Dans deux ans, on célèbrera l'extension par Urbain IV de la célébration de la Fête-Dieu à l'Eglise universelle, en 1264. Cet anniversaire donnera-t-il lieu à des commémorations à la hauteur de l'évènement, en particulier à Liège? Pourrait-on espérer que la grande procession, de la cathédrale à la basilique Saint-Martin, soit restaurée et que des célébrations soient organisées en divers lieux (à Cornillon? à Retinne?...). Rien n'a encore percé jusqu'à présent mais on peut s'attendre à ce que les services d'information du diocèse dévoilent le programme des festivités prévues. C'est promis, on vous tiendra au courant.
Culture - Page 322
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2014 : 750e anniversaire de l'extension de la Fête-Dieu à l'Eglise universelle
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Un humoriste que la vue d'une personne handicapée dérange
"...Avant le spectacle qu'il a donné le 26 mai dernier à Bastia, Stéphane Guillon gêné par la présence d’un homme en fauteuil roulant, l’a fait déplacer dans les coursives du théâtre loin de son regard. Selon Guillon, il allait empêcher les "valides" de rire.
Christian racontait : "A notre arrivée, l'équipe du théâtre et de la sécurité sont à côté de nous, et discutent. Apparemment il y a un problème, le problème,ce serait nous. Le régisseur de Stéphane Guillon arrive et dit clairement à tout le monde que nous ne pouvons rester là, car (...) cela va troubler l'humoriste et lui faire perdre le fil de son spectacle. Ce monsieur a alors dit que si je restais à cette place, le spectacle serait purement et simplement annulé sur décision de Stéphane Guillon lui-même." Après plusieurs allers-retours dans la loge de Stéphane Guillon, "le régisseur est revenue et a demandé à ce que je sois placé dans les coursives, à l’abri du regard de Stéphane Guillon", poursuit-il."
En lisant la suite sur le blog de Jean-Marc Morandini, on pourra lire la lettre adressée à l'humoriste par cette personne handicapée par la myopathie.
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Liège, berceau de la Fête-Dieu
Liégeois, nous sommes fiers de ce que notre ville ait été le berceau de la Fête-Dieu au XIIIe siècle. A cette époque de ferveur religieuse marquée par l'éclosion des béguinages et des recluseries, Julienne, religieuse du Mont Cornillon, eut des visions qui signifiaient qu'il manquait une fête au calendrier liturgique, une fête en l'honneur du Christ présent dans l'Eucharistie. Rapidement, l'idée fit son chemin et cette célébration fut instaurée puis étendue à l'Eglise universelle (1264). Depuis lors, la Fête-Dieu, ou fête du Corpus Christi, connut une fortune extraordinaire notamment grâce aux innombrables processions permettant au Saint Sacrement de visiter villes et villages. Ainsi, à Liège, où une grande procession montait de la cathédrale à la basilique Saint-Martin, là où fut célébrée cette fête pour la première fois. On se souvient de ce cortège fervent réuni autour du Saint Sacrement et de l'évêque, escaladant le Publémont, pour aller célébrer cette fête dans un vaste vaisseau noir de monde. Chaque maison chrétienne mettait son point d'honneur à garnir ses fenêtres et à pavoiser; fleurs, bannières et banderoles constituaient un décor coloré et joyeux. L'évocation est peut-être nostalgique mais elle dit aussi notre incompréhension
devant cette extinction des feux de la ferveur populaire dans la cité de saint Lambert où, dans la foulée de Vatican II, on a délibérément sacrifié cette forme de religiosité au profit d'une pastorale pauvre et déssechée. Aujourd'hui, une poignée d'amis courageux ont repris le flambeau et organisent une procession locale dans le quartier d'Avroy; c'est bien mais nous attendons que se close cette période de triste enfouissement et que des pasteurs courageux sortent à nouveau de la cathédrale, escortant le Saint Sacrement, la Vierge d'argent, le buste de Saint-Lambert, et reprennent le chemin de Saint-Martin. Le succès du Chemin de Croix organisé le Vendredi Saint, cette année dans les rues de la ville, démontre que c'est possible et que ce n'est qu'une question de volonté, mais là est toute la question.Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Culture, Eglise, Foi, Patrimoine religieux 1 commentaire -
L'art peut-il survivre à la perte du sacré et de la transcendance ?
"Canal Académie" pose cette question "Les œuvres d’art peuvent-elles exister quand s’est perdu le sens du sacré et de la transcendance ?"et met en ligne la deuxième partie d'un entretien avec Jean Clair, par Damien Le Guay :
"Dans ce second entretien, Jean Clair revient sur la dégradation de la Culture. La Culture est une « qualité qui unit et élève » alors que le culturel « disperse, éparpille, dégrade, disqualifie ». La culture en train de disparaître au profit du culturel – et des agents qui en font la promotion – suppose une con-templation des œuvres d’art – au sens d’un culte rendu au beau et d’un temple pour ceux qui s’introduisent dans ce culte..."La suite est ici (une partie de l'article est en accès réservé aux abonnés) -
Le chrétien moyen n'est pas l'homme chrétien dont la Cité a besoin
Un livre paru récemment devrait nous aider à prendre conscience de ce qui est exigé de la part d'un chrétien aujourd'hui. On n'est pas "sel de la terre" à bon marché. Georges Bernanos s'avère un plus qu'excellent guide dans cette direction et un livre récemment publié l'illustre : "Bernanos, un chrétien dans la Cité" de Cécile Delorme-ReboulPrésentation :
Comment évangéliser la Cité aujourd'hui ? Pour Bernanos, il s'agit d'abord d'une "besogne temporelle", même si elle est "ordonnée à des fins spirituelles". Pour l'accomplir, il faut non réinventer une "Congrégation du Saint Sacrement de l'Autel" mais recouvrer cette vertu humaine qu'est l'honneur. Un homme d'honneur est un homme véritable, capable de ne se laisser contraindre par aucune forme d'oppression, qu'elle soit violente ou sournoise, cléricale, militaire ou totalitaire. Un homme d'honneur est un chrétien "naturel" puisqu'il n'offense ni la foi ni les mœurs. Mais l'inverse n'est pas vrai pour Bernanos : tous les chrétiens ne sont pas automatiquement des hommes d'honneur, ni des hommes libres. "Je crois les gens d'Eglise capables de former des chrétiens moyens, écrit-il, mais le chrétien moyen n'est pas l'Homme chrétien". A mesure que ce dernier a perdu en densité d'être et de grâce, la cité des hommes a gagné sur la cité de Dieu. Alors la voix de "Jeanne, relapse et sainte" a retenti, puis celle de "Frère Martin". Dans ses romans comme dans ses écrits de combat, Georges Bernanos a répercuté le cri de leur âme baptisée mais déchirée par les divisions de la Cité. Non pour entretenir la nostalgie de la Chrétienté mais pour montrer comment l'Homme chrétien, s'il est fidèle aux exigences de sa foi, peut s'imposer au monde par une espèce de dignité, de solidité, qu'aucune leçon ne saurait donner.
(avril 2012, Editeur : Ad Solem, 206 pp.)
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Défendre le mariage; un combat à mener sur le terrain anthropologique et éthique
La France va connaître toutes les dérives que la société belge connaît depuis longtemps, en particulier sur le terrain social et familial. Les socialistes français arrivés au pouvoir n'ont guère de moyens pour réaliser leur programme économique; en revanche, il est des réformes qui ne coûtent rien et qu'ils comptent bien réaliser dans les plus brefs délais. Les réflexions de P.O. Arduin dépassent largement la problématique française car le mariage est une réalité universelle et font écho à ce que Benoît XVI a rappelé lors de son homélie, dimanche à Milan.
Le mariage dénaturé - Pierre-Olivier Arduin - Source : lanef.net
Avant le printemps 2013 en France, les couples homosexuels pourront… « échanger leur consentement » devant monsieur le maire et accéder à la « parentalité » au travers de la reconnaissance de la capacité juridique à adopter des enfants.
La contagion de la légalisation des unions homosexuelles par effet domino à toute l’Europe est un danger qu’il ne faut pas sous-estimer, car la France est considérée « à la fois comme un verrou et pays test (…) : sa chute préparerait sans doute la voie à une généralisation du mariage ouvert aux gays dans la plupart des pays de l’Union » (Bernadette Sauvaget, « Les cathos sur la voie du veto », Libération, 11 mai 2012).
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3 juin 2012 : Journée des églises ouvertes
Accéder aux informations et programme (à télécharger) en cliquant sur l'image
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A Huy : l'art sacré dans tous ses états
cliquer sur l'image pour accéder à la présentation de cette exposition
Cliquer ICI pour accéder au site des Septennales de Huy,
en l'honneur de Notre-Dame de la Sarte.
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Une pétition pour interdire le hellfest de Clisson
Signez la pétition tout de suite : http://petit.io/petition/avenir-de-la-culture/pour-l-interdiction-du-hellfest... ! Et envoyez-la à tous vos proches !
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Revenus à un monde qui ne connaît pas Dieu
"...nous voilà revenus à ce qu’ont connu les Apôtres : un monde qui ne connait pas Dieu. Et qui du coup a un système de valeurs, une organisation culturelle, économique, financière, sociale déconnectée de Dieu. Rien que de très logique en somme. C’est dingue, j’arrive sans cesse à la même conclusion vaguement moralisante mais trop vraie pour ne pas être dite : on peut faire toutes les manifs qu’on veut, des guerres juridiques, la seule vraie action qui permettra au monde de retrouver le sens de son existence et de marcher vers son bien, c’est de lui proposer Dieu. Après tout, en ce temps de Pentecôte, un rapide coup d’œil sur les lectures nous donne de voir qu’avec l’Esprit Saint, 12 types « quelconques et sans instruction » ont réussi à propager la foi dans le monde entier."
Une réflexion illustrée par cet extrait de la Lettre à Diognète :
« [Les Chrétiens] se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et le reste de l’existence, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur manière de vivre. Ils résident chacun dans sa propre patrie, mais comme des étrangers domiciliés. (…) En un mot, ce que l’âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde ».
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Le témoignage pro-vie d'un boys band converti à la foi catholique
Conversion et engagement chrétien pour le droit à la vie
Dans un post du 30 mai (cf. http://www.belgicatho.be/archive/2012/05/30/quand-un-boy-band-devient-un-fervent-catholique.html), nous avons fait écho à la conversion de Brad Fishetti, qui fut membre de LFO (Lyte Funky Ones), un boys band. Une conversion qui s’est nourrie de réflexions, d’engagements, pour partager ses convictions avec d’autres, en disant avec confiance : « Me voici Seigneur ! Je viens faire Ta volonté ! ».
Nous reprenons ici un extrait d’un témoignage de Brad Fischetti, dont l’original se trouve ici : http://www.lifesitenews.com/news/former-boy-band-member-turned-pro-life-activist-shares-testimony
Avant ma conversion, je n’aimais sans doute pas l’avortement. Mais l’avortement ne m’affectait pas pour autant. D’après moi, il s’agissait simplement de grains de riz qui étaient avortés. Mais ma foi est devenue très importante pour moi. Par ce biais, l’image de l’avortement est devenue plus claire. Quand vous apprenez, quand vous parvenez à réaliser ce qui se passe réellement dans un avortement, cet avortement devient atroce.
Je n’ai pas recherché cette tribune. Je peux même difficilement comprendre pourquoi les gens se soucient tant des choses que j’ai à dire alors qu’il y en a tant d’autres qui ont combattu depuis plus longtemps et plus difficilement que moi pour le mouvement pro-vie. Mais si Dieu m’appelle à utiliser cette petite tribune pour aider à éduquer les gens, pour aider les gens à comprendre ce qu’est réellement l’avortement, alors : « me voici Seigneur. Je viens faire Ta volonté ! ».
Beaucoup de gens ne savent pas vraiment ce qui se passe lors d’un avortement. Il est rare qu’une femme soit enceinte seulement de quelques semaines. La plupart des femmes n’ont pas réalisé qu’elles sont enceintes avant quatre, cinq ou six semaines de gestation. Puis elles prennent du temps pour essayer de décider si elles veulent se faire avorter. Et au moment où elles arrivent à la clinique, elles ont 12 ou 13 ou 14 semaines de grossesse. Leurs bébés ont des doigts et des orteils.
A la clinique d’Orlando, j’ai vu des femmes enceintes de 24 semaines se faire avorter. J’ai vu des femmes qui ont jusqu’à 30 semaines de grossesse envoyées vers une installation d’avortement clandestin appartenant au propriétaire de la clinique, dans la région de Washington DC, où le médecin pratiquera des avortements sur des bébés bien après 30 semaines de grossesse !
Le concept « pro-choix » est ridicule. Il n’a aucun sens pour moi. « Pro-choix », c’est le choix d’avoir des rapports sexuels ou non. Et c’est vrai, je réalise qu’un petit nombre d’avortements sont pratiqués sur des femmes qui ont été violées ou qui sont victimes d’incestes. Et ces crimes sont aussi méprisables que l’avortement.
Mais l’avortement n’est pas la réponse. Nous ne devrions pas punir l’enfant pour les péchés du père. Et si on va plus loin, dans des situations comme celles-là, la femme a déjà été violée. Un avortement ne sert qu’à la violer davantage.
J’ai vu l’exposition « Le corps », à Las Vegas. Ils ont développé un exposé complet sur le développement fœtal. C’était stupéfiant de voir à quel point un bébé est développé en début de grossesse. C’est à ce moment qu’il m’est apparu que l’avortement n’est pas correct, en fonction des circonstances. Je crois qu’un bébé est un don de Dieu, et que l’avortement est un péché atroce et inacceptable, quelles que soient les circonstances.
En outre, je crois que lorsque l’avortement a été légalisé, il n’a jamais été destiné à être ce qu’il est devenu. Des hommes qui se disent médecins vont à l’intérieur d’un utérus et déchirent le bébé, ou les mettent au monde morts, ou parfois vivants. C’est dégoûtant.
Je ne fais pas vraiment attention à ce que les gens pensent de ma position contre l’avortement. Je risque de perdre ma famille et des amis. Mais je suis obligé de dire la vérité. Si j’ai une tribune de 500 ou de 5000 personnes, mon travail consiste à dire la vérité. Nous avons Dieu à nos côtés, et en fin de compte, l’avortement ne sera qu’un triste chapitre de notre histoire.
Ce n’est pas parce que l’avortement est légal qu’il est bien. Il fut un temps dans ce pays où le fait de refuser le droit de vote à une femme était légal. Était-ce bien ? Non. Il fut un temps dans ce pays où l’esclavage était légal. Était-ce bien ? Non plus. Pour citer le grand archevêque Fulton Sheen, « la légalité n’équivaut pas à la moralité ».
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Un concert de chant grégorien à l'abbaye de Maredret, le 10 juin
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