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Culture - Page 285

  • Edith Piaf, une croyante attachée à sainte Thérèse de Lisieux

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    La foi d’Edith Piaf et sa dévotion pour sainte Thérèse de Lisieux (aleteia.org - Isabelle Cousturié))

    Pour les 50 ans de la mort d’Edith Piaf, sortie en avant-première du film « Edith Piaf – Je crois tout simplement », au sanctuaire de Lisieux le 27 septembre

    Le 27 septembre prochain, à l’occasion des 50 ans de la mort d’Edith Piaf, Le Jour du Seigneur CFRT (Comité Français de Radio – Télévision) présentera le film documentaire « Edith Piaf  - Je crois tout simplement » en avant première au cinéma du Sanctuaire Sainte-Thérése de Lisieux.  

    Ce documentaire, réalisé par Marie-Christine Gambart, auteur de nombreux magazines et documentaires TV, sera ensuite diffusé le 6 octobre à 11h30 sur France 2, dans le Jour du Seigneur, puis pendant 15 jours sur le site.

    C’est un film qui « revisite  le  mythe Piaf sous l'angle de la foi. À l'aide de séquences tournées dans divers lieux où son souvenir est toujours vivant,  de chansons, d'images d'archives et de témoignages, on  découvre Piaf sous l’un de ses aspects les plus secrets. Celui  d’une femme qui a consacré sa vie à la dévotion de Sainte  Thérèse de Lisieux. Celui d’une artiste qui, avec ses moyens  propres, sa saga voire sa légende, tendait vers l’essentiel : l’amour absolu. Une poignante incursion  dans l'univers spirituel d'un « monstre sacré » de la chanson française », explique le bureau de presse du sanctuaire dans un communiqué.  

    La projection sera suivie d'un échange avec Marie-Christine Gambart, qui parlera des relations « discrètes » de la chanteuse avec le sanctuaire, et dira comment lui est venue l’idée de traiter cet aspect si intime de sa vie, ce qu’elle en ressort pour elle-même.

    « J’ai grandi avec Piaf et je pensais bien la connaître, sauf qu’en allant voir le film « La Môme » d’Olivier DAHAN, une très courte scène fait mention de sa guérison à Lisieux. Cette partie de la vie de Piaf m’était inconnue et cela m’a fort intrigué. Pour en savoir plus je me suis plongée dans le livre d’Hugues VASSAL et Jacqueline CARTIER « Édith et Thérèse ». Cela m’a ouvert les yeux au point de m’interroger : « Et si Édith n’avait pas été croyante, Piaf aurait-elle existé ? » C’est devenu le fil conducteur de mon film », anticipe déjà la réalisatrice aux internautes dans une interview sur le site du  sanctuaire de Lisieux.

    Tout le monde se souvient de « Mon Dieu », « L’hymne à l’amour », « Les trois cloches », « Mea Culpa »… Ces chansons ne témoignent-elles pas de la foi profonde de la « môme Piaf » ?

    Marie-Christine Gambart montre dans ce film comment la chanteuse, par suite d’une guérison reçue enfant à Lisieux,  fut toute sa vie reconnaissante à la « petite Thérèse », et comment elle la mit au cœur de sa vie et de ses choix. Pour la réalisatrice, même si Edith Piaf n’en parlait pas, tout transparaissait dans son œuvre :

    « De fait, je me suis attachée à revisiter Piaf sous cet angle spirituel. Par exemple, sa gestuelle sur scène les bras ouvert. Certains m’ont confié que ses concerts étaient comme une messe. Tel un prêcheur elle avait une véritable aura spirituelle et embarquait les gens avec elle. Relisez les textes de ses chansons - par exemple « Mon Dieu », c’est explicite. Même sa célèbre « petite robe noire » disait quelque chose de sa foi. », Explique-t-elle dans cette même interview.

    Pour aller plus loin sur sainte Thérèse, Edith Piaf et ses liens avec le sanctuaire avant d'aller voir le film : un petit tour sur le site du Jour du Seigneur qui propose toute une série de vidéos.

  • Syrie : deux réactions de fidèles suite à la veillée de prière pour la paix qui s’est faite le samedi 7 septembre à Rome :

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    2215143065.jpg« En voyant le Pape François, hier soir, j’ai trouvé qu’il faisait un peu plus « pape » et peu moins « Bergoglio ». Les circonstances géo-politiques vont peut-être le forcer à entrer davantage dans son rôle et à laisser de côté ses tweets... »

    « Les prêtres et des laïcs qui ne voyaient en François que le « pape sympa » ont dû être un peu décontenancés ce samedi soir. Rassembler autant de monde Urbi et Orbi durant toute une soirée, où le Pape parle finalement peu et où on le voit prier simplement, avec des chants et des moments de prières qui étaient ce qu’ils étaient (le laïc qui a besoin d’un support pour prier le « Je vous salue Marie » face à l’assemblée...) mais soirée recueillie, sobre... Peut-être le moment le plus « liturgique » depuis qu'il est Pape : une harmonie où tout semblait normal, de la tenue du Pape à l’adoration relativement longue, les soutanes noires des cérémoniaires, la ferveur de l’assemblée, le déroulement des chants.

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  • La Nef : sommaire du n°251 de septembre 2013

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    Sommaire du n°251 de septembre 2013
    SOMMAIRE DU N°251 DE SEPTEMBRE 2013

    ÉDITORIAUX
    Un monde fragile, par Christophe Geffroy
    La destruction de l’être, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    JMJ Rio 2013 : « L’Évangile est pour tous », par Jacques de Guillebon
    Jean Madiran, par Christophe Geffroy
    Liturgie, un renouveau ?, par Loïc Mérian
    L’encyclique Lumen fidei : un passage de témoin, par l’abbé Christian Gouyaud
    La « nature des choses » résiste, entretien avec Paul-Marie Coûteaux
    La lâcheté de l’Europe, par Paul-Marie Coûteaux
    L’automne occidental, par Marc Fromager
    Éducation : résister !, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    L’abbaye bénédictine de Kergonan : des « chercheurs de Dieu », entretien avec le TRP Dom Philippe Piron

    DOSSIER : DE L’ISLAM AU CHRISTIANISME
    L’Église catholique face la conversion des musulmans, 
    par Annie Laurent
    L’évangélisation par la Miséricorde, 
    entretien avec l’abbé Fabrice Loiseau
    Peut-on quitter l’islam ?, par Annie Laurent
    Portrait : Afîf Osséïrane, par Annie Laurent
    Portraits : Nahed Metwalli et Nadia Piccard, 
    par Annie Laurent
    Convertir par les médias, par Maurice Saliba
    Portrait : Joseph Fadelle, par Jacques de Guillebon
    « Une nouvelle réalité », 
    entretien avec Moh-Christophe Bilek
    Portrait : Mohamed Rahouma, par Falk van Gaver

    VIE CHRÉTIENNE
    Foi et charité (5/7), par un moine de Triors
    Question de foi x Cœur rebelle ? Cœur fidèle ?, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Metternich ou la haute diplomatie, par Michel Toda
    Au fil des livres : Ghislain de Diesbach
    Notes de lectures, chroniques musique, sortir, cinéma, internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : Bruno Couillaud
    Portrait : Ludovine de la Rochère, par Marine Tertrais

    BRÈVES
    Toutes les annonces du mois en ligne

  • Journées du Patrimoine : à Ter Ham, le souvenir de l'impératrice Zita

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    kasteel ter ham_201309.jpegCe dimanche 8 septembre, dans le cadre des journées du patrimoine en Flandre, auront lieu des visites du château "Ter Ham", dans lequel a séjourné avec ses huit enfants l'Impératrice Zita, veuve de Charles, dernier empereur d'Autriche-Hongrie.

    Les visites guidées n'ont lieu qu'en néerlandais et ce, entre 10 et 18h. 

    Notons que l'Impératrice y a séjourné pendant plus de dix ans, à partir de 1929. C'est par crainte d'un bombardement allemand en 1940 que la famille a dû quitter précipitamment le château. Effectivement, le bombardement eut lieu deux heures après qu'ils aient quitté le château. Après un court exil en France, ils embarquèrent pour les Etats-Unis pour ne revenir sur le continent européen qu'après la guerre. Zita de Bourbon Parme finit ses jours en Suisse, à Zizers. Elle était très liée aux soeurs de Solesmes, chez qui elle séjournait régulièrement. Cette femme aussi pieuse et admirable est décédée en odeur de sainteté en 1989. Un procès en béatification est ouvert dans le diocèse su Mans, où se trouve l'abbaye de Solesmes. En ce sens, elle pourrait suivre la même voie que son époux, qui fut béatifié en 2004.

    Si la biographie de l'Impératrice Zita vous intéresse, vous pouvez lire le livre que lui a consacré l'historien Jean Sévillia, "Zita, impératrice courage". Un beau téléfilm, intitulé "Zita, Princesse servante", diffusé sur KTO, peut être visionné ici: documentaire-zita,-princesse-servante

    Outre plusieurs commentaires de Jean Sévillia, on y retrouve également le témoignage d'un de ses petits-fils, le Prince Lorenz, époux de la Princesse Astrid.

  • Quand Stromae se fait l'écho d'un monde en mal de pères

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    Lu sur Padreblog :

    « Papaoutai » le récent single de ce jeune chanteur talentueux d’origine belge est une vraie surprise. Côté musique et côté texte. Mélancolique et entraînant à la fois, Stromae y dénonce avec brio l’absence du père. Commentaire et réflexion.

    « Où t’es ? Papaoutai ? (…) Dis-moi où est ton papa ? » : l’appel est lancé de nombreuses fois. Comme une supplication. Lancinante. Presque martelée.

    Déjà visionné des millions de fois sur Internet, le clip pourrait sans peine devenir l’hymne de toutes les générations d’enfants qui ont souffert de l’absence d’un père. On pense bien sûr à l’absence physique, lorsque la relation au père a été blessée, marquée par l’abandon ou par l’absence, dans ces drames de la vie que les prêtres – aux carrefours de multiples confidences – ne connaissent hélas que trop bien. C’est le cas de Stromae lui-même dont le père, parti très vite après sa naissance, est mort lors du génocide Rwandais.

    Mais l’absence peut aussi être psychologique, lorsque la figure du père est réduite à celle de géniteur ou de simple grand frère. Parfois, des pères eux-mêmes sont dangereusement complices de cette régression. J’ai eu l’envie secrète de féliciter un jour ce papa qui refusait, devant moi, de s’abonner au profil Facebook de sa fille en s’exclamant : « je ne suis pas ton « ami », je suis ton père ! C’est mieux non ? ».

    Quoiqu’il en soit, cette absence fabrique des jeunes privés du mode paternel de l’amour. Un mode unique, singulier, qui consiste en l’art (difficile) de faire conjuguer amour et loi, tendresse et interdit. Le Père est en effet celui qui est capable de dire à son enfant : «je te dis non, parce que je t’aime».

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  • Quand Benoît XVI inspire la NASA

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    pia08014-AEB1-full-reduced1.jpgLu sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » :

    Le latin serait-il la langue de l'année ? Début 2013, le désormais pape émérite Benoît XVI lançait un compte Twitter en latin, depuis repris par son successeur François et fort d'un large succès. Puis en février, c'est dans cette langue que Benoît XVI a choisi d'annoncer sa renonciation, réservant ainsi le scoop de cette annonce aux seuls journalistes dotés d'une solide culture antique. Et voilà que la NASA décide de lui emboiter le pas en lançant à son tour une version latine (on devrait d'ailleurs plutôt parler de thème) de son projet HiRISE (pour High Resolution Imaging Science Experiment – soit Expérience d'images scientifiques en haute résolution).

    HiRISE photographie la planète Mars depuis la sonde spatiale Mars Reconnaissance Orbiter. Les clichés sont proposés sur internet depuis 2006 en dix langues, parmi lesquelles l'anglais, le russe ou même l'hébreux et l'islandais. Le projet s'est donc enrichi depuis hier d'un Tumblr en latin, ainsi qu'un compte Twitter, dont le tout premier message était sobrement : « Salve ! » (« Bonjour »).

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  • Quand Benoît Poelvoorde confesse sa foi en Dieu

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    Sur le Salon Beige :

    Benoît Poelvoorde : "J'ai la foi, et je crois que Dieu est amour"

    L'acteur Benoît Poelvoorde est interrogé dans le Figaro. Extrait :

    P"Je me sens chrétien parce que c'est mon éducation, et je ne crois pas qu'on puisse renier les choses qui vous ont fondé. J'ai été élevé par une mère très croyante et par des curés qui ne m'ont pas battu ni traumatisé,contrairement à tous les clichés à la mode, qui m'énervent assez. J'ai la foi, et je crois que Dieu est amour. «Aimez-vous les uns les autres», c'est la phrase la plus culottée du monde, parce que si on se regarde, on n'est pas programmé pour s'aimer. J'ai tourné récemment un film de Xavier Beauvois, un sauvage plein d'amour pour les gens. Cela s'appelle La Rançon de la gloire, l'histoire vraie du vol du cercueil de Charlie Chaplin par deux malfrats. Tout ça sous la protection de sainte Rita, patronne des causes perdues: c'est un film suisse de Rita productions!"

  • Délires pédagogiques : un salubre coup de gueule

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    Les Médias Catholiques nous offrent cette recension d'un livre où un enseignant tonne contre les pédagogues et didacticiens qui ont pourri le métier de professeur (et dont nous avons dit précédemment tout le mal que nous en pensons, voir ICI).

    Dans « Vocation Prof « , publié en 2000, Franck Andriat disait son bonheur d’enseigner. Mais s’il reste ce professeur heureux il est aussi un professeur en colère. Et quand cet amoureux des belles lettres, écrivain prolixe, prend la plume pour exprimer son ras-le-bol, ça déménage!

    Dans son nouveau livre paru ce 23 août, « Les profs au feu et l’école au milieu », il décrit en dix com­mandements cin­glants et pleins d’humour, la situation d’un métier dont notre société a de plus en plus besoin et qui, paradoxalement, at­tire de moins en moins de jeunes.

    Au centre des critiques, les pédagogues et les didacticiens à l’origine des maux actuels de l’école qui ne parvient plus à remplir sa mission essentielle, celle d’amener le plus grand nombre à savoir lire, écrire et calculer.  Mais qui continuent à imposer leur vision « idéaliste » des choses. « Depuis les années 90, c’est réformette sur réformette. Les professeurs essaient se suivre au mieux mais c’est de plus en plus difficile. J’entends souvent des enseignants autour de moi dire ne plus savoir ce qu’ils doivent enseigner à leurs élèves ».

    Lire la suite sur Info.catho.be où l'on trouvera également le podcast d'une interview de l'auteur.

  • Morale et cinéma

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    L'Ecran propose cette réflexion intitulée "les cas de morale au cinéma":

    Avertissement : pour certains cas de morale « limites » cités dans cet article, les auteurs ont voulu laisser s'exprimer les divergences d'opinion. Il ne s'agit évidemment pas de divergences sur les principes de la morale, mais plutôt sur la morale pratique, c'est-à-dire sur l'appréciation des faits qui asseyent le jugement prudentiel.

    Si vous êtes plutôt d'accord avec l'un ou avec l'autre, vous pouvez bien entendu poster votre propre avis sur le site http://www.lecran.fr

    Ras-le-bol de la morale !

    Dans le dernier épisode de Jason Bourne, L'Héritage de Tony Gilroy (2012), l'un des chefs de l'organisation peu sympathique pour laquelle travaille, pour un temps, le héros, déclare à son agent au cours d'une mission pour le moins « pas très propre » : « Nous sommes les « avaleurs de péchés ». Nous sommes chargés d'absorber tous les déchets moraux de cette équation. Notre tâche est absolument injustifiable… et absolument nécessaire ! ».

    Bref... Faire le mal pour atteindre le bien. Toute la saga des Jason Bourne (La Mémoire dans la peau (2002) de Doug Liman, La Mort dans la peau (2004) de Paul Greengrass, etc..) expose de manière intéressante cette idéologie à travers le programme Treadstone de la CIA qui, au nom de la « bonne cause », du « patriotisme » et de la paix mondiale, justifie en catimini toutes les immoralités pour parvenir à ses fins.

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  • Mechelen (Hanswijk) 25/8 et 1/9 : cavalcade et ommegang

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    2556b4e503ae2e91312f7611e78a713e.jpgDepuis plus de 700 ans, plus précisément depuis 1272, la procession d'Hanswijk sillonne chaque année les rues de Malines. Cette procession est probablement l'une des plus anciennes de notre pays. Hanswijk est un très ancien quartier de Malines où depuis des temps immémoriaux on vénère Marie, de là la très belle et imposante basilique d'Hanswijk. Le thème de la procession de cette année : "Oui à la vie, oui à Dieu".

    La Cavalcade de Hanswijk n'a lieu que tous les 25 ans :

    un grand cortège historico-religieux avec beaucoup de cavaliers et des chars tirés par des chevaux. Notre passé glorieux revit grâce aux groupes qui défilent, avec cependant un regard plein d'espérance sur l'avenir. Un spectacle haut en couleurs et dynamique comportant environ deux mille participants sillonnant le centre-ville de Malines.

    DATES : Dimanche 25 août 2013 et Dimanche 1 septembre 2013, chaque fois à 15h

    CAVALCADE de HANSWIJK suivie de l'Ommegang de Malines.

    Site officiel

  • Sauver le chant liturgique

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    chantres.jpg

    Excellente réflexion de Nicolas Bonnal sur Liberté Politique :

    Halte au massacre : sauvons l'excellence du chant chrétien

    C’est le temps des concerts en plein air ou dans les abbayes. Le temps aussi de redécouvrir la plénitude du chant liturgique, et du simple cantique à la messe de nos campagnes. Pour le meilleur, mais aussi parfois pour le pire. Comment chantons-nous, et pourquoi ? Profitons de l’été pour méditer sur l’excellence de nos chœurs, et la beauté de nos messes chantées…

    BEAUCOUP chantonnent à la messe le dimanche sans y prendre garde, laissant à des oreilles béotiennes et philistines le soin d’apprécier une véritable cacophonie de "bons choeurs" mais de voix éraillées. Si le prêtre et la chorale n’ont pas astreint l’assistance à une certaine discipline, cela peut à mon sens provoquer un véritable désastre sur le plan spirituel ; je le dis comme je le pense parce que de grandes voix et de grandes plumes se sont appliquées à dénoncer le chanté éraillé de la messe fatiguée qui n’honore pas Notre Seigneur.

    Il faut d’abord voir que la messe n’est pas une corvée, pas plus que le dimanche.

    Je me rappelle Sister Act, cette petite comédie osée racontant l’histoire d’une chanteuse réfugiée dans un couvent, et qui disait tout honnêtement que les gens préfèrent payer cent dollars au spectacle qu’aller écouter un chœur grelottant mais gratuit à la messe. C’est que le chœur – ou le cœur – n’y est pas. Le « catho » des médias, un peu oublieux de Bach et de Monteverdi, est alors le premier alors à collaborer à la mauvaise image qu’on a de lui, puisqu’il casse les oreilles de « son Dieu » comme de l’assistance.

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  • Cathédrale de Tournai : les concerts MUSICA (août-septembre)

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