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Religions - Page 65

  • Pérou : des archéologues découvrent le plus grand site de sacrifices rituels d'enfants

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    Du site de la RTBF :

    Archéologie: découverte du plus grand site de sacrifice rituel d'enfants au Pérou

    Une équipe d'archéologues a mis au jour les restes de 227 enfants sacrifiés selon un rituel de la culture précolombienne Chimu, présente sur la côte nord du Pérou actuel jusqu'à la fin du XVe siècle, a indiqué mardi à l'AFP l'archéologue Feren Castillo, une découverte d'une ampleur sans équivalent dans le monde.

     

    "Il s'agit du plus grand site de sacrifice d'enfants," a expliqué l'archéologue depuis la ville de Trujillo (nord ouest), précisant que les fouilles commencées en 2018 se situaient sur le site de Pampa la Cruz, dans la station balnéaire de Huanchaco, à quelque 700 kilomètres au nord de Lima.

    Les enfants, âgés entre 4 et 14 ans, ont été tués selon un rituel offert aux dieux de la civilisation Chimu censé apaiser leur colère, supposée responsable des catastrophes naturelles liées au phénomène climatique El Niño.

    Les archéologues ont d'ailleurs trouvé des preuves d'un épisode de pluies abondantes au moment du sacrifice.

    "Partout où nous creusons nous en trouvons un autre (enfant)", inhumé le visage tourné vers l'océan, a poursuivi le responsable des fouilles. Certains ont encore de la peau, des cheveux, et portent aux oreilles des bijoux en argent.

    Huanchaco a été le théâtre de plusieurs sacrifices massifs d'enfants sous l'empire Chimu. Un charnier de 56 enfants avait été exhumé en juin 2018 sur le même site de Pampa la Cruz et un autre de 140 enfants et 200 jeunes lamas avait été découvert en avril de la même année à proximité, sur le site de Huanchaquito.

    Le magazine National Geographic avait alors souligné le caractère exceptionnel de la découverte. "Huanchaco est définitivement le lieu choisi (par les chimus) pour perpétrer ces sacrifices," a conclu M. Castillo.

    L'empire Chimu a connu son apogée entre 900 et 1450 sur la côte nord du Pérou, jusqu'à l'actuel Equateur. Il prend fin en 1475, renversé par l'empire Inca, un cinquantaine d'années avant l'arrivée des premiers conquistadors dans la région.

  • KTO : le Sens de la vie, enseigner la religion en Belgique

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    L´enseignement de la religion occupe une place toute particulière dans les écoles belges, qu´elles soient publiques (réseau officiel) ou privées (réseau libre). Malgré les attaques dont il a été l´objet au fil de l´histoire, le cours de religion a gardé toute sa place dans le réseau libre et l´enseignement catholique n´a cessé de se développer partout sur le territoire belge. Il totalise à ce jour plus d´un millier d´écoles et une cinquantaine d´internats- Fait exceptionnel en Europe, L´enseignement catholique en Belgique représente environ 50% des écoles et scolarise la moitié des élèves belges appartenant à des profils sociaux, culturels et religieux différents. Comment l´enseignement de la religion catholique se vit-il au sein des écoles, en Belgique francophone ? Quels en sont les enjeux dans un monde en plein bouleversement, une société en quête de valeur et de sens ? Telle sont les questions auxquelles le documentaire se propose de répondre en allant, sur le terrain, à la rencontre d´enseignants et d´élèves de tous âges. UNE COPRODUCTION KTO/GRAND ANGLE PRODUCTION 2017 - Réalisé par Christine Stromboni

    JPSC

  • La dérive de l'enseignement libre vers un pluralisme de plus en plus affirmé se confirme

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    ... notamment avec l'éventualité d'une nouvelle évolution du cours de religion en 5e-6e pour y intégrer une introduction à la philosophie et aux religions dont on peut penser qu'elle finirait par éclipser définitivement l'enseignement de la religion catholique (pour ce qu'il en reste !) :

    sur la Libre de ce jour, p. 5 :

    Question de Monique Baus (journaliste de la Libre) : Puisqu’on parle de débat politique, vous nous aviez annoncé, avant les élections, l’organisation d’un groupe de travail avec des représentants de tous les partis sur la question du cours de philosophie et citoyenneté. Cette table ronde a-t-elle eu lieu, et sur quoi a-t-elle débouché ?

    Étienne Michel (Directeur général du SEGEC) : « Tous les partis politiques ont répondu présent, comme ils l’avaient annoncé, sauf le PS. Et ces échanges ont abouti à des propositions, au cas où la future majorité voudrait avancer dans ce dossier. Une de celles-ci serait de systématiser, au dernier degré de l’enseignement secondaire, une introduction disciplinaire à la philosophie et un enseignement des grands courants religieux et philosophiques ainsi qu’une pratique du dialogue inter-religieux. » … « Cela veut dire considérer la philosophie, non seulement comme une manière de réfléchir et une sorte de questionnement nécessaire (ça, c’est l’approche actuelle) mais comme une discipline scolaire dans le cursus scolaire. Certains estiment, et nous leur donnons raison, qu’il y a un intérêt à développer une approche disciplinaire de la philosophie. C’est l’idée d’une approche systématique de l’enseignement des grands courants religieux et des grands systèmes de pensée qui ne se retrouve pas du tout dans le débat actuel sur l’éducation à la philosophie et à la citoyenneté. Ne s’y retrouve pas non plus, d’ailleurs, le développement de la pratique du dialogue inter-convictionnel à l’intérieur des écoles. 

    L’éducation à la philosophie et à la citoyenneté existe dans le réseau officiel et libre non confessionnel mais, dans l’enseignement libre, elle est aujourd’hui dispersée à travers différents cours, y compris les cours de religion. Où prendrait place cette nouvelle introduction dans la grille horaire ?

    Dans notre réseau, une telle évolution serait à penser dans le cadre d’un enseignement intégré et critique des principales références religieuses, philosophiques et citoyennes. Actuellement d’ailleurs, le cours de religion dans l’enseignement secondaire vise déjà à cette éducation (comme le cours de religion catholique dans l’enseignement officiel d’ailleurs). Il est donc possible d’approfondir cette intuition-là pour mieux servir la nouvelle orientation. Faire évoluer encore le programme (NdlR : des deux heures de religion du dernier degré) est tout à fait envisageable.

  • Inde : des pèlerins catholiques attaqués dans le Tamil Nadu durant un pèlerinage marial

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Des pèlerins catholiques attaqués dans le Tamil Nadu durant un pèlerinage marial

    22/08/2019

    Le 18 août, 40 pèlerins catholiques de l’État du Tamil Nadu ont été agressés par six personnes accusées d’être membres d’un groupe extrémiste hindou. Les pèlerins étaient en pèlerinage depuis l’État voisin du Karnataka vers le sanctuaire marial de Velankanni, dans le Tamil Nadu sur la côte du golfe du Bengale. Chaque année, les pèlerins viennent au sanctuaire pour participer à un festival de neuf jours qui se termine le 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de la Vierge. Selon les autorités ecclésiales du Tamil Nadu, les chrétiens de la région ont subi des attaques répétées de la part des nationalistes hindous depuis l’arrivée au pouvoir du BJP (Bharatiya Janata Party) en 2014.

    La police indienne a arrêté six personnes suspectées de faire partie d’un groupe extrémiste hindou, après avoir attaqué quarante catholiques qui participaient à un pèlerinage de 450 kilomètres, vers un sanctuaire marial situé dans la ville de Velankanni, dans l’État du Tamil Nadu dans le sud de l’Inde. Les attaquants ont été accusés d’avoir arrêté les pèlerins sur une route publique le 18 août, de les avoir battus et agressé verbalement, explique Santhalingam, un inspecteur du commissariat de police du district de Vellore. Une statue de Marie que portaient les pèlerins, qui était transportée dans un chariot décoré, a été détruite dans l’attaque, ajoute l’inspecteur dans une interview accordée le 21 août. Les six suspects ont été placés en détention provisoire durant l’investigation policière. Ils sont poursuivis pour tentative d’homicide, émeute, violation des sentiments religieux et violation de la paix interreligieuse. Les autorités du forum des évêques du Tamil Nadu ont déclaré que le pèlerinage est organisé tous les ans depuis plus d’un siècle. Les pèlerins marchent chaque année vers le pèlerinage marial d’origine portugaise, situé sur la côte du golfe du Bengale, afin de prendre part à un festival de neuf jours qui prend fin le 8 septembre, jours de la fête de la Nativité de la Vierge. Les pèlerins attaqués, qui ont commencé leur périple dans l’État voisin du Karnataka, ont continué leur pèlerinage sous protection policière, ont signalé les autorités ecclésiales. « Cette attaque est une menace manifeste contre la liberté constitutionnelle d’expression et de mouvement dont bénéficient tous les citoyens du pays », a dénoncé le père Cyril Victor Joseph, directeur du centre de communication de l’archidiocèse de Bangalore. « De telles attaques posent une menace sérieuse à la paix et l’harmonie du pays, en particulier entre les membres de diverses communautés religieuses. Bien que l’attaque ne concerne qu’un petit groupe, cela touche tous les chrétiens. C’est une menace ouverte contre l’expression publique et la pratique de notre foi », a poursuivi le prêtre. Les autorités catholiques du Tamil Nadu se sont également plaintes du fait que leurs fidèles ont subi de plus en plus d’attaques de la part des groupes hindous extrémistes depuis l’arrivée au pouvoir du BJP (Bharatiya Janata Party) en 2014. Selon le forum des évêques du Tamil Nadu, le gouvernement fédéral approuve implicitement les violences religieuses destinées à favoriser la création d’une nation exclusivement hindoue. « Durant plus d’un siècle, des gens de toutes confessions ont pris part à la fête mariale de Velankanni. Autrefois, cela se déroulait paisiblement », insiste le père L. Sahayaraj, secrétaire adjoint du Conseil des évêques du Tamil Nadu. « De tels actes de violences ne peuvent que répandre la haine entre les gens. » Des groupes de catholiques, y compris des femmes et des enfants, ont marché durant plusieurs jours en chantant des hymnes et en priant le chapelet, commente Benedict Jaikumar, un catholique de la région. Ils ont également transporté des statues et des images de la Vierge Marie, transportés dans un chariot décoré. La nuit, ils se reposaient dans les paroisses rencontrées. Benedict Jaikumar, qui fait partie du groupe attaqué, assure que personne n’a été gravement blessé. Selon lui, les attaquants affirment être membres du groupe extrémiste Hindu Munnani.

    (Avec Ucanews, New Delhi)

  • Chine : "pour prier et participer à la messe, nous devons nous cacher, nous déplacer d’un endroit à l’autre"

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    De sur le site Bitter Winter :

    Des catholiques forcés de rejoindre l’Église étatique

    Les autorités provinciales et municipales à travers la Chine intensifient les efforts pour fermer les lieux de rassemblement clandestins où les objecteurs de conscience qui refusent de rejoindre l’Association patriotique des catholiques chinois (APCC) continuent de pratiquer leur foi. De telles actions des autorités méprisent et dénaturent les orientations pastorales du 28 juin qui autorisent les prêtres et évêques catholiques à rejoindre l’APCC, mais permettent également des « objections de conscience » de la part de ceux qui pensent que rejoindre les organisations étatiques est contraire à leurs principes.

    Un document confidentiel ordonne la suppression des lieux de rassemblement catholiques clandestins

    Selon des sources au sein du gouvernement, au mois d’avril, le groupe chargé du Département du Travail du Front uni dans un comté sous la juridiction de Fuzhou, une ville-préfecture de la province orientale du Jiangxi, a émis un document confidentiel relatif à l’intensification des « travaux de rectification en matière religieuse » contre les activités des églises catholiques clandestines dans le diocèse de Yujiang.

    L’un des quatre diocèses de l’archidiocèse de Nanchang qui couvre à peu près le territoire de Jiangxi et le diocèse catholique romain de Yujiang, réunit des croyants de vingt comtés de l’est de la province, dont six sont sous la juridiction de Fuzhou. Certaines congrégations qui s’y trouvent et qui refusent de rejoindre l’APCC continuent de se rassembler clandestinement, malgré les tentatives des autorités de les mettre sous le contrôle de l’État. Par conséquent, l’édit demande de mener des enquêtes plus poussées pour vérifier les activités des objecteurs de conscience catholiques, de restreindre davantage leur espace de survie, de fragiliser leurs capacités à organiser des activités religieuses, et d’intensifier le contrôle sur les principaux membres du clergé.

    Peu après la publication du document, plusieurs lieux de rassemblement catholiques clandestins du diocèse ont été fermés. À la mi-mai, lorsque les autorités ont perquisitionné l’un de ces lieux, ils ont menacé d’annuler les prestations de sécurité sociale de son propriétaire qui a environ 70 ans, à moins qu’il ferme le site. Ils ont également menacé d’imposer une amende de 200 000 RMB (environ 25 500 €) et de l’arrêter s’il réunit de nouveau la congrégation pour la messe.

    Pour éviter la persécution du gouvernement, les croyants ont commencé à se rassembler tôt le matin, à 5 heures. Malgré cela, à la fin du mois de juin, des autorités et agents de police ont perquisitionné le lieu pendant une messe. Le prêtre a réussi à s’échapper et à éviter l’arrestation, le propriétaire du lieu a été conduit au poste de police où les agents ont menacé de retenir sa carte d’identité et ses documents d’immatriculation de son ménage afin de le forcer à fermer le lieu de rassemblement. Le propriétaire n’avait d’autre choix que de cesser d’organiser des rassemblements pour la congrégation.

    Au mois d’avril, un autre lieu de rassemblement dans le diocèse a été fermé, ce qui a contraint les croyants à disloquer en petits groupes pour tenir des rassemblements. Le lieu a été construit en 2017 pour un montant de plus d’un million de RMB (environ 127 000 €), collecté par la congrégation. Dans le passé, des catholiques en provenance de cinq communes y assistaient à la messe.

    « Xi Jinping a affirmé au journal que la liberté religieuse est effective en Chine. C’est faux. C’est un mensonge. Il déclare cela juste pour que les étrangers l’entendent », a déclaré un croyant. « Prier et participer à la messe, c’est comme mener une guérilla ; nous devons nous cacher, nous déplacer d’un endroit à l’autre. »

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  • Une curieuse bénédiction

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    Du site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Une photo devenue virale fait le tour du monde montrant un sorcier de l’Amazonie bénissant des religieux colombiens dans l’un des parcs du siège de la conférence des évêques colombiens. L'image inquiète des millions de catholiques de Colombie et de différentes nationalités, qui voient à quel point la foi catholique en vue du synode amazonien s'effrite à grande vitesse.

    Isidoro Jajoy, le sorcier qui apparaît sur la photo, est un chaman de la tribu Inga de Colombie qui a "béni" le peuple de Bogota le 14 août dernier lors d'une réunion préparatoire du Synode des évêques d'octobre sur l'Amazonie. Une religieuse apparaît très proche du chaman-sorcier et derrière lui, il y a 2 autres religieuses et des prêtres répartis ici et là parmi le peuple. Tous sont dans des attitudes respectueuses pour recevoir la prétendue "bénédiction multicolore" d'Isidoro.

    La photo, prise par Manuel Rueda du CNS, montre l'un des moments de la troisième réunion pré-synodale réunie à Bogotà les 13 et 14 août au siège de la Conférence épiscopale de Colombie. La première de ces réunions a eu lieu aux États-Unis et la seconde à Rome.

    La photo montre une nouvelle église, une église dans laquelle règnent le panthéisme, l'animisme, le spiritisme, l'ère nouvelle, le chamanisme, la sorcellerie et les rituels quechua. Une église sans Dieu, sans croix, avec des hosties de yucca, relativiste et satanique.

    En guise de préparation au Synode amazonien convoqué par le Saint-Père François qui se tiendra à Rome au mois d'octobre, la Conférence épiscopale de Colombie a promu et organisé ce forum intitulé "De nouvelles voies pour l'Église et pour une écologie intégrale".

    Le but de cette réunion était de réfléchir à la réalité actuelle du territoire et des peuples amazoniens, à ses lumières et à ses ombres. Juste pour partager et analyser l'instrumentum laboris développé par les communautés des 9 pays qui composent le biome amazonien en 2018. (...)

    Au cours de la réunion, 4 espaces de réflexion et d'échange ont été organisés avec une perspective académique, sur les politiques publiques, sur la population et sur l'Église.

    La bénédiction en question fait référence à la dernière rencontre 'Nouveaux chemins pour l'Église et pour une écologie intégrale', qui s'est tenue en présence du cardinal Barreto, de Mauricio Lopez, secrétaire exécutif de REPAM et de Sœur Alba Teresa Cediel Castillo, missionnaire des Sœurs de Mère Laura Montoya.

  • Inde : les dalits chrétiens doublement discriminés

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    De Kerknet (traduction "de travail") :

    Les Dalits chrétiens font l'objet de deux discriminations en Inde

    Manifestation en Inde © Vatican Media

    Manifestation en Inde © Vatican Media

    Samedi dernier, avec le soutien explicite des dirigeants de l'Église catholique, des protestations ont été exprimées dans toute l'Inde contre la privation et la discrimination des dalits. La manifestation a lieu chaque année le 10 août, car Rajendra Prasad , le premier président de l’Inde, a adopté l’article 3 de la Constitution indienne sur les castes le 10 août 1950.

    Entre-temps, des lois ont été adoptées pour mieux protéger les dalits (en hindi: piétinés, sans castes ou intouchables), mais elles ne s'appliquent qu'aux sikhs et aux hindous. Les dalits chrétiens et islamiques en sont totalement exclus, uniquement sur la base de leurs croyances. L’évêque auxiliaire Theodore Mascarenhas, de Ranchi, a déclaré samedi que le système de castes pour le groupe important de sans-castes maintenait une sorte de régime d’apartheid .

    Mgr. Mascarenhas : La constitution indienne actuelle qualifie la discrimination de crime mais reste trop forte pour la société. Les dalits sont exclus partout. C'est un problème majeur pour l'Eglise car beaucoup de dalits sont devenus chrétiens et n'ont donc pas les mêmes droits que les dalits restés hindous. Les Dalits chrétiens n'ont pas accès aux emplois, pas même aux écoles. Nous continuons à combattre les dalits qui se sont convertis à l’islam ou au christianisme et jouissent des mêmes droits que les autres dalits!

    Source: Vaticannews.va

  • Chine : accords ou pas, les catholiques réfractaires continuent d'être harcelés et châtiés

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    D' sur le site Bitter Winter :

    Le PCC pervertit les orientations pastorales du Vatican

    Le 28 juin, le Vatican a publié des orientations pastorales concernant l’enregistrement civil des membres du clergé en Chine. Le document stipule que :« le Saint-Siège comprend et respecte le choix de ceux qui, en conscience, décident qu’ils ne peuvent s’enregistrer [en tant que membres de l’Association patriotique] dans les conditions actuelles ». Cependant les autorités de la ville de Fuzhou, dans la province du Fujian, au sud-est du pays, continuent d’intensifier leur répression contre les objecteurs de conscience qui refusent de rallier l’Association patriotique des catholiques Chinois(APCC), en utilisant les menaces et en affirmant (ce qui n’est pas exact) que le Vatican a demandé à tous les prêtres et évêques d’adhérer à l’APCC.

    Provocation flagrante du Vatican

    La branche du Département du travail du Front uni de Fuzhou a publié un avis en mai, enjoignant aux objecteurs de conscience catholiques de demander une « conversion d’identité », c’est-à-dire qu’ils avaient jusqu’à la fin du mois pour rejoindre les rangs de l’APCC. Selon l’avis, une date limite était fixée tous les cinq jours entre le 15 et le 30 mai, et les membres du clergé recevaient un traitement différent en fonction de la date d’introduction de la demande. Toute personne dont la demande était reçue après le 20 mai n’était pas autorisée à exercer des fonctions cléricales ; quant aux membres du clergé n’ayant pas déposé leur demande au 30 mai, l’État révoquerait les privilèges dont ils jouissaient en tant que prêtres.

    Une note du Département du travail du Front uni exigeant la « conversion » des prêtres.
    Une note du Département du travail du Front uni exigeant la « conversion » des prêtres. (fourni par une source interne)

    Fin mai, au sortir de concertations, l’évêque Lin Jiashan de l’archidiocèse de Fuzhou a décidé de laisser tous les prêtres de son ressort signer la demande après que certaines parties de son contenu ont été révisées. Toutefois, les autorités ont refusé de reconnaître les signatures apposées sur la version révisée de l’accord et ont continué de faire pression sur le clergé pour qu’il signe l’accord sous sa forme initiale.

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  • Inde : 158 épisodes de violence antichrétienne en six mois

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    Du site Matters India :

    158 épisodes de violence antichrétiens en six mois: d'après l'United Christian Forum

    2 août 2019

    Par Matters India Reporter

    L'United Christian Forum (Forum chrétien unifié) a recensé 158 épisodes de violence à l'encontre de chrétiens dans 23 États indiens, sur la base des enregistrements de son service d'assistance téléphonique.

    Parmi les 158 incidents recensés, 130 ont trait à des attaques ou à des manœuvres d'intimidation et à des menaces émanant d'assaillants violents qui frappaient des fidèles rassemblés pacifiquement dans une église ou une église de maison pour un service de prière.

    La liberté de religion ou de conviction est sévèrement restreinte dans 23 des 29 États de l’Inde.

    Cela signifie que "pratiquer sa foi devient dangereux pour la vie dans plus de 90% du territoire indien", déplore le forum.

    Tous les incidents ont été enregistrés au numéro d’assistance téléphonique UCF 1800-208-4545.

    "La violence de masse est devenue une norme dans le pays, aucun parti politique n'a pris position contre de tels actes de violence", regrette un communiqué de presse de l'UCF.

    Une autre tendance inquiétante est le refus de la police de déposer son premier dossier d’information contre les auteurs d’actes de violence. "Seuls 24 incidents sur 158 ont des FIR enregistrés contre eux", indique le communiqué de presse.

    Il note également que l'inaction de la police a été constatée dans 11 États sous «le règne de prétendus partis laïques» contre 12 États sous le règne de l'Alliance démocratique pro-hindoue. (...)

    «Le modus operandi suivi dans tous ces incidents est presque le même. Une foule accompagnée par la police arrive au service de prière crie des slogans, frappe les congrégations, y compris les femmes et les enfants. Ensuite, les pasteurs sont arrêtés ou détenus par la police sous la fausse allégation de conversion », explique le communiqué de presse.

    Sur les 158 incidents recensés, 110 femmes et 89 enfants ont été blessés. «Malheureusement, ces incidents sont devenus si courants que personne n'a le temps de les condamner, y compris les dirigeants politiques, la société civile et les responsables religieux. Il n'y a que quelques publications qui ont rendu compte de façon impartiale », déplore le forum.

    Il note également une augmentation constante de la violence à l'encontre des chrétiens depuis 2014. «Il y en avait un peu moins de 150 en 2014, qui se sont approchées de 200 en 2015 puis de plus de 200 en 2016. Les années 2017 et 2018 ont touché respectivement 250 et 300 personnes. L'année 2019 est déjà témoin de 26 incidents par mois contre 20 incidents par mois en 2018. »

    Tehmina Arora, directrice de l'unité indienne d'Alliance Defending Freedom, déclare: «Personne ne devrait être persécuté à cause de sa foi. Il est inquiétant de voir que ces horribles actes de mobocratie (gouvernement de la foule) se poursuivent même après une série d'instructions adressées au gouvernement par la Cour suprême. La police et l'administration locale responsables de l'ordre public doivent prendre des mesures rapides contre toute personne impliquée dans la violence de la foule. "

  • Suède : le satanisme est officiellement reconnu comme religion

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    De Mohammed Fizazi sur le site LesEchos.ma :

    SUÈDE. LE SATANISME OFFICIELLEMENT RECONNU COMME RELIGION

    2 août 2019

    La Suède a officiellement reconnu, pour la première fois, la communauté sataniste en tant que culte à part entière dans le pays. 

    Malgré la forte opposition de l'Église, toutes les autorités légales, financières et administratives suédoises ont accepté d'intégrer officiellement la nouvelle communauté, après avoir rempli les conditions et exigences requises, telles que l'organisation de services religieux et de séances de méditation, offrant différents services religieux, sans oublier d'avoir un nom "non contraire aux bonnes traditions et à l'ordre public du pays".

    La communauté sataniste suédoise est dirigée par un couple, Erik et Jenny Hayden, de Stockholm, tous deux universitaires spécialisés dans l'histoire des idées et des langues, non affiliés à aucun autre mouvement religieux.
    La nouvelle communauté compte environ 100 membres en Suède, et dit être inspirée par la communauté "Satanic Temple" aux États-Unis.

    Un coup d’œil sur la page Facebook de cette communauté montre que celle-ci sympathise avec avec les mouvements de gauche, tels que la communauté LGBT et autres.

    Bien que les autorités reconnaissent la nouvelle communauté, celle-ci n'est toujours pas autorisée à bénéficier de subventions financières de l'État ni de cérémonies de mariage officielles. Cependant, la décision des nouvelles autorités reste sans précédent.

    La décision de séparer l’Église de l’État suédois a été effective en 2000 et a été le déclic qui a ouvert la voie à la reconnaissance de nouvelles «communautés religieuses».

  • Face au mythe d'Al-Andalus, la vérité s’avère nécessaire

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    D'Annie Laurent sur le site de La Nef :

    L'Alhambra de Grenade © AdobeStock

    Al-Andalus revisité

    Al-Andalus désigne la période de domination musulmane dans la péninsule Ibérique (VIIIe-XVe siècles). Largement mythifiée, cette présence fait aujourd’hui l’objet d’études historiques intéressantes qui remettent les pendules à l’heure. Panorama.

    «L’Espagne sous domination islamique ne se distingue pas radicalement des autres régions de l’Empire islamique. Elle ne constitue nullement une oasis de “tolérance” et de “coexistence” entre les religions. » Tel est le constat établi par l’académicien Rémi Brague dans sa préface au livre de Dario Fernandez-Morera, Chrétiens, juifs et musulmans dans Al-Andalus. Mythes et réalités (1), texte dans lequel il se félicite également de l’édition du volume de Serafin Fanjul, Al-Andalus, l’invention d’un mythe (2). Deux autres auteurs proposent aussi le résultat de leurs recherches sur cette période : Rafaël Sanchez Saus, qui signe Les chrétiens dans Al-Andalus. De la soumission à l’anéantissement (3), et Joseph Pérez, avec Andalousie. Vérités et légendes (4).

    Cette abondance éditoriale, caractérisée par une démarche critique, qui s’appuie sur des sources irréfutables et se distingue par une érudition impressionnante, mérite d’être saluée. Selon des approches diverses, les quatre spécialistes se rejoignent autour d’un même projet : en finir avec l’illusion d’une époque fantasmée qui n’a, en fait, jamais existé telle que la présentent les bien-pensants, surtout français et espagnols, depuis quelques décennies. Ne serait-ce pas le signe d’un réveil opportun alors que l’Europe se trouve confrontée en son sein au défi de l’islam ?

    Bien des idées reçues sont donc corrigées dans ces livres, à commencer par le sens du terme « Al-Andalus » que d’aucuns seraient tentés de confondre avec la province d’Andalousie (5). Al-Andalus est un nom arabe choisi par le pouvoir mahométan en 719 pour désigner l’ensemble des territoires de l’Hispania conquis à partir de 711, à savoir la presque totalité de la péninsule Ibérique, comprenant une partie du Portugal. La libération de cet espace a été progressive jusqu’à la Reconquête scellée par la victoire de Grenade que remportèrent les souverains catholiques, Ferdinand et Isabelle, en 1492.

    Au-delà de la géographie, Al-Andalus est une idée moderne qui, à l’heure de la mondialisation, utilise cet épisode historique pour vanter un soi-disant « paradis » interculturel. Ainsi, discours politiques, manuels scolaires, guides touristiques, articles de journaux « répètent à l’envi que l’influence d’Al-Andalus sur la pensée européenne a été cruciale, incomparable et que la dette culturelle de l’Europe envers l’islam est exorbitante » (6). Cette thèse, contestée, preuves à l’appui, par Fernandez-Morera, qui montre même comment « l’Empire musulman coupa l’Espagne chrétienne – et donc l’Europe chrétienne – de son contact direct avec la science, la médecine, l’art et la littérature de l’Empire chrétien gréco-romain », illustre l’inhibition obsessionnelle qui caractérise la relation de l’Occident avec le monde musulman.

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  • Le métropolite Hilarion ne considère pas Moscou comme « Troisième Rome »

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    Un discours « orthodoxe » intéressant à noter. Mais encore ? Lu sur le site « salon beige » :

    Hilarion.jpg« Je ne pense pas que nous pouvons utiliser aujourd’hui des concepts qui ont été formulés il y a plusieurs siècles, lesquels reflétaient une certaine réalité historique, mais qui peuvent difficilement être appliqués à la réalité actuelle », a déclaré le métropolite Hilarion dans le cadre de l’émission « L’Église et le monde » de la chaîne TV « Rossiya-24 ». Au cours de cette émission, le métropolite a expliqué que la majorité absolue des Russes d’aujourd’hui ne sont pas des gens pratiquants et que l’Église fait face « à une grande tâche missionnaire » afin de donner un véritable esprit ecclésial à ceux qui se considèrent chrétiens orthodoxes, mais qui en sont en fait très éloignés. « Je pense que c’est une tâche bien plus importante que toutes les discussions sur la « Troisième Rome » et le rôle de Moscou comme centre du christianisme », a affirmé le métropolite Hilarion. Néanmoins, a-t-il poursuivi, tous ceux qui se rendent à Moscou et en Russie constatent que la Russie est un pays avec de profondes racines chrétiennes. « Et pour nous, le christianisme n’est pas un phénomène du passé, c’est un phénomène actuel et qui est à la base de l’avenir… Si nous entrons dans la cathédrale du Christ Sauveur ou toute autre église orthodoxe le jour d’une grande fête, nous verrons combien de personnes viennent à l’office ! Quoi qu’il en soit, ce n’est pas une raison pour tomber dans le triomphalisme et créer des théories géopolitiques qui peuvent s’effondrer comme un château de cartes lorsque le vent souffle dans une certaines direction ». Le concept de « Moscou comme troisième Rome » est apparu après la chute de Constantinople à un moment où la principauté de Moscou prenait de l’essor, ce qui a posé le fondement d’idées messianiques sur le rôle de la Russie et son importance en ce temps. »

    Ref. Le métropolite Hilarion ne considère pas Moscou comme « Troisième Rome »

    Le métropolite Hilarion est chargé des relations extérieures du patriarcat de Moscou.

    JPSC