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Politique - Page 722

  • Syrie : ne pas se méprendre ?

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    Hier, la Libre Belgique publiait dans sa rubrique "débats et opinions" un tribune de Pierre Piccinin intitulée : Syrie, vicissitudes et réalités du "printemps arabe". L'auteur met en garde contre un amalgame entre les faits qui se sont produits dans d'autres pays arabes avec ceux auxquels on assiste en Syrie :

    "Pendant que le Yémen et la Libye s’enfoncent dans la guerre civile, guerre de clans et de tribus, guerre des chefs aussi, avec, dans un cas, l’interventionnisme des monarchies du Golfe et, dans l’autre, l’ingérence de l’Occident, alors que les « révolutions » égyptienne et tunisienne ont la gueule de bois et peinent à se débarrasser des establishments moubarakiste et benaliste qui contrôlent encore tous les rouages de la société et de l’État, tandis que le Bahreïn et, à présent, le Maroc (plus modestement) répriment la contestation dans la violence, la Syrie offre une autre variante encore de ce « Printemps arabe », qui détrompe l’analyste et démontre combien le monde arabe est pluriel et multiple. Bien loin du cliché véhiculé et appliqué partout sans nuance, le cas syrien, pas plus qu’en Libye ou ailleurs, ne saurait être décrit comme la révolution et l’élan démocratique d’un peuple opprimé déterminé à renverser une féroce dictature (celle de Bashar al-Assad et du parti Baath), vision que démentent, entre autres éléments, les gigantesques manifestations de soutien au gouvernement, qui bénéficient d’une réelle adhésion de la part d’une fraction non négligeable de la population et ne sauraient être expliquées simplement par les velléités propagandistes du régime."

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  • Une ère de reniement sans précédent

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    Les affaires de pédophilie dont on reparle à propos de l'Irlande posent la question de la fidélité des prêtres et des religieux aux engagements qu'ils avaient pris, solennellement, devant Dieu, devant leurs supérieurs, et devant l'Eglise toute entière. Depuis le dernier concile, le nombre de défections et de retours à l'état laïc de gens qui avaient consacré leur vie au Christ et à l'Eglise est proprement hallucinant.

    Et que dire des liens du mariage où les consentements échangés, en prenant Dieu et les communautés à témoin, ne pèsent vraiment plus très lourd, quelles que soient les conséquences pour le (la) partenaire que l'on abandonne et pour les enfants condamnés à faire le deuil d'une relation dans laquelle s'enracine pourtant leur existence.

    On pourrait y ajouter les serments prêtés par les enseignants lors de leur engagement, par les officiers lors de leurs promotions, par les médecins qui ont prononcé le serment d'Hippocrate, par les prêtres qui ont prêté le serment anti-moderniste, par les fonctionnaires et les élus lors de leur accession à des postes à responsabilité, etc. "Verba volant", voilà comment se sont évaporées aussi les formules prononcées avec émotion lors des professions de foi ou à l'occasion des promesses scoutes.

    Paroles, paroles, paroles ? Pourtant, une parole d'engagement n'est pas un simple énoncé, comme le fait de constater qu'il fait beau ou que l'euro est en mauvaise posture; c'est proférer des mots qui ont une dimension "performative", qui équivalent à une véritable action résultant de notre détermination, engageant notre être tout entier, corps, coeur et esprit. Renier ces paroles, c'est se renier soi-même, c'est compromettre la confiance que l'on pourra nous faire désormais, c'est détériorer l'estime que les autres et que nous-mêmes pouvons avoir à notre propre égard.

    Si l'on considère que la fidélité à la parole donnée constitue le ciment d'une société, il n'y a guère lieu de s'étonner du degré de délabrement de la nôtre.

    Heureusement que Dieu, Lui, reste fidèle, et d'une miséricorde infinie...

  • Population : une curieuse dépêche de l'Agence Fides

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    Voici cette dépêche de l'Agence Fides, "Organe d'information des Oeuvres Pontificales Missionnaries depuis 1927", datée d'aujourd'hui :

    "La semaine prochaine sera célébrée la Journée mondiale de la Population. Selon l'ONU, au mois d'octobre, le nombre des habitants de la planète atteindra les 7 milliards. Les statistiques prévoient qu'au cours des dix prochaines années, certaines des nations les plus pauvres du monde verront leur population doubler, le seuil des 8 milliards d'êtres humains devant être atteint en 2025. A ce propos, vient d'être lancée la campagne « 7 milliards d'actions » ayant pour but de « faire prendre conscience de ce que veut dire vivre dans un monde ayant 7 milliards d'habitants et de commencer à prendre des mesures concernant des problématiques qui nous concernent tous » a déclaré le responsable exécutif du Fonds des Nations unies pour la Population (FNUAP), Babatunde Osotimehin, dans un communiqué diffusé par l'Inter Press Service.

    En outre, « nous devons nous engager pour l'avenir avec les jeunes, promouvoir les droits des adolescents et des femmes, sauvegarder les ressources naturelles desquelles nous dépendons tous » a-t-il ajouté. Il est prévu que cette augmentation aura un effet dévastateur sur environ 215 millions de femmes qui voudraient avoir accès aux services sanitaires en matière de « santé reproductive » et de « planification familiale » mais qui n'en auront pas la possibilité. Actuellement, les cinq pays les plus peuplés sont la Chine populaire (1,3 milliards d'habitants), l'Inde (1,2 milliards), les Etats-Unis (310,2 millions), l'Indonésie (242,9 millions) et le Brésil (201,1 millions).

    Une nouvelle recherche intitulée « La multiplication démographique de l'Afrique » relève que la population de ce continent a plus que triplé au cours de la seconde moitié du XX° siècle, passant de 230 à 811 millions de personnes. Le Nigeria, qui est le pays le plus peuplé d'Afrique, avec 158 millions d'habitants, arrivera à 730 millions d'habitants d'ici la fin du siècle, dépassant à lui seul l'ensemble de la population européenne, qui devrait quant à elle compter 675 millions de personnes. Actuellement, le Nigeria est la seule nation africaine ayant une population dépassant les 100 millions d'habitants mais il est prévu que ce seuil soit également atteint par la République démocratique du Congo, l'Egypte, l'Ethiopie, le Kenya, le Malawi, le Niger, le Soudan, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie. (AP) (Agence Fides 14/07/2011)

    Sans entrer dans la discussion sur les perspectives d'accroissement démographique brandies par l'ONU, relevant de la politique de l'épouvantail, et qui mériteraient d'être analysées de plus près, il est curieux de voir Fides reproduire sans broncher les propos du responsable du FNUAP évoquant "215 millions de femmes qui voudraient avoir accès aux services sanitaires en matière de « santé reproductive » et de « planification familiale » mais qui n'en auront pas la possibilité."

    Sont-ce les 215 millions de femmes en question qui voudraient avoir accès à ces services ou sont-ce les lobbies de l'ONU qui voudraient le leur imposer, en sachant bien que derrière ces termes de "santé reproductive", il s'agit notamment de permettre et d'élargir le recours à l'avortement? Cela s'accompagne généralement de recommandations destinées à bannir les "discriminations basées sur l'identité sexuelle" pour combattre les dispositifs légaux existant dans les pays où l'on privilégie encore les unions hétérosexuelles et qui interdisent le "mariage" homosexuel et/ou l'adoption d'enfants par des couples de même sexe.

  • Le vent commencerait-il à tourner en Flandre ?

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    "Luc Van der Kelen, éditorialiste de Het Laatste Nieuws, a frappé fort deux fois en ce début de semaine. Lundi, il dénonçait l’idolâtrie autour de Bart De Wever à l’occasion de la fête flamande et fustigeait le nationalisme, un « anachronisme à notre époque ». Mardi, il affirmait que la finalité du leader de la N-VA est d’ériger les gens les uns contre les autres, « Flamands contre Wallons, gauche contre droite ». Le tout dans un quotidien qui touche un million de Flamands."

    C'est dans Le Soir où Olivier Mouton s'entretient avec Luc Van der Kelen.

    A découvrir ICI : http://www.lesoir.be/actualite/belgique/

    Une lueur d'espoir?

  • Une citation de Aldous Huxley à méditer

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    En 1961, lors d'une conférence donnée à Santa Barbara, en Californie, au sujet du contrôle du comportement humain, Aldous Huxley confirmait ses propos et anticipait : « Il existera, dans la prochaine génération, une méthode pharmacologique pour que les gens chérissent leur servitude et génèrent, pour ainsi dire sans plaintes, une sorte de camp de concentration pour des sociétés entières, alors que les peuples verront leur liberté confisquée, mais s'en réjouiront plutôt, car ils seront dépouillés de tout désir de révolte par la propagande et le lavage de cerveau prodigué par des méthodes pharmaceutiques. Et cela sera la révolution finale. »

  • Le G1000, une initiative originale pour sortir la Belgique de la crise ?

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    logo.png"Si les élus du peuple ne s’en sortent pas, c’est aux citoyens qu’il revient de se concerter. C’est l’appel que lance un groupe de penseurs et de gens d’action indépendants. Et ils ont mis au point une proposition : le G1000, un sommet à Bruxelles le 11 novembre, réunissant mille citoyens choisis au hasard, qui délibéreront sans parti pris sur l’avenir de notre pays. Car la démocratie est loin de se limiter à des citoyens qui votent et à des politiciens qui négocient..."

    "Le G1000 est une initiative de l'ASBL Sommet Citoyen. Les organisateurs viennent des quatre coins de la société et du pays. Aucun d’eux n’assume de mandat politique, mais tous sont d’ardents défenseurs de la démocratie. Aucun d'eux n'a un intérêt financier dans le G1000. Tous sont bénévoles."

    ??? A vous de vous forger une opinion en consultant leur site : http://www.g1000.org/fr/

  • Belgique : des propos qui restent de saison

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    En septembre dernier, l'Echo ouvrait ses colonnes à un chercheur en science politique à l’UCL, Vincent Laborderie, un spécialiste de la manière dont les États peuvent devenir indépendants et des conditions de leur reconnaissance internationale. Selon lui, le scénario d’une scission de la Belgique était totalement irréaliste.

    Extraits :

    "Trois scénarii peuvent conduire à une indépendance. Dans le cas de la Belgique, on peut exclure d’emblée le conflit armé. Deuxième voie: une séparation à l’amiable, à la tchécoslovaque. Pour cela, il faut un accord entre Flamands et francophones. Or comment des responsables politiques qui n’arrivent pas à s’accorder sur la scission de BHV pourraient-ils le faire sur des sujets autrement plus épineux, comme le sort de Bruxelles, de sa périphérie ou la dette? La dernière possibilité pour la Flandre de devenir indépendante est une déclaration unilatérale. Autrement dit, une sécession sans consentement mutuel avec les francophones. Dans une telle situation, plusieurs membres de l’Union européenne, soucieux de leurs propres problèmes internes, s’opposeraient à une reconnaissance rapide. Pour l’économie flamande, ce serait une catastrophe. En fait, la séparation ne peut être que négociée. Et les dirigeants francophones ont donc la capacité de s’y opposer. Inutile donc de plier devant la supposée volonté séparatiste de la Flandre ou de la devancer.

    "Le cas tchécoslovaque est très particulier. D’abord parce que la séparation s’est faite à l’encontre de la volonté de la population des deux entités. Ce sont les partis politiques qui ont négocié la séparation entre eux. Cette séparation n’a du reste pas été très bénéfique aux échanges entre les deux entités qui ont été divisés par quatre par rapport à la situation unitaire. En Belgique, vu la forte interaction économique entre les trois Régions, une telle évolution des échanges serait catastrophique. Et puis, qu’est-ce que cela règle de se séparer? Flamands et francophones resteront voisins. C’est comme un couple qui divorce, mais qui devrait continuer à vivre sous le même toit. Il faudra toujours gérer la mobilité autour de Bruxelles, le survol de la ville, etc. Or il sera plus difficile de régler ces problèmes entre deux pays qu’à l’intérieur d’un seul pays."

    "En affirmant que la Wallonie et Bruxelles seraient économiquement viables, on commet la même erreur que le groupe de réflexion séparatiste "De Warande" à propos des transferts financiers. Une erreur qui consiste à raisonner avec des chiffres constants, toutes choses restant égales par ailleurs. Or qu’adviendra-t-il du PIB de la Flandre privée de Bruxelles? Où en sera l’attractivité de Bruxelles privée de son rôle de capitale? C’est plus compliqué que de raisonner dans le cadre d’un simple jeu à somme nulle. La Belgique représente une valeur ajoutée en soi. Et en coupant le pays en deux, on tue la poule aux œufs d’or qu’est Bruxelles. L’ampleur des transferts entre la Flandre et les deux autres Régions (6 milliards d’euros, NDLR.) est du reste présentée de façon exagérée. Le volume de ces transferts est très inférieur à ceux qui ont lieu entre le Nord et le Sud de l’Italie par exemple. Pour gagner 3% de revenu disponible en supprimant les transferts, la Flandre risquerait de perdre 15 à 20% de sa prospérité en raison des liens coupés avec Bruxelles. Ni les Flamands ni les francophones ne conçoivent leur avenir sans Bruxelles. Impossible dans ces conditions de concevoir un éclatement de la Belgique."
  • Pour comprendre la question soudanaise

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    Herodote.net consacre, cette semaine, un large exposé à l'histoire du Soudan qui a conduit, la semaine dernière, à la partition du pays et à la proclamation de l'indépendance du Sud-Soudan, un Etat dont la précarité n'échappe à personne.

    C'est ici : http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=20110709

  • Les monastères et la démocratie : Chantal Delsol et Léo Moulin

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    Chantal Delsol rendit, l'an dernier, un hommage à Léo Moulin, grand sociologue, fin connaisseur du fait religieux :

    "On connaît peu l’histoire politique des monastères européens, pourtant riche de significations. N’étant pas historienne, je voudrais vous proposer une réflexion sur ces significations, à partir des travaux de l’historien Léo Moulin, qui s’est intéressé particulièrement à ces questions. Ce qui me permet pour commencer d’adresser un bref hommage à un homme hors du commun, qui a beaucoup fait pour l’Europe et pour la culture européenne.

    Né en 1906 dans une région ouvrière de la Belgique, Léo Moulin a été élevé dans un milieu d’athées militants, socialistes, et adeptes de la libre pensée. Son esprit curieux et honnête va prendre le « libre examen » à la lettre, si bien qu’il va se défaire peu à peu de toutes ses croyances antérieures, d’abord en lisant la Somme contre les gentils dans la prison italienne où son anti-fascisme l’a enfermé pour 13 mois, puis en découvrant la réalité du communisme et la pensée chrétienne de son temps. En 1942, ayant accompagné un ancien élève dans un monastère bénédictin (par curiosité toujours, il n’avait jamais pénétré dans ce genre de lieu), comme on doit y rester silencieux, il réclame des livres et le supérieur lui propose une histoire de la Règle de l’ordre. Il est stupéfait. Il était sûr de tomber sur l’autocratie absolue et arbitraire –perinde ac cadaver- et il découvre le règne du droit. Il s’extasie, creuse, fouille, devient spécialiste de l’histoire politique des ordres religieux. Grand européen, l’un des fondateurs du Collège de Bruges, il est persuadé que l’esprit de l’Europe prend sa source dans la liberté et que la liberté politique moderne prend sa source dans les monastères catholiques."

    Voir la suite sur le blog de Chantal Delsol : http://www.chantaldelsol.fr/monasteres-et-democratie/

  • La Grèce et la Communauté Européenne : une analyse "tirée par les cheveux"?

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    C'est du moins l'impression que l'on a lorsqu'on lit l'article de Dominique Decherf intitulé "La chute de Byzance" sur le site de "France Catholique" et qui commence ainsi :

    "La crise grecque pourrait entraîner, dit-on, une crise générale en Europe. Mais n’est-ce pas moins parce que la Grèce orthodoxe se montre rétive à la discipline nécessaire pour s’européaniser complètement que parce que l’Europe de l’Union a la prétention de s’helléniser sous la forme d’un nouvel empire byzantin ?"

    lire la suite ici pour se forger une opinion...

  • La France s’inquiète d’une possible scission de la Belgique

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    v-bart.jpgSur son blog, Jean Quatremer, correspondant du journal Libération auprès de l’Union européenne,  a écrit ce vendredi 8 juillet :

    « Deux députés français, Robert Lecou, élu UMP de l’Hérault, et Jean-Pierre Kucheida, élu PS du Pas-de-Calais, étaient en Belgique, hier et aujourd’hui, pour préparer un rapport parlementaire sur la crise belge qui devrait être publié à la rentrée. Le hasard faisant bien les choses, ils ont débarqué dans le Royaume au moment où Bart De Wever le précipitait dans l’abime.

    Ils ont rencontré politiques et journalistes (belges et français, dont moi-même) afin de se faire une idée de la gravité de la crise. Les deux parlementaires étaient manifestement effarés de découvrir l’ampleur du fossé séparant les Francophones des Néerlandophones. Ils ont notamment posé beaucoup de questions sur les scénarios qui pourraient mener à un éclatement du pays et sur un éventuel rattachement de la Wallonie à la France… En juillet 2010, déjà, le quai d’Orsay avait lancé une réflexion sur le sujet afin de ne pas être pris par surprise si le pire arrivait. On peut comprendre l’angoisse, tardive, des autorités françaises, puisque, c’est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, qu’une telle instabilité menace directement ses frontières, instabilité qui pourrait créer de graves tensions entre les « puissances européennes ».

    « Puissances européennes », un langage du XIXe siècle tout à fait adapté, car c’est tout le modèle européen qui prend l’eau en ce moment : une Belgique, modèle de cohabitation entre communautés, qui prend le gite, une zone euro attaquée par les marchés faute de vouloir franchir le pas fédéral, une Allemagne tentée par le Sonderweg (le chemin solitaire)… Autant de crises qui ont un point commun : le refus de la solidarité entre riches et pauvres, la certitude que seuls on s’en sort mieux, le rejet de l’autre. On sait où cela a mené l'Europe dans le passé. »

    Coulisses de Bruxelles, UE

  • JOUR J pour le Sud-Soudan qui accède à l'indépendance

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    drapeau-sud-soudan.jpg"Radio Vatican" commente l'évènement et propose plusieurs interviews dans un article intitulé : "Sud-Soudan entre espoir et inquiétude. L'Église catholique s'associe aux festivités"

    Extrait :

    "Le Sud-Soudan va proclamer samedi son indépendance, se séparant ainsi du reste du Soudan. L’Église catholique sera largement représentée aux festivités, notamment par l’archevêque de Nairobi, par le nonce apostolique et des délégations des épiscopats d’Afrique de l’Est. Si beaucoup s’inquiètent à l’étranger de l’avenir de ce nouvel État, sur place, l’évêque de Rumbek se montre confiant. Mgr Cesare Mazzolari, missionnaire combonien présent au Sud Soudan depuis 30 ans, se dit certain que cette nouvelle nation saura conquérir sa place dans le monde, même s’il reconnait qu’elle aura besoin du soutien de la communauté internationale. Très active pendant la guerre, l’Église catholique locale s’est associée aux préparatifs des festivités par des initiatives pastorales de prière et d’éducation à la réconciliation.

    Quant au Saint-Siège, il souhaite que ce 9 juillet marque réellement la fin d’une guerre qui a trop duré. Dans son éditorial hebdomadaire, le directeur du bureau de presse du Saint-Siège cite un discours prononcé par Jean-Paul II à Khartoum en 1993, en présence d’une foule énorme et de nombreux catholiques déplacés du Sud : « le vent qui souffle sur l’Afrique – affirmait le Pape - impose la mise en place de nouvelles structures, économiques et politiques qui respectent de manière effective les droits de l’homme et la dignité humaine ». En 18 ans, selon des estimations, le conflit aurait fait deux millions de tués et quatre millions de déplacés. Le Père Federico Lombardi reconnaît que le Sud-Soudan sera l’un des pays les plus pauvres du monde, mais – espère-t-on – libre et en paix. Le Père Lombardi lance un appel à la solidarité concrète avec cette nouvelle nation, solidarité internationale et ecclésiale."

    Suite et interviews ICI

    Par ailleurs, "Liberté politique" publie une analyse de l'évènement intitulées "Sud-Soudan, un nouveau pays chrétien sur la planisphère" auquel on accèdera en cliquant sur le lien suivant : Sud-Soudan