existentielle dans laquelle s’enfonce le pays du Cèdre, déclenchée en octobre 2019 (1), ne cesse de s’aggraver, menaçant même la survie de ce petit État du Levant auquel le Saint-Siège a, dès 1946, trois ans après son indépendance, reconnu une vocation unique, ce qui inspirera à saint Jean-Paul II la formule de « pays-message » (2).

    Parmi les diverses interventions du Souverain Pontife, celle du 9 février dernier est significative par le choix de sa date et par son contenu. Publiée à l’occasion de la fête de saint Maron, patron de l’Église maronite, la plus nombreuse au sein de la chrétienté locale et la plus influente puisque c’est à l’un de ses patriarches, Élias Hoayek (1843-1931), dont le procès en béatification est en cours, que les Libanais doivent la création de leur État en 1920, raison pour laquelle le 9 février est une fête nationale chômée.

    Dans son message, le pape a insisté sur le rôle et la responsabilité des chrétiens. « Il est plus que jamais nécessaire que le pays garde son identité unique, pour assurer l’existence d’un Moyen-Orient pluriel, tolérant et divers, où la présence chrétienne peut offrir sa contribution et n’est pas réduite à une minorité qu’il faut protéger. » Affirmant que « les chrétiens constituent le tissu conjonctif historique et social du Liban et, à travers les multiples œuvres éducatives, sanitaires et caritatives, la possibilité de continuer à œuvrer pour le bien du pays, dont ils ont été les fondateurs, doit leur être assurée ». Or, a-t-il ajouté, « affaiblir la communauté chrétienne risque de détruire l’équilibre interne du Liban et la réalité libanaise elle-même » (3).

    Le Saint-Père a également demandé à ce que la présence des réfugiés, syriens et palestiniens, majoritairement musulmans, soit abordée dans cette optique. Les premiers, qui ont quitté leur pays en guerre depuis 2011, sont au nombre d’un million et demi ; les seconds, environ 400 000, sont les descendants de ceux qui avaient été chassés de Palestine lors de la création de l’État d’Israël en 1948. C’est donc une charge bien lourde que supportent les cinq millions de Libanais dont le territoire est à peine plus étendu que la Gironde. François a aussi émis la crainte qu’« en l’absence d’un processus urgent de reprise économique et de reconstruction, on risque la faillite du pays, avec la conséquence possible de dangereuses dérives fondamentalistes ». Appelant tous les responsables politiques et religieux libanais à renoncer à leurs intérêts particuliers, il les a engagés « à poursuivre la justice et à mettre en œuvre de vraies réformes pour le bien des citoyens, en agissant de manière transparente ». Il a enfin plaidé pour un engagement politique international aux côtés du Liban (4), pays où il se sait attendu et où il espère se rendre, comme il l’a confié début mars à son retour d’Irak.

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  • Chine : un évêque, sept prêtres et dix séminaristes arrêtés à Xinxiang

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    D'AsiaNews.it :

    Xinxiang, un évêque, sept prêtres et dix séminaristes arrêtés

    22 mai 2021

    Mgr Zhang Weizhu a déjà été emprisonné à d'autres occasions. Un grand nombre de policiers ont fait irruption dans l'usine qui servait de séminaire et ont arrêté les étudiants et les professeurs.

    Rome (AsiaNews) - En deux jours seulement, la quasi-totalité du personnel ecclésiastique de la préfecture apostolique de Xinxiang a été anéantie dans une opération menée par les forces de police de la province de Hebei. Le 21 mai, l'évêque Zhang Weizhu a été arrêté ; la veille, sept prêtres et dix séminaristes ont été arrêtés.

    Le 20 mai, en début d'après-midi, au moins 100 policiers des provinces de Cangzhou, Hejian et Shaheqiao ont encerclé le bâtiment servant de séminaire diocésain à Shaheqiao (Hebei). On y utilisait en fait une petite usine appartenant à un catholique de Hebei comme séminaire. La police a fait irruption dans le bâtiment et a arrêté quatre prêtres, des enseignants du séminaire et trois autres prêtres qui font du travail pastoral. Dix séminaristes qui suivaient des cours dans l'usine ont été arrêtés en même temps qu'eux.

    Conformément aux directives du nouveau règlement sur les activités religieuses, l'usine a été fermée et le directeur de l'entreprise a été arrêté.

    La préfecture apostolique du Xinxiang n'est pas reconnue par le gouvernement chinois. Pour cette raison, toutes les activités des prêtres, des séminaristes et des fidèles sont considérées comme "illégales" et "criminelles".

    Après le raid, les policiers ont saisi tous les effets personnels des prêtres et des séminaristes.

    Compte tenu de l'important déploiement des forces de police, on pense que le raid était prévu depuis un certain temps. Les autorités civiles pensent que d'autres séminaristes ont réussi à s'échapper et sont à leur recherche dans les environs.

    La sécurité publique et la police vont de maison en maison à leur recherche. S'ils trouvent des signes de la foi catholique (croix, statues, images saintes, photos du pape, etc.), les propriétaires sont condamnés à une amende et les objets sont confisqués et détruits.

    Selon de nombreux observateurs, depuis la signature de l'accord provisoire entre la Chine et le Saint-Siège, les persécutions à l'encontre des catholiques - surtout celles qui ne sont pas officielles - ont augmenté. L'accord ne concerne que la nomination des nouveaux évêques, mais il partait du principe que le reste de la situation de l'Église resterait en suspens, en attendant que les problèmes soient résolus par le dialogue entre les deux parties. Au lieu de cela, la police a assigné des évêques à résidence, imposé des amendes très élevées aux fidèles, jeté les curés hors des églises, arrêté des prêtres et des séminaristes. Pour de nombreux fidèles, "l'accord a été trahi".

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  • "Je ne signerai jamais un projet de loi impliquant l’autorisation du meurtre"

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Avortement à Malte : le président prêt à démissionner

    Publié le 21 Mai, 2021

    A Malte, le député Marlène Farrugia a déposé le 12 mai un texte au parlement visant à dépénaliser l’avortement. Une proposition inattendue. Quelques jours plus tard, le président du pays, George Vella, a déclaré : « Je ne peux pas empêcher l’exécutif de décider, c’est au parlement de le faire. Mais j’ai la liberté, si je ne suis pas d’accord avec un projet de loi, de démissionner et de rentrer chez moi, je n’aurai aucun problème à le faire ». Médecin de formation, il a précisé : « Je ne signerai jamais un projet de loi impliquant l’autorisation du meurtre (…) Vous avez tué ou pas tué, il ne peut y avoir de demi-mort. Je suis très clair, il n’y a pas de si et de mais ».

    Malte est le dernier pays de l’Union européenne où l’avortement est interdit. Il représente un crime, entraînant une peine de 18 mois à 4 ans de prison, pour la femme et pour toute personne impliquée. La proposition de loi veut supprimer ces dispositions.

    Pour l’heure, la Commission d’examen des projets du Parlement n’a pas encore décidé si le texte sera débattu ou non. En outre, les deux principaux partis politiques y sont opposés.

    Source : La Croix international (20/05/2021) ; Malta today (12/05/2021) ; Euractiv (13/05/2021)