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Culture - Page 330

  • Mort, l'athéisme moderne ?

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    C'est la thèse de ce livre que recense l'abbé Guillaume de Tanoüarn :

    9782130591658.jpgL'athéisme est mort

    Après avoir crié "Dieu est mort", les cultureux de tous pelages commencent à réaliser que l'athéisme ne tient pas la route. C'est ce que souligne Philippe Nemo, dans un petit livre tout à fait passionnant, intitulé La belle mort de l'athéisme moderne. Belle mort ? Il faut remonter à l'expression "mourir de sa belle mort". L'athéisme moderne est mort, mais personne ne l'a tué, il est mort de sa belle mort. Il est mort parce que les hommes ont compris qu'il n'apportait rien, que l'athéisme ne rendait pas plus heureux, que ce n'était pas la peine de refouler Dieu en soi, puisque l'absence de Dieu ne nous donnait rien de plus et nous mettait souvent dans des situations inextricables.

    On ne comprendra pas l'importance du livre de Philippe Nemo, si l'on oublie de quels sentiments est faits l'athéisme moderne. Comme l'a expliqué naguère Claude Tresmontant dans Le problème de l'athéisme, l'athéisme moderne est avant tout un antithéisme : "Si Dieu existait, écrit Sartre dans sa célèbre petite conférence L'existentialisme est un humanisme, ce serait une raison supplémentaire pour nous de le combattre".

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  • Mgr Bonny et la pièce de Romeo Castellucci

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    Un ami - que nous remercions - a bien voulu traduire pour nous l'article de Mgr Bonny paru dans la presse flamande il y a une quinzaine de jours.

    Le 4 février 2012, Mgr Johan Bonny a assisté au Singel à Anvers à une pièce de Roméo Castellucci : « Sur le concept du visage du fils de Dieu ». Il a écrit à ce sujet un billet d’opinion publié dans De Standaard et  De Morgen le 7 février 2012.

    "Je ne suis pas un critique d’art et encore moins et un grand connaisseur du théâtre moderne. Je ne vais pas m’atteler à une critique artistique de la pièce de Roméo Castellucci « Sur le concept du visage du fils de Dieu ». Je peux cependant dire que cette pièce m’a impressionné. Le titre de la pièce dit bien de quoi il s’agit : du visage de Jésus-Christ. Pendant toute la durée de la pièce, il y a à l’avant plan un énorme portrait de Jésus comme Salvator Mundi, peint par Antonello da Massina (circa 1465-1475). Tout le spectacle se déroule sous le regard de Jésus qui regarde les spectateurs, droit dans les yeux. La première chose qui m’a frappé c’est l’authenticité de l’histoire : un fils qui s’occupe, avec une patiente infinie, de son père qui décline mentalement et qui, en conséquence, est incontinent.

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  • L'Eglise exposée à tous les outrages...

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    En ces temps d'acharnement anti-chrétien, et plus encore de déchaînement anti-catholique, on voit chaque jour proliférer de nouvelles formes d'outrages à l'égard de l'Eglise. Ainsi, lors de la cérémonie des Grammys où l'on s'est livré à des parodies du plus mauvais goût (voir ici), ou encore, sous le couvert de la création "artistique" en exhibant des horreurs comme au Portland Art Museum (voir ), ou (mais pas "enfin"), comme à Madrid, où un pornographe "pimente son problème psychologique de détournements érotisés ou obscènes de l’iconographie catholique" (voir ici et ). Plantu n'est pas en reste lorsqu'il se livre à des caricatures ignominieuses à l'égard du pape (voir ici).

    Il semble bien qu'il n'y a plus de limites et que l'imagination sordide de ceux qui s'acharnent contre le christianisme et contre l'Eglise est déchaînée. Mais notre foi nous assure que, malgré les apparences, les portes de l'enfer ne l'emporteront pas sur elle; encore faut-il veiller et prier...

  • Autour des concepts de "christianophobie" et de "cathophobie"

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    Source : L'homme nouveau

     Christianophobie.pngDans le dernier numéro de L'Homme Nouveau, le journaliste et écrivain Michel De Jaeghere, auteur notamment chez Renaissance Catholique d'un livre Enquête sur la christianophobie qui popularisa, à partir de 2001, cette expression, revient sur le débat entre l'abbé Grosjean et l'abbé de Tanoüarn que nous avions publié après les différentes manifestations liées aux spectacles dévoyant la figure du Christ. Nous publions ici la première partie de la réponse de Michel De Jaeghere, le texte intégral de son intervention étant à lire. On peut se le procurer en commandant le dernier numéro de L'Homme Nouveau (à commander auprès de nos bureaux, 10, rue Rosenwald, 75015 Paris, tél. : 01 53 68 99 77 ou en version numérique sur ce site).

    Sur les réserves qu'inspire à M. l'abbé Grosjean le concept de christianophobie

    Je ne suis pas certain d'avoir inventé le terme. Au moins l'ai-je popularisé à partir de 2001 à l'occasion d'une conférence que j'avais prononcée sur le sujet à l'Université d'été de Renaissance catholique, puis lors du congrès organisé à la Mutualité de Paris par M. l'abbé de Tanoüarn en 2005, enfin quelques mois plus tard lors de la publication de mon livre (1). Il ne s'agissait pas, dans mon esprit de « victimiser » les catholiques, d'entrer dans une logique « communautaire », moins encore de prétendre pour eux à la palme du martyre, mais de récupérer le vocabulaire de l'adversaire (ce qu'on appelle communément un argument ad hominem) pour faire toucher du doigt le fait que les mêmes qui traquaient les phobies de toutes sortes au nom du sacro-saint principe de lutte contre toutes les formes de discrimination n'avaient aucun scrupule à éprouver des phobies, et à mettre en œuvre des discriminations, quand il s'agissait pour eux de mettre en cause le christianisme. J'ai d'ailleurs essayé d'expliquer pourquoi dans mon livre.

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  • Préserver l'identité chrétienne de l'Europe

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    Source : Zenit.org

    L'Europe doit préserver son identité chrétienne

    Le point de vue d'une ministre musulmane

    ROME, mercredi 15 février 2012 (ZENIT.org) –« L’Europe doit avoir davantage confiance en sa chrétienté », a déclaré mardi 14 février, à Rome, la baronne Sayeeda Hussein Warsi, ministre sans portefeuille dans l’exécutif anglais, lors d’une conférence devant l'Académie pontificale ecclésiastique en présence du Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège.

    Cette conférence était organisée à l’occasion du XXXe anniversaire des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et le Royaume Uni. Mme Hussein Warsi, a représenté le premier ministre britannique David Cameron.  L’archevêque de Westminster, Mgr Vincent Nichols, a participé à cette visite (cf. Zenit du 14 février 2012).

    Dans cette conférence sur « Le rôle de la religion dans le débat politique et dans les affaires internationales », la baronne a souligné la qualité des relations diplomatiques qui unissent les deux Etats, et elle a évoqué la visite de Benoît XVI  à Londres, en septembre 2010, comme « historique, importante et inoubliable ».

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  • L'évêque d'Anvers en phase avec Castellucci ?

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    Le 7 février dernier, dans De Standaard, l'évêque d'Anvers, Monseigneur Bonni, s'est dit touché par la pièce de Castellucci dans laquelle il décèle un message religieux sur la souffrance. Le portail de réinformation "Riposte catholique", avec la véhémence qu'on lui connaît, dénonce cette prise de position épiscopale : riposte-catholique.fr

  • Le "Forum Laïc Catholique Romain" s'adresse aux évêques de Belgique

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    Forum Laïc Catholique Romain

    Lodewijk Van Berckenlaan 17, 2600 Berchem-Antwerpen

    Lettre ouverte aux évêques de Belgique, février 2012


    Messeigneurs

    Le Forum laïc catholique romain asbl  est une association dont le but principal est de donner l'opportunité à des laïcs catholiques, fidèles au magistère de l’Eglise, de s’exprimer dans le débat public. Cet objectif correspond à un souhait exprimé récemment par le Saint Père. Jusqu’ici, nous estimons que nous avons eu trop peu voix au chapitre. En outre et bien qu’étant des personnes profondément croyantes, nous avons également eu parfois l’impression d’être ignorés par vous, nos propres évêques.

    La raison d'être de cette lettre, qui peut sans aucun doute être lue comme un appel à l'aide, est ce que nous considérons être une attitude latitudinaire face aux déclarations provocatrices, insultantes et carrément anti-chrétiennes de nombreux médias et ce que nous considérons être une attitude de compromission avec certaines formes d'expression artistique dénigrant notre foi.

    La pièce de Castellucci, qui fut représentée la semaine dernière au « De Singel » à Anvers, en est un bon exemple. De notre côté, malgré le froid glacial, nous étions présents à l'entrée du théâtre, au cours de trois des représentations, pour être témoins de notre foi en Jésus-Christ, tandis qu'à l'intérieur Son visage était maculé et bombardé par des enfants. Qui pourrait douter que cette pièce incite à l'irréligion et blesse de nombreux catholiques ? L’image de Jésus-Christ donnée par Castellucci, comme quelqu’un d’indifférent devant le malheur des hommes, ne correspond absolument pas à celle que le Chrétien a de son Rédempteur, plein de sollicitude et d’amour. L'intention de Castellucci ressort clairement de son choix scénographique. La face du Christ dont il a usé (ou plutôt abusé), peinte par Antonello da Messina, a une grande valeur artistique mais ne présente qu'un seul aspect du Christ. Il s’agit du Salvator mundi, proche du Christ Pantokrator qui règne et qui a tout vaincu. Il y a suffisamment d'images dans l’iconographie chrétienne d'un Christ souffrant ou d’un Christ aux outrages qui partage jusqu’au bout notre condition humaine. Non, cette distorsion de la perspective chrétienne est délibérément choisie et nous blesse.

    Voici un extrait de la critique du journal français « Le Monde »  au moment de la représentation de cette pièce, cet été en Avignon : « Castellucci, en grand plasticien qu'il est, attaque le visage de l'intérieur. Il est d'abord trituré, déformé comme par des mains et des pieds qui pousseraient la fine peau de surface. Puis on dirait qu'un grand couteau l'entaille, et de grandes coulures brun-rouge, évoquant plus les matières fécales de la scène précédente que le sang, se répandent sur lui, avant qu'un voile noir ne recouvre le portrait du fils de Dieu. La toile est finalement déchirée, et découvre un grand panneau noir. Dessus, on croit d'abord lire, en grandes lettres découpées : "You are my shepherd" ("Tu es mon berger"). Avant de se rendre compte que la phrase entière est, en fait : "You are not my shepherd" ("Tu n'es pas mon berger"). » Nous avons une simple question à vous poser, Messeigneurs : « Comment pouvez-vous accepter cela ? »

    Quelle tristesse aussi que d’impliquer des enfants dans cela et de leur demander de lancer des grenades (à l'instar d'organisations terroristes) au visage du Christ. Est-ce comment cela qu’il nous faut éduquer nos enfants ?

    Tous les discours justifiant ce genre de pièce, aussi savants et érudits soient-ils, nous ne pouvons les recevoir car nous aimons le Christ et Il est notre berger.

    Beaucoup de catholiques ressentent cela comme une véritable déchirure quand ils constatent qu'ils ne sont plus soutenus par les autorités ecclésiastiques. C'était votre devoir, nous semble-t-il, de formuler d'une seule voix une condamnation ferme de cette pièce ! Une Église qui, par crainte des médias ou de l’opinion, élude sa responsabilité et n’annonce plus clairement la Bonne Nouvelle, est moribonde. Faut-il que, comme auparavant dans l'histoire, ce soit de simples chrétiens pieux qui transmettent la foi ? C'est le cœur peiné que nous avons constaté que la protestation contre cette pièce a été organisée par un groupe qui n'appartient pas à notre Église, l'Église catholique romaine n’étant représentée que par des laïcs.

    Récemment encore, ce 2 février, la Vierge Marie était réellement insultée sur Vivacité, radio du service public. Devons-nous tout accepter et nous taire, comme vous, Messeigneurs ? L’Eglise de Belgique, comme beaucoup d’Eglises d’Europe, n’est-elle pas encore tombée assez bas ? Nous aimerions tant vous entendre aussi sur les questions éthiques ou sociétales…

    Le Christ est venu nous apporter la vérité et à l’époque, même son propre peuple n’avait pas voulu l'accepter. Celui qui a le courage d'accueillir la vérité et de la propager humblement se heurtera toujours à de violentes résistances. Cette expérience, aujourd’hui, les catholiques fidèles à leur foi la font au quotidien. Nous espérons sincèrement que vous aussi aurez le courage de proclamer entièrement la doctrine de l’Eglise et de sanctifier le nom de Dieu.

    Unis dans le Christ par son Église.

    Le conseil d’administration du Forum laïc catholique romain

  • Son église sauvée par l'Enfant Jésus ?

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    La piété populaire est mal évaluée par l'Eglise postconciliaire qui néglige les processions, les dévotions, les pèlerinages... On l'a vu à Banneux où une foule de plusieurs milliers de personnes s'est pressée lors des funérailles de Mariette Beco alors qu'une chapelle modeste avait été prévue pour les célébrer. Pourtant, on peut constater l'importance de ces réflexes traditionnels dans cette paroisse proche de Liège où la dévotion à l'Enfant Jésus de Prague a été remise à l'honneur :

    Pierre Kokot, le curé de l’église Saint-Sauveur, à Horion-Hozémont, a réussi à redynamiser sa paroisse. Depuis le mois de juillet, il a installé une reproduction de la statuette de l’enfant Jésus de Prague dans l’église. Elle est ainsi devenue un lieu de pèlerinage et accueille chaque troisième dimanche du mois plus d’une centaine de personnes.

    C'était hier sur Sud-Presse où l'on pourra consulter l'article : http://archives.sudpresse.be/horion-hozemont-pratique-religieuse

  • Valet de trèfle : un roman d'Eric de Beukelaer

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    Présentation sur le site de l'auteur :

    « N’y allez pas, Arthur, vous allez vous brûler les ailes ! »
    « Mes ailes sont déjà carbonisées, Eminence. D’ailleurs, avec ou sans mission, je serais parti. Ce prêtre est un ami».
    La voix du cardinal se fit fiévreuse : « Justement ! Ceux qui vous envoient, soit l’ignorent et vous reprocheront de ne pas le leur avoir dit, soit ils le savent et alors… »
    Le borgne afficha un triste sourire et ajouta, énigmatique : « Ceux qui voudraient me nuire… me rendront plutôt service ».

    ****

    Un séminariste trouve la mort au Wauxhall de Spa. Entre ses mains, une troublante photo avec un Valet de Trèfle. L’abbé Lenden, que tout accuse, se tait. Que pense Arthur Franchemont, prélat blessé dans sa chair et dans son âme ? Que cherche Don Black, romancier américain en pleine gloire ? Que cache le sourire du chanoine Baucklayr, vétéran écossais de la seconde guerre mondiale ? De douloureux secrets remontent à la surface. Les masques tombent, révélant – avec la vérité – le visage de chacun.

    ****

    J’ai commencé à écrire « Valet de trèfle » en 2005. Je vivais alors dans un tourbillon d’activités et cela me réussissait plutôt bien. Les lendemains s’annonçaient radieux – ce qui flatte l’orgueil. Et je me suis dit : quid si l’avenir balayait tout cela ? C’est ainsi qu’Arthur Franchemont s’est invité à mon imagination et que j’ai voulu raconter son histoire. Celle d’un ecclésiastique prometteur, de quinze ans mon aîné, que la vie aurait brisé physiquement et moralement, le laissant démuni face à la plus dangereuse des tentations: la perte d’espérance. En deux ans, mon roman a pris forme. Je l’ai ensuite laissé reposer pour le reprendre et le toiletter ces derniers mois.

    Le fait que mon ami, le professeur (ULB) Baudouin Decharneux publie de son côté un roman policier (« Meurtre en kabbale » éditions EME) et me demande de le préfacer, m’a encouragé. Je lui ai, à mon tour, proposé de préfacer mon livre.

    Que les habitants de la bonne ville de Spa – surnommée « la perle des Ardennes » – me pardonnent d’avoir redessiné dans ce roman leur cité et son histoire. Contrairement à un romancier de renom auquel je fais un clin d’œil au détour de ces pages, je ne laisse planer aucun doute sur le contenu de mon livre : ici, tout est fiction. EdB

  • Des affinités entre Benoît XVI et Chesterton

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    source : Zenit.org

    Affinités entre Benoît XVI et Chesterton

    Par Andrea Monda

    ROME, mercredi 8 février 2012 (ZENIT.org) –  « ‘Ma vie a toujours été aussi traversée par cette conviction: c’est le christianisme qui donne la joie et fait grandir’ :voilà, en une phrase, tout Ratzinger et, à bien y penser, tout Chesterton », explique le prof. Monda.

    Andrea Monda, professeur de religion et de « littérature et catholicisme » à l’Université pontificale du Latran, proposera, samedi prochain 9 février, en Italie, lors d’un congrès organisé par les Pères philippins de Gênes, une présentation de la personnalité du pape Benoît XVI sur le thème : « Bon sens, vie bonne et bonne humeur : G. K. Chesterton et Benoît XVI ». Il y exposera ainsi quelques éléments de son prochain livre intitulé : « Humilité bénie. Les vertus simples de Joseph Ratzinger » (« Benedetta umiltà. Le virtù semplici di Joseph Ratzinger », à paraître en mars 2012, aux éditions Lindau). Le congrès s’intitule : « La journée du bon sens. La beauté paradoxale du quotidien. Une journée de G. K. Chesterton ». Le prof. Monda offre cette avant-première aux lecteurs de Zenit.

    Zenit - Quel lien y a-t-il entre Chesterton et Joseph Ratzinger?

    Prof. Monda - Le jeune Joseph Ratzinger a lu et apprécié les livres de Chesterton. En effet, des citations directes ou indirectes de l’inventeur du P. Brown apparaissent effet, ici ou là, aussi bien avant qu’après son élection comme pape. Mais ce que j’ai cherché, ce n’est pas tant une reconstruction philologique de ces citations, qu’un petit raisonnement qui part des deux personnalités, celle du penseur anglais et celle du théologien et pape bavarois, autour de thèmes qui se recoupent ensuite avec ceux que les organisateurs du congrès ont mis au centre de l’attention: le bon sens, la vie bonne et la bonne humeur.

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  • BXL, 11 février : "Alexandre Soljenitsyne, le courage d'écrire"

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    Ce samedi 11 février à 12 h à la Librairie Quartiers Latins
    En collaboration avec les Éditions des Syrtes,

    Georges Nivat, professeur et traducteur, spécialiste du monde russe

    Alexandre Soljenitsyne
    Le courage d’écrire
    Entretien mené par Pierre Mertens, écrivain

    Vivre et écrire, un même courage

    « Né en 1918, mort en 2008, Alexandre Soljenitsyne, qui est mathématicien, a toujours eu tendance à schématiser sa vie, à l’interpréter selon des lignes de force mathématiques. 1972 est une année charnière où il semble qu’il ait compris qu’il lui était donné, en tant qu’écrivain, de multiplier sa vie par deux. Il a alors cinquante-quatre ans, il est dans la force de l’âge, et il est au carrefour de deux œuvres, dont chacune aurait suffi à sa gloire. La première, le « premier massif », c’est la dénonciation de l’empire de la violence camouflé sous l’appellation de socialisme, le Goulag ; et cela va du récit parfaitement classique dans sa forme, et extrêmement moderne par la langue, Une journée d’Ivan Denissovitch jusqu’à la cathédrale d’écriture qu’est L’Archipel du Goulag. En 1972, cette première œuvre est achevée, il relit L’Archipel, et il le prépare pour une publication à l’étranger qui probablement signifiera pour lui un arrêt de mort. Il y est prêt, et c’est ce qui lui donne un courage joyeux, athlétique : il sait qu’il ne cédera pas au monstre étatique qu’il combat. C’est un exploit de vie autant qu’un exploit d’écriture, proche de l’acceptation du martyre. Et cet exploit est déjà derrière lui, il ne peut plus revenir en arrière. » (Georges Nivat)

    « (…) Et puis relisez – ou lisez enfin – l’auteur d’Une Journée d’Ivan Denissovitch, jusqu’aux louanges rendues à Biely et Chmeliov. Tout nous vante, ça et là, la beauté des choses à l’heure où l’humanité perd de son âme.
    Et surtout ceci : la joie de vivre, de survivre aux pires catastrophes. » (Pierre Mertens)

    Georges Nivat, né à Clermont-Ferrand en 1935, est un universitaire français, historien des idées et slavisant, traducteur spécialiste du monde russe. Professeur honoraire, il a dirigé l’Institut européen de l’Université de Genève. Il a été l’un des traducteurs d’Alexandre Soljenitsyne et a également collaboré avec la maison d’édition L’Âge d’Homme, dont il a dirigé la collection Slavica consacrée à la littérature russe et d’Europe orientale. 

    Librairie Quartiers Latins
    14, Place des Martyrs
    1000 Bruxelles
    www.cfc-editions.be
    Entrée libre.

  • Le cardinal Caffarra face à la déconstruction du mariage

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    Sous le titre : "La réflexion anthropologique, pour faire comprendre le mariage", Zenit.org nous partage la réflexion du cardinal Caffarra au sujet de l'actuelle remise en cause du mariage en Occident

    (ZENIT.org) – Trente ans après la publication de Familiaris consortio, le cardinal Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, dresse, dans cette analyse, l’état des lieux de l’institution du mariage et de la famille en Occident et qualifie la situation actuelle de « tournant historique ». Analysant les défis que doit affronter la pensée chrétienne, l’archevêque italien préconise un approfondissement de la réflexion anthropologique introduite par l’exhortation apostolique. Il faut, dit-il, reconstruire « une vision de l’homme » pour « vraiment répondre aux questions de l’homme sur lui-même et sur son destin ».

    Réflexions du card. Caffarra

    Je pense qu’au cours des trente années qui nous séparent de la publication de Familiaris consortio, un changement radical s’est produit dans la manière dont l’Occident considère le mariage, et donc la famille ; il s’est opéré un tournant historique dans la culture occidentale. Je vais tenter de le décrire brièvement.

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