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Politique - Page 724

  • La Belgique intrigue les commentateurs

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    "Ça fait presque qu’un an que la Belgique n’a pas de gouvernement fédéral. Qu’est-ce que cela a changé sur le terrain? À peu près rien du tout. Donc, est-ce que c’est une preuve d’un miracle libertarien ou d’un simple gouvernement technocratique? Je dois dire que c’est un peu des deux pour certaines raisons."

    lire la suite ici, mais l'analyse nous paraît indigente car on ne peut comparer la Belgique et la Suisse. A notre sens, c'est précisément parce que les questions communautaires sont "au frigo" et n'accaparent plus ceux qui nous gouvernent que le pays semble naviguer sereinement, et nous appréhendons le retour des politiciens qui s'évertuent depuis un an à nous concocter de nouveaux compromis boîteux.

  • Un nouveau sultan pour la Turquie ?

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    L'AKP est sortie victorieuse des élection qui ont eu lieu en Turquie hier. Certains s'interrogent sur le renforcement du pouvoir du premier ministre Erdogan, qualifié de "nouveau sultan" par Libération qui précise : "chef charismatique de l’AKP, le Parti de la justice et du développement, parti islamiste qui se présente désormais comme «démocrate conservateur», il ne cache pas sa volonté de devenir ensuite le premier Président élu au suffrage universel de Turquie."

    La rupture avec le kémalisme est évidente et l'armée, traditionnel chien de garde de l'héritage d'Ataturk a été mise hors d'état d'intervenir. Comment évoluera ce pays qui s'obstine à frapper à la porte de la Communauté Européenne, une Communauté Européenne qui s'éloigne de plus en plus de ses racines chrétiennes et qui accueillerait un "poids lourd" renouant avec ses racines islamiques?

  • L'apocalypse démographique ?

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    S'il est un thème récurrent dans les médias, c'est bien celui-là : la planète serait menacée par la démographie galopante. Le prétexte en est fourni aujourd'hui par les nouvelles projections onusiennes qui ont considérablement élevé le niveau de leurs prévisions basées sur des extrapolations que l'on peut contester.

    Les écologistes extrémistes qui font de la nature une valeur absolue voient dans l'humanité une menace pour celle-ci; il faudrait donc recourir à une politique de limitation des naissances pour conjurer ce destin fatal. C'est oublier que, pour une large part, l'allongement de la durée moyenne de la vie entraîne cette hausse de la population mondiale, et que les pressions exercées sur les populations pour les convaincre de diminuer la natalité nous condamnent à vivre avec une humanité vieillissante et nous prive du nécessaire remplacement des générations déclinantes par des générations jeunes et pleines de promesses. C'est aussi un réflexe de vieux riches nantis qui n'ont pas envie de partager leur prospérité avec des "pauvres". Au XIXe siècle déjà, l'approche malthusienne voulait dissuader les pauvres des classes laborieuses et exploitées de faire des enfants parce que la Nature n'avait pas mis le couvert pour eux! Le même discours est tenu à l'ONU par les représentants des pays riches à l'égard des pays pauvres. C'est tellement plus facile que de remettre en cause le système injuste de la répartition des richesses au niveau mondial! Si l'on aidait véritablement les pays défavorisés à se développer, la démographie s'y équilibrerait de façon assez logique comme on a pu le constater chez nous lorsque le niveau de vie s'est progressivement élevé. On sait que pour des gens véritablement misérables, la vie sexuelle est un dérivatif gratuit qui, effectivement, génère trop de naissances. On pourrait donc imaginer que les fonds que l'on débloque pour organiser des campagnes de planning familial (qui incluent le recours à l'avortement) soient investis dans l'aide au développement et dans une réelle éducation à la parenté responsable, basée sur la maîtrise de soi et le respect de l'autre.

    A ce sujet, on consultera utilement la note que Jeanne Smits avait mise en ligne le 14 mai dernier

  • La famille pâtit du modèle social suédois

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    Une excellente note est consacrée par Jeanne Smits à l'impact nuisible aux familles du "modèle" social suédois.

    Extrait :

    "Je dois ces faits et chiffres à un sociologue, chercheur et coach suédois, Jonas Himmelstrand, qui travaille sur ce « modèle » depuis de longues années : très exactement depuis que, au début des années 1990, il constata que la Suède était championne d'Europe des congés maladie des femmes, souvent liés au stress, et que tout n'allait pas si bien dans le royaume. Au fil de ses recherches il a constaté que le niveau scolaire suédois s'est effondré, le niveau d'indiscipline dans les écoles est parmi les plus élevés d'Europe, les jeunes adolescents y connaissent d'importants taux de déprime, de mal-être et de problèmes psychologiques. 20 à 30 % des adolescentes suédoises – trois fois plus qu'il y a 20 ans – se plaignent d'être soucieux, anxieux ou d'éprouver des douleurs physiques. Les parents s'y trouvent de plus en plus démunis devant les tâches éducatives, même parmi les classes moyennes."

    à découvrir sur le blog de Jeanne Smits

  • France : expérimentation sur l'embryon : communiqué de l'Alliance pour les Droits de la Vie

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    L’Alliance pour les Droits de la Vie prend acte du sursaut opéré par le Sénat en seconde lecture pour éviter les plus graves dérives qu’il avait introduites en première lecture.

    Pour le docteur Xavier Mirabel, président de l’Alliance pour les Droits de la Vie : « Le maintien de l’interdiction de recherche sur l’embryon humain représente un symbole fort pour éviter que ce dernier se trouve totalement transformé en matériau de laboratoire». L’Alliance regrette cependant que les dérogations élargies et sans limite de temps à l’interdiction, ne respectent pas le principe de la dignité qui doit s’appliquer au commencement de la vie humaine.

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  • Vous pouvez adresser vos remerciements à la Commission Européenne

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    different_families_same_love_the_exhibition_medium.png...qui a très généreusement soutenu de "ses" deniers l'organisation (le 17 mai dernier) d'une exposition, organisée dans les locaux de la Communauté Européenne à Bruxelles par "Ilga Europe", un lobby qui milite pour l'égalité pour les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les transsexuels, en Europe.

     

     

    "Thanks to...

    The European Commission and MEP Ulrike Lunacek have generously supported the exhibition financially. The European Parliament’s Intergroup on LGBT Rights has been a strong partner in the process of the making of the exhibition."

  • France : mobilisation des amis d'Eleonore

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    On le sait: la France est en pleine tourmente éthique. Les projets de lois discutés à l'Assemblée nationale et au Sénat, même s'ils ont été quelque peu tempérés, autorisent des avancées bioéthiques qui mettent gravement en péril le respect de la vie et de la dignité humaine. Par ailleurs, on envisage de généraliser les tests de dépistage effectués durant la grossesse et qui déboucheront tout naturellement sur l'élimination systématique des embryons "suspects", porteurs d'éventuelles anomalies. C'est ainsi que certains voudraient éradiquer la trisomie 21, en éliminant systématiquement les futurs bébés qui en seraient porteurs. Quelle curieuse société où l'on s'extasiait hier devant "Le huitième jour" et où l'on s'acharne aujourd'hui à traquer dans le sein maternel les futurs "Georges" pour les détruire...

    Face à cette situation, le "Collectif les Amis d'Eléonore", dont il faut visiter le site (http://www.lesamisdeleonore.com/), vient de transmettre à la presse et à l'opinion le communiqué que voici :

    Communiqué de presse du Collectif des amis d’Eléonore - 7 juin 2011

    Le Collectif Les Amis d’Eléonore demande aux responsables politiques de légiférer vis-à-vis des personnes trisomiques en cohérence 
avec les valeurs qu’ils affichent en Conférence nationale du handicap !
    Demain a lieu la Conférence Nationale du Handicap, en présence de plusieurs ministres du gouvernement et clôturée par le Président de la République. Ils ne manqueront pas de rappeler les sempiternelles valeurs de solidarité et de respect qui les animent à l’égard des personnes handicapées et leur volonté de favoriser leur insertion dans la société.
    Or ce même 8 juin 2011, le Sénat examine en 2e lecture le projet de loi de bioéthique, qui prévoit de systématiser la proposition du dépistage prénatal de la trisomie 21. Introduire dans la loi l’obligation, pour les médecins, d’informer toutes les femmes enceintes sur ce sujet est odieusement stigmatisant à l’égard des personnes atteintes de trisomie 21.
    En effet, qu’on le veuille ou non, en insérant cette obligation, la trisomie se voit frappée d’anathème auprès des 800 000 femmes concernées chaque année par une grossesse : étant la seule pathologie à faire l’objet d’un dépistage de masse, elle apparaît, implicitement ou explicitement, comme une maladie à éradiquer. Cette pratique, qui aboutira pour sûr à la disparition progressive de la population de personnes porteuses de trisomie 21, est en réalité une démarche eugénique.
    De deux choses l’une : ou bien la classe politique est solidaire des personnes handicapées et alors elle ne laisse pas disparaître toute la population des trisomiques, ou bien elle accepte l’eugénisme et cesse les discours fallacieux et inutiles.
    C’est pourquoi, aujourd’hui, le Collectif Les Amis d’Eléonore, qui regroupe plus de 25 associations et 2700 familles, interpelle les responsables politiques : il publie une annonce (en 4ème de couverture du quotidien Le Parisien) pour dénoncer cette scandaleuse contradiction entre les déclarations des responsables politiques à la Grand-Messe du handicap et leurs décisions en catimini au Parlement.
    Il leur demande d’être cohérents, c’est-à-dire d’agir simplement en cohérence avec les valeurs qu’ils affichent.
    Il supplie également les sénateurs de refuser, mercredi 8 juin, d’obliger les médecins au « tout dépistage ».

  • Découvrir cette Amérique qu'on connaît mal...

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    Il est plus facile de manier des stéréotypes que d'approcher la réalité dans ses nuances. C'est ce que nous faisons souvent avec l'Amérique, ou plutôt les Etats-Unis, que finalement nous connaissons assez mal. Nouvelles de France, en relayant le Bulletin d'Amérique, nous propose, ce matin, de découvrir d'autres facettes de la culture américaine où la liberté de penser, de s'exprimer et d'affirmer sa foi est bien plus grande que chez nous. Sur le site de NDF, on découvrira donc deux vidéos où Pierre Manent, qui fut un proche de Raymond Aron et qui est professeur de philosophie politique, nous entretient des Etats-Unis, de Leo Strauss et de Allan Bloom. C'est une découverte qui ouvre des perspectives vraiment intéressantes.

    C'est ICI

  • Côte d'Ivoire : déclaration des évêques africains de la CERAO

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    Les évêques de la CERAO (Conférence Episcopale Régionale de l'Afrique de l'Ouest francophone) commentent la situation en Côte d'Ivoire et se démarquent de la "communauté internationale" (http://www.infodabidjan.net/)

    "Devant l’effroyable gâchis humain auquel nous avons tous assisté en suivant les événements de la Côte d’Ivoire et tout particulièrement d’Abidjan du 9 au 11 avril 2011, qui nous rappelle étrangement l’autre tragédie encore en cours en Lybie, l’Eglise ne saurait se taire. C’est en témoin du Royaume de Dieu et de ses valeurs, qu’elle est engagée dans l’histoire. Elle a mission prophétique d’annoncer mais aussi de dénoncer l’arrogance des lois des plus forts. C’est pour cela que nous nous sentons en devoir de parler.

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  • La liberté religieuse est elle un droit ?

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    e73e369c.jpgSans même remonter plus haut, de Grégoire XVI (pape de 1831 à 1846), qui la qualifiait de délire (1), au concile Vatican II (1962-1965) qui en parle comme d’un droit révélé par Dieu (2), la question de la liberté religieuse continue de faire couler beaucoup d’encre (et de sang), dans l’Eglise catholique comme ailleurs.

    De Grégoire XVI à Vatican II, la doctrine catholique a-t-elle changé dans ce débat toujours brûlant ? Avant de polémiquer, il faut définir ce dont on parle. Dom Basile Valuet, moine de l’abbaye traditionaliste Sainte-Madeleine du Barroux (Vaucluse) y consacre un petit exercice éclairant, que reproduit le blog « Osservatore Vaticano » (ICI) :

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  • Après les dernières élections en Italie

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    header.jpgLa défaite de Berlusconi ne doit pas susciter trop d'étonnement, et n'est pas seulement due aux erreurs politiques du Premier Ministre.

    La règle courante en Europe est que chaque tour d'élections enregistre la victoire des partis d'opposition. Dans ces élections italiennes aussi, les résultats soulignent avant tout un vote de protestation exprimé contre le parti au pouvoir. Et le taux élevé d'abstentions le confirme, à tel point qu'à Naples et Milan, elles représentent, en nombre de voix, le premier parti.
    Le vrai problème est surtout de comprendre les raisons de cette protestation qui envahit la politique européenne telle qu'elle a été définie par le Traité de Maastricht de 1992, marquant la décision de lancer l'unification politique du continent par l'institution d'une monnaie unique.

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  • Où va la Turquie ?

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    header.jpgLa tactique que semble suivre la Turquie dans ses relations avec ses voisins est de créer des liens de tous côtés pour se réserver ensuite la possibilité de rompre ceux qui ne rapportent rien. Ces derniers mois la Turquie s’est singulièrement rapprochée de la Syrie et de l’Iran tout en ménageant les Etats-Unis et sans renoncer à sa candidature à l’Union européenne. Il faudra pourtant choisir un jour, mais pas tout de suite. Il y a eu la visite du Président russe Dmitri Medvedev à Ankara et la signature d'accords stratégiques russo-turcs, puis la visite du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en Grèce. Il y a eu l'opération de charme menée au début de l'année en Arabie saoudite et son appui vigoureux à Téhéran sur le dossier du nucléaire iranien. Des gestes importants ont été accomplis par Ankara vis-à-vis d’Erevan : la Turquie et l'Arménie ont ainsi établi des relations diplomatiques. La Turquie a normalisé ses relations avec des pays voisins comme la Syrie et l'Iran.

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