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Culture - Page 326

  • L’avenir des églises

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    A propos du dossier sur le sort des lieux de culte paru dans « L’Avenir » (29 mars) auquel nous avons fait écho ici : La grande pitié des églises de Wallonie : la détermination de Monseigneur Jousten,  le Doyen de Liège (rive gauche), Eric de Beukelaer, y va, sur son minoblog, d'un commentaire, qui abonde dans le sens du (nouveau) discours de son évêque :

    « (…) La sécularisation et le pluralisme religieux changent la donne quant au patrimoine immobilier catholique. Il est donc normal que le sujet fasse débat et que le pouvoir politique s’en saisisse. Surtout en temps de récession économique, où chaque denier d’argent publique doit être justifié. Mais le faire en lorgnant exclusivement vers les statistiques de pratique dominicale, est totalement hors propos.

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  • Léonard de Vinci, familier de Dieu

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    Nous traduisons ici plusieurs extraits d'une interview réalisée par Antonio Giuliano et publiée sur le site de La Bussola quotidiana ce 31 mars

    Tous fous de Léonard de Vinci. De Berlin à Londres, de Turin à maintenant Paris, le peintre est aujourd’hui l’Italien le plus demandé d’Europe.[ …] Mais qui était vraiment Léonard de Vinci ? Et pourquoi, depuis des siècles, autant de rumeurs invraisemblables courent-elles sur son compte? Rodolfo Papa, peintre, historien de l’art et professeur à la Pontificia Università Urbaniana, qui lui a déjà consacré deux précieux volumes, la “science de la peinture” de Léonard (Medusa) et Léonard théologien (Ancora), démonte légendes et faux mythes à propos d’un homme à l’intelligence supérieure qui est depuis toujours victime de mystères et de soupçons.

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  • Funérailles et crémation

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    Source : Vatican Information Service V.I.S.

    La seconde édition italienne du rite des funérailles (LEV), récemment présentée lors d'une conférence près Radio Vatican, comporte des nouveautés par rapport à la précédente. La première nouveauté, a expliqué Mgr. Angelo Lameri, du Bureau liturgique de la Conférence épiscopale italienne, concerne la visite à la famille du défunt. « Il s'agit pour le prêtre de partager la peine des parents en deuil et de mieux s'informer sur la vie et la personnalité du défunt, de manière à offrir des funérailles plus personnalisées ». La seconde se rapporte à la mise en bière. On propose donc des textes adaptés aux différents cas, personne âgée, jeune, mort improvise...de manière à évoquer chrétiennement le défunt au moment de la séparation. Le document offre ainsi un éventail de prières aux fidèles ». La nouveauté la plus importante touche à la crémation. Mgr. Lameri a indiqué qu'elle figurait en appendice pour montrer que l'Eglise, « même si elle ne s'y oppose pas à condition que l'incinération du corps ne soit pas effectuée en haine de la foi, considère la sépulture comme la solution la plus adéquate pour exprimer la foi dans la résurrection des corps et pour permettre le recueillement ». Exceptionnellement, l'absoute peut être donnée au crematorium, mais il faut que le corps y soit accompagné. En outre, « la crémation sera considérée conclue lorsque l'urne aura été déposée au cimetière ». Même si certaines législations permettent de répandre les cendres ou de les conserver dans des lieux distincts du cimetière, « il s'agit de pratiques qui contredisent la cohérence de la foi chrétienne et se rattachent à des conceptions panthéistes ou naturalistes ». Ce nouveau rituel doit servir à retrouver la signification de la mort. En conclusion de la présentation, Mgr. Alceste Catella, Président de la commission épiscopale compétente, a souligné combien cet ouvrage reflète la foi des croyants en soulignant le respect des défunts, du corps humain, même après la mort. Il montre combien est forte l'exigence de cultiver la mémoire des morts, de disposer d'un lieu de conservation du corps ou des cendres, en cohésion avec une foi authentique et un humanisme authentique ».

  • Semaine Sainte, Passion et Pâques : téléchargements

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    exultet_music.gifExultet vous offre un large éventail de chants liturgiques et de méditations pour passer ces jours denses dans la beauté et le recueillement. Cliquer sur le logo.

  • De Jésus à Jésus, en passant par Darwin

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    Emmanuel Cabello, sur didoc.be, se penche sur deux livres récents de Christian de Duve et de Jean-Christian Petitfils (que nous avons déjà évoqué).

    De Jésus à Jésus, en passant par Darwin

    Christian de Duve, Professeur émérite de l’UCL, Prix Nobel de Médecine, a publié récemment un livre sur Jésus. Il y exprime sa conviction d’homme de science. Peu de temps auparavant, un autre scientifique s’est penché sur la figure de Jésus : Jean-Christian Petitfils, historien.

    De Jésus à Jésus, en passant par Darwin

    Dans ce petit livre de 90 pages (De Jésus à Jésus, en passant par Darwin, Odile Jacob, Paris 2012), Christian de Duve nous livre un bref résumé, sobre et intéressant, de son itinéraire scientifique (pp. 19-43) ainsi qu’une description et une justification de sa pensée philosophique et religieuse actuelle (pp. 45-89).

    La thèse centrale du livre, enveloppée par les souvenirs personnels de l’auteur, est l’affirmation que l’espèce humaine est marquée par un « péché originel génétique ». Pour l’auteur, cela veut dire que notre patrimoine génétique, hérité de nos ancêtres et préservé par la sélection naturelle, présente des traits comme l’« égoïsme de groupe » et l’hostilité à l’égard d’autres groupes. Il y a quelque cent mille ans, ces traits étaient nécessaires à la survie de nos ancêtres, mais aujourd’hui ils risquent de déclencher des conflits pouvant aller jusqu’à l’holocauste nucléaire. Il faut impérativement apporter un remède à ce danger. Et ce remède, nous le trouvons dans la doctrine de Jésus de Nazareth. Christian de Duve voit en lui un homme sage. Mais, pour notre Prix Nobel, il faut expurger ses enseignements de tout dogmatisme et condamnation, et sa vie de tout miracle. Par ailleurs, la personne de Jésus doit renoncer à toute prétention à la divinité, qui n’est qu’un ajout des siècles postérieurs.

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  • Guillebaud pourfend les fantasmes du transhumanisme

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    Sur le site de la Vie, Jean-Pierre Denis présente le dernier livre de Jean-Claude GUILLEBAUD ("La vie vivante. Contre les nouveaux pudibonds"), dans un article intitulé "L'homme, une expérience ratée?"

    Mères porteuses, nanotechnologies, intelligence artificielle, refus de l’enfant, fabrication de chimères, quête d’immortalité… Le corps humain serait-il has been ? En tout cas, avec les prouesses toujours plus ébouriffantes de la science et le grand bond en avant de la technique, voici venue l’époque des "technoprophètes". Chercheurs talentueux, joyeux apôtres d’une dématérialisation de l’homme, ils annoncent une ère radicalement nouvelle. Un temps où l’on n’aura plus besoin de l’être humain, cette vieille chose prisonnière d’un corps de chair et enserrée dans d’étroites limites biologiques et sociales. Loin de demeurer d’aimables utopistes, ces experts préparent activement, avec l’aide de puissants lobbies scientifiques et industriels, l’avènement de la posthumanité.

    Avec La vie vivante, Jean-Claude Guillebaud livre un essai courageux, engagé, inquiétant. À contre-courant de toutes les bien-pensances. Puisant aux meilleures sources, l’essayiste et chroniqueur à La Vie rapproche les faits épars. C’est sans faux-semblant qu’il prend au sérieux ces nouveaux courants de pensée, avant d’y distinguer le retour insidieux d’une nouvelle forme de "domination" parée des couleurs du progrès. Contre toutes les pudibonderies – autrement dit toutes les haines et les peurs du corps humain –, il est urgent de retrouver une nouvelle forme d’incarnation.

    On trouvera sur le site de La Vie des extraits exclusifs de La vie vivante, le nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud en cliquant ici : lavie.fr/jean-claude-guillebaud

    La vie vivante. Contre les nouveaux pudibonds, de Jean-Claude Guillebaud. Editions des Arènes. Parution le 10 mars 2011, 22 €

  • La grande pitié des églises de Wallonie : la détermination de Monseigneur Jousten

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    L'Avenir consacrait, ce jeudi 29 mars, tout un dossier à la gestion des églises, censée constituer un calvaire pour les communes. L'évêque de Liège, Monseigneur Jousten, a été interviewé à cette occasion. La détermination de l'évêque nous réjouit même si nous sommes toujours en attente d'un grand projet pastoral susceptible de réformer nos diocèses et de revivifier la foi dans nos contrées. Nous observons également que lorsque quelques croyants déterminés passent aux actes, il y a moyen de sauver une église comme le prouve l'histoire de l'église du Saint-Sacrement à Liège dont le sort a été pris en main par l'asbl "Sursum corda". En revanche, certaines églises meurent lorsqu'elles sont littéralement abandonnées par les responsables pastoraux; les exemples ne manquent pas, malheureusement.

    "Mgr Jousten est ouvert à la fusion des fabriques d’églises, en douceur. Mais pas question de fermer les églises et/ou de les désacraliser.

    Mgr Jousten, vous êtes évêque de Liège et en charge des églises en Wallonie. Que comptez-vous faire ?

    Pendant longtemps en Wallonie, on n’a pas accordé d’importance à la beauté des lieux. La prise de conscience est récente. Entretenir un bâtiment, lui rendre sa beauté, c’est un acte politique. Je trouve que certains bâtiments, ne pas les restaurer, c’est un péché. Je ne parle pas que d’églises.

    L’état de certaines églises est préoccupant.

    Il y a une série d’églises dans un état déplorable, rien qu’au niveau propreté ou peinture. Dans certains endroits, la commune met le paquet. Mais l’église relève de la fabrique d’église. Il faut qu’ils assument leurs responsabilités.

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  • Grand succès pour un film pro-vie aux USA

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    6a00d83451619c69e20167645345a2970b-320wi.jpgComme le rapporte Philippe Carhon, October Baby "cartonne" aux Etats-Unis. "

    Ce film pro-vie démarre très bien aux Etats-Unis. Sorti le 23 mars, il est dans le top 10 du box-office américain du dernier week-end. 10% des bénéfices iront à des associations pro-vie.

     

    Vivement qu'il sorte en France..."

    et en Belgique!

    Voir également : ndf.fr

  • Quand un "amnésique" retrouve la mémoire...

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    Nous reprenons ici une note de Michel Janva, sur le Salon beige, intitulée : L'amnésie sidérante et collective, même chez les catholiques

    "En mars 2008, Jean-Marc Potdevin, entrepreneur, ancien CTO de Kelkoo.com, ancien vice-président de Yahoo ! Europe, traverse la crise de la quarantaine. Il décide d’interrompre toute activité et de partir seul vers St Jacques de Compostelle. Sur le chemin, il fait une expérience mystique qui bouleverse totalement son existence. Il raconte dans "Les mots ne peuvent pas dire ce que j'ai vu" :

    P"j'étais en fait un mal-croyant. Comment avais-je pu passer au travers de mon éducation chrétienne dans une école catholique dite "du Sacré-Coeur", entouré par une famille croyante et pratiquante, sans avoir perçu l'immense richesse de cette littérature mystique qui sonde et expérimente la relation directe entre l'homme et son Dieu ? Avais-je bouché mes oreilles, ou étais-je victime de l'oubli collectif, y compris au sein de nos communautés catholiques, de la perte de ces richesses inestimables, joyaux des racines chrétiennes, de notre culture ? Ce sujet est pourtant tellement central pour la vie de l'homme dont l'aspiration intime au bonheur est infinie et légitime ! Comment se fait-il qu'il ait été oublié par l'homme moderne, effacé de nos mémoires, de nos librairies, de nos cours de catéchismes, de nos écoles ?

    Cette amnésie collective est sidérante, et contraste de façon autant radicale qu'incompréhensible avec la beauté infinie et l"extase de l'homme libre renoué et vivifié en son Dieu, de l'homme divinisé dans l'amour uni à son Créateur et, enfin, extrait de son tas de cendre, l'instant d'une rencontre revenu à l'état originel, sans blessure, divin et lumineux. Comment le XXe siècle avait-il si méthodiquement et si scientifiquement tenté d'éradiquer toute trace de cette sagesse religieuse ? [...] Les fruits mortifères produits sont notamment ces campas de la mort, d'Auschwitz au Goulag, de Marx à Mao en passant par Pol Pot, et qui perdurent bien malheureusement aujourd'hui sous couvert de nos hypocrites "démocraties commerciales, confortables et souriantes" dans de nouveaux types de charniers médicalisés et aspetisés produits par l'industrie de l'avortement qui vient arracher la vie de centaines de millions d'êtres humains en l'aspirant directement dans le ventre même des jeunes mères. Démocraties du sourire qui proposeront bientôt un peu partout l'eugénisme de masse sponsorisé par l'état et la sécurité sociale en éliminant directement les malades handicapés avant la naissance (tri d'embryons, "dépistage préimplantatoire"), ou l'euthanasie des plus faibles sous toutes ses formes, des plus vieux aux plus souffrants, en leur expliquant que c'est pour leur bien, pour leur "liberté et au nom de leur "dignité" (quelle sinistre maîtrise du sophisme !). cette société profondément violente, sans repères, est à la fois dopée aux excitants et calmée aux anxiolytiques. Toutes ses tranches d'âge enregistrent des records taux de suicide, fruits moisis de cette perte du lien avec son Roy [NSJC]. Elle est minée par la progression rampante dans les bas-fonds de la "culture de mort", comme l'a si bien qualifiée Jean-Paul II."

  • L'Arboretum College : une initiative à suivre

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    La Libre fait écho à cette initiative audacieuse d'une mère de famille qui a décidé de créer une école secondaire :

    (...) Muriel de Bergeyck en a assez de constater les multiples défaillances des écoles et de voir que rien n'est fait pour changer cette situation. Cette mère de famille a donc décidé d'ouvrir son propre établissement scolaire à Crainhem, l'Arboretum College Brussels, à la rentrée de septembre 2012 : « Il est essentiel que cette école indépendante, uniquement prévue pour le secondaire, redonne aux adolescents le goût d'apprendre, et en priorité les langues (français, néerlandais et anglais), si mal enseignées en Belgique. »

    La fondatrice de cette école, qui dispose d'une licence en sciences ainsi que d'une agrégation de l'enseignement secondaire supérieur, n’est pas la seule à faire le constat d’une école « en échec avec des élèves et enseignants démotivés ». En 2009, l'OCDE indiquait dans un rapport: « En Belgique, près de 80% des élèves n'aiment pas leur école secondaire». Le constat étant partagé, le slogan est tout trouvé : « Arrêtons de subir, il est temps d’agir »... mais encore fallait-il avoir l'audace pour fonder sa propre école trilingue et personnalisée qui pourra accueillir jusqu’à 240 élèves.

    L’Arboretum College est destiné aux parents qui souhaitent investir dans une éducation « all in ». Cette formule en dehors du cadre scolaire habituel a évidemment un coût : 13.000€/an. Tous les élèves munis de leur CEB ou équivalent de fin de 6e primaire et maîtrisant au moins une des trois langues de l'école, sont visés par la fondatrice de l’école et peuvent d’ores et déjà s’inscrire.

    Cette initiative peu habituelle de la part d’une mère de famille est soutenue par le réseau Entreprendre Bruxelles, qui en a fait une lauréate. Cette reconnaissance signifie que l'école pourra bénéficier pendant 3 ans des conseils et du savoir-faire des membres de ce réseau. Car à n'en pas douter, derrière une telle audace, se cache un risque financier évident.

    Lien vers le site de l'école: http://www.arboretumcollege.be

  • Conversion, science et foi : Dominique Lambert à la cathédrale de Bruxelles

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    Le dimanche 25 mars, Dominique Lambert a donné un très beau témoignage à la cathédrale de Bruxelles, dans le cadre du cycle "Chemins de conversion" (Metropolis)

    Docteur en Philosophie et en Sciences Physiques, Dominique Lambert est philosophe des sciences et professeur aux Facultés Notre-Dame de la Paix à Namur. Il est membre de diverses sociétés scientifiques. Auteur de nombreuses publications aussi bien en sciences exactes qu’en histoire des sciences ou encore en Philosophie, il s’est intéressé plus particulièrement aux rapports entre science et foi.

    On peut écouter cette conférence "podcastée" sur le site de RCF; cliquer ici, dans la rubrique "chemins de conversion", le 25/3, Dominique Lambert : rcfbruxelles.be

  • Quand Bruxelles se réévangélise grâce aux flux migratoires...

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    Sur Brussels Studies, revue scientifique électronique pour les recherches sur Bruxelles, vient de paraître une étude de Maïté Maskens qui ne manque pas d'intérêt; elle est intitulée : Géographies spirituelles : mobilité des pasteurs pentecôtistes et « miracles » migratoires entre l’Afrique, l’Amérique Latine et l’Europe. En voici la présentation (figurant sur le site de Brussels Studies) :

    "Depuis une trentaine d’années, des églises pentecôtistes ont fait leur apparition à Bruxelles. Cette forme deprotestantisme charismatique née en Amérique du Nord dans les dernières décennies du XIXe siècle connait aujourd’hui un essor non négligeable sur la scène religieuse belge. Ce développement est largement porté par des communautés migrantes ou issues de mouvements migratoires. Le succès grandissant de ces assemblées va de pair avec la diversification des flux migratoires vers Bruxelles, et notamment l’intensification des flux migratoires en provenance d’Afrique subsaharienne et d’Amérique latine, zones où le mouvement est bien implanté depuis le début du XXe siècle.

    L'auteure du numéro 58 de Brussels Studies, Maïté Maskens (ULB), docteure en anthropologie, examine les liens entre migration et religion sous un angle original : les récits autobiographiques des pasteurs. Au travers d'une démarche minutieuse et d'un cadre théorique solide, elle montre comment la scène religieuse offre à ces interlocuteurs un espace d’autodéfinition positive incomparable en regard des possibilités offertes par les autres scènes fréquentées par ces mêmes personnes (professionnelles, citoyennes). Dans les discours de ces acteurs majeurs de la communauté pentecôtistes, la migration vers la Belgique apparaît, comme faisant partie du « plan » que Dieu avait établi pour eux. De même, le message religieux délivré lors des cultes encourage les fidèles à lire leur présence en terres étrangères comme un miracle. C'est certes là une lecture issue du discours, mais qui s'enracine aussi dans le vécu de migrant, tant la lourdeur ou l’absurdité de certaines procédures d'entrée légale sur le territoire donne à la présence en Belgique un caractère « miraculeux ».

    L'analyse fine des parcours migratoires et de leur légitimation divine nuance également le profil des pasteurs oeuvrant à Bruxelles. On trouve certes parmi eux des "expats" missionnaires pour lesquels l'arrivée à Bruxelles est motivée par une logique pastorale. Mais d’autres ont accédé à cette fonction après leur arrivée en Belgique, parfois même suite à d'étonnantes (re)conversions.

    Par cette étude, Maïté Maskens contribue de manière originale et sensible à une meilleure compréhension de la ville multiculturelle et multiconfessionnelle qu'est Bruxelles."

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