Le nouvel Arrêté Ministériel qu'a pris par notre gouvernement fédéral et entrant en vigueur dès ce jeudi 29, fait entrer notre pays dans un confinement beaucoup plus strict. Ci-dessous cinq mesures qui concernent plus particulièrement nos communautés :
Politique - Page 235
-
Culte : les assemblées limitées à 40 personnes
1. Le couvre-feu est maintenu entre 22h et 6h du matin2. Les rassemblements de plus de 4 personnes ne sont pas autorisés, sauf pour des enfants de moins de 12 ans: ceci rend toute activité paroissiale collective impossible, sauf pour les enfants.3. Les cultes dominicaux, de semaines, les baptêmes, mariages et funérailles religieuses et toute autre activité dans une église ne peuvent se faire qu'en présence de maximum 40 personnes, les enfants de moins de 12 ans non-compris. Les règles de distanciation et de port de masque restent d’application.4. Les églises peuvent rester ouvertes. Nous demandons aux curés, équipes pastorales et conseils de fabrique de faire leur possible pour qu'elles le soient le plus possible. Nos concitoyens auront, plus que jamais, le besoin de se recueillir.5. Le télétravail est la règle. S’il n’est pas possible, la distanciation sociale doit impérativement être garantie.Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Eglise, liturgie, Politique, Santé, Société 0 commentaire -
Déferlement haineux en Pologne
27 octobre 2020
Violence féroce dans les rues après l’arrêt de la Cour constitutionnelle abolissant l’avortement eugénique : des églises profanées dans tout le pays et des affrontements provoqués par des pseudo-défenseurs de femmes : tel est le vrai visage des promoteurs de l’avortement dans toute l’Europe. Le courage des évêques, avec l’Eglise prise d’assaut : « L’Eglise ne peut pas cesser de défendre la vie ».
Menaces et violences, listes de proscription et vandalisme, le tout scientifiquement planifié et grassement financé par les philanthropes chantres de la société ouverte, voici le vrai visage des promoteurs de l’avortement dans toute l’Europe, des escouades nazies en action contre les églises, les fidèles chrétiens et les défenseurs de la dignité humaine en Pologne et en Allemagne. Nous avons documenté de façon très détaillée l’événement historique qui s’est déroulé en Pologne avec la décision de la Cour constitutionnelle jeudi dernier 22 octobre, et les protestations des institutions, des médias et d’imposantes associations « humanitaires ».
Les marches de protestation, largement invoquées et soutenues de l’étranger, ont commencé dès la lecture de l’arrêt qui a aboli l’avortement eugénique dans le pays européen, dans la nuit du 22 au 23 octobre. Peu suivies, elles ne pouvaient pas se terminer ainsi et en effet, sous les braises, se préparaient des actes de vandalisme, de blasphème et d’incivilités contre les messes et les fidèles le dimanche 25 octobre.
Des églises barbouillées par des pseudo-artistes avec des slogans et des images de chasse aux sorcières, des petits groupes de personnes agenouillées devant la cathédrale de Varsovie qui, pendant les messes, criaient des slogans des années 70 : « Mon corps, mon choix », « C’est une guerre » et encore « Sadiques ! Nous venons vous chercher. » Pendant ce temps, à Poznan, dans l’ouest de la Pologne, un groupe de protestataires a organisé une manifestation à l’intérieur de la basilique des SS Pierre et Paul, en file devant l’autel pour interrompre la célébration eucharistique. La série de manifestations s’est déroulée sous le nom de « Parole pour le jour du soleil », en référence à un programme télévisé hebdomadaire consacré à la lecture de la Bible.
À Katowice, des protestations bruyantes avec des cortèges de voitures et l’entrée de la cathédrale protégée uniquement par un cordon de police: toutes ces actions sont en violation à la fois des lois polonaises interdisant l’offense des sentiments religieux, et du lockdown introduit dans le pays le samedi 24 octobre.
Dimanche, le président de la Conférence épiscopale polonaise a exhorté les défenseurs de l’avortement eugénique à exprimer leur opposition « d’une manière socialement acceptable ». « Profaner des églises et des autels avec violence, vandaliser des bâtiments sacrés, perturber les services religieux et empêcher la liberté de culte ne sont pas la bonne façon d’agir dans un État démocratique », a déclaré l’archevêque Gadecki. « J’exprime ma tristesse de voir que dans de nombreuses églises aujourd’hui, les croyants ont été empêchés de prier et que leur droit de professer leur foi leur a été arraché par la force ».
Parmi les églises visées par les manifestants figure celle de l’évêque de Poznam, Mgr Gadecki, qui a souligné que ce n’est pas l’Église qui décide si les lois sont conformes à la constitution polonaise. « Pour sa part, l’Église ne peut pas cesser de défendre la vie, ni ne peut s’abstenir de proclamer que tout être humain doit être protégé de la conception à la mort naturelle ».
Le résultat de cette haine folle contre l’Église et la plus haute institution de l’État polonais est clair : 226 manifestations non autorisées, 23 infractions pénales graves ont été commises, 481 délits mineurs ont été accomplis, 142 sanctions administratives et 281 accusations pénales sont en instance devant les tribunaux dans différentes villes du pays. Ce sont les chiffres que le chef de la police, Mariusz Ciarka, nous a présentés. Tout cela, rappelons-le, a été causé, du moins apparemment, par la décision de la Cour constitutionnelle polonaise, 11 juges pour et seulement 2 contre, qui a abrogé et interdit les avortements eugéniques. L’arrêt complet de la Cour n’est pas encore disponible, mais le lien entre l’avortement et l’eugénisme est clair, il ne sert à rien de se cacher derrière son petit doigt.
S’agit-il de protestations spontanées ? Non, soyons clairs, il y a une régie ponctuelle, planifiée et puissante. Ce n’est pas un hasard si, en Allemagne, à Cologne, au même moment où ces groupes de « Black Block », cagoulés et déguisés avec jupons et pantalons, défilaient et vandalisaient les églises en Pologne, d’autres menaçaient avec les mêmes cris les nombreux paroissiens qui assistaient à la projection du film « Unplanned » (Abby Johnson’s Story).
Après la projection du film, il y a eu un débat sur le film et la présentation des services d’assistance et de conseil d’ALfA, une organisation qui aide les femmes enceintes. Un groupe de féministes a profité de l’occasion pour barbouiller une statue de la Vierge avec de la peinture rose et pour barbouiller le mur de la paroisse avec les mêmes slogans que leurs camarades polonais : « Vous avez le Sang sur les mains » et « Adversaire de l’avortement, nous Vous prendrons tous ».
-
Pays-Bas : "Ne faites pas le dernier pas qui rendrait l'euthanasie applicable à tous les âges"
De Vatican News :
Pays-Bas: l’Église se dresse contre la dépénalisation de l’euthanasie des enfants
Le premier pays au monde à avoir légalisé l’euthanasie s’apprête à éliminer l’une des dernières restrictions, qui concernait les enfants de 1 à 12 ans.27 octobre 2020
La récente décision du gouvernement néerlandais d'étendre la dépénalisation de l'euthanasie aux enfants de 1 à 12 ans en phase terminale suscite la controverse. Jusqu'à présent, aux Pays-Bas, premier pays au monde à avoir légalisé l'euthanasie, sa pratique n'était pas pénalement punissable pour les personnes majeures ayant exprimé le souhait d’avoir recours à cette méthode, ainsi que pour les nourrissons atteints de maladies terminales à la demande de leurs père et mère, pour les enfants de plus de 12 ans, avec leur consentement et celui de leurs parents, et pour ceux de 16 à 18 ans, même sans le consentement de ces derniers. Mais la loi ne prévoyait pas de possibilité d’euthanasie pour les enfants de 1 à 12 ans atteints d'une pathologie incurable et douloureuse, et plusieurs pédiatres demandaient des précisions sur ce point.
La réponse est venue il y a deux semaines, lorsque le ministre de la Santé, Hugo de Jonge a annoncé au Parlement l'accord du gouvernement pour l'extension de la dépénalisation à cette tranche d'âge, en précisant que les nouvelles dispositions ne seront pas régies par une nouvelle loi, mais par de simples règlements complémentaires qui entreront en vigueur dans les prochains mois.
Pour justifier cette décision, le ministre a cité les conclusions d'une étude commandée par l'exécutif à un groupe d'experts qui, d'une part, recommande d'améliorer les soins palliatifs et la connaissance de ces soins pour les enfants âgés de 1 à 12 ans, mais, d'autre part, affirme que dans les quelques rares cas (entre 5 et 10 par an à l’échelle nationale) où ceux-ci ne suffisent pas à soulager la souffrance, les pédiatres devraient avoir la possibilité de pratiquer l'euthanasie sur ces enfants «sans être punis». En pratique, un médecin agissant pour cette «cause de force majeure» ne serait pas pénalement punissable.
L’opposition ferme de l’Église
Plusieurs forces politiques d'inspiration chrétienne ont pris des mesures contre cette mesure. La position de l'Église catholique a été quant à elle exprimée par le cardinal Willem Eijk, archevêque d'Utrecht, dans une lettre adressée au gouvernement. «Si cette disposition devient une réalité, la vie des gens peut être interrompue par les médecins dès la conception, à tout âge, sous certaines conditions et sans sanction. La boucle est donc bouclée», lit-on dans la lettre, dans laquelle il est souligné que depuis le début du débat sur l'euthanasie aux Pays-Bas, les critères sont devenus de plus en plus larges : «Au début des années 80, on considérait qu'elle était acceptable dans la phase terminale d'une maladie physique. Plus tard, avant même la phase terminale. Dans les années 1990, elle a également été appliquée aux troubles psychiatriques et à la démence. Depuis le début de ce siècle, elle a été appliquée aux nourrissons handicapés. Et bientôt, elle sera également appliquée aux enfants âgés de 1 à 12 ans.»
«Cependant, la vie humaine est une valeur fondamentale dès la conception, souligne le cardinal Eijk. Sa valeur ne peut donc pas être contrebalancée par d'autres considérations, comme la souffrance due à une maladie ou à un handicap, même pour les enfants». Il n’est donc jamais licite de donner volontairement la mort, et la fourniture de soins palliatifs reste une «obligation morale» vis-à-vis de toute personne dont la maladie ne serait pas ou plus curable, rappelle l'archevêque d'Utrecht, en citant le récent document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Samaritanus bonus.
Selon le cardinal Ejik, le projet en question soulève d'ailleurs le risque d’un moindre investissement dans la recherche sur les soins palliatifs. «Ne faites pas le dernier pas qui rendrait l'euthanasie applicable à tous les âges», conclut le primat des Pays-Bas.
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Défense de la Vie, Eglise, Ethique, Jeunes, Politique, Santé, Société 1 commentaire -
Ne pas offenser les sentiments religieux avec des caricatures
De Vatican News :
27 octobre 2020
L’Église du Pakistan appelle à ne pas offenser les sentiments religieux avec des caricatures
Alors que la tension monte dans de nombreux pays à majorité musulmane autour de la publication de caricatures de Mahomet, l’Église catholique du Pakistan invite à ne pas blesser les sentiments religieux.L'Église catholique au Pakistan partage les critiques du gouvernement d'Islamabad sur la position des autorités françaises concernant la publication des caricatures de Mahomet. En France, à l'occasion de l’hommage national à Samuel Paty, le professeur français décapité le 16 octobre par un islamiste tchétchène pour avoir montré les caricatures du prophète en classe, le président Emmanuel Macron avait exprimé la détermination du gouvernement français à «ne pas abandonner les caricatures et les dessins» au nom de la liberté d'expression.
Cette déclaration a provoqué les protestations des dirigeants de plusieurs pays musulmans, dont le Pakistan, où le Premier ministre Imran Khan, dans un tweet publié le 25 octobre, a accusé l'Elysée de créer «une nouvelle polarisation».
Une critique également partagée par les membres de l'Église locale: «Nous condamnons fermement ces gestes sacrilèges», a déclaré lundi à l'agence Ucanews Mgr Sebastian Shaw, président de la Commission pour le dialogue interreligieux et l'œcuménisme de la Conférence épiscopale pakistanaise (Cep). «Une société libérale ne signifie pas qu'il faille blesser les sentiments des communautés, en particulier leurs croyances religieuses», a ajouté l’archevêque de Lahora.
Le militant catholique Samson Salamat, président de l'organisation interreligieuse RawadariTehreek (Mouvement pour la tolérance), a également émis des critiques : «Je pense que cette incitation a fait du tort aux frères musulmans du monde entier et à toutes les personnes qui croient en la philosophie du respect entre les religions», a-t-il déclaré. «Nous pensons que de telles tentatives augmentent les divisions entre les adeptes de différentes confessions. En ce moment, nous avons besoin de respect et d'unité», a ajouté M. Salamat.
«Nous respectons toutes les différences dans un esprit de paix. Nous n’acceptons jamais les discours de haine et défendons le débat raisonnable», a écrit le président de la République française sur Twitter, en réaction aux critiques. «Nous nous tiendrons toujours du côté de la dignité humaine et des valeurs universelles», a-t-il ajouté.
Lien permanent Catégories : Actualité, Culture, Débats, Eglise, Foi, International, Islam, Médias, Politique, Société 1 commentaire -
La nomination d’Amy Coney Barrett : une victoire retentissante de Donald Trump
De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :
AMY CONEY BARRETT À LA COUR SUPRÊME AMÉRICAINE, UNE ÉCLATANTE VICTOIRE DE TRUMP
Sa nomination a été confirmée par le Sénat. Par 52 voix contre 48, les Républicains, majoritaires à la chambre haute des Etats-Unis, ont tous, sauf la sénatrice du Maine Susan Collins, ratifié la nomination d’Amy Coney Barrett à la Cour suprême américaine le 26 octobre. Elle est ainsi, à 48 ans, la benjamine de la Cour suprême et la cinquième femme en 231 ans d'histoire. Amy Coney Barrett occupe le siège laissé vacant par le décès, le 18 septembre, de la très progressiste Ruth Bader Ginsburg. Elle-même est une disciple du juge conservateur et catholique Antonin Scalia (décédé en 2016) qui fut autant une icône à droite que Ruth Baber Ginsburg, à gauche.
La nomination d’Amy Coney Barrett est une victoire retentissante de Donald Trump, à huit jours de l'élection présidentielle du 3 novembre. Le président-candidat renforce le poids de ses soutiens à la Cour Suprême en cas de contestation de l’élection. Même s’il devait néanmoins être battu par Joe Biden, il laisse ainsi un héritage durable : la Cour suprême des États-Unis, temple du Droit américain et arbitre des grands sujets de société, est désormais ancrée à droite pour des décennies puisque les juges sont élus à vie.
La Cour suprême compte désormais six juges conservateurs sur neuf, dont trois nommés par Donald Trump. En quatre ans de mandat, celui-ci aura d’ailleurs nommé plus de 200 juges conservateurs dans l'ensemble du système judiciaire fédéral. Alors que la nouvelle juge à la Cour suprême venait de prêter serment dans la foulée de sa nomination devant le juge (noir) Clarence Thomas, le président des Etats-Unis a salué un « jour historique pour l'Amérique », louant « les qualifications impeccables », « la générosité dans la foi » et « le caractère en or » de cette mère de famille nombreuse (le foyer très uni d’Any et Jesse Barrett, lui-même ancien procureur fédéral, comporte 7 enfants dont un jeune fils trisomique et deux enfants adoptés en Haïti).
La droite qu’incarne Amy Coney Barrett ne ressemble pas à la droite française toujours à la remorque de la gauche sur les questions sociétales et bioéthiques. Bardée de diplômes, cette ancienne étudiante de la célèbre Université Notre-Dame y a elle-même enseigné le droit avant de siéger trois ans en tant que juge à la Cour d'appel fédérale. C’est une fervente catholique, fermement pro-vie (l’avortement a été légalisé dans tout le pays en 1973 par la décision Roe vs Wade de la Cour suprême). Prenant la parole avant le vote, le chef de la majorité républicaine Mitch McConnell avait souligné que cette universitaire « brillante » et « qualifiée » applique le Droit et ne se mêle pas de politique. Le sénateur démocrate Chuck Schumer avait répliqué en pointant les « opinions de droite radicale » d’Amy Coney Barrett, non seulement sur l'avortement, mais sur les droits civiques, sur le programme d’assurance-maladie « Obamacare » qu’avait fait adopter l’ancien président démocrate, ou sur l'environnement. Il a conclu son intervention pour déplorer avec des accents dramatiques « l’un des jours les plus sombres de l’histoire américaine ». Ce qui confirme l’ampleur de la transformation opérée par Donald Trump en installant pour des décennies une majorité conservatrice sur la plupart des sujets sociétaux.
Lien permanent Catégories : Actualité, Défense de la Vie, Foi, International, Justice, Politique, Société 3 commentaires -
Cameroun : des écoliers de 9 à 12 ans massacrés à Kumba
AFRIQUE/CAMEROUN - Déclaration de l'Evêque de Kumba après le massacre de six écoliers
26 octobre 2020Yaoundé (Agence Fides) – « Aujourd'hui est le jour le plus sombre et le plus triste à Kumba depuis la crise sociopolitique qui a frappé le nord-ouest et le sud-ouest en 2016 et a impliqué cette région dans la guerre » a affirmé S.Exc. Mgr Agapitus Nfon, Evêque de Kumba, dans le sud-ouest du Cameroun, lequel a dénoncé le massacre d'au moins 6 écoliers de 9 à 12 ans à l'arme à feu et à l'arme blanche. Plusieurs autres écoliers ont été blessés.
Le massacre a été perpétré le 24 octobre au Collège de l'Académie bilingue internationale Madre Francisca, lorsque, aux alentours de 11.30 locales, un groupe non identifié a fait irruption dans la cour de l'établissement avant d'ouvrir le feu sur les élèves qui se trouvaient en classe.
« Quelle était leur faute ? Celle d'étudier ? » se demande l'Evêque. « Pendant combien de temps les autorités concernées se contenteront de regarder ? Nos enfants devront-ils mourir de nouveau avant que quelque chose ne soit fait ? ».
« A cause de cet acte barbare, la population de Kumba est en larmes et l'ensemble du Diocèse en deuil. Nos cœurs sont brisés parce que nos enfants innocents ne sont plus » affirme l'Evêque qui demande au gouvernement camerounais et à la communauté internationale de mettre un terme aux exécutions de civils dans la partie anglophone du Cameroun. Mgr Nfon a annoncé que les obsèques des victimes se tiendront le 30 octobre en la Cathédrale du Sacré-Coeur de Kumba. Aucun groupe n'a jusqu'ici revendiqué la responsabilité du massacre mais le gouvernement et les séparatistes de la région se sont échangés des accusations réciproques.
L'attaque contre l'établissement scolaire a suscité une condamnation dans tout le pays alors que la diaspora camerounaise sensibilise actuellement le monde par Internet sous l'hashtag #EndAnglophoneCrisis sur les réseaux sociaux. Les habitants de Kumba ont organisé une marche de protestation dans toute la ville para solidarité avec les victimes de l'attaque. De son coté, le gouvernement a condamné les homicides et s'est déclaré « choqué et profondément indigné », promettant de trouver les coupables.
Au sein des deux provinces anglophones, le conflit est en cours depuis 2016 lorsque le Président Paul Biya avait proclamé vouloir déplacer les enseignants francophones dans les écoles anglophones. Cette mesure avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vas, portant à un affrontement très dur entre les autorités et les milices qui réclament l'indépendance des provinces anglophones. (L.M.) (Agence Fides 26/10/2020)
Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Enseignement - Education, International, Jeunes, Politique, Société 0 commentaire -
La juge Amy Coney Barrett confirmée à la Cour Suprême des Etats-Unis
La juge Amy Coney Barrett confirmée à la Cour suprême américaine
À huit jours de l'élection du 3 novembre, Donald Trump a enregistré lundi une immense victoire avec la confirmation de sa candidate conservatrice à la Cour suprême des États-Unis. Elle a prêté serment dans la foulée à la Maison-Blanche.
Donald Trump a salué lundi soir un «jour historique pour l'Amérique», louant «les qualifications impeccables», «la générosité dans la foi» et «le caractère en or» de la juge.
À LIRE AUSSI : Amy Coney Barrett, une catholique pratiquante à la Cour suprême
Amy Coney Barrett pourrait rejoindre dès mardi le temple du Droit américain, où elle prendra le siège laissé vacant par le décès de l'icône progressiste et féministe Ruth Bader Ginsburg, le 18 septembre. La Cour suprême, arbitre des grands sujets de société aux États-Unis, tels que l'avortement, le port des armes ou encore les litiges électoraux, comptera ainsi six juges conservateurs sur neuf, dont trois nommés par Donald Trump.
La juge Barrett «sera formidable», selon Trump
Ce succès indéniable est propre à galvaniser les électeurs de la droite religieuse, qui sont reconnaissants à l'ancien magnat de l'immobilier d'avoir nommé, au cours de son mandat, plus de 200 juges fidèles à leurs valeurs dans l'ensemble du système judiciaire fédéral. Quel que soit le résultat de l'élection du 3 novembre, ce bilan sera durable, car ces postes sont «à vie» et que Donald Trump a choisi des magistrats globalement jeunes. La juge Barrett «sera formidable, et elle est là pour longtemps», a d'ailleurs lancé le président candidat lors d'un meeting devant ses partisans dans l'Etat-clé de Pennsylvanie.
Prenant la parole une dernière fois avant le vote, le sénateur républicain Lindsey Graham a salué un jour «historique» et loué une «universitaire impressionnante». Amy Coney Barrett est «brillante, qualifiée», applique le Droit et ne se mêle pas de politique, a renchéri le chef de la majorité républicaine Mitch McConnell, qui a imposé un calendrier extrêmement serré au processus de confirmation.
À LIRE AUSSI : Le durable legs judiciaire offert aux conservateurs par le président Trump
Son homologue démocrate Chuck Schumer a dénoncé leur «hypocrisie». Pour lui, la juge Barrett n'a pas été choisie pour ses qualifications mais parce qu'elle «a des opinions de droite radicale», notamment sur l'avortement, les droits civiques ou l'environnement. Avec emphase, il a fait part de sa «tristesse» face à ce qui est pour lui «l'un des jours les sombres de l'histoire américaine».
Faute de leviers pour faire barrage à cette nomination, les démocrates ont tenté de transformer les débats, retransmis en partie sur les chaînes de télévision, en une tribune sur l'avenir de l'assurance santé Obamacare, que Donald Trump veut abroger. La haute cour doit en effet examiner le 10 novembre un recours contre cette loi emblématique de l'ex-président démocrate, sur laquelle la juge a exprimé des réserves dans le passé.
Lien permanent Catégories : Actualité, Défense de la Vie, Ethique, Foi, International, Justice, Politique 0 commentaire -
Attaque d'une église au Pendjab : un chrétien abattu et trois autres blessés
D'Agnès Pinard Legry sur aleteia.org :
Un chrétien a été tué et trois autres blessés dans l’état indien du Pendjab alors qu’ils sortaient de leur église pentecôtiste le 23 octobre.
Une église pentecôtiste d’Amritsar, dans l’état du Pendjab (Inde), a été la cible d’une attaque vendredi 23 octobre. Un chrétien a été abattu et trois autres blessés alors qu’ls sortaient de l’édifice, rapporte UCA News. La police a arrêté trois personnes liées à l’attaque et en recherche quatre autres qui se sont échappées, ont déclaré les responsables religieux. « Quatre personnes armées de fusils sont entrées dans l’église et ont ouvert le feu sur nous. Je me suis allongé à plat sur le sol et j’ai sauvé ma vie », a déclaré Jaspal Masih, fils du pasteur de l’église, à UCA News.
2,3% de chrétiens
Les chrétiens, qui ne représentent que 2,3% des 1,3 milliard d’Indiens, sont souvent la cible d’attaques. Le dernier rapport de Persecution Relief, une organisation œcuménique indienne, montre une hausse des attaques contre les chrétiens à travers le pays : 157 cas de persécution, dont quatre meurtres, ont été enregistrés contre des chrétiens au troisième trimestre de cette année. Depuis début 2020, dix chrétiens ont été tués dans le pays.
Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, International, Persécutions antichrétiennes, Politique, Religions, Société 0 commentaire -
Déclaration du Consensus de Genève : il n’existe « aucun droit international à l’avortement »
Une synthèse de presse de gènéthique.org :
32 pays signent : il n’existe « aucun droit international à l’avortement »
23 octobre 2020Les Etats-Unis ont signé hier la Déclaration du Consensus de Genève. Il s’agit d’une déclaration mondiale promouvant la famille et s’opposant à l’avortement comme « droit de l’homme ». Cette initiative a été menée par le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo. « Sous la direction du président Trump, les États-Unis ont défendu la dignité de la vie humaine partout et toujours, a-t-il déclaré au moment de signer la déclaration. Il l’a fait comme aucun autre président de l’histoire. Nous avons monté une défense sans précédent des enfants à naître à l’étranger ».
La Déclaration du Consensus de Genève entend promouvoir « l’égalité des chances » pour les femmes en politique et dans la société. « Dans son essence même, la déclaration protège la santé des femmes… et réaffirme l’importance vitale de la famille en tant que fondement de la société », explique Mike Pompeo. La déclaration désavoue l’avortement, qui « ne devrait pas être promu comme une méthode de planification familiale » et ajoute que « l’enfant a besoin d’une protection et de soins spéciaux avant et après la naissance ». Le texte souligne également que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine », tandis qu’il n’existe « aucun droit international à l’avortement ». « Toute mesure ou changement lié à l’avortement dans le système de santé ne peut être déterminé qu’au niveau national ou local, conformément au processus législatif national », précise la déclaration. Le texte insiste également sur le « rôle de la famille comme base de la société », ajoutant que « les femmes jouent un rôle fondamental dans la famille » et qu’ « un partenariat harmonieux entre les hommes et les femmes est fondamental pour leur bien-être et celui de leurs familles ».
32 pays ont signé cette déclaration, dont la majorité des pays d’Afrique et du Moyen-Orient. En Europe, seules la Pologne, la Hongrie et la Biélorussie font partie des signataires. « Nous applaudissons les gouvernements concernés pour avoir pris des mesures afin de mieux soutenir toutes les femmes enceintes et d’investir des ressources pour soutenir les deux vies d’une grossesse – celle de la mère et celle de son enfant à naître », a déclaré dans un communiqué Elyssa Karen, directrice internationale du groupe pour la défense des Nations unies.
Sources : Washington Times, Christopher Vondracek (22/10/2020) ; Deutsche Welle (22/10/2020) ; Guardian, Julian Borger (22/10/2020)
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Défense de la Vie, Ethique, International, Politique 0 commentaire -
Culte : de nouvelles restrictions à Bruxelles et en Wallonie
D'Angélique Tasiaux sur cathobel.be :
Coronavirus & célébrations religieuses : mise à jour des mesures pour Bruxelles et la Wallonie
Comme le précise Tommy Scholtes, porte-parole francophone de la Conférence épiscopale, « l’organisation des cultes dépend du fédéral. Un protocole a été reconnu pour l’ensemble. Mais les régions et les provinces s’approprient une part de responsabilités et de mesures plus ou moins strictes. Ce fractionnement des mesures est difficile à suivre et à comprendre pour les citoyens. Et le virus ne connaît pas les limites administratives et linguistiques ! »
Pour Bruxelles et Liège : les contraintes augmentent
Dans la Région de Bruxelles-Capitale, parmi les mesures supplémentaires décidées par la Cellule de crise figure « l’interdiction des offices et cérémonies religieuses, sauf exception ». Dès le lundi 26 octobre, les funérailles religieuses ne peuvent être célébrées qu’en présence de 15 personnes, de même que les mariages dont la présence est limitée aux mariés, témoins et ministre du culte. Ce sont des dispositions semblables à celles qui ont prévalu durant le confinement du printemps qui sont, à nouveau, de mise dans les lieux de culte des 19 communes de la Région bruxelloise. « Sauf avis contraire, les lieux de culte peuvent cependant rester ouverts pour la prière individuelle, précise Mgr Jean Kockerols, C’est dans un esprit de solidarité responsable que nous vivrons ces jours sans célébrations publiques. »
En province de Liège, ce sont les célébrations de fêtes religieuses qui sont interdites : premières communions collectives, professions de foi, confirmations et célébrations « qui entraînent des réunions de famille« . En revanche, précise le chanoine Eric de Beukelaer, ces interdictions n’ont pas d’incidence pour « les eucharisties dominicales ou de semaine, les funérailles, les célébrations du 1 er et du 2 novembre, l’éventuelle présence dans les cimetières ». Le vicaire général estime, pour sa part, « heureux que le culte soit encore possible en région liégeoise. L’évangile ne se confine pas ! Certaines paroisses ont été hibernation, d’autres ont rejoint les petits et les plus pauvres, en étant créatives avec des chaînes de téléphone, des toutes-boîtes… Soyons des citoyens exemplaires et évangélisateurs dans cette crise. » Quitte à faire appel à des plus jeunes pour développer un site Internet, par exemple.
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Eglise, liturgie, Politique, Santé, Société 0 commentaire -
CNEWS: la liberté de parole des chrétiens est-elle menacée ?
-
"Une époque de grande déraison collective"
Du site "Pour une école libre au Québec" :
Extraits de La Grande Déraison; Race, genre, identité de Douglas Murray
« La politique de l’identité » est-elle en train de combler le vide laissé par l’effondrement des grands récits dans les sociétés postmodernes ? C’est la thèse que défend Douglas Murray dans son livre La Grande Déraison (Éditions L’Artilleur).L’obsession des « minorités intersectionnelles » pour la « race », le « genre » et l’« identité » lui paraît potentiellement destructrice pour les sociétés occidentales. « On dresse les gays contre les hétéros, les Noirs contre les Blancs, les femmes contre les hommes », déplore le journaliste et essayiste britannique. C’est en Occident que la situation des minorités est la plus enviable au monde, rappelle-t-il, et c’est paradoxalement la victoire des grandes causes égalitaires qui, selon lui, provoque une surenchère de revendications aussi contradictoires que dangereuses.
Douglas Murray est un homosexuel revendiqué de l'école libérale classique.
Succès de librairie en Angleterre, La Grande Déraison paraît en français ce jeudi. En voici quelques extraits:
NAISSANCE D’UNE NOUVELLE IDÉOLOGIE
Nous vivons une époque de grande déraison collective. En public comme en privé, sur internet, dans la vie en général, le comportement des gens est de plus en plus irrationnel, fébrile, grégaire et tout simplement désagréable. On en voit les effets, omniprésents dans l’actualité. Mais bien que nous en observions partout les symptômes, les racines de ce phénomène nous échappent encore. L’origine même de cette situation est rarement reconnue. […] Elle tient au simple fait que nous avons traversé une période de plus d’un quart de siècle au cours de laquelle tous nos grands récits se sont effondrés. Un à un, ils ont été récusés, devenus trop impopulaires pour être défendus ou impossibles à conserver. […] Il était inévitable qu’un nouveau discours vienne occuper le terrain ainsi déserté. Les citoyens des prospères démocraties occidentales actuelles ne pouvaient être les premiers dans l’histoire du monde à ne disposer d’aucune explication sur l’aventure humaine, ni d’aucune vision globale capable de donner un sens à leur existence.
Lien permanent Catégories : Actualité, Culture, Débats, Idées, Livres - Publications, Politique, Société 0 commentaire