Culture - Page 288
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Théâtre : Histoire d'une âme, sainte Thérèse de Lisieux
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Vient de paraître: Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle 3eme trimestre 2013

SOMMAIRE
Editorial : qu’est-ce qui est essentiel pour la foi ?
L’encyclique « Lumen Fidei » : écrite à quatre mains
Rio : les remèdes du docteur François
Rome et la liturgie : sur quel pied danser ?
Belgique : un nouveau Roi Philippe, fils spirituel de Baudouin
Liège accueille Mgr Delville
Fontgombault : essaimage frontalier
La K.U.L. va former des imams
Benoît Poelvoorde : profession de foi
La vraie prière
La troisième demande du Pater: « fiat voluntas tua »
Quand l'Université s'intéresse au chant grégorien:
Révisons notre catéchisme : Benoît XVI expose le dogme du péché originel…
Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye
Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. , Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.
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La vie d'Adèle
La Vie d'Adèle, le zèle du désir
A lire sur le Figaro, LA CHRONIQUE D'ÉRIC NEUHOFF:
Palme d'or à Cannes, le film d'Abdellatif Kechiche raconte une histoire passionnelle entre deux filles. Les scènes d'amour s'étirent et se répètent.
Il faudrait vraiment que quelqu'un offre une montre à Abdellatif Kechiche. Son film dure trois heures. Tout ça pour raconter quoi? La guerre de Sécession? La révolution russe? Vous n'y êtes pas: juste l'histoire d'amour entre deux filles dans le nord de la France.
Soupçonnant la fragilité de son sujet, Kechiche l'étire, l'étale, confond ampleur et redondance. L'absence d'un producteur à la Selznick se fait cruellement sentir. Déçue par son expérience avec un garçon, une lycéenne jette son dévolu sur une demoiselle aux cheveux bleus. Ce détail prouve que cette dernière est une artiste. Elle sirote du lait fraise, parle de Sartre. La cadette l'écoute bouche bée. Elles se plaisent, se rapprochent. Leurs corps se découvrent dans des étreintes sonores, ponctuées de bruits d'évier. Elles s'épuisent dans des gymnastiques pas encore homologuées aux Jeux olympiques. Ces séquences n'en finissent pas. Au bout d'un moment, cela ressemble à un combat de catch de Borat. Ça n'était visiblement pas le but recherché.
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Verviers, 19 octobre : concert du duo Olivy
Invitation cordiale au concert du samedi 19 octobreCe samedi 19 octobre à 20H en l’église Saint-Remacle (place Saint-Remacle,12 à 4800 Verviers) aura lieu un concert tout à fait original et exceptionnel.Le duo Olivy , une soprano et une basse, interprétera vingt-trois airs religieux classiques de dix-huit auteurs différents.Avec ce couple de chanteurs passionnés...et passionnants, nul doute que nous passerons une soirée magnifique.Nous espérons bien vous y retrouver.C’est une organisation du comité culturel de Saint-Remacle.Entrée libre.Renseignements:Jacques WYNANTS - Rue Carl Grün, 54 - B - 4800 Verviers
Tél/fax: +32 87 33 87 04 - jacques.wynants@skynet.be -
Jacques Brel aux Marquises : le témoignage de Soeur Rose
Découvert ici :
Sœur ROSE nous dit : « Avec Jacques BREL, gémir n’est pas de mise aux Marquise »
Arrivée au collège d’Atuona (île d’Hiva Oa) en 1947, après 42 jours de mer, plus 5 jours pour venir de Tahiti, elle a bien connu Jacques BREL venu passer sur l’île les dernières années de sa vie à la fin des années 70. Elle nous rapporte quelques souvenirs « Ici, il ne montrait pas du tout l’aspect “anti-religieux ”de certaines de ses chansons.
La première fois qu’il est venu, un professeur de français nous l’avait amené en disant que ça serait bien si on présentait une vedette aux enfants. Il n’y avait pas de télé ici. Il n’aime pas beaucoup les curés et les bonnes sœurs, m’avait dit le professeur, alors, j’ai hésité à assister au cours. Quand je l’ai rencontré, tout simple, il m’a dit : “Vous savez ici, les femmes fument trop ”et je lui ai répondu : "Ca serait bien de sensibiliser les jeunes là-dessus."
Avec son avion (Jojo), il allait chercher des légumes pour lui et il nous avait demandé si on voulait quelque chose. Je lui ai dit “Je voudrais bien un beau fromage ”. Lorsqu’il fut de retour après avoir piloté son avion avec beaucoup de fatigue, il l’a déchargé… Au lieu d’aller porter ses provisions chez lui, il est venu apporter le fromage tout de suite, ça m’a beaucoup touché. C’était sa sensibilité.
Quand il a appris qu’on fai- sait une kermesse, sa compagne étant une ancienne danseuse des Claudettes, il a proposé qu’elle apprenne la danse moderne à nos gamines. Il avait commandé une chaîne « hi-fi » à Tahiti ; il l'a installée chez nous avant de l'installer chez lui.
À cette époque, il n’y avait pas de pendule pour sonner minuit dans la pièce « Cendrillon ». Il a enregistré le chant de son coq sur bande et il s’est occupé de la régie du spectacle, tout heureux comme un enfant. Il aimait être traité comme cela ; il était très simple.
À cette époque, il n’y avait pas de liaison régulière, il n’y avait que son avion. Or, 2 ou 3 de nos filles n’avaient pas pu partir en vacances à Ua Pou. Comme il s’occupait du courrier avec cette île voisine, il partait tous les vendredis matin à 6 h. Ainsi, il a pris nos 3 filles à son bord. Quand je lui ai demandé à son retour comment cela s’était passé, il m’a répondu “J’ai perdu vos filles, lorsque je me suis retourné, elles n’étaient plus là ”. Elles étaient parties rapidement rejoindre leurs familles, car elles étaient impressionnées et intimidées par ce grand homme. Il ne s’en est même pas offusqué, il cherchait juste à rendre service ; c’était sa gentillesse.
Ici, depuis qu’il est mort, je n’ai jamais entendu quelqu’un du pays le critiquer. Vous savez, il faisait des évacuations sanitaires sur Tahiti même de nuit, en refaisant le plein de carburant à Rangiroa (Tuamotu). Jamais il ne s'est vanté de dire : "On est allé avec des voitures pour éclairer l'extrémité de la piste." Il ne faisait pas cela pour la gloriole.
Propos recueillis par Daniel et Pierre-Emmanuel Garot
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Anvers accueillera la prochaine rencontre internationale "Religions et Cultures en dialogue"
De Sant'Egidio :Anvers sera l’année prochaine la ville hôte de la rencontre internationale dans l’esprit d’Assise « Religions et Cultures en dialogue », organisée chaque année par la Communauté de Sant’Egidio. La nouvelle a été rendue publique à la fin de la rencontre de trois jours, « Le courage de l’espérance. Religions et cultures en dialogue », la semaine dernière, à Rome.
La rencontre aura lieu du dimanche 7 septembre au mardi 9 septembre 2014. Les personnes intéressées peuvent dès à présent se libérer : tous les débats, tables rondes et cérémonies officielles sont en principe gratuits et accessibles au public.
Le programme n’est évidemment pas encore connu, mais les échos de la rencontre de cette année peuvent déjà vous donner une idée : photos, textes et compte-rendu sont en ligne sur notre site ici.
Un petit film sur ces journées de dialogue est disponible sur You tube, avec notamment la rencontre des participants avec le Pape François.
Des échos dans la presse belge sont aussi disponibles : «Un sommet des religions à Anvers" et « Appel des chefs religieux à Rome contre le terrorisme religieux ».
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Paris : Aïda à la sauce anticatholique
Lu ICI :
Christianophobie à l’Opéra-Bastille…
Les mises en scène contemporaines de pièces de théâtre ou d’opéras, en disent généralement plus sur les metteurs en scène que sur les intentions des créateurs. La scène des théâtres est devenue une estrade idéologique et politique où les metteurs en scène, avec lourdeur et de manière répétitive, exposent qui son fantasme qui son sectarisme pour “épater le bourgeois” ou endoctriner le bobo… Je remercie mes amis du Salon Beige de m’avoir fait parvenir tôt ce matin – l’avenir appartient à ceux qui se lèvent dès potron-minet… – un courriel qu’ils ont reçu tard cette nuit d’une personne – merci A. V. de votre réaction… à chaud – indignée de la mise en scène lourdement christianophobe de l’opéra Aïda de Giuseppe Verdi, dont la générale se donnait lundi soir à l’Opéra-Bastille de Paris. Impressionnant !
Générale Aïda ce soir. Entre les macchabées dévêtus, pendus et autres corps décharnés habituels à Olivier Py, nous avons eu droit ce soir à l’expression d’une haine virulente et explicite du catholicisme. Prêtres en tenues traditionnelles arborant la croix catholique tout en bénissant un char de combat, prêchant la guerre aux Égyptiens (veut-il plus de victimes de frère Coptes ou s’amuse-t-il de les voir massacrés ?). Étrange manif avec à son centre une légion de prêtres catholiques, arborant des pancartes « Dehors les étrangers ! », « Mort aux étrangers ! »… Mieux : dernier acte avec croix enflammée, et rite par le prêtre de la Sainte Cène sur un autel, avec calice et ciboire, aux chants, par les prêtres, de condamnation à mort. Final grandiose : la cantatrice renverse l’autel et les objets liturgiques en chantant l’indignité des prêtres. Et quelques macchabées de retour à la fin… L’art ne mérite-t-il pas mieux que cette prise d’otage d’artistes par un metteur en scène obsédé par sa sortie du séminaire ?
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Vous avez dit : "reliques" ?
RELIQUES. LE QUATRIÈME POUVOIR
Qu’est-ce qu’une relique ? À quoi servent les reliques ? Comment s’est développé leur culte ? Quelles sont les grandes reliques vénérées en Europe ? D’un abécédaire à un dictionnaire des grandes reliques, sous des allures à la fois de manuel ou d’ouvrage scientifique universitaire, ce livre se propose de répondre à tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sujet.
Le Moyen Âge a vécu un long développement du culte des saints, qui imprègne les mentalités. Les reliques y ont joué un rôle considérable, car le saint est considéré comme présent et puissant par leur intermédiaire. Si les ossements sont les reliques par excellence, il existe toute une série d’autres reliques. Le Saint Suaire et la Sainte Croix sont bien connus, et les ostensions ou les pèlerinages séculaires gardent parfois actualité. Trop souvent ne fut retenu que l’aspect spectaculaire des reliques : leur trafic passe pour scandaleux à nos yeux. Mais le domaine de recherche est immense et les centres d’intérêt historique multiples. Les reliques sont des instruments de communication exceptionnels et leur puissance médiatique est profonde dans la société. Le culte des reliques traverse toutes les périodes de l’histoire, depuis l’Antiquité tardive ; il concerne le Christ et chaque saint, groupes de saints, à travers la dévotion vouée par les religieux comme par les laïcs. Les reliques sont devenues un nouveau et vrai champ historique.
La publication systématique des trésors d’églises en cours apporte de nouveaux documents. Ouvrir les châsses avec doigté archéologique permet d’en inventorier le contenu avec rigueur et d’en publier les résultats. Les sources écrites retrouvées éclairent parfois l’histoire d’un édifice religieux ou d’une œuvre d’art – le contenant, le reliquaire – et elles mentionnent des noms de saints, de lieux et de personnages, sans oublier leur intérêt paléographique évident. Les objets archéologiques les accompagnant sont divers. Ici se dessinent « les routes de la foi » et, plus largement, se révèlent les traces des contacts humains, un puzzle extraordinaire à reconstituer et qui sort largement du domaine strictement hagiologique. La circulation des biens et des personnes et les réseaux mis en place sont révélés par ces traces matérielles multiformes, qui concourent grandement à la connaissance du passé. Ici commence « le métier d’historien ».
ISBN 979-10-90523-23-4 Nombre de pages 430 24,85 € (papier) 5 € (pdf)Lien permanent Catégories : Art, Culture, Eglise, Foi, Histoire, Livres - Publications, Patrimoine religieux, Spiritualité 1 commentaire -
Namur, 16 octobre : journée de formation consacré à l'art baroque et de la contre-réforme
Art baroque et Contre-réforme, journée de formation à Namur (Belgique)
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Parler de Dieu à l'école ?
Sur Liberté Politique (Père Jean-Jacques Flammang scj) :
Faut-il parler de Dieu à l’école, et si oui dans quelles matières ? Pour le moment, c’est surtout au cours de religion où il est question de Dieu, alors que le fait religieux est abordé dans d’autres matières comme l’histoire ou la littérature, les sciences sociales ou la philosophie. Une chose est claire : la transmission de la culture européenne ne peut se faire sans référence à Dieu et aux religions. Se pose alors la question de savoir sous quel angle aborder tout ce qui concerne le religieux.
UNE NEUTRALITE en la matière n’est pas possible. Chacun de nous se rappelle ses professeurs et leurs attitudes. Les uns ne rataient jamais une occasion pour attaquer la religion ou pour se moquer des croyances religieuses, les autres étaient plutôt discrets et on ne savait pas s’ils croyaient ou pratiquaient une religion, d’autres encore ne cachaient nullement leurs opinions religieuses et communiquaient librement sur ce sujet. Du côté des élèves se retrouvaient des attitudes semblables, de sorte que vouloir éliminer la religion de l’école, c’est finalement en éliminer et les professeurs et les élèves.
Après les essais du XXe siècle de vouloir donner à l’école un enseignement sans les religions, des pays comme la France ont dû se rendre compte qu’un tel programme est néfaste pour les élèves. Il néglige tout un volet de la culture et donc ne permet pas de comprendre le monde dans lequel on vit. Il a donc fallu réintroduire à l’école, sous une forme ou une autre, sinon Dieu au moins le phénomène religieux.
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Sur les écrans... (5/10/2013)
Dernières sorties cinéma - http://www.lecran.fr/ -
"Profilage" ou une mauvaise série au service de l'éthiquement correct
C'est Pierre Vallinat sur le blog "La Table Ronde" qui relève la chose :
Quand TF1 promeut la GPA…
Il m’est arrivé, la semaine dernière, de regarder TF1, un soir d’oisiveté. Je tombai sur une série policière française du nom de Profilage. Passons sur la médiocrité générale du scénario, du jeu des acteurs et de l’intérêt des personnages. Mais ce sur quoi on ne peut passer, c’est l’abjection des messages idéologiques qui s’y trouvent, clichés sociaux et autres victimisations militantes. Je vous le donne en mille : dans le premier épisode, un transsexuel, ancienne victime de persécutions homophobes qui s’est caché grâce à son changement de sexe.
Et ce n’est qu’un avant-goût : dans le deuxième épisode, c’est carrément un couple pris en flagrant délit de GPA qu’on excuse bien volontiers ! Emouvante scène qui fait appel à l’humanité de chacun, quand le flic, découvrant que la femme enceinte victime d’une agression était une mère porteuse, va trouver le mari :
« – La gestation pour autrui est interdite en France, vous le savez bien.
- Je le sais, répond le mari. Mais vous savez, même si ça nous rapporte de l’argent, on a fait ça avant tout pour aider ces gens. Pour leur donner la chance d’avoir un enfant.
- Je comprends, conclut le flic. »
Et à partir de là, ni les clients, ni les « fournisseurs » ne seront plus inquiétés. Inutile de raconter l’histoire dans le détail, mais tous sont bien sûr les victimes. Et c’est ainsi que l’épisode, une fois la mère porteuse rétablie et l’agresseur arrêté, s’achève sur la magnifique scène de la passation du bébé. Sur fond de musique émouvante, le nouveau-né passe de mains en mains, et les clients rayonnant quittent l’hôpital avec le bébé sous le bras. Le tout sous le regard bienveillant des policiers. Et rassurez-vous, on épargne au téléspectateur attendri la scène dans laquelle la mère porteuse et son mari palpent les vingt mille euros convenus au départ. À peine est-ce évoqué en début d’épisode, de sorte qu’on en vient à penser qu’il s’agit là d’un don gratuit et altruiste. On ne va pas casser tout ça en rappelant aux gens que le mouflet fait l’objet d’une transaction financière !
Ce qu’il faut retenir de cette histoire (qui, convenons-en, ne change pas la face du monde), c’est que même si c’est malsain, crétinisant et, en plus, mal joué, il peut être bon d’avoir la curiosité de regarder TF1 de temps en temps. Histoire d’avoir bien conscience de la m**** devant laquelle le Français moyen s’abrutit plus de trois heures par jour.
Profilage, saison 4, épisode 7 « Juste avant l’oubli »
Profilage, saison 4, épisode 8 « De père en fils »
Pour les visionner et laisser un commentaire à TF1, c’est ici.

