POUR BEAUCOUP, LA CULTURE SE LIMITE A CELLE DES POMMES DE TERRE.
A propos du minerval pour tous dans les Académies.
C’est un prof en fin de carrière qui pousse aujourd’hui, non pas un cri de détresse, mais de dégoût.
Sans vouloir faire d’amalgame, je pense qu’un grand nombre de nos politiciens n’ont aucune considération pour le monde culturel, le foot est sans doute plus rentable électoralement.
Notre fonction d’enseignant n’est même pas considérée à sa propre valeur : quels sont les licenciés qui ne perçoivent qu’un salaire de régent ? Les profs de l’enseignement artistique bien sûr.
Aujourd’hui, on s’attaque aux petits enfants, aux personnes en difficulté par leur handicap ou par leur situation précaire.
17€, c’est vrai, ce n’est pas beaucoup, sauf que cela s’ajoute à beaucoup d’autres choses, les familles connaissent l’impact de la rentrée sur leur budget. Et puis demain, 20€, puis 25€, puis 30€ d’ici à, deux ou trois ans…
Dans un pays, où le citoyen ne cesse d’ouvrir son portefeuille pour des taxes en tous genres, pour supporter un pays minuscule avec des ministres, des bureaux, des voitures, en veux-tu, en voilà, dans ce pays où de plus en plus de gens ont du mal à nouer les deux bouts, dans ce pays où l’on se plaint parfois de la difficulté d’intégrer les personnes d’origine étrangère (j’en ai eu plusieurs dizaines dans mes classes de formation musicale), voilà qu’une nouvelle fois, c’est le petit que l’on sacrifie.
Je vous parlais du peu d’intérêt de nos responsables politiques, en voici un exemple : j’ai été durant 12 années le président (bénévole) d’une section du cdH, j’ai donc tout naturellement contacté ce parti afin de pouvoir rencontrer son président, envoyé un e-mail à son secrétariat et donné plusieurs coups de téléphone en prenant soin de laisser mes coordonnées : aucune réponse, même pas un accusé de réception.
De plus, ces braves gens qui travaillent dans leurs beaux bureaux, n’ont aucune vue sur la réalité du terrain, la mise en œuvre de cette décision va être bien difficile à réaliser, il faudra que la ministre offre quelques boites de Dafalgan à nos directions et à notre personnel administratif, mais c’est l’aspect social de la chose qui est écœurante.
Et si les partis politiques qui touchent plusieurs millions d’euros de subventions nous donnaient un coup de main pour pouvoir continuer à laisser nos enfants s’enrichir par la culture, ils pourraient, par exemple, augmenter la cotisation de leurs membres et verser la différence pour soutenir notre enseignement. Tiens, le stade Roi Baudouin, ne me semble pas si vieux, il parait qu’il est obsolète, il avait pourtant coûté beaucoup d’argent, combien va coûter le nouveau ? Je suis contre le sport ? Pas du tout, je constate simplement les démesures,.
Voilà, j’ai fini de râler, et on me demande si je ne regrette pas de quitter mes fonctions de prof, allons donc…
Michel Van den Bossche
Professeur d’orgue et de formation musicale, Ath, Forest et Enghien.
Si vous partagez ces quelques lignes avec moi, diffusez-les partout où vous le pourrez.
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Minerval pour tous dans les Académies: le coup de gueule d'un professeur
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Deux réflexions intéressantes sur l’exhortation « Evangelii gaudium » du pape François
Le vaticaniste Sandro Magister souligne deux points sur lesquels l’enseignement du nouveau pape s’éloigne notablement de celui de ses précédesseurs (extraits) :ROME, le 3 décembre 2013 – Dans la très longue exhortation apostolique "Evangelii gaudium" qui a été rendue publique il y a une semaine, le pape François a fait comprendre que, sur deux points au moins, il voulait se distinguer des papes qui l’ont précédé.
Le premier de ces points est aussi celui qui a eu le plus d’écho dans les médias. Et il concerne à la fois l'exercice de la primauté du pape et les pouvoirs des conférences épiscopales. Le second point concerne le rapport entre le christianisme et les cultures.
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A la venue de Noël...
... chacun se doit bien réjouir, car c'est un testament nouvel que tout le monde doit tenir (comptine provençale).


Pierre Matot a débuté sa carrière comme professeur d’orgue, d’harmonie et de solfège au conservatoire de Huy. Il fut ensuite chargé de cours d’orgue et professeur d’harmonie au conservatoire royal de Liège et termina sa carrière d’enseignant comme directeur de l’Académie Grétry à Liège. Ses récitals d’orgue l’ont conduit dans plusieurs pays d’Europe, aux Etats-Unis et au Mexique. Notamment associé au corniste Francis Orval, au violoniste Michel Leclerc, à la mezzo Cécile Leleux, il participa aussi à plusieurs concerts donné par l’orchestre philharmonique de Liège.
Au programme de son récital : kyrie anonyme (XIVe s.), œuvres de Conrad Paumann (XVe s.),Thomas de Santa Maria, Antonio de Cabezon et trois anonymes (XVIe s.), Johann Pachelbel (XVIIe s.), Jean-Sébastien Bach et Wolfgang-Amadeus Mozart (XVIIIe s.) et César Franck (XIXe s.).
L’orgue de l’église du Saint-Sacrement est un instrument reconstitué et harmonisé à l’ancienne en 1983 par le facteur d’orgue André Thomas (Ster-Francorchamps), à partir des vestiges de l’orgue de Sibret, près de Bastogne. Il servit jusqu’en 1995 à la chapelle Saint-Lambert (XVIIIe s.) à Verviers, avant d’être racheté pour l’église du Saint-Sacrement à Liège (édifice achevé en 1766).


NOËLS A L'ORGUE
Eglise du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132), samedi 7 décembre 2013, 11 heures. Entrée libre. Apéritif offert à l’issue du concert, dans les locaux attenant à l’église.
JPSC
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BD : la vie de Benoît Labre, prix 2014 de la bande dessinée d'Angoulême
Lu ICI :Le prix international 2014 de la bande dessinée chrétienne d'Angoulême est décerné à l’album :
« Quelques écorces d’orange amère : une vie de Benoit Labre »
Scénario Christophe Hadevis - Dessin d’Erwan Le Saëc - Couleur Tatiana Domas
Éditions de l’Emmanuel
Parmi les 9 albums sélectionnés, le jury de la bande dessinée chrétienne d’Angoulême, réuni à la Conférence des Evêques de France à Paris le mercredi 27 novembre 2013, sous la présidence du Père Michel Manguy, vicaire épiscopal curé doyen à Angoulême, a choisi de primer l’album :
« Quelques écorces d’orange amère : Une vie de Benoit Labre »
Le jury a apprécié le graphisme et plus particulièrement la dominante des couleurs qui parlent d’elles-même et illustrent la tonalité de l’existence de Benoit Labre. Une histoire qui sort des sentiers battus traditionnels. Celle d’un homme qui vit un total abandon à Dieu. Qui va de lieux en lieux comme un type paumé et dans cette errance spirituelle sa seule accroche est Dieu. Il y avait ses détracteurs, des gens qui le traitaient de fou et tous ceux qui ont découvert qu’il y avait un homme extraordinaire derrière ce vagabond.
C’est tout à fait dans le ton de ce que nous dit l’Eglise à travers le pape François et son regard sur le pauvre. Nous venons de vivre la démarche Diaconia autour du frère, des exclus et des démunis et cette bande dessinée donne une tonalité à notre regard sur l’être humain sa pauvreté, sa désespérance et comment Dieu est présent dans l’être humain en toutes circonstances.
plus de détails : http://angouleme.catholique.fr/Quelques-ecorces-d-orange-amere
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4/6 décembre : Gustave Thibon sur la chaîne TV Histoire
Gustave Thibon, il était une foi sur 
Genre : Emissions Générique : Produit par KILAOHM et Histoire
Auteur : Patrick Buisson
Réalisé par Guillaume LAIDETRésumé : En faisant dialoguer le philosophe, le conteur, le théologien que fut Gustave Thibon avec lui-même, ce film restitue l'inquiétude spirituelle des chrétiens confrontés depuis le milieu du XX° siècle à une mutation technique, culturelle et anthropologique sans précédent. Plus qu'une méditation à voix haute, il fait entrer en résonance les images et la parole, la musique et le verbe pour tenter d'ouvrir d'autres "chemins vers l'invisible". C'est à travers ce procédé narratif que se reforme l'imagier d'un monde et d'une humanité aujourd'hui presque totalement disparus, celle où les hommes n'étaient pas exclusivement mus par le désir du consommateur et la raison du technicien. Ce documentaire pose aussi la question du coût de la sortie du religieux pour une société qui ne connaît plus que des "icônes" ou des "idoles". Diffusion :
04/12/2013 20:40:00
06/12/2013 15:25:00Durée :
65 minutes"Chrétiens dans la Cité" annonce cette émission de la façon suivante :
La chaîne Histoire diffusera mercredi 4 décembre un superbe documentaire de Patrick Buisson sur Gustave Thibon, Il était une foi. L'étonnant "philosophe paysan de l'Ardèche" avait le sens des aphorismes percutants.
Voici quelques de ses réflexions sur l'Etat, fort utiles en ces temps de statolâtrie mortifère :
"Tout ce qu'on peut demander à l'Etat, c'est de ne pas trop mettre d'obstacles à l'épanouissement du bonheur que nous portons en nous et que nous recréons chaque jour.
C'est-à-dire de se cantonner dans sa tâche essentielle qui consiste à nous assurer la paix, la sécurité, la justice, en nous laissant la plus grande liberté possible de penser, d'aimer et d'entreprendre.
Et pour cela, à l'inverse du courant centralisateur et bureaucratique qui submerge les nations modernes, il doit restreindre ses attributions au lieu de les étendre à l'infini comme il le fait aujourd'hui. Le vampire a beau se déguiser en donneur de sang, par la force des choses, il retient à son profit la plus grande partie du liquide vital qu'il prélève...
Ce sont les malades incurables qui demandent à la médecine des remèdes-miracle. De même, ce sont les éclopés de la vie intérieure et de l'action créatrice qui croient au programme-miracle des partis politiques. L'Etat-Providence, l'Etat-Thaumaturge est le dieu de ceux qui n 'ont plus assez d'âme pour être heureux par eux-mêmes et qui réclament comme un dû ce bonheur qu 'ils sont incapables de recevoir comme un don." ("Le billet de Waasmunster", janvier 1978 )
"Nous savons depuis toujours que César s'apparente au diable dans la mesure où il joue à Dieu. Le meilleur gouvernement est celui dont le pouvoir se limite à assurer l'ordre et la justice au-dedans et la paix au-dehors et qui, pour le reste, laisse aux individus et aux corps intermédiaires le soin d'organiser leur propre destin. Celui qui contrôle et arbitre les libertés sans les absorber". (...)
Et c'est là qu 'achoppe l'idolâtrie de la politique. Les citoyens s'habituent de plus en plus à tout attendre de l'Etat, mais celui-ci n 'a même pas la ressource de la plus belle fille au monde qui peut au moins donner ce qu'elle a, tandis que l'Etat n'a rien par lui-même et ne peut donner que ce qu'il prend.
Si l'on veut tout recevoir de lui, il faut consentir à s'abandonner totalement à sa providence aliénante jusqu'au jour où l'on s 'aperçoit, trop tard, que s'il ne peut rien pour notre bonheur, il peut presque tout contre la première condition de ce bonheur : notre liberté". ("Le billet de Waasmunster ", juillet-août 1981)
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Religions et stéréotypes : y a du pain sur la planche !
Un "kot à projet" de Louvain-la-Neuve (Kapharnaüm) a réalisé cette video sur les stéréotypes à partir d'une enquête en "micro-trottoir". C'est éclairant et ça en dit long sur la perception (inspirée en grande partie par les médias) que le commun des mortels peut avoir des religions et de la religion catholique en particulier. C'est révélateur et cela nous donne une idée de l'effort qui doit être accompli pour rectifier ces jugements injustes et stéréotypés. A ce niveau, le pape François apparaît comme un modèle susceptible de faire passer une image positive du christianisme. Au boulot, donc ! En Avent!
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Liège, 1er décembre : concert de musique ancienne espagnole

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Verviers, 7 décembre : grand concert à l'église Sainte-Julienne

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Quand la foi se perd en France
Lu ICI :
Seules 33 % des personnes interrogées par OpinionWay pour CLES considèrent l'existence de Dieu probable ou certaine.
La foi se perd en France.
Ce n'est pas un scoop me direz-vous et les chiffres publiés dans le n° 86 (décembre 2013-janvier 2014) de la revue CLES ne sont qu'un sondage.
Certes, mais il y a là matière à réflexion. A l'heure où l’Église s'interroge sur l'évangélisation, cette enquête permet de mesurer l'ampleur de la tâche à fournir.
Réalisé fin septembre-début octobre, sur un échantillon de 2000 personnes, ce sondage indique que :
- 14 % des personnes interrogées jugent l'existence de Dieu certaine
- 19 % probable
- 19 % improbable
- 23 % exclue
et 25 % ne savent pas.
Plus étonnant, seuls 42 % de ceux qui s'affirment catholiques se disent certains de l'existence de Dieu.
Plus inquiétant, sans doute, pour les représentants des cultes, il n'y aurait que 9 % des Français à attendre de la religion qu'elle donne un sens à leur vie.
Coup de grâce, si j'ose dire, pour le christianisme, il n'y aurait que 3 personnes sur 100, oui 3 %, à croire à la résurrection du corps !
Dernier chiffre, 70 % des sondés estiment cependant que les religions sont un besoin essentiel de l'homme et qu'elles vont perdurer même si elles se transforment.
Jean-Louis Servan-Schreiber, directeur de la publication, prend soin de noter que la France est en "fort contraste avec le reste du monde". "Car, écrit-il, autour de la planète, cette a-religiosité n'est partagée, à ce point, que par les Chinois et les Tchèques".
Tel est l'état d'esprit qui règne aujourd'hui en Europe occidentale... Est-ce un hasard ou un signe de la Providence si le pape choisi à cette heure où le "Vieux Continent" sombre à tous points de vue est venu d'ailleurs ?
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Liège, 5 décembre - 16 mars : châsses du Moyen Age à nos jours
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5-7 décembre : De l'Orient à l'Occident; le culte de saint Nicolas en Europe
Jeudi 5 décembre et Samedi 7 décembre
Colloque De l’Orient à l’Occident : le culte de Saint Nicolas en Europe (Xè-XXIè siècles) sous la direction de Catherine Guyon, Catherine Vincent et Véronique Gazeau Programme complet et renseignements – 03 54 50 51 66 – crulh.univ-lorraine.fr
Chapelle. Entrée libre
9h30 - 18h30 -
Un livre à découvrir : le Pie XI d'Yves Chiron
Yves Chiron, historien et analyste de la vie de l'Église, publie une nouvelle édition de sa biographie sur le pape Pie XI, aux éditions Via Romana (664 pages, 25 €). Avec l'autorisation de l'éditeur, le blog de l’excellent bimensuel « L’Homme Nouveau » publie quelques bonnes feuille de cet ouvrage consacré au pape qui proclama le règne du Christ-Roi, face à la montée en puissance de l’athéisme totalitaire :« Pie XI reste un pape mal aimé, peu vénéré. Sur les neuf papes qu’aura connus le XXe siècle, il est un des seuls dont la cause de béatification n’a pas été ouverte et ne le sera vraisemblablement jamais. Les aspérités de son caractère et la solitude qui aurait caractérisé les dernières années de son pontificat expliquent que nul n’a songé, au lendemain de sa mort, à demander sa béatification.
Le Pape des historiens ?
Paradoxalement, avec Pie XII – et pour d’autres raisons –, c’est le pape du XXe siècle qui retient le plus l’attention des historiens. Chaque année paraissent de nombreuses études historiques, consacrées à tel ou tel aspect du pontificat, et des témoignages restés jusque-là inédits. La longueur du pontificat (de 1922 à 1939), son contexte historique particulier (face aux totalitarismes communiste et nazi) et l’importance de l’oeuvre accomplie par Pie XI (entre autres, le fort développement des missions et le choix de l’Action catholique comme méthode d’apostolat) expliquent l’attention renouvelée dont il fait l’objet. Depuis la première édition de ce livre, en août 2004, plusieurs ouvrages sont venus enrichir la vision qu’on peut avoir de Pie XI et de son pontificat. Ils n’invalident pas la présentation générale que j’avais publiée alors et ne nécessitent donc pas une refonte du livre (Ont néanmoins été corrigées fautes typographiques et erreurs de détail.). En revanche, ils ont apporté des lumières particulières qu’il faut relever.
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