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Politique - Page 508

  • Le plus grand cimetière de prêtres catholiques

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    Du Salon Beige :

    «Le camp de Dachau demeure le plus grand cimetière de prêtres catholiques du monde»

    Guillaume Zeller est journaliste et rédacteur en chef de DirectMatin.fr. Son nouveau livre «La Baraque des prêtres, Dachau, 1938-1945» vient de paraître aux Éditions Tallandier. Il déclare au Figarovox :

    PHOe5781bf6-a635-11e4-938d-7a5bf76b1f7f-805x453"De 1938 à 1945, 2 579 prêtres, séminaristes et moines catholiques ont été déportés par les nazis, ainsi qu'environ 141 pasteurs protestants et prêtres orthodoxes. S'agissant des catholiques, le Vatican est impuissant à empêcher leur déportation. Le Saint-Siège obtient seulement qu'ils soient regroupés à Dachau. Ces hommes d'Église viennent de toute l'Europe: Allemagne, Autriche, Tchécoslovaquie, Pologne, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, France ou encore Italie.

    Ils ne sont pas arrêtés en tant que prêtres catholiques stricto sensu mais pour des raisons variées. Les Allemands paient souvent le prix de leur opposition au programme d'euthanasie hitlérien, le plan T4. Les prêtres polonais sont considérés comme des élites slaves par les nazis et figurent parmi leurs cibles, comme en témoignent les rapports envoyés par Heydrich au sujet des arrestations conduites par les Einsatzgruppen en Pologne en 1940. Pour leur part, des prêtres français -ils sont 156 à Dachau- sont déportés en raison de leur participation active à la résistance intérieure. [...] Des 2 720 religieux, 1 034 dont 868 Polonais meurent dans le camp jusqu'à sa libération.

    Sur décision de Jean-Paul II, de Benoît XVI et de François, 56 ecclésiastiques morts à Dachau ont été béatifiés à la suite de procès établissant la pratique de vertus naturelles et chrétiennes, de façon exemplaire ou héroïque. Et le camp de Dachau demeure le plus grand cimetière de prêtres catholiques du monde."

  • Grand-Duché de Luxembourg : l’Eglise et l’Etat se séparent

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    Lundi 26 janvier, l’État luxembourgeois a signé une convention avec les cultes réduisant leurs prérogatives, tout en établissant désormais une égalité avec le culte musulman. Lu sur le site web du journal « La Croix » :

    « Majorité (socialistes, Verts et libéraux) et opposition (chrétiens-sociaux) se sont entendus : dans les prochains mois, la Constitution luxembourgeoise sera modifiée pour y inscrire la séparation de l’Église et de l’État.

    Jusqu’à maintenant, les ministres et laïcs salariés des cultes (catholique, protestant, orthodoxe, anglican et israélite) étaient payés par l’État, et l’Église catholique bénéficiait de cours de religion à l’école et du soutien financier à ses paroisses (les autres cultes étaient soutenus sur la base du volontariat).

    CHANGEMENT EN DOUCEUR

    Le Grand Duché ne s’oriente cependant pas vers une laïcité à la française : il continuera de soutenir financièrement les cultes, certes à un niveau bien moindre, et en incluant désormais le culte musulman.

    Lundi 26 janvier, les représentants des six confessions concernées ont signé une seule et même convention. Pas de changement brutal : les salaires et retraites du personnel des cultes actuellement en poste continueront d’être payés par l’État, la prise en charge par les cultes ne s’appliquant qu’aux nouveaux recrutés.

    Chaque culte recevra encore une enveloppe annuelle, proportionnelle à la population de fidèles, soit au total 8,4 millions d’euros (dont 6,7 pourl’Église catholiqueet 450 000 € pour l’islam, la deuxième religion du pays), contre 24,7 millions d’euros auparavant. Cette dotation doit aussi assurer l’autonomie des paroisses, qui ne seront plus financées par les communes.

    A L’ÉCOLE  : ENSEIGNEMENT DES VALEURS

    Un fonds de la gestion des édifices religieux du culte catholique sera également créé. À l’école, les parents n’auront plus le choix entre un cours de religion et un cours de morale. Tous les élèves suivront un même « enseignement des valeurs », qui abordera, entre autres points, toutes les religions.

    Ces accords ont fait l’objet de négociations avec les représentants des cultes depuis l’arrivée du gouvernement Bettel au pouvoir, en décembre 2013. « Je préfère un compromis, nous aurions pu ne pas être associés, estime l’archevêque de Luxembourg, Mgr Jean-Claude Hollerich. Nous perdons beaucoup, et certaines choses font mal. Mais nous ne sommes pas morts, et cette nouvelle situation est un défi pour redevenir une Église missionnaire. »

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  • Nos démocraties bien dépourvues face au prosélytisme salafiste

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    Que l'on en juge :

    Quand des salafistes offrent le Coran en plein Paris (Stéphane Kovacs (Le Figaro.fr

    Depuis son démarrage «en Allemagne en 2011», «le projet» a été à l'origine de «milliers de conversions», explique fièrement l'association «LIS!» sur son site Internet. Aujourd'hui, le «projet», qui consiste à «rendre le message du Coran accessible au plus grand nombre», se développe en France. Ce samedi, une distribution gratuite de corans a eu lieu place d'Italie, dans le XIIIe arrondissement de Paris. «L'association LIS! partage le message de l'islam, place d'Italie. Allahu Akbar», a tweeté le site «Islamconversion». Présentant les photos d'un grand stand drapé de blanc, derrière lequel une dizaine d'hommes barbus offrent des roses et des corans.

    Sur une vidéo, un responsable commente en allemand: «Il s'est passé ici, la semaine dernière, un grand événement (la manifestation «Je suis Charlie», NDLR) et c'est notre réponse. Nous offrons aux gens le plus beau cadeau de leur vie: le message d'Allah.» Contacté, le site Islamconversion renvoie sur «l'association internationale LIS». Laquelle n'a pas souhaité répondre à nos questions, mais indique, sur Facebook, qu'elle propose «une traduction des sens des versets du noble Coran en français», «distribuée gratuitement aux non-musulmans dans des lieux publics». L'objectif étant de «faire entrer la parole d'Allah dans chaque foyer français».

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  • Des Belges à la Marche pour la Vie à Paris; récit

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    Marche pour la Vie - Paris, le dimanche 25 janvier 2015

    Il est 13h30 quand notre car s'arrête à proximité de la place Denfert-Rochereau. Il reste une heure avant le début de la Marche pour la Vie, et cette édition 2015 marque le funeste anniversaire de la loi Veil, promulguée en 1975, il y a quarante ans. La première image qui vient en arrivant sur la place, ce sont les milliers de ballons noirs portés par les manifestants. Les haut-parleurs diffusent déjà nombre de témoignages, comme ce père de famille qui raconte la mort de deux de ses enfants suite à une trisomie 14. Alors que cette grave affection avait été décelée durant la grossesse, le couple, au lieu de choisir l'avortement, décida de leur laisser les quelques minutes de vie que leur laisse cette maladie à leur naissance. Et l'énergie qu'ils auraient consacrée à ces enfants, ils l'ont donnée dans la fondation d'une association ayant pour but de soutenir les familles confrontées a la même difficulté que la leur.

    2015-01-25_13-59-25.jpgLa porte-parole de la manifestation, Julie Graziani, résume la situation: née après la loi Veil, elle avait été baignée dès son enfance dans cette mentalité contraire à la vie, pour laquelle un embryon n'est qu'un amas de cellules. Elle a vu comment de ses copines avaient été poussées à avorter, qui par ses parents, qui par son petit copain. C'est une fois enceinte qu'elle a pris toute la mesure de la nécessité de défendre la vie dès sa conception.

    Les organisateurs demandent ensuite de soutenir les sept députés qui se sont honorés en refusant de signer la loi qui fait de l'avortement un « droit de la femme »: Xavier Breton, Jean-Frédéric Poisson, Nicolas Dhuicq, Olivier Marleix, Yannick Moreau, Jean-Christophe Fromantin, Gilbert Collard et Jacques Bompard. Ce dernier est également invité pour un discours à la tribune.

    2015-01-25_14-25-15.jpgLa marche débute à 14h30, alors que la place est noire de monde et déborde même dans les rues avoisinantes.

    Le public de tous âges avance dans la bonne humeur en passant notamment par l'avenue Denfert-Rochereau et le Boulevard du Montparnasse. Tant à l’avant qu’à l’arrière, j’essaye, sans succès, de voir le bout du cortège. Il y a décidément beaucoup de monde! Nous rejoignons la place Vauban vers 16h.

    A l'arrivée, on nous annonce le nombre de participants: 45.000 (un comptage précis avait été effectué au milieu de la marche). Nous écoutons avec attention le récit de Me Jérôme Triomphe, le célèbre avocat qui défend la cause de Vincent Lambert, ainsi que sa maman. Cette dame n’a de toute évidence qu’un but: sauver son fils, dont l’état semble lentement mais sûrement s’améliorer.

    2015-01-25_16-12-45.jpgAprès une allocution de Jean-Marie Le Méné, c’est Cécile Edel, la présidente de la « Marche pour la Vie », qui prononce le discours de clôture: après un rappel historique, elle souligne « que la vie humaine, toute vie humaine, chaque vie humaine est sacrée ». Elle remercie  ceux qui se sont engagés depuis de nombreuses années pour soutenir cette belle cause, « car le respect de la Vie ne saurait souffrir aucune exception au nom d’une pseudo liberté ou d’une fausse charité. »

    Et de conclure: « 40 ans…le combat contre la culture de mort est long et rude, mais croyez-moi, nous ne lâcherons pas, nous ne renoncerons pas, nous ne trahirons pas, et nous gagnerons, nous l’emporterons ! ».

    C’est avec la joie du devoir accompli et des cordiales rencontres que nous rejoignons notre car, direction Bruxelles, où nous arrivons vers 22h30.

  • Le Boko Harma bientôt maître de tout le nord-est du Nigeria?

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    AFRIQUE/NIGERIA - Selon l’Evêque de Maiduguri, « Boko Haram pourrait conquérir l’ensemble du nord-est du pays avant la fin des élections »

    Abuja (Agence Fides) – « Boko Haram a cherché à entrer dans Maiduguri par deux fois ces derniers jours : la première fois vendredi 23 et la seconde hier, Dimanche 25 janvier » déclare à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Oliver Dashe Doeme, Evêque de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno, dans le nord du Nigeria, que les combattants de Boko Haram ont tenté de conquérir après s’être emparés d’autres villes du nord-est du pays.

    « Les guérilleros de Boko Haram ont été repoussés par les militaires et la milice civile qui défend la ville. Les combats ont été très intenses. Boko Haram a perdu plusieurs hommes mais des pertes seraient également à déplorer dans les rangs de l’armée. Pour l’heure, le calme semble être revenu à Maiduguri » déclare à Fides Mgr Doeme, qui précise se trouver en visite pastorale à Damaturu – capitale de l’Etat de Yobe dont le territoire fait partie de son Diocèse – même si ses collaborateurs le tiennent constamment informé de la situation à Maiduguri.

    « Nous nous trouvons à un moment très dangereux et difficile » poursuit l’Evêque. « Nous risquons de voir Boko Haram conquérir l’ensemble du nord-est avant la fin des élections, à moins que n’interviennent des troupes étrangères » déclare Mgr Doeme, faisant référence aux élections présidentielles qui se tiendront à la mi-février et à la coordination des actions militaires des pays riverains contre Boko Haram conduite par le Tchad après les dernières incursions des extrémistes nigérians au Cameroun et la prise de la base de la force internationale de Baga, sur les rives du lac Tchad (voir Fides 09/01/2015).

    « La situation est très complexe et les premières victimes sont les civils innocents » conclut l’Evêque de Maiduguri qui laisse entendre qu’existent des « saboteurs » et des complices à l’intérieur de l’armée nigériane, lesquels favorisent l’avancée de Boko Haram pour des motifs politiques. (L.M.) (Agence Fides 26/01/2015)

  • Inde : le président Obama interviendra-t-il en faveur des minorités religieuses ?

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    ASIE/INDE - Réactions à la visite du Président américain en Inde

    New Delhi (Agence Fides) – « Les chrétiens indiens » demandent à ce que le Président Obama affronte la question de la situation des minorités religieuses en Inde dans le cadre de ses colloques avec le Premier Ministre Narendra Modi. Actuellement en visite en Inde – du 25 au 27 janvier – le Président américain est l’hôte principal de la célébration de la fête de la République qui a lieu aujourd’hui, 26 janvier.

    Selon « les organisations chrétiennes », Barack Obama devrait exprimer des préoccupations à propos de la violence dont sont victimes les minorités religieuses en Inde. Au cours des huit premiers mois de gouvernement du parti nationaliste Baratiya Janata Party (BJP), conduit par Narendra Modi, « la situation des minorités religieuses a empiré » affirme une note envoyée à Fides par un groupe d’ONG indiennes.

    « Les campagnes d’incitation à la haine sont systématiques, orchestrées également par des membres du BJP et par des groupes extrémistes hindous qui promeuvent des attaques contre les minorités religieuses », en particulier à l’encontre des communautés musulmanes et chrétiennes, qui constituent respectivement 13 et 2,5% de la population. Les minorités font part de leur crainte que « ne soit érodé le droit à la liberté religieuse, garanti par la Constitution indienne ».

    Le Rapport sur la Persécution 2014, élaboré par l’organisation catholique Catholic Secular Forum (voir Fides 21/01/2015) indique que 5 chrétiens – dont un enfant de 11 ans – ont été tués in odium fidei en Inde au cours de l’année passée. Avec eux, ce sont plus de 300 prêtres, pasteurs et responsables de communautés chrétiennes qui ont été agressés, roués de coups et blessés. Parmi les victimes de violences, promues par des groupes radicaux hindous, se trouvent plus de 2.000 femmes et enfants chrétiens.

    L’ONG Christian Solidarity Worldwide commente : « le silence du Premier Ministre Modi sur ces sujets qui intéressent les minorités religieuses en Inde crée de nombreuses tensions à l’intérieur de ces communautés. En ce jour important, qui rappelle l’histoire et la vision de la grande nation indienne, nous demandons à ce que soit mise en évidence la question du pluralisme et des droits de tous les citoyens indiens ». (PA) (Agence Fides 26/01/2015)

  • Egypte : des affrontements coûtent la vie à plusieurs coptes

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    AFRIQUE/EGYPTE - Coptes tués et coups de feu contre une église dans le cadre des désordres du 25 janvier

    Le Caire (Agence Fides) – Au moins trois coptes – dont un enfant de dix ans – font partie des victimes des affrontements ayant eu lieu au Caire et dans d’autres villes d’Egypte à l’occasion du IV° anniversaire du soulèvement qui, le 25 janvier 2011, provoqua la fin de la longue présidence d’Hosni Moubarak. Des sources locales consultées par l’Agence Fides ajoutent qu’au cours des désordres, des coups de feu ont été tirés contre l’église Saint Raphaël Archange, sise au Caire dans le district de Maadi. Par ailleurs, dans d’autres zones urbaines, comme celle de Beni Suef, les forces de sécurité ont bloqué les rues autour des églises afin de prévenir d’éventuels assauts de la part de bandes islamistes.

    L’enfant tué s’appelait Mina Rafaat et a été touché par une balle perdue. Le bilan officiel diffusé par les moyens de communication égyptiens fait état de 18 morts et de plus de cinquante blessés. L’Evêque copte catholique de Gizeh, S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina, confirme à l’Agence Fides que, « pour une bonne part, les affrontements ont eu lieu entre la police et les groupes liés aux Frères musulmans, qui visent à accréditer l’image d’une Egypte encore déstabilisée ». (GV) (Agence Fides 26/01/2015)

  • Grèce : incertitudes au lendemain de la victoire de Syriza

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    Dans la dernière ligne droite de la campagne, la coalition de gauche Syriza (alliance de trotskystes et d'écologistes) avait creusé son avantage sur la Nouvelle démocratie, le parti de droite du premier ministre sortant, Antonis Samaras.

    Les projections en siège donnent au parti d’Alexis Tsipras, qui deviendra le plus jeune premier ministre grec en plus d'un siècle, 150 sièges au Parlement, à un siège de la majorité absolue. (1) « Tsipras sera suffisamment fort pour gouverner sans coalition, qu'il ait la majorité absolue ou non » selon Le Monde.

    Le coeur du programme de Syriza est de mettre "un terme à l'austérité", de renégocier la dette immense du pays, à 175% du PIB (2), de relever le salaire minimum, en réduisant certaines taxes ou encore en revenant sur les coupes dans les pensions de retraite.

    Or l'élection d'Alexis Tsipras dont a pu dire qu'elle pourrait conduire à l'éclatement de la zone euro ou à une remise en question tonique de l'austérité, n'amènera ni l'un ni l'autre. Syriza n'est pas un parti europhobe, c'est un parti eurosceptique qui ne demandera ni la sortie de l'Europe ni de la fin de l'euro. Alexis Tsipras a même promis de maintenir son pays dans la zone euro ... Tout un programme.

    "Le verdict du peuple grec signifie la fin de la troïka", cette structure de supervision de l'économie grecque conduite par l'UE, la BCE et le FMi et qui s'est engagée depuis 2010 à lui prêter quelque 240 milliards d'euros en échange d'une austérité drastique, a déclaré le leader de Syriza devant une foule l'acclamant. (3)

    Le président de la banque centrale allemande, Jens Weidmann, a d'ores et déjà demandé à Syriza de "ne pas faire de promesses illusoires" à ses concitoyens ... Un avertissement à peine voilé.

    Ceux qui se félicitent de sa victoire oublient de vous dire que Merkel ne lâchera rien. Elle ne se résoudra pas à une sortie de la Grèce de la zone euro (ce serait un précédent), les Grecs continueront d'être pressés et lessivés, l'élection de Syriza viendra là comme caution populaire au dépeçage et l'austérité en Grèce a de beaux jours. Si des élections avaient permis de changer quoique ce soit cela se saurait !

    Notons une déroute historique des socialistes "grecs" (Pasok) qui font moins que les communistes du KKE (5,6 %, 15 sièges) avec 4,8% des voix (13 sièges). Hypocrisie du PS "français" qui tout en n'ayant rien fait contre l'austérité "se félicite de la victoire des forces de gauche en Grèce", "la ligne anti-austérité est aujourd'hui renforcée en Europe", "une bonne nouvelle pour le peuple grec selon son secrétaire national à l'Europe, Philip Cordery, dans un communiqué. (...)

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    Notes

    (1) http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/25/grece-victoire-historique-du-parti-de-gauche-radicale-syriza_4563125_3214.html

    (2) http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2194341/2015/01/25/Victoire-historique-du-parti-de-gauche-radicale-Syriza.dhtml

    (3) http://www.lefigaro.fr/international/2015/01/23/01003-20150123LIVWWW00310-en-direct-elections-grece-syriza.php

    Pour comprendre la genèse de ces évènements, lire cet "éclairage" sur Herodote.net : http://www.herodote.net/La_Grece_un_pays_en_detresse-article-1489.php

  • Grand succès de la Marche pour la Vie à Paris

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    Voir sur le site de la Marche pour la Vie : 

    http://enmarchepourlavie.fr/en-direct-premieres-images-de-la-mplv2015/

    Impressionnante mobilisation contre l’euthanasie : Plus de 45.000 marcheurs à Paris

    La Marche pour la Vie vient de prouver que les défenseurs de la vie en France sont de plus en plus présents, mobilisés et jeunes.Julie Graziani, porte-parole de la Marche pour la Vie a déclaré ce jour à la lecture du Manifeste pour la Vie : « Nous savons que l’Histoire nous rendra justice et que les générations futures s’étonneront de savoir qu’en France, en ce siècle, on tuait des enfants dans le ventre de leur mère et des mourants sur leur lit d’hôpital ».Le comptage effectué par l’organisation permet d’affirmer qu’il y a aujourd’hui plus de 45.000 marcheurs dans les rues de Paris.

    A l’heure où François Hollande veut engager une réforme de la fin de vie qui va légaliser certains actes euthanasiques, les marcheurs se sont soudés autour de Viviane Lambert. De nombreuse affichettes annoncent « Je suis Vincent Lambert ». Ce jeune en état de conscience minimale est devenu un symbole. Faudra-t-il demain supprimer les 1700 pauci-relationnels, les traumatisés crâniens, tous les enfants gravement malades, tous les handicapés ?

    Les revendications de la Marche pour la vie sont claires concernant la fin de vie

    – Nous refusons la légalisation de toute sédation destinée à provoquer la mort ainsi que toutes directives anticipées contraignantes ;

    – Nous demandons que l’hydratation et la nutrition soient considérées comme des soins qui sont toujours dus, ce qui n’est malheureusement pas le cas avec la loi Leonetti qui contient les germes des dérives de nature euthanasique ;

    – Des moyens pour développer les soins palliatifs.

    et aussi :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/01/la-marche-pour-la-vie-2015-en-direct-actualisez-votre-page.html

  • Fin de vie : la dérive utilitariste de nos sociétés modernes

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    Sur FIGAROVOX, alors qu'une manifestation réunit, ce dimanche à Paris, les opposants à l'euthanasie, le philosophe Thibaud Collin s'interroge sur la dérive utilitariste de nos sociétés modernes.

    Fin de vie: société de la performance et « culture du déchet »

    Thibaud Collin est un philosophe et écrivain français. Agrégé de philosophie, il travaille sur des questions de philosophie morale et politique. Il enseigne en classes préparatoires à Paris, au Collège Stanislas. Il est notamment l'auteur de «Divorcés remariés, l'Église va-t-elle (enfin) évoluer?» (Desclée De Brouwer).

    Quarante ans jour pour jour après la promulgation de la loi Veil, le Parlement s'empare de la question de «la fin de vie». Ce rapprochement pourrait paraître incongru à certains tant ces thèmes semblent poser des problèmes différents, l'un le «droit des femmes», l'autre le «droit de mourir dans la dignité». Il n'en est rien. L'euthanasie existe déjà en droit français, précisément depuis 40 ans. Certes le mot ne se trouve pas dans la loi Veil mais la chose, sans nul doute. En effet, celle-ci dépénalise l'avortement jusqu'à dix semaines mais en cas de malformations graves du fœtus l'autorise jusqu'au terme de la grossesse. Quel est l'argument justifiant une telle différence de traitement? La logique euthanasique. Il s'agit de supprimer l'enfant pour «son bien» ; par «compassion». Comment infliger à un enfant une vie handicapée? Mieux vaut le libérer d'emblée de souffrances futures. Ainsi au commencement et au terme de la vie humaine, le même raisonnement légitime le fait de donner la mort. La mort n'est plus ce qu'il faut éviter à tout prix, la vie étant un bien à sauvegarder quelqu'en soit le coût. A la mort se substitue désormais la souffrance, physique et/ou psychique. En quoi tout cela nous révèle-t-il la manière dont notre société se représente l'homme? Et quelle vision de l'homme de telles pratiques impliquent-elles et favorisent-elles?

    Leur présupposé commun est que la vie n'est pleinement humaine que si elle est prise dans un projet lui donnant un sens. La valeur d'une vie dépend de la construction dont elle est l'objet. Il faut que le matériau à partir duquel réaliser cette œuvre soit adéquat au but recherché. Mais le matériau, quel est-il si ce n'est la personne dans son corps et ses diverses potentialités? Et à certains moments, le matériau disponible peut apparaître comme incapable de réaliser le projet de vie. Lorsque la personne subit des maux qui oblitèrent ses forces d'action et de création, la vie peut apparaître comme un fardeau insupportable et désormais insensé. Le handicap, la souffrance, la grande dépendance remettent en cause le projet de vie incapable d'assumer cette passivité envahissante. A l'aune d'un tel critère, de telles conditions de vie peuvent même sembler violer la dignité de la personne. La mort est alors envisagée comme une libération et devient l'objet d'un appel à la bienveillance d'autrui. C'est ici que se met en place le cercle des dispositions sociales influençant les mentalités et par là les attitudes, et réciproquement.

    Lire la suite sur FIGAROVOX

  • Rapport Tarabella: 2/3 de la Commission parlementaire européenne ignorent 40 000 citoyens... la mobilisation continue!

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    Bruxelles, le 24 janvier 2015

    Alors que plus de 40 000 citoyens avaient exprimé leur opposition à l'inclusion d'un soutien de l'UE à l'avortement, un sujet hors de la compétence de l'UE, le Rapport Tarabella du Parlement européen a été adopté par la Commission des Droits des Femmes et l'Egalité des Genres du Parlement européen

     

    (FEMM) le 20 janvier. La Fédération des Associations Catholiques en Europe (FAFCE) avait signalé la présence d'un paragraphe qui vise à promouvoir un "droit à l'avortement" et invité des citoyens à signer la  pétition "Ne laissons pas Tarabella relancer Estrela!" pour défendre la dignité humaine et le principe de subsidiarité. 

    Le rapport adopté comporte des points positifs mais inclut également le paragraphe même que des dizaines de milliers de citoyens ont demandé aux membres de la Commission FEMM de retirer, avec un accent accru sur le "droit à l'avortement" et une extension aux "santé et droits sexuels et génésiques". 

    La mobilisation des associations oeuvrant en faveur de la dignité humaine et des citoyens continue, appelant les eurodéputés à réaffirmer la position adoptée par le Parlement européen en décembre 2013 lorsque le rapport Estrela sur « la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) a été rejeté. A sa place, les eurodéputés ont adopté une résolution qui réaffirme le principe de subsidiarité et déclare clairement que «la définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres».

    Le message est clair: l'UE n’est pas compétente pour statuer sur des questions telles que l'avortement, il s’agit de décisions nationales qui en aucun cas peuvent être prises à Bruxelles. 

    En moins d'une semaine la pétition citoyenne lancée par la FAFCE a réuni plus de 50 000 signatures de citoyens qui demandent au Parlement européen de ne pas soutenir un "droit à l'avortement". Le Président de la FAFCE, Antoine Renard, souligne que "ces citoyens s'attendent à ce que les députés européens respectent le principe de subsidiarité et ne dépassent pas les compétences de l'UE. Les nombreuses signatures montrent le besoin d'une double subsidiarité au sujet de l'avortement." 

    La FAFCE invite les citoyens à continuer à se faire entendre et envoyer un signal fort et uni en faveur de la vie et la dignité humaine en vue du vote qui aura lieu en séance plénière du Parlement européen en mars - la mobilisation continue! 

  • N'importe quoi

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    Lu sur Sud-Presse.be :

    Liège: la Province abonne ses 56 conseillers à Charlie Hebdo sans leur avis

    Ils n’avaient rien demandé, ils le recevront pourtant tous durant un an. Les 56 conseillers qui forment le conseil provincial de Liège ont appris, jeudi, qu’ils allaient recevoir, gratuitement, durant un an, l’hebdomadaire Charlie Hebdo dans leur boîte aux lettres.

    C’est une idée du premier député en personne, André Gilles (PS) : « Effectivement, expliquait-il, jeudi soir, aux vœux de la Maison de la Presse. J’ai trouvé que c’était une bonne idée en guise de solidarité avec vos confrères. »

    De prime abord, l’idée paraît louable bien sûr.

    Mais au-delà de la question du prix (56 fois 116 = 6.496 euros tout de même), il y a l’abonnement « forcé » à une publication qui, certes, symbolise aujourd’hui mondialement la liberté d’expression, mais qui n’était guère appréciée par une bonne frange de la population avant les fameux événements.

    Ainsi, la même initiative avait été prise il y a une semaine en France par le président du conseil régional du Pays de la Loire, Jacques Auxiette (PS). Il avait abonné ses 93 conseillers régionaux à Charlie sans leur demander leur avis.

    Et la réaction ne s’était pas fait attendre.