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Culture - Page 280

  • Le totalitarisme du politiquement correct

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    Lu sur la Libre cette opinion d'un franc tireur :

    OPINIONS Est-il encore permis d’exprimer librement un avis ou sommes-nous contraints de suivre aveuglément le courant dominant sous peine d’être cloués au pilori ? Les dernières semaines ont été riches en enseignements sur le sujet.

    Une opinion de Jean-François Nandrin, criminologue et enseignant.

    La victoire du FN à Brignoles affole peut-être, mais doit-elle étonner ? L’habitude de mettre le couvercle sur ce qu’on n’a pas envie d’entendre ou de dire ne peut qu’aboutir à un retour de flamme de discours simplistes se donnant comme "enfin véridiques", de telle sorte que les efforts d’idéologie par ailleurs appréciables, parce que maladroits, aboutissent à leur inverse. Parce que les idéologues ne tiennent pas compte du réel.

    Le passé tout récent est riche en exemples de réactions outrancièrement vertueuses : "cachez ce sein que je ne saurais voir" (1) mais sur lequel je lorgne. La RTBF a suspendu monsieur Vande Walle pour des propos racistes. Il avait évoqué, en termes peu subtils il est vrai, mais nos footballeurs ne nous ont pas habitués à du Bossuet, les différences d’origine des joueurs. Interventions en sa faveur du MRAX - nous ne sommes pas le pays du surréalisme pour rien ! - et de joueurs d’origine - osera-t-on le dire ? - étrangère, rien n’y fait. Au même moment, monsieur Wilshere précisait : "Tu n’es pas anglais après 5 ans", tandis que Femen et entarteurs attaquaient courageusement monseigneur Léonard et madame Christine Boutin, au cours d’un débat sur l’homosexualité, descendant le niveau - je reprends le mot d’une Femen - à "caca boudin".

    Ainsi, la liberté de parole, qui constitue un des Droits de l’Homme, reste un droit absolu, à la seule condition d’être en accord avec le courant dominant. Evoquer le métissage des équipes dû non au métissage national, mais à l’achat de joueurs : interdit ! Dire qu’il ne suffit pas d’habiter cinq ans un pays pour en devenir un parfait autochtone (qui l’eût cru ?) : interdit ! Affirmer que l’homosexualité n’est pas pour tous un modèle : interdit ! Etc. Il ne s’agit pas seulement de transformer en secret d’Etat ce que tout le monde sait, mais d’interdire toute pensée contraire au dogme. Le dogme peut bien être bon, que dire de cette méthode ? On pense à 1984 d’Orwell; à l’URSS, où les opposants étaient considérés comme fous et dûment enfermés. Car n’est-ce pas fou d’être en désaccord avec le courant dominant, avec "ce que tout le monde pense" ?

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  • Rémi Brague à l'Université de Liège: Eclipse de Dieu, éclipse de l'homme

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     avec la collaboration du forum de conférences « Calpurnia »

     CYCLE DE LUNCHS DEBATS À L’UNIVERSITÉ de LIÈGE

    Année académique 2012-2013

    Cycle « Les droits de l’homme en péril »

    Conférence de clôture du mercredi 19 juin 2013 

    ECLIPSE DE DIEU, ECLIPSE DE L’HOMME 

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    Par Rémi BRAGUE 

    Professeur ordinaire à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich. Membre de l’Institut. Prix 2012 de la Fondation Ratzinger-Benoît XVI 

    Voici la transcription de l’enregistrement de l’exposé  

    (les intertitres sont de notre fait) 

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  • La demande d'obsèques religieuses resterait très forte, mais…

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    Selon le site de "La Vie":

    "Pas moins de 70 % des obsèques en France sont religieuses selon une étude menée par les Pompes funèbres générales que La Vie publie en exclusivité. Ce qui n'empêche pas une progression importante des obsèques civiles et de la crémation comme mode de sépulture.

    Les obsèques religieuses se maintiennent à un niveau très élevé en France. C'est la principale information d’une étude menée par le groupe OGF (Pompes funèbres générales) et que La Vie publie en exclusivité. Pas moins de 7 familles sur 10 ont recours à cette pratique. L'étude, basée sur une observation des convois funéraires du mois de juin dernier, montre aussi que le mode de sépulture est celui de l’inhumation dans la grande majorité des cas pour les obsèques religieuses. « Pour les Français, les funérailles sont de loin la cérémonie la plus importante, bien avant le mariage. Et ce besoin de rite semble même s’accroître », explique Tanguy Chatel, anthropologue et chargé de mission à l’Observatoire national de la fin de vie. Pour lui, le maintien relatif des obsèques religieuses reflète à la fois « le besoin universel du cultuel que les cérémonies civiles ne satisfont pas toujours », et « le besoin spirituel qui est en plein essor aujourd’hui ». 

    Par ailleurs, l'Eglise catholique « offre encore des repères et un lieu approprié et pratique pour accueillir des gens afin de rendre hommage au défunt, le tout indépendamment de la question du sens », constate Jean Ruellan, responsable de communication au groupe OFG et l'un des architectes de l'étude. On comprendrait ainsi pourquoi la part de funérailles religieuses dépasse largement celle des Français qui se disent croyants (60 %) et a fortiori celle des chrétiens pratiquants réguliers (5 %). 

    Mais cette remarquable constance ne doit pas faire oublier une progression, spectaculaire, des obsèques civiles et de la crémation. C'est le deuxième constat établi par cette étude. Les obsèques civiles sont passées de 25 % à 30 % en seulement cinq ans (par rapport à 2008, année de la première étude d'OGF). Parallèlement, le nombre de crémations se trouve également en forte hausse : 36 % en 2013 par rapport à 28 % il y a cinq ans. Une pratique qui ne suppose pas forcément le choix d’obsèques civiles (l'Eglise catholique déconseille la crémation, mais ne l'interdit pas ; les Eglises protestantes l'acceptent). Mais la tendance est clairement en faveur d’une cérémonie non religieuse. Celle-ci est choisie par une majorité (53 %) de ceux qui recourent à la crémation. 

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  • Summorum Pontificum, on continue...

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    Un pèlerinage Summorum Pontificum à Rome (une interview de l'abbé Barthe par P. Benoit parue sur le site de l'Homme Nouveau)

    Samedi prochain aura lieu à Rome, cœur de la chrétienté, le deuxième pèlerinage international Summorum Pontificum pour conclure l’Année de la foi. Son aumônier général est l’abbé Claude Barthe. Il nous en dit plus.

    • Vous êtes l’aumônier du pèlerinage Summorum Pontificum qui se déroulera samedi 26 octobre. De quoi s’agit-il ?

    L’abbé Claude Barthe : Ce pèlerinage est le deuxième du genre. L’an passé s’était mis en place un groupe ad hoc, le Cœtus Internationalis Summorum Pontificum (CISP), qui avait organisé un premier pèlerinage à Rome, à la Toussaint 2012, au début de l’Année de la foi, pour lequel s’étaient retrouvés des prêtres, religieux, séminaristes et fidèles du monde entier, attachés à ce que l’on nomme la liturgie selon la forme extraordinaire du rit romain. Il s’était achevé par une messe pontificale à Saint-Pierre du Vatican, célébrée par le cardinal Cañizares, Préfet de la Congrégation du Culte divin. Nous allons conclure l’Année de la foi, du 24 au 27 octobre prochains, par un pèlerinage semblable. Le CISP, présidé par un magistrat italien, Guiseppe Cappocia, et dont le secrétaire général est Guillaume Ferluc, aime qualifier de représentants du peuple Summorum Pontificum ceux qui viennent à Rome à cette occasion et qui, dans une grande diversité, appartiennent à des paroisses, des communautés religieuses, des communautés Ecclesia Dei, et aussi à la Fraternité Saint-Pie-X. Nous collaborons bien sûr fructueusement avec des organisations diverses petites ou grandes, des instituts religieux, instituts Ecclesia Dei, etc., mais pour que tout le monde se sente chez soi, ce sont les individus qui sont invités et qui prennent part comme tels aux cérémonies et aux actes de dévotion, de cette pérégrination vers le Tombeau de Pierre et auprès de son Successeur, la paroisse personnelle de forme extraordinaire de Rome, la Trinité-des-Pèlerins, constituant la base d’accueil, conformément à sa vocation qu’indique son titre.

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  • Vous avez dit : "art contemporain" ?

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    Philippe Kersantin, sur L'Homme Nouveau, rend compte d'un livre d'Aude de Kerros consacré à l'art contemporain :

    Aude de Kerros règle son compte à l'art contemporain

    Un homme se promène dans un musée d’art contemporain, et s’arrête devant une œuvre. Il l’observe avec intérêt : des pots de peinture ouverts, un pinceau qui traîne à côté, un escabeau replié... Il manque pourtant quelque chose. Notre visiteur cherche partout du regard cet objet si précieux qui fait défaut à l’œuvre, et ne la trouve pas.

    Vous cherchez quelque chose, monsieur ?

    Oui. Comment s’appelle cette œuvre ?

    Ah, monsieur, lui répond-on, ce n’est pas une œuvre d’art, c’est mon matériel de peinture !

    art.jpgCette petite plaisanterie contre l’art contemporain est bien connue. Cesar Santos, un peintre figuratif qui s’est fait une spécialité de ridiculiser ce soi-disant art, a pris un malin plaisir à la représenter sur une de ses toiles [Instalacion, no tocar (Installation, ne pas toucher) On pourra trouver une reproduction de cette toile ici]. Elle ne manque ni de piquant ni de profondeur, car elle pose la question la plus importante : qu’est-ce qu’une œuvre d’art contemporain ? Qu’est-ce qui fait des empilements de vêtements de Boltanski au Grand Palais (Voir par exemple ici) une œuvre d’art alors que nous pouvons trouver la même chose dans notre buanderie ? C’est à cette question que répond Aude de Kerros dans son livre, L’Art caché (Eyrolles, 318 p., 24 €).

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  • Europe: pétition du CRIF contre l'interdiction de la circoncision

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    Une résolution "inconcevable pour tous ceux qui ont vécu la Shoah"

    Rome, 18 octobre 2013 (Zenit.org)

    "Depuis la résolution intolérable du Conseil de l’Europe, qui met sur le même plan la circoncision, acte légal et l'excision, terrible mutilation hors la loi, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) demande le retrait de cette résolution visant à interdire cette pratique", indique un communiqué qui annonce une pétition en ligne: cette résolution "est inconcevable pour tous ceux qui ont vécu la Shoah".

    Le 3 septembre dernier, à l'occasion d'une rencontre avec des représentants du Congrès juif mondial (WJC), le WJC et le Saint-Siège ont décidé d’un commun accord de dénoncer les attaques contre les minorités religieuses, tels les chrétiens coptes en Egypte et les tendances à restreindre des pratiques religieuses établies, comme la circoncision (cf. Zenit du 3 septembre 2013).

    "Le respect de la liberté religieuse de chacun impose que cette résolution ne soit pas mise en œuvre en France ni même en Europe et que chacun se mobilise pour l'entraver", indique le CRIF.

    Et d'ajouter: "La pétition mise en ligne sur le site du CRIF a recueilli en deux jours plus de 1700 signataires qui illustrent la diversité des sensibilités religieuses, philosophiques et politiques".

    Le site du CRIF explique ceci: "Au terme de la résolution 1952, adoptée le 2 octobre par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, les 47 États membres ont été invités à prendre des mesures contre les "violations de l'intégrité physique des enfants" et en particulier la circoncision. Shimon Peres a exigé le retrait du texte tandis que le gouvernement israélien a évoqué une « tache morale ». En effet, tous les Juifs, quel que soit leur degré de religiosité, restent très attachés à la circoncision. Pour beaucoup, c’est le dernier lien qui les relie au judaïsme. Il n’est pas envisageable de rompre cette tradition qui constitue l'unique signe physique de la solidarité intergénérationnelle."

    Il proteste aussi pour les raisons suivantes: "Cette décision est une remise en cause inacceptable de la liberté religieuse garantie par l’article 9 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

    "Elle porte atteinte à l’essence même du judaïsme et des traditions qui ont accompagné l’histoire du peuple juif de par le monde.

    "Elle agresse les communautés juives d’Europe déjà exposées à une résurgence sans précédent de l’antisémitisme.

    "Elle est insultante quand elle met sur un pied d’égalité la circoncision et à l’excision.

    "Elle est dangereuse car elle stigmatise les Juifs et ouvre de nouveau la porte à toutes les formes de caricatures.

    "Elle est inconcevable pour tous ceux qui ont vécu la Shoah.

    "Nous vous appelons à une grande mobilisation citoyenne contre ce projet injuste qui bafoue notre identité et nos libertés individuelles.

    "Nous vous appelons à résister pour que cette décision ne soit jamais mise en application en France comme ailleurs en Europe."

    Chaque année, le 1er janvier, le martyrologe romain invite les catholiques à faire mémoire de la Circoncision de Jésus: "Dans l'octave de la Nativité du Seigneur et le jour de sa Circoncision, solennité de la Sainte Mère de Dieu Marie" (In octava Nativitatis Domini et die eius Circumcisionis, solemnitas sanctae Dei Genitrix Mariae...). Jusqu'à Vatican II, on fêtait le Nom de Jésus et de la Circoncision de Jésus ce jour-là. C'est un fait historique de la théologie catholique.

    L’évangéliste Luc, que l'on fête aujourd'hui dans l'Eglise catholique, mentionne ainsi la circoncision de Jésus : « Quand, après huit jours, il fallut circoncire l’enfant, on lui donna le nom de Jésus » (Luc 2, 21) .

    Parmi les signatures de la pétition du CRIF, celles des Pères Patrick Desbois, Directeur du service national pour les relations avec le Judaïsme de la Conférence des évêques de France, Jean Dujardin, ancien Secrétaire du Comité épiscopal français pour les relations avec le Judaïsme, Antoine Guggenheim, Directeur du Pôle de recherche du Collège des Bernardins, et de Florence Taubmann, Pasteur, Présidente de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France.

    (18 octobre 2013) © Innovative Media Inc.

    Réf. ici  Europe: pétition du CRIF contre l'interdiction de la circoncision

    Dans la forme extraordinaire de la liturgie romaine, on fête toujours la Circoncision de Notre Seigneur…

    JPSC

  • Plaidoyer pour une révolution européenne

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    Une renaissance européenne est possible

    Lu sur LA CROIX (Edouard Tétreau)

    En renonçant à ce que l’Europe a de meilleur, son humanisme et son profond altruisme, les Européens ont tourné le dos à ce qui les caractérisait. Pour ne pas disparaître aux yeux du monde, un sursaut est indispensable, estime un économiste français.

    Une Europe plus petite dans un monde global ? Il s'agit d'une évidence historique. Oui, l'Europe, et avec elle l'Occident, est devenue plus petite dans un monde plus global. Et pourtant ... elle est immense ! Si l'on admet que les chiffres suivants ne sont pas des statistiques de propagande, l'Europe, en 2013, c'est : 500 millions d'habitants; 4,5 millions de kilomètres carrés; un PIB de 18 000 milliards de dollars, supérieur à celui des États-Unis, trois fois supérieur à celui de la Chine. Une épargne financière disponible pour la zone euro de 12 000 milliards d'euros !

    Serait-on en face d'une Europe-Gulliver enchaînée par de médiocres Lilliputiens qui seraient : les Etats eux-mêmes, leurs égoïsmes et la compétition des intérêts nationaux empêchant l'émergence d'une Europe unie et grande ? La somme des intérêts particuliers, industriels et financiers, qui manoeuvreraient l'Europe à leur guise, l'emberlificotant dans les rets et les fils de lobbies bien organisés ?

    La liste est longue des Lilliputiens de ce Gulliver enchaîné que serait l'Europe. On pourrait aussi l'allonger des “boucs émissaires” que l'Europe a toujours su convoquer dans son histoire, pour s'absoudre de ses propres échecs et impuissances. Et si le rabougrissement, l'impuissance et l'échec de l'Europe n'étaient pas l'oeuvre d'un grand complot contre l'Europe ?

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  • Quand Michel Delpech, souffrant d'un cancer, dit sa foi en Dieu

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    Lu sur le Figaro :

    Michel Delpech révèle qu'il soigne un cancer

    Par Olivier Nuc

    Michel Delpech, 67 ans, publie le 7 novembre prochain "j'ai osé Dieu", un ouvrage dans lequel il révèle souffrir d'un cancer de la langue.

    Le chanteur souffre depuis mars dernier d'un cancer de la langue. Dans un nouvel ouvrage à paraître le 7 novembre, il explique combien sa foi l'aide à traverser cette épreuve.

    En mars dernier, le chanteur annulait brutalement une nouvelle tournée qui devait l'emmener à la rencontre de son cher public. Quelques jours plus tard, son épouse, Geneviève, expliquait que Michel Delpech était atteint d'un cancer. Après des mois de silence, il vient de s'exprimer pour la première fois au sujet du mal qui l'affecte, un cancer de la langue.

    Dans un livre à paraître le 7 novembre prochain, (J'ai osé Dieu), l'homme de 67 ans témoigne de sa foi. «Il m'a fallu quelques jours pour accepter cette épreuve, mais elle n'a en aucun cas ébranlé ma croyance, ni ma confiance en Dieu» écrit-il dans l'ouvrage. Après avoir été privé de la possibilité de chanter, l'interprète de Quand j'étais chanteur envisage avec sérénité de retrouver la scène prochainement.

    Traversée du désert

    Dans les années 1980, sa traversée du désert l'avait entraîné dans une profonde dépression dont la religion l'avait sauvé. Depuis son premier tube en 1966, la carrière de ce crooner à la française n'avait connu que des triomphes. Ses chansons racontent les changements de société de la France pompidolienne et giscardienne avec beaucoup de pertinence: du Loir-au-Cher aux Divorcés en passant par Quand j'étais chanteur, Delpech a toujours décrit ses contemporains avec une tendresse pas éloignée de celle de Claude Sautet envers ses personnages. On lui souhaite un prompt rétablissement.

  • Quand un roman bouleversant met en évidence un épisode terrifiant de l'histoire du bolchevisme

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    la-confrerie-des-moines-volants.jpgLu sur la RTBF :

    "La confrérie des moines volants", un autre épisode terrifiant de l'histoire du bolchevisme

    En 1937, les bolcheviques décident de débarrasser la Russie de l’église russe. Des milliers de moines sont exécutés, et les trésors de l’église confisqués, revendus ou détruits. Un épisode de l’histoire russe qui est peu évoqué dans la littérature et au cinéma.

    Metin Arditi (Grasset)

    • 1937, les monastères sont vidés de leur substance par le pouvoir fort russe. On ne parle jamais de cet épisode de l’histoire ?

    On détruit les églises et on vole les œuvres d’art pour les vendre. On vide les monastères mais on les garde pour en faire des goulags. C’est vrai que c’est un épisode de l’histoire russe que l’on ne connaît pas, et je pense que l’explication en est simple. Il y a eu pendant toutes ces années en URSS, 20 000 000 de morts, et les massacres de prêtres et de moines sont estimés à 200 000.

    Ca représente à peu près 1% des massacres subits par cette population, par elle-même. C’est-à-dire que ce sont des Russes qui ont infligé cela à d’autres Russes. Et c’est la seule explication que j’aie trouvée.

    • Ce foisonnement spirituel détourne le peuple de la cause stalinienne ?

    Parfaitement. Lorsque l’on prend acte des principes fondamentaux du bolchevisme, et de la foi du peuple, on se rend compte qu’il y a incompatibilité. Le bolchevisme ne serait pas passé sur cette église. Du coup, le pouvoir, dans la cruauté qui le caractérise, a décidé de l’éradiquer, de la brûler, de l’éliminer. Matériellement c’est ce qu’il a fait.

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  • Thèrèse d'Avila (15 octobre)

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    Teresa_of_Avila_dsc01644.jpgLors de l'audience du mercredi 2 février 2011, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à Sainte Thérèse de Jésus :

    Chers frères et sœurs,

    Au cours des catéchèses que j’ai voulu consacrer aux Pères de l’Eglise et aux grandes figures de théologiens et de femmes du Moyen-âge, j’ai eu l’occasion de m’arrêter également sur certains saints et saintes qui ont été proclamés docteurs de l’Eglise en raison de leur éminente doctrine. Aujourd’hui, je voudrais commencer une brève série de rencontres pour compléter la présentation des docteurs de l’Eglise. Et je commence par une sainte qui représente l’un des sommets de la spiritualité chrétienne de tous les temps: sainte Thérèse d’Avila (de Jésus).

    Elle naît à Avila, en Espagne, en 1515, sous le nom de Teresa de Ahumada. Dans son autobiographie, elle mentionne elle-même certains détails de son enfance: la naissance de «parents vertueux et craignant Dieu», au sein d’une famille nombreuse, avec neuf frères et trois sœurs. Encore enfant, alors qu’elle n’avait pas encore 9 ans, elle a l’occasion de lire les vies de certains martyrs, qui lui inspirent le désir du martyre, si bien qu’elle improvise une brève fugue de chez elle pour mourir martyre et monter au Ciel (cf. Vie, 1, 4): «Je veux voir Dieu» déclare la petite fille à ses parents. Quelques années plus tard, Thérèse parlera de ses lectures d’enfance, et affirmera y avoir découvert la vérité, qu’elle résume dans deux principes fondamentaux: d’un côté, «le fait que tout ce qui appartient au monde ici bas passe» et de l’autre, que seul Dieu est «pour toujours, toujours, toujours», un thème qui revient dans la très célèbre poésie «Que rien ne te trouble,/ que rien ne t’effraie;/ tout passe. Dieu ne change pas:/ la patience obtient tout;/ celui qui possède Dieu/ ne manque de rien/ Dieu seul suffit!». Orpheline de mère à l’âge de 12 ans, elle demande à la Très Sainte Vierge de lui servir de mère (cf. Vie, 1, 7).

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  • La lettre d'information de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon (octobre 2013)

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    logo letter.jpgTous les mois, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon propose un regard d'Eglise sur les grandes questions de société. Faites-la découvrir à vos amis !

    CANDIDE AU PAYS DES PAPES

    Par P. Louis-Marie Guitton, responsable OSP

    SORTIR DE L'éCONOMIE ?

    Par Falk van Gaver, délégué OSP

    SVT : UNE SCIENCE LIBRE AU SERVICE DE LA VIE (II)

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable bioéthique OSP

    ACTUALITé SUR LES OGM

    Par Philippe Conte, responsable environnement OSP

    HANNAH ARENDT OU LE SOUCI DU MONDE

    Par Falk van Gaver, délégué OSP

    Y'A DE LA JOIE !

    Par la Mouche du Coche

    DéFENDRE LA FOI AUJOURD'HUI ?

    Entretien avec Jean-Michel Castaing

  • Un reportage sur les îles Solovki où naquit le Goulag en 1923

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    Le Figaro Magazine consacre un reportage à ce haut lieu de mémoire et de spiritualité de la Russie orthodoxe; à découvrir ici : http://www.lefigaro.fr/international/2013/10/11/01003-20131011ARTFIG00360-les-solovki-iles-sacrees-iles-martyres.php