Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture - Page 330

  • La grande pitié des églises de Wallonie : la détermination de Monseigneur Jousten

    IMPRIMER

    L'Avenir consacrait, ce jeudi 29 mars, tout un dossier à la gestion des églises, censée constituer un calvaire pour les communes. L'évêque de Liège, Monseigneur Jousten, a été interviewé à cette occasion. La détermination de l'évêque nous réjouit même si nous sommes toujours en attente d'un grand projet pastoral susceptible de réformer nos diocèses et de revivifier la foi dans nos contrées. Nous observons également que lorsque quelques croyants déterminés passent aux actes, il y a moyen de sauver une église comme le prouve l'histoire de l'église du Saint-Sacrement à Liège dont le sort a été pris en main par l'asbl "Sursum corda". En revanche, certaines églises meurent lorsqu'elles sont littéralement abandonnées par les responsables pastoraux; les exemples ne manquent pas, malheureusement.

    "Mgr Jousten est ouvert à la fusion des fabriques d’églises, en douceur. Mais pas question de fermer les églises et/ou de les désacraliser.

    Mgr Jousten, vous êtes évêque de Liège et en charge des églises en Wallonie. Que comptez-vous faire ?

    Pendant longtemps en Wallonie, on n’a pas accordé d’importance à la beauté des lieux. La prise de conscience est récente. Entretenir un bâtiment, lui rendre sa beauté, c’est un acte politique. Je trouve que certains bâtiments, ne pas les restaurer, c’est un péché. Je ne parle pas que d’églises.

    L’état de certaines églises est préoccupant.

    Il y a une série d’églises dans un état déplorable, rien qu’au niveau propreté ou peinture. Dans certains endroits, la commune met le paquet. Mais l’église relève de la fabrique d’église. Il faut qu’ils assument leurs responsabilités.

    Lire la suite

  • Grand succès pour un film pro-vie aux USA

    IMPRIMER

     

    6a00d83451619c69e20167645345a2970b-320wi.jpgComme le rapporte Philippe Carhon, October Baby "cartonne" aux Etats-Unis. "

    Ce film pro-vie démarre très bien aux Etats-Unis. Sorti le 23 mars, il est dans le top 10 du box-office américain du dernier week-end. 10% des bénéfices iront à des associations pro-vie.

     

    Vivement qu'il sorte en France..."

    et en Belgique!

    Voir également : ndf.fr

  • Quand un "amnésique" retrouve la mémoire...

    IMPRIMER

    Nous reprenons ici une note de Michel Janva, sur le Salon beige, intitulée : L'amnésie sidérante et collective, même chez les catholiques

    "En mars 2008, Jean-Marc Potdevin, entrepreneur, ancien CTO de Kelkoo.com, ancien vice-président de Yahoo ! Europe, traverse la crise de la quarantaine. Il décide d’interrompre toute activité et de partir seul vers St Jacques de Compostelle. Sur le chemin, il fait une expérience mystique qui bouleverse totalement son existence. Il raconte dans "Les mots ne peuvent pas dire ce que j'ai vu" :

    P"j'étais en fait un mal-croyant. Comment avais-je pu passer au travers de mon éducation chrétienne dans une école catholique dite "du Sacré-Coeur", entouré par une famille croyante et pratiquante, sans avoir perçu l'immense richesse de cette littérature mystique qui sonde et expérimente la relation directe entre l'homme et son Dieu ? Avais-je bouché mes oreilles, ou étais-je victime de l'oubli collectif, y compris au sein de nos communautés catholiques, de la perte de ces richesses inestimables, joyaux des racines chrétiennes, de notre culture ? Ce sujet est pourtant tellement central pour la vie de l'homme dont l'aspiration intime au bonheur est infinie et légitime ! Comment se fait-il qu'il ait été oublié par l'homme moderne, effacé de nos mémoires, de nos librairies, de nos cours de catéchismes, de nos écoles ?

    Cette amnésie collective est sidérante, et contraste de façon autant radicale qu'incompréhensible avec la beauté infinie et l"extase de l'homme libre renoué et vivifié en son Dieu, de l'homme divinisé dans l'amour uni à son Créateur et, enfin, extrait de son tas de cendre, l'instant d'une rencontre revenu à l'état originel, sans blessure, divin et lumineux. Comment le XXe siècle avait-il si méthodiquement et si scientifiquement tenté d'éradiquer toute trace de cette sagesse religieuse ? [...] Les fruits mortifères produits sont notamment ces campas de la mort, d'Auschwitz au Goulag, de Marx à Mao en passant par Pol Pot, et qui perdurent bien malheureusement aujourd'hui sous couvert de nos hypocrites "démocraties commerciales, confortables et souriantes" dans de nouveaux types de charniers médicalisés et aspetisés produits par l'industrie de l'avortement qui vient arracher la vie de centaines de millions d'êtres humains en l'aspirant directement dans le ventre même des jeunes mères. Démocraties du sourire qui proposeront bientôt un peu partout l'eugénisme de masse sponsorisé par l'état et la sécurité sociale en éliminant directement les malades handicapés avant la naissance (tri d'embryons, "dépistage préimplantatoire"), ou l'euthanasie des plus faibles sous toutes ses formes, des plus vieux aux plus souffrants, en leur expliquant que c'est pour leur bien, pour leur "liberté et au nom de leur "dignité" (quelle sinistre maîtrise du sophisme !). cette société profondément violente, sans repères, est à la fois dopée aux excitants et calmée aux anxiolytiques. Toutes ses tranches d'âge enregistrent des records taux de suicide, fruits moisis de cette perte du lien avec son Roy [NSJC]. Elle est minée par la progression rampante dans les bas-fonds de la "culture de mort", comme l'a si bien qualifiée Jean-Paul II."

  • L'Arboretum College : une initiative à suivre

    IMPRIMER

    La Libre fait écho à cette initiative audacieuse d'une mère de famille qui a décidé de créer une école secondaire :

    (...) Muriel de Bergeyck en a assez de constater les multiples défaillances des écoles et de voir que rien n'est fait pour changer cette situation. Cette mère de famille a donc décidé d'ouvrir son propre établissement scolaire à Crainhem, l'Arboretum College Brussels, à la rentrée de septembre 2012 : « Il est essentiel que cette école indépendante, uniquement prévue pour le secondaire, redonne aux adolescents le goût d'apprendre, et en priorité les langues (français, néerlandais et anglais), si mal enseignées en Belgique. »

    La fondatrice de cette école, qui dispose d'une licence en sciences ainsi que d'une agrégation de l'enseignement secondaire supérieur, n’est pas la seule à faire le constat d’une école « en échec avec des élèves et enseignants démotivés ». En 2009, l'OCDE indiquait dans un rapport: « En Belgique, près de 80% des élèves n'aiment pas leur école secondaire». Le constat étant partagé, le slogan est tout trouvé : « Arrêtons de subir, il est temps d’agir »... mais encore fallait-il avoir l'audace pour fonder sa propre école trilingue et personnalisée qui pourra accueillir jusqu’à 240 élèves.

    L’Arboretum College est destiné aux parents qui souhaitent investir dans une éducation « all in ». Cette formule en dehors du cadre scolaire habituel a évidemment un coût : 13.000€/an. Tous les élèves munis de leur CEB ou équivalent de fin de 6e primaire et maîtrisant au moins une des trois langues de l'école, sont visés par la fondatrice de l’école et peuvent d’ores et déjà s’inscrire.

    Cette initiative peu habituelle de la part d’une mère de famille est soutenue par le réseau Entreprendre Bruxelles, qui en a fait une lauréate. Cette reconnaissance signifie que l'école pourra bénéficier pendant 3 ans des conseils et du savoir-faire des membres de ce réseau. Car à n'en pas douter, derrière une telle audace, se cache un risque financier évident.

    Lien vers le site de l'école: http://www.arboretumcollege.be

  • Conversion, science et foi : Dominique Lambert à la cathédrale de Bruxelles

    IMPRIMER

    Le dimanche 25 mars, Dominique Lambert a donné un très beau témoignage à la cathédrale de Bruxelles, dans le cadre du cycle "Chemins de conversion" (Metropolis)

    Docteur en Philosophie et en Sciences Physiques, Dominique Lambert est philosophe des sciences et professeur aux Facultés Notre-Dame de la Paix à Namur. Il est membre de diverses sociétés scientifiques. Auteur de nombreuses publications aussi bien en sciences exactes qu’en histoire des sciences ou encore en Philosophie, il s’est intéressé plus particulièrement aux rapports entre science et foi.

    On peut écouter cette conférence "podcastée" sur le site de RCF; cliquer ici, dans la rubrique "chemins de conversion", le 25/3, Dominique Lambert : rcfbruxelles.be

  • Quand Bruxelles se réévangélise grâce aux flux migratoires...

    IMPRIMER

    Sur Brussels Studies, revue scientifique électronique pour les recherches sur Bruxelles, vient de paraître une étude de Maïté Maskens qui ne manque pas d'intérêt; elle est intitulée : Géographies spirituelles : mobilité des pasteurs pentecôtistes et « miracles » migratoires entre l’Afrique, l’Amérique Latine et l’Europe. En voici la présentation (figurant sur le site de Brussels Studies) :

    "Depuis une trentaine d’années, des églises pentecôtistes ont fait leur apparition à Bruxelles. Cette forme deprotestantisme charismatique née en Amérique du Nord dans les dernières décennies du XIXe siècle connait aujourd’hui un essor non négligeable sur la scène religieuse belge. Ce développement est largement porté par des communautés migrantes ou issues de mouvements migratoires. Le succès grandissant de ces assemblées va de pair avec la diversification des flux migratoires vers Bruxelles, et notamment l’intensification des flux migratoires en provenance d’Afrique subsaharienne et d’Amérique latine, zones où le mouvement est bien implanté depuis le début du XXe siècle.

    L'auteure du numéro 58 de Brussels Studies, Maïté Maskens (ULB), docteure en anthropologie, examine les liens entre migration et religion sous un angle original : les récits autobiographiques des pasteurs. Au travers d'une démarche minutieuse et d'un cadre théorique solide, elle montre comment la scène religieuse offre à ces interlocuteurs un espace d’autodéfinition positive incomparable en regard des possibilités offertes par les autres scènes fréquentées par ces mêmes personnes (professionnelles, citoyennes). Dans les discours de ces acteurs majeurs de la communauté pentecôtistes, la migration vers la Belgique apparaît, comme faisant partie du « plan » que Dieu avait établi pour eux. De même, le message religieux délivré lors des cultes encourage les fidèles à lire leur présence en terres étrangères comme un miracle. C'est certes là une lecture issue du discours, mais qui s'enracine aussi dans le vécu de migrant, tant la lourdeur ou l’absurdité de certaines procédures d'entrée légale sur le territoire donne à la présence en Belgique un caractère « miraculeux ».

    L'analyse fine des parcours migratoires et de leur légitimation divine nuance également le profil des pasteurs oeuvrant à Bruxelles. On trouve certes parmi eux des "expats" missionnaires pour lesquels l'arrivée à Bruxelles est motivée par une logique pastorale. Mais d’autres ont accédé à cette fonction après leur arrivée en Belgique, parfois même suite à d'étonnantes (re)conversions.

    Par cette étude, Maïté Maskens contribue de manière originale et sensible à une meilleure compréhension de la ville multiculturelle et multiconfessionnelle qu'est Bruxelles."

     Pour accéder directement à cette publication : pdf ou ePub

  • Les psaumes traduits par Claudel et dits par Stéphane Daclon

    IMPRIMER

    psaumes_paul_claudel.gifUne belle manière d'entrer dans la semaine Sainte :

    découvrir les psaumes traduits par Paul Claudel, interprétés par Stéphane Daclon.

    Le spectacle reprend seize psaumes et sera présenté 
    à l'Espace de l'Hôtel de Ville, à Herve le lundi 2 avril 2012 à 20H 
    et à Wavreumont le mercredi 4 avril 2012 à 20H15.

    Réservations souhaitées au 087/ 88 10 33 (10 €) Renseignements: Céline Doutrepont, celinemmd@gmail.com

    Lire la suite

  • Gender : bannir le "il" et le "elle" ?

    IMPRIMER

    Source : synthèse de presse de genethique.org

    En Suède, après l'école Egalia (Cf. Synthèse de presse du 28/06/11), une crèche municipale de Stockholm a décidé de bannir de son vocabulaire les pronoms "il" (han) et "elle" (hon) et d'utiliser un pronom neutre, hen, lorsque le personnel éducatif s'adresse aux enfants.

    En pratique, si certains parents acceptent d'attendre plusieurs mois pour faire entrer leur enfant à la crèche Egalia, il s'avère que "la pédagogie qui y est pratiquée est loin de faire l'unanimité en Suède".

    Du point de vue institutionnel, le Conseil des langues (en charge du suivi de l'évolution du langage en Suède) s'est, dans un premier temps, opposé à l'usage du pronom neutre, avant de revenir sur sa position : selon Suzanne Carlsson, inspectrice, "nous continuons de penser qu'il vaut mieux utiliser d'autres stratégies, comme il/elle ou bien la forme passive, mais nous n'interdisons à personne de l'utiliser, et nous pensons même qu'il est respectueux de le faire quand quelqu'un qui ne se reconnaît dans aucun des deux genres le demande".

    Face à ce changement idéologique, certains auteurs réagissent. Ainsi en est-il d'Alsa Carlsson, blogueuse, pour qui "notre sexe dit certaines choses de notre identité, et c'est la raison pour laquelle c'est une information importante à donner, même si cette information seule, bien sûr, ne dit pas tout sur l'individu en question". Philip Hwang, psychologue, évoque les risques vers lesquels la neutralité peut conduire, "cela peut devenir problématique pour un enfant, très tôt conscient de son sexe". La neutralité utilisée par les parents dans le langage montre "qu'ils ne voient aucune différence entre les filles et les garçons, ce qui n'est pas le cas de l'enfant".

    Pour la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle, "créer un pronom neutre a un air égalisateur, mais c'est un acte sociopolitique qui risque surtout de générer de la violence".

  • L'"anthropologie de l'ouverture", remède au drame de notre temps ?

    IMPRIMER

    Sur ZENIT.org :

    « Le Christ, destin de l’homme. Itinéraires d’anthropologie filiale » : ce livre du secrétaire du Conseil pontifical pour la Famille, Mgr Jean Laffitte, évoqué sur ZENIT.org le 16 mars, a été présenté à Paris, au Collège des Bernardins, le mercredi 14 mars, entre autres, par le P. Olivier Bonnewijn, professeur à l’I.E.T. de Bruxelles.

    Le texte intégral de sa présentation figure sur le site de ZENIT.org : http://www.zenit.org/article-30433?l=french.

    Extrait :

    "(l') auteur (Mgr Laffitte) possède une vive perception du drame de notre temps : la fermeture à Dieu comme l’a spécialement analysé Gaudium et spes dans ses numéros sur l’athéisme, le rétrécissement individualiste de l’être humain et de la société. La gender theory en présente un symbole actuel particulièrement éloquent. Pourtant, « l’homme ne se limite jamais à l’horizon de ce monde. » « Il est incapable de se suffire à lui-même. (…) Il a une constitution que de nombreux auteurs (…) ont parfois qualifiée de structure dialogique. D’autres, comme Bruaire, sont allés encore plus loin en parlant de l’homme comme être-de-don. »

    D’où la question de fond qui traverse tous les chapitres : Comment échapper à cet emprisonnement ? Comment tracer des pistes - des « itinéraires » - pour parvenir à cette « anthropologie adéquate » dont parle Jean-Paul II ? Notre théologien pasteur part de très loin. Il commence par considérer l’embryon souvent prisonnier d’un regard très matérialiste et aboutit 560 pages plus loin au côté transpercé du Christ. « Il y a une contemporanéité du Cœur transpercé du Christ à l’homme de tous les temps », y compris à l’homme en son stade embryonnaire.Entre les deux, quel parcours ! La santé, le sida, la mort, le mariage, la famille, le corps, l’Eucharistie, la société, la paix entre nations, la démographie en Europe, l’objection de conscience et « la tolérance idéologique », la révolution sexuelle, l’inviolabilité de la conscience, la connaissance de Dieu et de la vérité, l’agir rationnel du croyant, le pardon. Toutes ces problématiques sont en réalité intrinsèquement reliées entre elles grâce aux rayons de cette anthropologie de l’ouverture."

  • La "Nuit des Cathédrales" à Liège, le 12 mai

    IMPRIMER

    entete_cathedrales_gauche_2010.jpgLa Cathédrale Saint-Paul de Liège

     
    17h45 Concert de carillon par Fabrice RENARD.
    18h00 * Temps de prière.
    * Vernissage de l’exposition « Le Mystère copte » avec la collaboration de l’Œuvre d’Orient.
    * Plage d’orgue par Joëlle SAUVENIERE.
    18h30 à 19h30 Temps musical par la classe de Musique de chambre de l’Académie Grétry
    Cloître et jardin de la cathédrale.
    18h30 Visite guidée de la cathédrale et de son Trésor.
    19h30 à 20h00 Plage musicale (à préciser)
    20h00 Conférence : Les coptes d’Egypte et les chrétiens d’Orient
    par Mr Christian CANNUYER, orientaliste, professeur à l’institut Catholique de Lille, directeur de la Revue Solidarité – Orient.
    21h00 à 21h30 Plage musicale (à préciser)
    21h00 à 22h30 Adoration dans la chapelle du chapître
    22h00 Plage d’orgue
    23h00 Prière de la Nuit
    23h30 Fermeture des portes

    Organisation : Conseil « Cultures, Cité et Eglise »

  • Le tueur de Toulouse : Ivan Rioufol pointe "ces moralistes qui ont couvé un monstre"

    IMPRIMER

    Sur son Figaro-blog, Ivan Rioufol s'en prenait hier à "ces moralistes qui ont couvé un monstre" :

    "Qui a couvé ce monstre ? A l'heure où j'écris ces lignes, mercredi matin, l'assassin des trois enfants juifs, d'un jeune rabbin et de trois parachutistes d'origine musulmane (rajout: dont un de religion catholique) ayant combattu en Afghanistan est toujours retranché dans un appartement à Toulouse, encerclé par le RAID. Ceux qui, dès lundi, ont accusé tout à la fois Marine Le Pen (Dominique Sopo, de SOS Racisme), les "pyromanes de l'identité française" (Bernard Henri-Lévy), "un climat de haine" (Corinne Lepage) ou "l'intolérance" menée par "ceux qui montrent du doigt en fonction des origines" (François Bayrou) se retrouvent confrontés à leur aveuglement et à leur lâcheté sur la montée en puissance de l'islam radical en France, si souvent dénoncé ici-même. Car le barbare, Mohammed Merah, 24 ans, Français d'origine algérienne, soutenu semble-t-il par un réseau familial, se réclame d'Al Qaïda, du jihad et de sa guerre menée contre l'Occident et les mécréants. Il est le prototype du nazislamiste qui avait fait se rapprocher naturellement, durant la dernière guerre mondiale, le grand mufti de Jérusalem, Haj Amin al-Husseini et Adolf Hitler (voir De l'urgence d'être réactionnaire, page 137). Ceux qui mettent en garde, en vain, contre les germes d'une guerre civile en France seront-ils enfin entendus ?

    Les accusateurs qui voulaient que la France silencieuse le redevienne vont devoir rendre des comptes. Ils sont les premiers responsables de cette tragédie qui était à redouter face à l'ampleur prise dans certaines cités par le repliement salafiste. Ce qui me rend furieux  est de voir les conséquences tragiques de la constante mauvaise foi de ceux qui, au nom d'une morale de pacotille,  ont toujours refusé de se confronter, comme Bayrou par exemple, à la crise de la cohésion nationale née d'une immigration impensée, d'un code de la nationalité angélique, de la survenue d'une idéologie totalitaire. Celle-ci trouve ses protections aussi bien chez les antiracistes au nom de la lutte contre l'islamophobie que chez Tariq Ramadan et ses alliés d'extrême-gauche au nom de la réislamisation des musulmans, de leur "visibilité" et d'un antisionisme suintant la haine du juif. Le livre de Stéphane Hessel, Indignez-vous !, exclusivement consacré à la mise en accusation d'Israël, est de ces conditionnements qui ne peuvent qu'exciter des esprits fanatisés par le mythe du juif tueur d'enfants, tel que l'affaire Al-Dura (l'armée israélienne accusée sans preuve d'avoir tué un enfant palestinien en 2000 sous la caméra de France 2) l'a propagé dans les médias. Aujourd'hui, les masques tombent enfin. A la campagne présidentielle de s'emparer sereinement du sujet."

  • Liège, 27 mars : Politique et religion dans la pensée grecque

    IMPRIMER

    Mardi 27 mars 2012 à 18h00

     Politique et Religion dans la Pensée grecque

     Présentation par

     André MOTTE

     Professeur hon. à l’Université de Liège

     Directeur de Kernos

     Revue internationale et pluridisciplinaire de religion grecque antique

    Le sujet est particulièrement intéressant parce que l'expérience des Grecs anciens, tout au long de leur histoire, n'a connu qu'une étroite imbrication entre le politique et le religieux. Dès lors, projeter dans leur culture des notions comme celle de neutralité étatique, de pluralisme ou encore de laïcité fait courir le risque d'un grossier anachronisme. On s'attachera d'abord à illustrer cette situation qui fut la leur et à tenter de l'expliquer.

    Chez plusieurs penseurs cependant, poètes ou philosophes, on observe certains phénomènes de distanciation à l'égard de la religion traditionnelle ou du complexe politico-religieux de l'époque, distanciation tantôt inspirée par l'humour, tantôt due à une volonté de critique voire de rejet, tantôt encore prenant la forme d'une véritable objection de conscience. On présentera quelques exemples concrets de cette distanciation qui préfigure peut-être certains aspects de notre modernité et, avant de conclure, on esquissera, s'agissant des rapports entre le politique et le religieux, les positions, très différentes, des deux penseurs grecs qui ont marqué le plus profondément le développement de la culture occidentale, Platon et Aristote.

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée) . Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance par e-mail.

    RSVP le 25 mars 2012 au plus tard

     Tél. 04.344.10.89 ou info@ethiquesociale.org

     Internet : www.ethiquesociale.org

    Union des étudiants catholiques de Liège : Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42 – 4020 Liège (tél. 04 344 10 89;  e.mail  jpschyns@skynet.be)

    Groupe de réflexion sur l’éthique sociale : Elio Finetti, Quai Orban 34, 4020 Liège (tél. 0475 83 61 61;  e.mail : finetti@ethiquesociale.org)

    Calpurnia - Forum de conférences, débats : Philippe Deitz, Rue Henri Maus, 92 - 4000 Liège (tél. 04 253 25 15, e.mail: calpurnia.musee@gmail.com)