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Culture - Page 281

  • Liturgie : embrouilles sur la traduction du « Notre Père »

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    D’Anne-Cécile Juillet sur le site de « La Vie » (extraits) :

    C'est un article du Progrès (payant) signé de notre confrère Nicolas Ballet, qui l'a annoncé, hier, quelques semaines avant que l'Eglise ne le fasse: dans la nouvelle traduction française de la Bible liturgique, qui sera diffusée en France par les éditions Mame/Fleurus à partir du 22 novembre prochain, les prêtres, ne liront plus "Et ne nous soumets pas à la tentation", mais "Et ne nous laisse pas entrer en tentation", si l'évangile du jour aborde ce passage tiré des écrits de saint Matthieu ou saint Luc, lorsque le Christ montre à l'humanité comment prier son Père.(…)

    .En effet, cet été, le Vatican a donné son accord à la publication d'une nouvelle traduction française complète de la bible liturgique (qui comprend l'Ancien Testament, les psaumes et le Nouveau Testament), dont la dernière version remontait à 1993.

    Soixante-dix experts issus de différents pays francophones ont travaillé, chacun de leur côté, puis de façon collégiale, pendant près de vingt ans à cette nouvelle traduction. Ils l'ont souhaitée la plus précise, la plus claire et la plus compréhensible possible, tant pour les prêtres que pour les fidèles. Ils ont déposé le fruit de leur travail auprès d'une commission spécialisée au Vatican, avec des centaines de corrections sur l'ancienne version. Le Vatican a lui aussi apporté beaucoup de modifications, avant de parvenir à la version finale.

    La prière récitée du Notre-Père changera-t-elle pour autant? Pour l'instant, il est difficile de le savoir. Pour cela, il faudrait que cette nouvelle traduction soit également validée dans le Missel. Sur ce point, les sources citées par Le Progrès divergent"Oui, c'est absolument certain, elle s'imposera dans le futur missel", disent les uns. "Non, ce n'est pas sûr du tout puisque la commission, au Vatican, qui s'occupe du contenu du Missel romain est distincte de celle qui a validé la nouvelle traduction", estiment d'autres.

    La formule "Et ne nous soumets pas à la tentation" remonte à un accord obtenu entre catholiques, protestants et orthodoxes, entre 1964 et 66, au moment du Concile, et de sa volonté d'ouverture oecuménique. Reste à savoir si la nouvelle traduction fera elle aussi l'unanimité.

    Référence : La traduction française du Notre Père va changer

    De nouveau, comme dans le récent acte « consécratoire » à Notre-Dame de Fatima prononcé hier par le pape François, l’incertitude et la confusion règnent sur ce que l’on veut exactement faire.

    Dans notre enfance préconciliaire on priait : « ne nous laissez pas succomber à la tentation » . Après Vatican II, pour faire plaisir entre autres aux protestants, on introduisit un contresens théologique en traduisant le grec de référence « κα μ εσενέγκς μς ες πειρασμόν » par « ne nous soumets pas à la tentation » (il eût été possible de dire encore : "ne nous soumets pas à l’épreuve", le substantif peirasmos ayant aussi ce sens).

    Sur la question, dans son livre « Que Ton Règne vienne », (Editions de l’Emmanuel, 1998) Monseigneur Léonard, conserve le sens de « tentation » mais explique, un peu longuement, que la formule grammaticale grecque provient d’un hébraïsme mal traduit : «  il s’agit, écrit-il, de bien comprendre l’usage de la négation devant un verbe dont le substantif hébreu est conjugué à la forme causative, celle qui permet de passer de l’idée de « dormir », par exemple, à celle de « faire dormir ». En français, nous avons besoin de deux mots pour le dire. En hébreu, il suffit d’utiliser la forme causative ou factitive du verbe. C’est elle qui permet, dans notre texte, de passer de l’idée de « entrer dans la tentation » à celle de « faire entrer dans la tentation ». Que se passe-t-il si l’on met une négation devant la forme causative de la sixième demande ? Faut-il comprendre « ne nous fait pas entrer dans la tentation » ou bien « fais que nous n’entrions pas dans la tentation » ? Tel est exactement le problème. Pour un Sémite, la réponse est évidente d’après le contexte. La demande signifie : « Fais que nous n’entrions pas dans la tentation ». Exactement comme pour nous en français, si je dis : « je n’écris pas ce livre pour m’amuser », chacun comprend que j’écris effectivement ce livre (la preuve !), en dépit de la négation qui semble affecter  le verbe, mais que ce n’est pas pour m’amuser. Malgré les apparences, la négation ne porte pas sur « écrire », mais sur « pour » . Mais, dans son incommensurable bêtise, un ordinateur aurait pu comprendre que, pour pouvoir m’amuser, je n’écrivais pas ce livre… Qu’a fait ici le premier traducteur grec du « Notre Père » sémitique ? Le grec n’ayant pas de forme causative et ne connaissant pas davantage la tournure française « faire entrer », il a pris un autre verbe qu’ « entrer » , un verbe exprimant d’un seul mot, comme en hébreu, l’idée de « faire entrer », à savoir le verbe grec « introduire » et il a mis une négation devant ! Pour les lecteurs grecs connaissant encore les tournures sémitiques, l’interprétation correcte allait de soi. Mais, par la suite, l’expression allait forcément être mal comprise et prêter à scandale. Le problème est résolu si, instruit de ces petites ambiguités linguistiques, on traduit : « Fais que nous n’entrions pas dans la tentation » ou « Garde-nous de consentir à la tentation ». De ce point de vue, l’ancienne traduction française du « Notre Père » était moins heurtante que l’actuelle (sans être parfaite), puisqu’elle nous faisait dire : « Et ne nous laissez pas succomber à la tentation ». La même  difficulté existant dans de nombreuses langues européennes, plusieurs conférences épiscopales ont entrepris de modifier la traduction du « Notre Père » en tenant compte du problème posé par la version actuelle. Espérons que les conférences épiscopales francophones feront un jour de même.

    Si nous traduisons correctement la sixième demande (« Garde nous de consentir à la tentation » !) alors tout s’éclaire. Dans la cinquième demande, nous avons prié le Père de nous remettre nos dettes passées. Dans la septième, nous allons lui demander de nous protéger, à l’avenir, du Tentateur. Dans la sixième, nous lui demandons logiquement, pour le présent, de nous préserver du péché en nous gardant de succomber à la tentation. »

    JPSC

  • Livres en Famille : des livres d'actualité pour défendre la vie, la famille...

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    CES LIVRES QUI FONT L’ACTUALITE

    Anne-Charlotte Lundi -  Tel : (00.33.(0)6 11 04 82 59)

               

    • Chronique du choc des civilisations 2013Aymeric Chauprade, 31 €
    • Histoire passionnée de la FranceJean Sévillia, 25 €
    • Et la France se réveilla –Enquête sur la révolution des valeurs, V. Trémolet de Villers…  18 €
    • Le combat de l’Eglise contre l’avortement, Laurent Aventin, 15 €
    • Témoins de Jéhovah – Les missionnaires de Satan, Robin de Ruiter & Laurent Glauzy, 23€
    • Vatican II, une histoire à écrireRoberto de Mattei, 25 €

    LES GRANDS THEMES D’ACTUALITE

              

    Défense de la Famille, défense de la Vie, Pour une société selon le droit naturel…                                       http://www.livresenfamille.fr/

  • Edith Piaf : je crois tout simplement

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    (Source) À la la suite de la semaine Thérésienne, Le Jour du Seigneur nous propose de découvrir un film de Marie-Christine Gambart, réalisé à l'occasion des cinquante ans de la disparition de "môme Piaf" et diffusé le dimanche 6 octobre à 11h30 sur France 2.

    Par suite d’une guérison reçue enfant à Lisieux, Edith Piaf fut toute sa vie reconnaissante à la « petite Thérèse » qu'elle a mis au cœur de sa vie. 

    Vous pouvez voir ce film (qui dure environ 26 minutes) encore jusqu'au 20 octobre :

    cliquer sur le lien : http://pndgs27.canalblog.com/archives/2013/10/08/28175634.html

  • The Way, un film ostracisé ?

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    Ce film serait-il distribué sur nos écrans ? Allez savoir pourquoi...

    De Présent :Scan0051[2].jpg

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  • L'Afrique résiste à la promotion de l'avortement et de l'homosexualité

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLes pays africains combattent les avancées du mouvement homosexuel à l’Onu

    NEW YORK, 11 octobre (C-FAM) Tard dans la nuit de vendredi dernier, lors de la dernière table ronde organisée dans le cadre d’une série de conférences internationales, les délégations africaines ont rejeté les tentatives de promotion de l’homosexualité et de l’avortement à l’Onu.

    Les participants de la conférence, organisée dans le but de définir un nouvel agenda pour le développement en Afrique, ont été témoins d’un conflit entre les valeurs régionales et les normes « progressives » poussées de force par les agences de l’Onu sur des question controversées, par exemple l’avortement et l’orientation sexuelle. Les décideurs africains s’étaient bien préparés à combattre, lors de la conférence africaine, les formules avancées par le lobby des droits sexuels.

    Lors d’une conférence de presse, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a pris note de ce que 17 Etats avaient émis des réserves sur trois objectifs mentionnés aux conclusions de la conférence, et minimisé leur importance en considérant que c’était « normal pour ce type de négociations »

    La controverse concerne l’appel au respect des droits de l’homme pour tous « sans distinction aucune », une formule qui, aux aveux mêmes de la CEA, est ouverte à une « interprétation élastique, qui pourrait revêtir des significations inacceptables en Afrique, et ce pour plusieurs raisons ».

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  • Sainte Russie ?

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    Trois millions de personnes défiant des températures glaciales pour vénérer la Ceinture Sacrée Marie venue du Mont Athos:

    saine-mere-russie_720.jpg

    Lu sur le site Benoît et moi, cet extrait de la traduction du passage d’un livre de  Gianluca Marletta essayiste et co-auteur avec la journaliste Enrica Perucchietti, intitulé : "Histoire et idéologie du Nouvel Ordre Mondial", sorti fin 2012 en Italie : 

    « C'est la seule nation de tradition chrétienne qui peut interdire (pour cent ans!) les manifestations publiques du lobby homosexuel, «se fichant» royalement des accusations d'autoritarisme lancées par les «démocrates» sous toutes les latitudes; l'un des rares pays au monde où, selon tous les sondages et les statistiques, la religion est en croissance exponentielle et l'église nationale (orthodoxe) est de loin l'institution la plus populaire; un pays dévasté pendant des décennies par la dénatalité et la pratique de l'avortement facile et qui aujourd'hui, «récompense» chaque nouvelle naissance par une prime équivalente à 9.000 Euros; un pays qui a impitoyablement écrasé le terrorisme islamique local (celui tchétchène, de type salafiste, financé par l'Arabie saoudite), mais qui entretient des relations amicales avec une grande partie du monde islamique et est considéré, avec une sympathie évidente, par toutes les forces qui s'opposent, pour des raisons variées au «nouvel ordre mondial» conçu par les élites occidentales. Une nation qui, récemment, semble être entrée dans les bonnes grâces et l'espoir de beaucoup de catholiques (surtout laïcs) qui commencent à voir en elle presque une sorte de nouveau «bastion», ou un rempart de la chrétienté.

    Cette nation, unique dans son genre par l'extension géographique et la complexité culturelle, est la Russie: l'immense Russie eurasiatique aux espaces sans fin et aux exotiques coupoles dorées, charnière historique entre l'Europe et l'Asie, mais aussi centre de gravité de l'un des «poumons» du christianisme, celui de l'orthodoxie qui semble avoir conservé, avec ses forces et ses faiblesses, le goût de cette spiritualité archaïque qui semble désormais perdue ailleurs.

    Et pourtant, cette Russie, qui semble aujourd'hui presque reprendre en main l'héritage de Byzance, s'érigeant comme un bouclier contre les dérives à la fois culturelles et militaires de l'Occident post-chrétien, est la même qui il y a quelques décennies à peine, était encore «l'Empire athée» par excellence et, plus récemment, sous le régime de l'alcoolique et pro-occidental Boris Eltsine, semblait vouée à la ruine irrémédiable et à la totale dissolution sociale et politique.

    Ce qui s'est passé en Russie ces dernières années est donc un événement extraordinaire, une véritable «résurrection» qui, pour être compris, doit être jugé non pas avec nos catégories politiques, culturelles et morales occidentales, mais à partir de la Russie elle-même, de sa culture et de ses valeurs. »

    Commentaire de « Benoît et moi » : Poutine (je ne cherche absolument pas à dire qu'il est irréprochable - mais ceux qu'on lui oppose comme modèles de démocrates le sont encore moins) est toujours l'homme le plus haï au monde, à un certain moment, il a partagé ce "privilège" avec Benoît XVI... aujourd'hui, il a d'autres "partenaires", l'un d'eux s'appelle Viktor Orban, et c'est pour les mêmes raisons.

    Référence : De l'Empire du mal à l'Empire du Bien

    Pour les plus âgés d’entre nous le retournement de la société russe, après plus de 70 ans de glaciation soviétique,  a quelque chose d’irréel. Miraculeux ? En tout cas une leçon sur la fragilité des empires et des idéologies.

    JPSC

  • Vient de paraître: Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle 3eme trimestre 2013

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    SOMMAIRE 

    Editorial : qu’est-ce qui est essentiel pour la foi ? 

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    L’encyclique « Lumen Fidei » : écrite à quatre mains

    Rio : les remèdes du docteur François

    Rome et la liturgie : sur quel pied danser ?

    Belgique : un nouveau Roi  Philippe, fils spirituel de Baudouin

    Liège accueille Mgr Delville

    Fontgombault : essaimage frontalier

    La K.U.L. va former des imams

    Benoît Poelvoorde : profession de foi

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    La vraie prière

    La troisième demande du Pater: « fiat voluntas tua »

    Quand l'Université s'intéresse au chant grégorien:

    Révisons notre catéchisme : Benoît XVI expose le dogme du péché originel…

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. , Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE. 

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

  • La vie d'Adèle

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    La Vie d'Adèle, le zèle du désir

    A lire sur le Figaro, LA CHRONIQUE D'ÉRIC NEUHOFF:

    Palme d'or à Cannes, le film d'Abdellatif Kechiche raconte une histoire passionnelle entre deux filles. Les scènes d'amour s'étirent et se répètent.

    Il faudrait vraiment que quelqu'un offre une montre à Abdellatif ­Kechiche. Son film dure trois heures. Tout ça pour raconter quoi? La guerre de Sécession? La révolution russe? Vous n'y êtes pas: juste l'histoire d'amour entre deux filles dans le nord de la France.

    Soupçonnant la fragilité de son sujet, Kechiche l'étire, l'étale, confond ampleur et redondance. L'absence d'un producteur à la Selznick se fait cruellement sentir. Déçue par son expérience avec un garçon, une lycéenne jette son dévolu sur une demoiselle aux cheveux bleus. Ce détail prouve que cette dernière est une artiste. Elle sirote du lait fraise, parle de Sartre. La cadette l'écoute bouche bée. Elles se plaisent, se rapprochent. Leurs corps se découvrent dans des étreintes sonores, ponctuées de bruits d'évier. Elles s'épuisent dans des gymnastiques pas encore homologuées aux Jeux olympiques. Ces séquences n'en finissent pas. Au bout d'un moment, cela ressemble à un combat de catch de Borat. Ça n'était visiblement pas le but recherché.

    Lire la suite sur le Figaro

  • Verviers, 19 octobre : concert du duo Olivy

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    Invitation cordiale au concert du samedi 19 octobre
     
    Ce samedi 19 octobre à 20H en l’église Saint-Remacle (place Saint-Remacle,12 à 4800 Verviers) aura lieu un concert tout à fait original et exceptionnel.
    Le duo Olivy , une soprano et une basse, interprétera vingt-trois airs religieux classiques de dix-huit auteurs différents.
    Avec ce couple de chanteurs passionnés...et passionnants, nul doute que nous passerons une soirée magnifique.
    Nous espérons bien  vous y retrouver.
    C’est une organisation du comité culturel de Saint-Remacle.
    Entrée libre.
    Renseignements:
    Jacques WYNANTS - Rue Carl Grün, 54 - B - 4800 Verviers
    Tél/fax: +32 87 33 87 04 - jacques.wynants@skynet.be

  • Jacques Brel aux Marquises : le témoignage de Soeur Rose

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    Découvert ici :

    Sœur ROSE nous dit : « Avec Jacques BREL, gémir n’est pas de mise aux Marquise »

    Arrivée au collège d’Atuona (île d’Hiva Oa) en 1947, après 42 jours de mer, plus 5 jours pour venir de Tahiti, elle a bien connu Jacques BREL venu passer sur l’île les dernières années de sa vie à la fin des années 70. Elle nous rapporte quelques souvenirs « Ici, il ne montrait pas du tout l’aspect “anti-religieux ”de certaines de ses chansons. 

    La première fois qu’il est venu, un professeur de français nous l’avait amené en disant que ça serait bien si on présentait une vedette aux enfants. Il n’y avait pas de télé ici. Il n’aime pas beaucoup les curés et les bonnes sœurs, m’avait dit le professeur, alors, j’ai hésité à assister au cours. Quand je l’ai rencontré, tout simple, il m’a dit : “Vous savez ici, les femmes fument trop ”et je lui ai répondu : "Ca serait bien de sensibiliser les jeunes là-dessus."

    Avec son avion (Jojo), il allait chercher des légumes pour lui et il nous avait demandé si on voulait quelque chose. Je lui ai dit “Je voudrais bien un beau fromage ”. Lorsqu’il fut de retour après avoir piloté son avion avec beaucoup de fatigue, il l’a déchargé… Au lieu d’aller porter ses provisions chez lui, il est venu apporter le fromage tout de suite, ça m’a beaucoup touché. C’était sa sensibilité. 

    Quand il a appris qu’on fai- sait une kermesse, sa compagne étant une ancienne danseuse des Claudettes, il a proposé qu’elle apprenne la danse moderne à nos gamines. Il avait commandé une chaîne « hi-fi » à Tahiti ; il l'a installée chez nous avant de l'installer chez lui. 

    À cette époque, il n’y avait pas de pendule pour sonner minuit dans la pièce « Cendrillon ». Il a enregistré le chant de son coq sur bande et il s’est occupé de la régie du spectacle, tout heureux comme un enfant. Il aimait être traité comme cela ; il était très simple.

    À cette époque, il n’y avait pas de liaison régulière, il n’y avait que son avion. Or, 2 ou 3 de nos filles n’avaient pas pu partir en vacances à Ua Pou. Comme il s’occupait du courrier avec cette île voisine, il partait tous les vendredis matin à 6 h. Ainsi, il a pris nos 3 filles à son bord. Quand je lui ai demandé à son retour comment cela s’était passé, il m’a répondu “J’ai perdu vos filles, lorsque je me suis retourné, elles n’étaient plus là ”. Elles étaient parties rapidement rejoindre leurs familles, car elles étaient impressionnées et intimidées par ce grand homme. Il ne s’en est même pas offusqué, il cherchait juste à rendre service ; c’était sa gentillesse.

    Ici, depuis qu’il est mort, je n’ai jamais entendu quelqu’un du pays le critiquer. Vous savez, il faisait des évacuations sanitaires sur Tahiti même de nuit, en refaisant le plein de carburant à Rangiroa (Tuamotu). Jamais il ne s'est vanté de dire : "On est allé avec des voitures pour éclairer l'extrémité de la piste." Il ne faisait pas cela pour la gloriole.

    Propos recueillis par Daniel et Pierre-Emmanuel Garot

  • Anvers accueillera la prochaine rencontre internationale "Religions et Cultures en dialogue"

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    logo_seg.jpgDe Sant'Egidio :


    Anvers sera l’année prochaine la ville hôte de la rencontre internationale dans l’esprit d’Assise « Religions et Cultures en dialogue », organisée chaque année par la Communauté de Sant’Egidio. La nouvelle a été rendue publique à la fin de la rencontre de trois jours, « Le courage de l’espérance. Religions et cultures en dialogue »,  la semaine dernière, à Rome.

     

    La rencontre aura lieu du dimanche 7 septembre au mardi 9 septembre 2014. Les personnes intéressées peuvent dès à présent se libérer : tous les débats, tables rondes et cérémonies officielles sont en principe gratuits et accessibles au public.

     

    Le programme n’est évidemment pas encore connu, mais les échos de la rencontre de cette année peuvent déjà vous donner une idée : photos, textes et compte-rendu sont en ligne sur notre site ici.

     

    Un petit film sur ces journées de dialogue est disponible sur You tube, avec notamment la rencontre des participants avec le Pape François.

     

    Des échos dans la presse belge sont aussi disponibles : «Un sommet des religions à Anvers" et « Appel des chefs religieux à Rome contre le terrorisme religieux ».