Un ami très cher nous relate cette anecdote significative :
HISTOIRE VÉCUE ET RÉVÉLATRICE A LA POSTE DE GIVET
Quelques jours avant Noël, je me présente au bureau de poste de Givet pour y acheter des timbres pour lettres. Voyant que l'employée sort de sa réserve une feuille de l'inévitable Marianne (avec gomme au verso), je lui demande si elle ne dispose pas de timbres auto-collants. Immédiatement elle prend un air gêné qui m'intrigue n'ayant pas conscience d'avoir posé une question embarrassante.
Oui, me dit-elle, nous en avons... mais, je ne sais pas comment dire, c'est un peu gênant... certaines personnes s'en offusquent... J'imagine déjà un timbre au motif scabreux quand, sans m'en dire davantage, elle quitte sa place, gagne le fond du bureau et en revient, la mine confuse, avec quelques pochettes de timbres auto-collants. Alors, me les montrant d'assez loin : "C'est une Nativité..."
"Oh, dis-je, voilà qui me convient parfaitement."
Elle en fut, visiblement, soulagée.
On peut juger par là de l'infernale descente parcourue en quelques années. Il n'est vraiment pas déplacé de se demander si nous ne nous acheminons pas vers cette période de toutes les angoisses qu'évoquait le Christ : "...le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?" (Luc, 18, 8.)
HISTOIRE VÉCUE ET RÉVÉLATRICE A LA POSTE DE GIVET
La Revue « Canticum Novum », organe de l’Académie de Chant grégorien de Belgique a interrogé à ce sujet le directeur du Festival de Watou qui réuni tous les trois ans des milliers de festivaliers autour des auditions et des liturgies animées par plus de 25 chorales venues du monde entier. Un événement musical et religieux unique en son genre qui aura pour thème cette année : « Unam petii a Domino » , illustrant le désir de Dieu au cœur de l’homme.