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Culture - Page 284

  • Stavelot, 24 novembre : concert à l'église Saint-Sébastien

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  • "Rencontrer Jésus", un nouveau site catholique pour rencontrer le Christ

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    Sans titre.png"Rencontrer Jésus", site catholique sur Jésus

    Une page Facebook, pour l'interactivité (Zenit.org) Anita Bourdin 

    « Rencontrer Jésus » c’est à la fois le nom et l’objectif du site mis en ligne aujourd’hui par les évêques de France (http://www. jesus.catholique.fr), un site de « référence », catholique, sur le Christ, présenté à Lourdes ce jeudi 7 novembre, par Mgr Hervé Giraud, président du Conseil pour la communication de la Conférence des évêques de France (CEF) et par Mme Anne Keller, directrice de la Communication digitale de la CEF.

    La page Facebook « Rencontrer Jésus » jumelée développe l’aspect interactif du projet, ainsi que la possibilité d’un contact avec les auteurs. Le site est aussi conçu d’emblée pour tablette et téléphone portable.

    « Jésus habite déjà dans le sixième continent a fait observer Mgr Giraud, mais, ce très beau site dédié à Jésus vise à la faire rencontrer », c’est pourquoi le site est « beau » - le « Beau Dieu » de la cathédrale d’Amiens, les mosaïques de Cefalu - et « accessible ».

    Le site propose plusieurs accès par des oeuvres d’art, des vidéos, des témoignages, des prières – écrites par des communautés religieuses et des laïcs.

    Pour s’assurer de la fluidité de l’exposé, les textes ont été relus par des catéchumènes et retravaillés : le site a été conçu pour « être accessible à tous », et offrir « ‘une vision globale de la personne de Jésus tel que le conçoit l’Eglise catholique ».

    Des théologiens ont été associés au projet, ainsi que « Le Jour du Seigneur » et KTO pour les vidéos, mais aussi six diocèses.

    Anne Keller précise que les réunions avec les délégués de ces diocèses engagés dans le projet ont été mensuelles, à partir de septembre  2012.

    L’idée étant de « permettre rencontrer Jésus dans un univers internet multiple, avec une proposition qui soit une référence fiable ».

    Chaque mois ne effet, le nom de Jésus est cherché sur Internet entre un et trois millions de fois : « il fallait apporter une réponse ».

    Le site s’articule autour de 12 questions (30 sont en préparation) : des questions que se posent les gens sur Jésus. Il fallait proposer « différentes facettes » et trouver une forme qui « touche » : Jésus dans la Parole de Dieu, Jésus dans l’art, ou par une démarche spirituelle, etc.

    Le site est conçu en quelque sorte pour des « pré-catéchumènes » ou des « pré-recommençants », des personnes qui parfois « ne savent pas encore » où se situer. Pour les rejoindre, il fallait un « effort sur le langage » pour qu’il soit « simple et juste ». les textes ont été relus plusieurs fois apr des catéchumènes et « remis sur le métier », ajoute Anne Keller.

    Un flux RSS est aussi proposé et des « widgets » pour les sites catholiques qui souhaiteront ouvrir cette fenêtre.

    Les témoignages montrent que la rencontre de Jésus est de l’ordre d’une « expérience » : Jésus a « changé », voire « bouleversé » la vie de ces témoins.

    Le budget, est évalué à 30 000 ou 40 000 euro, couvert par le mécénat et la conférence épiscopale

    Et le site sera enrichi par deux à trois nouvelles par mois.

    Un développement ultérieur d’autres sites est prévu, à partir de Jésus, notamment sur les sacrements et les fêtes liturgiques : Noël, mariage…

    Premières "mises en ligne" :

    Qui est Jésus pour les chrétiens ?
    • Pour les chrétiens, Jésus est cet homme en qui Dieu s’est totalement manifesté. Par sa vie, ses paroles et son enseignement, il nous a révélé qu’il était lui-même Dieu.La réponse de Mgr André Dupleix ...
    Jésus a-t-il vraiment existé ?
    • La question mérite qu’on s’y attarde, car près d’un tiers de l’humanité se réfère à Jésus et croit qu’il a vraiment existé.La réponse de Père Michel Garat La question mérite qu’on s’y attarde, car prè...
    Jesus, oui, l’Église, non ?
    • Certains s’imaginent pouvoir rejeter l’Eglise alors même qu’ils affichent un intérêt pour Jésus…une attitude un peu paradoxale. Ne leur faudrait-il pas préciser de quel Jésus ils parlent et comment i...
    Quel est le message de Jésus et de l’Évangile ?
    • Il est au cœur de la prédication des apôtres et c’est cela qui constitue la Bonne Nouvelle que le mot Évangile traduit. Il faut dire au préalable que toutes les paroles de Jésus – ce que nous pouvons...
  • Plus de "God bless America" lors des réunions publiques ?

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    God bless America banni des réunions publiques ?

    Sur Radio Vatican :

    L’affaire passionne les Américains : aux Etats Unis, la Cour suprême s’est penché mercredi 6 novembre sur la légitimité de l’usage public de prières notamment au début de sessions publiques. Est ainsi visée la célèbre invocation « God bless America », que Dieu bénisse l’Amérique, formule traditionnelle prononcée au début et à la fin des discours institutionnels et politiques.

    Des manifestants pour la défense de la liberté religieuse et d'autres pro-laïcité se sont rassemblés sur les marches du temple de la justice américaine. La Cour suprême doit se prononcer sur le caractère constitutionnel de ces prières législatives. Il s’agit de savoir si ces prières violent le principe de neutralité en favorisant la religion chrétienne.

    Récemment, une cour d’appel a jugé inconstitutionnelles les prières du conseil municipal de la ville de Greece, dans l’Etat de New York. Deux habitantes avaient soulevé le problème estimant qu’aucune prière ne devrait être récitée devant une assemblée politique.

    Le premier amendement de la Constitution américaine stipule notamment que «le Congrès ne fera aucune loi pour conférer un statut institutionnel à une religion». En vertu du 14e amendement, cette clause s'applique au gouvernement fédéral mais aussi aux autorités locales. La décision sera rendue au plus tard en juin prochain.

  • Le mea culpa d'une mère indigne

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    L’autocritique post-thérapique d’une mère d’homosexuel à la télévision

    Lu sur Liberté Politique

    La mère d’un jeune homosexuel s’est livrée cette semaine sur le plateau de France 2 à une autocritique en règle pour délit d’« homophobie » : elle s’est accusée d’avoir mal accepté il y a dix ans de constater à domicile l’homosexualité de son fils alors âgé de 17 ans…

    En mère abusive, elle s’imaginait que son garçon devait plutôt fréquenter des filles, et penser à se marier, de façon à envisager d’avoir des enfants. Pire, elle rêvait déjà d’être grand-mère… La ringardise absolue des « stéréotypes » inculqués par des siècles de « civilisation », et notamment sans doute par le conditionnement judéo-chrétien.

    Passant à des aveux bien préparés devant des centaines de milliers de téléspectateurs, cette misérable mère déclarait même qu’elle avait envisagé de faire soigner son fils. Mais par chance, elle avait compris que c’était elle qui devait être rééduquée : en conséquence, elle avait décidé de suivre une thérapie adaptée à son propre cas.

    Désormais, guérie de ses phobies et de ses préjugés, non seulement elle accepte totalement le mode de vie gay de son fils, mais elle proclame qu’elle serait contrariée qu’il revienne à l’« orientation sexuelle » des hétérosexuels.

    Elle a publié un livre en témoignage à la société. Précieux service, d’utilité publique. Heureusement, la télévision d’Etat veille à relayer cette nouvelle pensée officielle, à l’usage des nouveaux citoyens, les gentils « bien-pensants » d’aujourd’hui, à l’heure où l’hétérosexualité devient suspecte de favoriser l'intolérance « homophobe ».

    Et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes reformaté. A part une vague odeur de chloroforme… D.L.

  • Camus, la grande stature d'un homme libre

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    Une belle évocation du grand écrivain par Gérard Leclerc dans sa chronique sur Radio Notre-Dame :

    Le centenaire d’Albert Camus

    Nous fêtons aujourd’hui le centenaire d’Albert Camus. Quel heureux anniversaire que celui-là ! L’auteur de L’étranger, La peste, L’homme révolté, La Chute... est une figure inoubliable de notre littérature. Et au fur et à mesure que le temps passe, on peut avoir le sentiment qu’il est un des fédérateurs de notre sensibilité nationale. Dieu sait pourtant qu’il participa à des polémiques qui, à l’époque, déchiraient les intellectuels français. Lui, qui fut l’ami de Sartre, fut plus que maltraité au moment de la publication de L’homme révolté par Les Temps modernes que dirigeait l’auteur de La nausée. Et puis il y eut l’affaire algérienne, où sa position singulière ne fut guère admise par beaucoup qui l’auraient désiré plus lié uniformément à leur camp. Mais le monde a changé, beaucoup de débats douloureux d’hier se sont estompés, et Camus apparaît aujourd’hui comme un juste dont une des vertus premières est d’avoir échappé au vertige de la démesure révolutionnaire et donc de la violence.

    Il y aurait tant à dire sur son œuvre, sur sa pensée ! Comment le situer notamment par rapport au christianisme ? Lors d’une conférence mémorable au centre Richelieu, qui était alors l’aumônerie catholique de la Sorbonne, le futur cardinal Danielou avait voulu montrer à toute fin que Camus, qui était là à se débattre, était en fait un chrétien qui s’ignorait. Ou du moins un chrétien implicite. Il y avait de bonnes raisons à invoquer pour cela. Gallimard publie, à l’occasion de ce centenaire, un ensemble de correspondances fort intéressantes. Je relève un échange de Camus avec le poète Francis Ponge, acquis à la cause communiste. Ponge avait des comptes à régler avec les catholiques qu’il dépeignait comme des étouffeurs, des éteignoirs, ne poursuivant que « des fins d’exploitation » de l’humanité. Camus lui répond de bonne encre. Pour les catholiques, dit-il, « j’ai plus que de la sympathie, j’ai le sentiment d’une partie liée, c’est qu’en fait, ils s’intéressent aux mêmes choses que moi […] je ne pense pas que Pascal, Newman, Bernanos (…) aient pensé à des fins d’exploitation. » On ne s’étonne pas que l’écrivain qui affirme une telle complicité fasse cet aveu mystérieux : « Il y a plus d’un an que je lutte avec l’Ange. »

  • L'affaire Barilla emblématique d'un changement de civilisation

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    On ne plaisante pas dans les camps de rééducation LGBT !

    Marie d'Armagnac, journaliste résidant en Italie, analyse, sur Boulevard Voltaire, le "recadrement" de Guido Barilla :

    « Nous ne ferons jamais de spots publicitaires avec des familles gays, nous sommes pour la famille traditionnelle » expliquait benoîtement Guido Barilla, président de la marque éponyme, le 26 septembre dernier, sur les ondes de radio24. Il ne se doutait pas qu’il allait déclencher contre lui une bronca internationale : le jour même, toutes les associations LGBT du monde et d’ailleurs ont appelé sur les réseaux sociaux au boycott de la marque. Cette petite phrase qui relevait sans doute autant d’une conviction personnelle que d’une logique commerciale, a été jugée l’expression de la plus noire homophobie.

    Dès le lendemain, l’indéboulonnable Dario Fo écrivait une lettre ouverte à l’infortuné Guido lui réclamant, de toute son autorité de Prix Nobel, de renouveler sa communication et de devenir le porte parole de l’intégration et de la modernité. Dès le 28 septembre, la machine à repentance est mise en branle. Dans une video largement diffusée, on voit Guido Barilla, les traits tirés, abattu, le regard fuyant, s’excuser à plusieurs reprises « d’avoir heurté la sensibilité de nombreuses personnes dans le monde entier. Les très nombreuses réactions, dans le monde entier, m’ont touché et profondément attristé parce qu’elles m’ont fait comprendre que, sur la question de l’évolution de la famille j’ai beaucoup à apprendre. »

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  • "Grâce à la foi, je n'ai jamais pensé à la mort"; le témoignage de Michel Delpech

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    Michel Delpech: "Grâce à la foi, je n'ai jamais pensé à la mort"

    Le chanteur revient sur sa maladie dans une interview accordée à Gala :

    Un jour de février 2013 la vie du chanteur Michel Delpech bascule. Le verdict tombe, cancer de la langue. Entre radiothérapie, traitement lourd, fatigue, l’interprète de Pour un flirt ne baisse pas les bras. C’est en Dieu et dans l’amour des siens qu’il puise force et énergie pour combattre la maladie.

    Pendant presque quarante ans, Michel Delpech mène de front une double vie, «de paillettes et de croyant». Alors qu’il se produit sur toutes les scènes de France, enchaîne les tubes, l’artiste se réfugie dans la lecture des Œuvres spirituelles d’Isaac le Syrien... Un jardin longtemps tenu secret. En 1983, à Jérusalem devant le Saint-Sépulcre, une rencontre va bouleverser sa vie, celle de Jésus. Un moment de grâce, qu’il décrit dans un ouvrage intitulé J’ai osé Dieu (aux Presses de la Renaissance).

    Lorsqu’il apparaît dans l’embrasure de la porte, on remarque ses traits tirés, sa silhouette amaigrie. Le regard est vif et la poignée de main franche. A ses côtés, Geneviève, son épouse. (...) C’est la première interview du chanteur depuis un an. (...) Son élocution est encore légèrement hésitante depuis l’éradication de sa tumeur, mais il n’évite aucune question et répond même parfois avec humour tournant sa maladie en dérision: «Qui vous savez ne m’a pas donné ce cancer de la langue pour rien, dit-il. C’est pour éviter sans doute de dire des conneries.»

    Gala: Ce livre relate votre parcours religieux et l’itinéraire de votre croyance en Dieu. Ne craignez-vous pas de passer pour un «illuminé»?

    Michel Delpech: Bien sûr que si! (...) Ceux qui connaissent la religion, même s’ils ne sont pas croyants, comprendront très bien ce que je leur raconte. Les autres vont au contraire en rire (...) Je comprends qu’ils puissent se moquer, car j’ai été l’un des leurs. (...)

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  • Un incontournable pour les adeptes du 7e art

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    CouvDictionnaireCinemaweb.JpgDictionnaire passionné du cinéma

    Laurent Dandrieu. 1408 p.

    Comment s’y retrouver dans une production cinématographique surabondante, et de plus en plus accessible au gré des rééditions vidéo, mais aussi de la multiplication des chaînes de télévision ? Comment distinguer ce qui vaut la peine d’être vu de ce qui est une simple perte de temps, les films qui élèvent de ceux qui dégradent, ceux qui ouvrent au spectateur de nouveaux horizons de ceux qui l’enferment dans une vision négative de l’existence ?
    Offrant une sélection très large du cinéma récent, mais aussi des grands classiques, chefs-d’œuvre, curiosités ou fausses valeurs que le septième art a produits depuis l’origine, Laurent Dandrieu présente 6000 films à regarder ou à éviter. Par rapport aux autres dictionnaires existants, son Dictionnaire passionné du cinéma offre la singularité de voir un même et unique critique analyser un très large éventail de films, en toute indépendance de jugement, sans égard pour les notoriétés établies et les admirations obligatoires.
    Au passage, ces pages sont l’occasion de décrypter le monde tel qu’il va ou tel qu’il ne va pas ; à travers le miroir qu’en fournit la production cinématographique du monde entier, c’est ainsi un état des lieux de la modernité, de l’esprit du siècle et de sa conception de l’homme qui se dessine.

    Laurent Dandrieu suit l’actualité cinématographique pour "Valeurs actuelles", où il est également rédacteur en chef adjoint Société. Il a publié en 2010 un essai remarqué : "Woody Allen, portrait d’un antimoderne".

    Aux Editions de l'Homme Nouveau / 1408 pages / 6000 films / Index par réalisateur / 34,90 €
  • 21-28 avril : voyager au Pays des Cèdres avec l'Ordre Libanais Maronite

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  • Les défis que le prochain synode sur la famille devra relever

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    Extrait du document préparatoire au Synode sur la famille :

    ... Aujourd’hui se présentent des situations inédites jusqu’à ces dernières années, depuis la diffusion des couples en union libre, qui ne se marient pas et parfois en excluent même l’idée, jusqu’aux unions entre des personnes du même sexe, auxquelles il est souvent consenti d’adopter des enfants. Parmi les nombreuses situations nouvelles qui réclament l’attention et l’engagement pastoral de l’Église, il suffira de rappeler: les mariages mixtes ou interreligieux; familles monoparentales; la polygamie; les mariages arrangés avec le problème de la dot qui en découle, parfois assimilée à un montant d’acquisition de la femme; le système des castes; la culture du non-engagement et de la présupposée instabilité du lien; les formes de féminisme hostiles à l’Église; les phénomènes migratoires et la reformulation de l’idée même de famille; le pluralisme relativiste dans la conception du mariage; l’influence des media sur la culture populaire pour la conception des noces et de la vie familiale; les courants de pensée qui inspirent les propositions législatives qui dévaluent la permanence et la fidélité du pacte matrimonial; l’expansion du phénomène des mères porteuses (location d’utérus); les nouvelles interprétations des droits humains. Mais surtout dans le milieu plus strictement ecclésial, l’affaiblissement ou l’abandon de la foi en la sacramentalité du mariage et en la puissance thérapeutique de la pénitence sacramentelle.

    De tout cela, on comprend combien est urgente l’attention de l’épiscopat mondial “cum et sub Petro” face à ces défis. Si, par exemple, on pense au seul fait que dans le contexte actuel tant d’enfants et de jeunes, nés de mariages irréguliers, ne pourront jamais voir leur parents recevoir les sacrements, on comprend combien sont urgents les défis posés à l’évangélisation de la situation actuelle, par ailleurs répandue partout dans le “village global”. Cette réalité trouve un écho particulier dans l’accueil immense que reçoit de nos jours l’enseignement sur la miséricorde divine et sur la tendresse envers les personnes blessées, dans les périphéries géographiques et existentielles: les attentes qui s’en suivent sur les choix pastoraux à propos de la famille sont énormes. Une réflexion du Synode des Évêques sur ces thèmes apparaît donc tant nécessaire et urgente que juste comme l’expression de la charité des pasteurs envers ceux qui leur sont confiés et de la famille humaine toute entière. ...

  • Le cardinal Sara dénonce un climat d'apostasie parmi les croyants

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    Du Vatican Insider :

    Le constat du Président du Conseil Pontifical Cor Unum à Trieste lors de la réunion des conférences épiscopales européennes (4 novembre)

    « Même parmi les baptisés et les disciples du Christ, il y a aujourd'hui une sorte « d'apostasie silencieuse », un rejet de Dieu et de la foi chrétienne en politique, en économie, dans le domaine éthique et moral ainsi que dans la culture occidentale postmoderne. » Le cardinal Robert Sarah, Président du Conseil Pontifical Cor Unum, a fait ce constat à Trieste dans son intervention lors du premier jour de la réunion sur la charité, promue par les conférences épiscopales européennes.

    « Involontairement- a dit le prélat – nous respirons à pleins poumons des doctrines qui vont à l'encontre des êtres humains et qui génèrent de nouvelles politiques qui ont un impact en érodant, en détruisant, en démolissant et en agressant gravement, de façon lente mais constante, par-dessus tout sur l'être humain, sur sa vie, sur sa famille, sur son travail et sur ses relations interpersonnelles. Nous n’avons même plus le temps de vivre, d'aimer, ni d'adorer. Voici un défi exceptionnel pour l'Eglise et pour la pastorale de la charité. L'Eglise, en effet - a-t-il insisté – pointe également les différentes formes de souffrance dont est victime la personne humaine. »

    Selon le Cardinal Sarah « un humanisme sans Dieu, jumelé avec un subjectivisme exacerbé, idéologies qui sont aujourd'hui véhiculées par les médias et par le biais de groupes très influents et très puissants financièrement, se cachent sous les apparences de l’aide internationale et opèrent également dans l'environnement ecclésial ainsi que dans nos agences caritatives ».

    Pour l'Eglise, par conséquent, a-t-il conclu, « les valeurs chrétiennes qui la guident et l'identité ecclésiale de l'activité caritative ne sont pas négociables ; elles doivent rejeter toute idéologie contraire à l'enseignement divin, rejetter catégoriquement tout soutien économique ou culturel qui imposerait des conditionnements idéologiques opposés à la vision chrétienne de l'homme ".