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Politique - Page 508

  • L'avortement à la une au sommet de l'ONU-Femmes à Santiago du Chili

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    La dépénalisation de l’avortement a été le thème central du sommet de l’ONU Femmes 

    Dès la première minute du congrès «Femmes et pouvoir» qui s’est déroulé ce week-end à Santiago du Chili, l’une des questions les plus importantes a été l’avortement. Lors de l’ouverture de ce sommet organisé par le gouvernement chilien et l’ONU Femmes, le président du Chili, Michelle Bachelet a fait référence à l’avortement, en déclarant que« (le Chili) est à quelques semaines d’un projet de loi dépénalisant l’avortement, aujourd’hui interdit quelles que soient les circonstances ». Le projet chilien permettrait l’avortement selon trois cas: la vie de la mère en danger, malformation du fœtus et le cas du viol. Elle a regretté également que cette initiative soit traitée dans un parlement composé de 84% d’hommes: « C’est le genre de partialité que nous devons corriger « .

    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon a pour sa part donné un soutien clair à Mme Bachelet en soulignant que l’avortement est un droit « que les femmes devraient être libres de choisir ». Quelques jours avant le congrès sur CNN Chili, Phumzile Mlambo-Ngcuka, directeur exécutif d’ONU Femmes, avait également évoqué l’initiative déclarant que« le projet de loi sur la décriminalisation de l’avortement selon trois cas est un bon début. » Elle partageait les mots de Ban Ki-Moon en notant que la santé reproductive est un droit pour les femmes, et en appelant l’Église catholique à« évoluer ». María Antonieta Saa, ancien député PPD (Parti pour la Démocratie, gauche), a également fait l’éloge du projet, rappelant qu’elle a insisté, au cours de ses années de parlementaire, à plusieurs reprises pour ouvrir le débat sur ce point. « Le projet sur l’avortement est plutôt positif, même si les gens de droite veulent criminaliser les femmes qui l’effectuent. C’est un grand pas que cette question soit examinée « , a-t-elle ajouté.

    L’opposition a rejeté la forte exposition donnée à l’avortement dans ce sommet. Le député UDI (Union Démocrate Indépendante, droite) María José Hoffmann a noté que « dans une telle réunion si importante pour les femmes, l’allocution du Président axée sur comment le Chili traite l’avortement, a été un gaspillage de temps. Il aurait pu parler de discrimination contre les femmes, du coût individuel de la maternité, des faibles pensions. Il y a tellement de thèmes sociaux plus importants que la promotion de l’avortement. » Claudia Nogueira (députée, UDI) a aussi critiqué le discours de Bachelet sur l’avortement notant que l’opposition n’était pas été invitée à s’exprimer. « Si l’opposition était présente, ce ne sont pas des applaudissements qu’il y aurait, mais des huées. N’en doutez pas. Il existe un équilibre dans notre société et ce n’est pas ce qui se reflète. C’est un événement organisé par la gauche de ce pays, vers la gauche. Ils veulent nous réduire au silence et cela se constate lors de l’examen sur l’avortement. »

  • L'urgence d'agir pour les chrétiens défendue à Genève

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    Lu sur 7sur7.be :

    Plusieurs ministres de haut-rang ont lancé un appel lundi à Genève, en marge du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, en faveur de la défense des droits des chrétiens du Moyen-Orient.

    "Il y a des crimes affreux contre les chrétiens en Syrie et au Moyen-Orient, ils sont tués, brûlés vifs. En Libye, 21 Égyptiens coptes ont été décapités, tout ceci relève du génocide" au sens de la définition des conventions de l'ONU, a déclaré lors de ce forum le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. 

    Le chef de la diplomatie russe a ajouté que des prêtres orthodoxes étaient menacés en Ukraine. "Trois ont été tués et de nombreux autres se sont réfugiés en Russie", a-t-il ajouté. 

    "Dans certains pays occidentaux, il n'est pas politiquement correct de dire qu'on appartient à une Eglise chrétienne", a poursuivi M. Lavrov. 

    De son côté, le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a dressé un sombre tableau de la situation des chrétiens au Moyen-Orient. 

    "Il y a 20 ans, en Irak, il y avait un million de chrétiens, en 2014, il n'en restait plus que 400.000, et aujourd'hui 200.000", a ajouté M. Bassil. 

    De même, le nombre de chrétiens vivant dans les Territoires occupés a beaucoup diminué, a-t-il ajouté. 

    "Les cas de violence envers les chrétiens explosent, il y a de plus en plus de viols collectifs punitifs, les enfants et les femmes font l'objet de trafic humain", a-t-il poursuivi. 

    Selon le ministre libanais, "la voix de l'extrémisme a pris le pas sur la voix de la modération", et "on peut se demander si un jour les chrétiens ne vont pas être obligés de quitter le Moyen-Orient". "Il est temps d'agir" pour mettre fin à cette situation, a-t-il conclu. 

  • Le sommaire du dernier numéro de La Nef (mars 2015)

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    Sommaire du dernier numéro
     
    (Les articles "en lien" sont accessibles; il suffit de cliquer sur les titres) 
     
    Sommaire du n°268 de mars 2015
    SOMMAIRE DU N°268 DE MARS 2015

    ÉDITORIAUX

    Quel fanatisme ?, par Christophe Geffroy
    La guerre sur deux fronts, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Europe : vers la vente d’enfants, par Grégor Puppinck
    À rebours : Mauvaise nouvelle ?, par Falk van Gaver
    Pour ne pas être des lapins, par l’abbé Laurent Spriet
    Géopolitique d’abord : Comme toujours, par Paul-Marie Coûteaux
    La réalité du populisme, par Christophe Geffroy 
    Série libéralisme (6) : Des structures de violence, par Jean-Louis Schlegel
    Échos d’Orient : Libanisation, par Annie Laurent
    Chronique Vie : Conscience morale, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    Les Petites Sœurs de l’Agneau : porter la joie de Dieu, 
    entretien avec Sœur Marie-Liesse

    DOSSIER : LES CATHOS AUJOURD’HUI
    Radiographie des cathos français, par Jacques de Guillebon
    Sables mouvants, par Michel Toda
    Des cathos décomplexés, par Christophe Geffroy
    Catéchisme : une crise sans fin, par Denis Sureau
    De l’utilité des chrétiens, par Jean-Guilhem Xerri
    Une situation nouvelle, par le P. Thierry-Dominique Humbrecht
    Un déclin inéluctable ?, par Jean-Pierre Denis
    La foi, notre essentiel !, par l’abbé Guillaume de Tanoüarn

    VIE CHRÉTIENNE
    L’oraison pour tous (4/5) : Le Ciel dans la foi, par l’abbé Éric Herth
    Question de foi : Carême et sacrifice, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Blaise Pascal, l’« effrayant génie », par Falk van Gaver
    Notes de lecture, chroniques Musique, Sortir, Cinéma, Internet, Livres jeunes
    Au fil des livres : Les Bourbon Parme, par Philippe Maxence
    Un livre, un auteur, entretien avec Alain de Benoist
    Portrait : Père Toufic Eïd, par Marine Tertrais

    BRÈVES
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  • Les évêques de Belgique mettent en garde contre l'euthanasie étendue aux personnes démentes

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    Evêques catholiques de Belgique: "La dignité de la personne humaine même démente"

    Ce lundi, dans les colonnes du "Standaard" et dans celles de "La Libre Belgique", l’Eglise de Belgique lance une mise en garde contre l’extension de l’euthanasie aux personnes démentes.

    Le vieillissement croissant de la population constitue un défi majeur pour notre société. Il va de pair avec une augmentation des cas de démence. La société investit, de longue date et largement, en faveur des personnes âgées, voire très âgées, des personnes souffrant d’un handicap mental profond ou gravement perturbées, des patients comateux et des malades en phase terminale. Nous voudrions avant tout exprimer notre reconnaissance vis-à-vis de tous ceux et celles qui sont engagés dans l’accompagnement de ces personnes fragiles. Ce n’est pas économiquement rentable, mais nous estimons - toutes obédiences confondues - qu’il doit en être ainsi. Cette conviction répond à un choix purement éthique. Mais nous craignons que ce choix soit mis à rude épreuve en raison du "climat d’euthanasie" dans lequel nous baignons depuis 2002 et face au risque d’appliquer légalement l’euthanasie aux personnes démentes. Parce que les personnes concernées sont justement celles qui peuvent le moins faire entendre leur voix, nous jugeons, en tant qu’évêques, que c’est un impérieux devoir pour nous de faire entendre la nôtre en leur faveur.

    En tout premier lieu, un être humain, même atteint de démence, demeure une personne à part entière jusqu’à sa mort naturelle. La dignité humaine ne peut dépendre de ce qu’on possède ou non certaines capacités. Elle est liée de manière inaliénable au simple fait d’appartenir à l’espèce humaine. Toute personne, même en état de démence, mérite donc le respect et doit recevoir en conséquence les soins appropriés.

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  • Syrie : Angoisse pour le sort des otages chrétiens entre les mains des djihadistes

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    ASIE/SYRIE - Angoisse pour le sort des otages chrétiens entre les mains des djihadistes

    Hassakè (Agence Fides) – Le nombre des chrétiens assyriens et chaldéens des villages sis sur la rivière Khabur pris en otage et déportés par les djihadistes dans leurs places fortes a dépassé les 300. « Si les premières informations faisaient état de 90 otages – indique à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi – maintenant, nous sommes en mesure de dire qu’ils sont environ 350 entre les mains des djihadistes. Seules les vérifications et le recueil d’informations dans les lieux de rassemblement des évacués permettent, avec le temps, d’établir la liste des otages et de disposer d’un cadre plus clair de la situation, toujours sujet à de nouveaux ajustements ».

    Selon ce qu’indique le site Internet kurde ARA News de Samir Taji, membre du Front al-Nusra (groupe djihadiste syrien lié à al-Qaeda NDR), les miliciens du prétendu « Etat islamique » auraient tout d’abord retenu les prisonniers assyriens – y compris les femmes et les enfants – dans un centre de détention des environs du mont Abdulaziz, pour les disperser ensuite dans des zones et des centres placés sous leur contrôle, y compris Raqqa. Parmi les prisonniers, se trouveraient également 40 miliciens kurdes et des miliciens assyriens appartenant à la brigade d’autoprotection Sutoro.

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  • Le sort des chrétiens d'Orient et l'indifférence monstrueuse de l'Occident

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    Lu sur Atlantico.fr :

    Des centaines de chrétiens enlevés par l’Etat islamique : les ressorts d’une curieuse indifférence

    Face au silence médiatique et politique, Jean d'Ormesson a pris la parole pour avertir des atrocités commises par l'Etat islamique contre les populations chrétiennes. Pourtant rien n'y fait, c'est comme crier dans le désert.

    Atlantico : 222 chrétiens ont été enlevés le lundi 23 Février au nord-est de la Syrie. Quelques jours plus tôt, 21 coptes ont été égorgé en Libye. Face à cette attitude "génocidaire" selon les mots de Jean d’Ormesson, l’une des rares personnalités à s’être exprimée à ce sujet , c’est le silence qui prévaut. Pourquoi, alors que le sort des Yézidis émeut tant, n’en va-t-il pas de même pour les chrétiens ? 

    Sébastien de Courtois : Le sort des chrétiens d’Irak et de Syrie est lié intrinsèquement avec celui des autres minorités non musulmanes, dont les Yézidis.

    Il n’y a pas à hésiter ni à faire la différence entre elles. Leurs destins sont liés et elles se battent ensemble. Si la démocratie et la liberté ont un avenir dans cette partie du monde, c’est grâce aux combats qui se jouent actuellement dans l’Est de la Syrie. La résistance des Kurdes et de leurs alliés chrétiens est héroïque face aux forces de l’obscurantisme.

    Nous sommes confrontés à un fond d’ignorance qui est le résultat de décennies de déni, en France, tant par rapport à l’Orient, « compliqué » soit disant, que par rapport à l’histoire des religions dont nous nous méfions, et surtout vis-à-vis du christianisme, religion dont nous avons honte parce qu’elle fut la nôtre. La vérité est que la pensée contemporaine ne comprend plus ce vieux fond christiano-mésopotamien qui a été pourtant la matrice de nos propres cultures, au même titre que l’héritage grec ou romain. Rien ne sert de clamer le besoin de vivre ensemble sans chercher avant tout les endroits où les chrétiens, les juifs et les musulmans ont pu et peuvent cohabiter en paix ? Eh bien intéressez-vous aux grandes villes d’Orient et regardez ce qui a existé ! Ne cherchons pas des solutions miracles à coups d’idéologies. J’ai peur que le laïcisme actuel en soit une : sois laïc et tais-toi. Non, il y a d’autres voies, plus souples, où chaque croyance doit trouver sa place dans notre société.

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  • Demain, nous subirons les normes du "bien mourir"

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    Opinion de Emmanuel Hirsch, professeur d’éthique médicale à l’université Paris Sud, parue sur le site du journal La Croix le 19 février :

    Mourir par sédation ou l’idéologie du « bien mourir »

    Notre société fait le choix de légaliser une autre approche du mourir. À défaut d’être en capacité – comme certains y prétendaient hier – de « changer la mort », voir de la « maîtriser ». Il convient désormais d’intégrer le modèle d’une « bonne mort », d’un « bien mourir » opposé à cette conception du « mal mourir », figure emblématique de l’inacceptable, de l’insupportable que l’on se contente de fustiger. Car il est plus avantageux d’ériger des symboles que de s’investir au quotidien pour qu’évoluent les mentalités et les pratiques contestées depuis plus de trente ans par ceux qui assument la responsabilité politique de l’humanité du soin jusqu’au terme de la vie.

    Les postures compassionnelles et les résolutions incantatoires imposent leurs règles. La discussion est close. Un dernier espace est concédé pour peu de temps aux disputations sémantiques attachées à ne pas encore assimiler la sédation profonde et continue à l’euthanasie. Le souci de la forme ne dissimule pas pour autant les intentions de fond. Il n’est pas convenable aujourd’hui d’entacher du moindre soupçon un consensus acquis après des années de concertations dont notre pays, affirme-t-on, sort « apaisé » et bénéficiaire de « nouveaux droits » (directives anticipées opposables, sédation profonde et continue).

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  • Quand le cdH fait campagne pour l'euthanasie

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    Le cdH (arrondissement de Liège) organise un débat qui n'en sera pas un entre deux personnes qui ont pris fait et cause pour l'euthanasie : Corinne Van Oost et Gabriel Ringlet :

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  • Syrie : plus de 350 chrétiens pris en otages

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    De l'Aide à l'Eglise en Détresse :

    SYRIE : 350 chrétiens capturés, 15 morts et plus de 5000 déplacés

    Les chrétiens assyriens sont plus de 350 à avoir été capturés par le groupe État Islamique dans le gouvernorat de Hassake au nord-est de la Syrie. Au moins 15 d’entre eux ont été tués. Nous publions ci-dessous les dernières nouvelles envoyées à l’AED ce matin 26 février par l’Archimandrite Youkhana, en contact avec la ville de Hassake.

    « Voici les dernières mises à jour que j’ai apprises ce matin de notre contact à Hasseke:

    Environ 15 jeunes Assyriens ont été martyrisés. Beaucoup d’entre eux se battaient pour défendre et protéger les villages et les familles.

    Les personnes capturées viennent des villages suivants: 
    Tel Shamiram: 51 familles (la moyenne est de 5 personnes par famille). Aucune des familles de ce village n’a réussi à s’enfuir. Il y a eu des échanges de coups de feu entre les combattants protégeant le village et le groupe terroriste EI. On pense qu’il y a des victimes et que de nombreux Assyriens ont été tués dans le village. Pas de nouvelles sur ces familles. Elles ont très probablement été capturées et transportées au mont Abdul Aziz, une région voisine contrôlée par l’EI.
    Tel Jazira: 81 personnes
    Tel Gouran: 21 personnes
    Tel Feytha: 5 personnes
    Qabir Shamiya: 3 personnes
    Tel Hormizd: 12 combattants hommes et deux femmes. Il semblerait qu’une des femmes combattantes ait été décapitée et deux combattants hommes fusillés.
    13 autres combattants d’autres villages ont été capturés.

    Les familles déplacées enregistrées jusqu’à hier soir étaient environ 800 à Hassake et 175 à Qamishly. Les chiffres doivent être mis à jour aujourd’hui et devraient atteindre 1 200 familles.
    A présent, toutes les familles assyriennes des 35 villages de Khabour ont fui vers Hasseke ou Qamishly.
    Le Père Bakos de Tel Tamar était la dernière personne à quitter la ville pour Hasseke. Seuls restent les combattants qui protègent les abords de la ville aux côtés des soldats kurdes du PYD. Dans l’espoir que la région soit libérée et que les familles puissent y revenir.

    Les personnes déplacées ont besoin de matelas, de couvertures, d’oreillers, de chauffage, de vêtements, de nourriture, d’hygiène, de soins de bébé et de médicaments.

    Une nouvelle non confirmée d’une autre source :
    Selon une source arabe du village sunnite de Bab Alfaraj, la mosquée du village a annoncé et a appelé la population à participer à un massacre des infidèles dans la montagne de Abdul Aziz le vendredi (demain).

    Archimandrite E. Youkhana* – 26. Februar 2015 07:31 »

    * l’Archimandrite Youkhana travaille pour soutenir les chrétiens persécutés dans la région auprès du CAPNI: Christian Aid Program Northern Iraq
     
    Voir l’article publié le 24 février à ce sujet: Syrie : chrétiens assyriens aux prises avec l’État Islamique
  • Les chrétiens assyriens victimes du double jeu de la Turquie

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    Du site de rfi :

    Les chrétiens assyriens victimes du double jeu turc

    La Turquie empêche les habitants chrétiens de fuir par sa frontière, tout en permettant aux jihadistes de la franchir, a accusé mercredi sur Radio Vatican l'évêque de la ville de Hassaké. Plus largement, c'est le double jeu de la Turquie à sa frontière qui met en colère les acteurs du terrain.

    Après l'enlèvement par l'organisation Etat islamique de plus d'une centaine de chrétiens dans cette province syrienne mardi (il y en aurait plus de 200 ndB), près de 1 000 familles ont fui leurs villages. Certaines, qui ont atteint la ville de Qamichli à la frontière turque, n'auraient pas pu entrer dans le pays. Patrick Karam, président de la coordination Chrétiens d'Orient en danger, dénonce le traitement discriminatoire que subissent les chrétiens quand ils arrivent en Turquie.

    « Généralement, ils n'arrivent à accéder aux camps de réfugiés. Quand ils peuvent rentrer en Turquie, ils le font généralement en rejoignant des familles qu'ils ont en Turquie, mais c'est beaucoup plus compliqué pour eux d'accéder aux camps de réfugiés. Et quand ils y sont, ils se retrouvent isolés, ils ont moins accès que d'autres à l'aide humanitaire.

    Il faut quand même se rappeler que la Turquie joue un double jeu. Elle laisse passer des personnes qui vont faire le jihad en Irak et en Syrie. Par contre, quand des Kurdes turcs souhaitent aller combattre aux côtés de leurs frères syriens contre Daesh et ça a été le cas à Kobane, la Turquie a su fermer la frontière.

    Il y a aussi un double jeu dans le trafic de pétrole. Entre 800 000 et un million de dollars par mois des revenus de Daesh sont issus de la vente de pétrole. Mais par où passent les camions ? Tout simplement par la Turquie. C'est absolument intolérable. La Turquie doit choisir son camp : soit elle est avec nous, soit elle est contre nous, et là-dessus on ne peut plus tergiverser. »

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  • Un regard chrétien sur la finance

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    9782940515035.jpgLa Fondation Centesimus Annus, constituée par Jean-Paul II en 1993 et dirigée par un Conseil de neuf laïcs, a pour but de diffuser la doctrine sociale de l'Eglise, elle se prévaut de la collaboration d'économistes et d'experts financiers engagés dans la diffusion d'idées favorables à une économie de marché réformée. Elle vient d'attribuer son premier prix à l'économiste français Pierre de Lauzun pour son livre: Finance, un regard chrétien. (VIS)

    Dominique Greiner, sur son blog "La Doctrine sociale sur le fil", présente ce livre :

    Dans Finance : un regard chrétien, Pierre de Lauzun, directeur général à la Fédération  bancaire française, argumente en faveur d’une articulation entre finance et christianisme, entre le monde de l’argent et  le Royaume de Dieu.

    Au point de départ de son parcours, il y a cette remarque au sujet du langage parabolique utilisé dans les Évangiles qui fait souvent référence aux réalités économiques : « Bien entendu le message central est spirituel  ; mais le fait d’utiliser la vie économique et sa logique propre comme référence n’est pas neutre. Cela implique notamment que cette réalité et cette logique spécifiques soient reconnues comme légitimes à leur niveau  » (p. 13).

    L’auteur retrace ensuite brièvement le rapport à l’argent selon les Évangiles et la Tradition,  redit comment une pensée chrétienne sur l’économie s’est progressivement élaborée, traverse de nouveau la controverse sur le prêt à intérêt, examine la place de la finance dans la doctrine sociale de l’Église.

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