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Culture - Page 335

  • Un message inattendu sur les ondes

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    Il s'appelle M. Pokora, il s'est forgé une certaine notoriété dans le show biz, et il chante ceci (en attendant la fin) :

    On se retourne vers Dieu 
    Quand ça tourne mal
    Quand le ciel s'écroule
    Sur nos p'tites étoiles
    On se sent si seul
    Quand le train déraille
     
    De la pluie dans mes yeux
    Quand l'espoir détale
    Quand je vois Maman
    Perdre ses pétales
    On s'en remet a Dieu
    Sur son lit d'hôpital

    Je perds l'équilibre
    Sur mon triste manège
    sous le soleil d'été
    Je vois tomber la neige
    On n'se moque plus de Dieu
    Quand les peines nous assiègent

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  • "La Boutique de l'Orfèvre" projetée à Bruxelles le 8 février

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    boutique_orfevre_8_fev2012.jpg

    Inscription gratuite et obligatoire avant lundi 6 février 2012 sur www.fafce.org

    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, FAFCE, est reconnue par le Conseil de l'Europe comme Organisation Non-Gouvernementale et dotée du statut participatif. Elle assure la représentation politique pour toutes les familles, d'un point de vue catholique, c'est-à-dire en se référant à l'enseignement social et familial de l'Eglise catholique ainsi qu'au témoignage de foi et au savoir empirique des chrétiens au sein de l'Eglise et de la société.

  • Les racines judéo-chrétiennes de l'Europe sont un fait indéniable

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    Source : zenit.org

    Les racines judéo-chrétiennes de l'Europe : un fait!

    Elles réconcilient l'Europe avec la « solidarité » et les « devoirs »

    Les racines judéo-chrétiennes de l’Europe sont une constituante « normale » de la réalité, souligne Joseph Weiler.

    Pour le professeur, juif, de droit européen à la New York University, ces racines sont une occasion, en ce temps de crise, de sortir d’un modèle purement « économique » pour renouer avec la « solidarité » et assumer des « devoirs » au lieu de revendiquer des « droits ».

    Récemment, le Sénat italien a en effet approuvé une motion sur la politique européenne de l’Italie, qui a introduit une référence aux racines judéo-chrétiennes. Joseph Weiler, commente cette décision au micro de Radio Vatican.

    Que pensez-vous de cet amendement ?

    Ce devrait être le cours normal des choses. Il reflète une réalité historico-culturelle que tous connaissent : les racines de la civilisation européennes sont Athènes et Jérusalem. Ce qui est étrange est de trouver quelqu’un qui résiste, qui veut nier, qui trouve scandaleux de le mentionner. Si, par exemple, on avait dit que les racines de l’Europe sont gréco-romaines, personne n’aurait objecté, parce que c’est évident. Personne n’aurait objecté: “C’est « exclusif » parce qu’on ne mentionne pas – que sais-je – les Persans ou les Indiens”. Car la réalité de l’Europe est ainsi : l’un des fondements de sa civilisation est gréco-romain. En revanche, quand on parle de la tradition judéo-chrétienne, il se trouve quelqu’un pour protester mais, en réalité, c’est tout aussi normal. Il s’agit de l’ordre historico-culturel: l’Europe est ainsi. Donc, pour moi, nous sommes dans la normalité : à présent, au moins en Italie, nous sommes dans une position saine. Personne, ni les « laïcs », ni les personnes qui ne sont pas de la tradition judéo-chrétienne, ne doit protester, parce que l’Europe est ainsi.

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  • Castellucci à Anvers

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    A l'occasion de sa programmation à Anvers, Catho.be met en ligne un commentaire très favorable à la pièce de Roberto Castellucci "Sur le concept du visage du Fils de Dieu". Ce commentaire est dû à l'aumônier des artistes, le frère Alain Arnould, dominicain; on le trouvera ici : info.catho.be.

    On trouvera un tout autre point de vue sous la plume de Monseigneur Brincard, évêque du Puy-en-Velay :

    "Il n’est point nécessaire d’avoir vu la pièce de Roméo Castellucci pour dire que sa seule lecture amène à s’interroger sur la notion de culture et, partant, sur ce qu’il faut entendre par « liberté artistique ».
    Pour ma part j’estime que la pièce de Castellucci est – et je pèse mes mots - violente, pénible et inutilement provocante.

    Pour un croyant – et c’est une évidence – Jésus n’est certes pas un « concept » mais le « Témoin fidèle, le Premier né d’entres les morts, le Chef des rois de la terre » (Apocalypse 1). C’est dire que la relation personnelle avec Jésus est notamment celle de la foi, de l’adoration aimante, du service des plus petits et des plus pauvres en lesquels « le Témoin fidèle » veut être servi avec prédilection. Comment ne pas être profondément atteint par une pièce de théâtre dont certaines scènes dépassent l’entendement et, par voie de conséquence, le supportable ? Pour atténuer le scandale il ne suffit pas de dire que les intentions de l’auteur sont bonnes ni même que certaines clés de compréhension permettent de faire des découvertes apaisantes. L’art véritable est un langage dont la clarté rend le beau accessible à tous. L’art qui aide l’homme à être plus conscient de sa dignité est un art au service de la splendeur du vrai et de la beauté du bien. Lorsqu’il est chrétien, un tel art sait montrer comment en Jésus, Dieu tire d’un drame « un effet sublime d’amour ».

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  • Le droit de cuissage, un mythe qui a la vie dure

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    Le site "défi culturel" a la bonne idée de mettre en ligne des études qui rétablissent la vérité historique. Ainsi un pdf sur le droit de cuissage est-il téléchargeable sur ce site : http://www.deficulturel.net/

    Présentation :

    La période médiévale fait l'objet de toutes les attaques. A lire les manuels scolaires, à écouter les documentaires, les journalistes et les œuvres littéraires et cinématographiques, on pourrait penser que cette époque est celle de l'obscurantisme et de la barbarie.
    Pourtant il n'en est rien.

    Jacques Heers est historien, spécialiste de l’histoire du Moyen Âge. Il a été professeur à la faculté des Lettres et Sciences humaines de Paris-Nanterre, puis directeur des études médiévales à Paris IV.

    Auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages traitant cette période, il a accepté de rédiger pour Défi culturel un article éclairant sur un des nombreux préjugés qui frappent notre imaginaire collectif : le droit de cuissage.

  • Un ensemble chantant de prêtres belges? Mgr Léonard ne serait pas contre...

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    D'après Kerknet,

    "Mgr. André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, a déclaré en marge de la prestation du groupe français "Les Prêtres" à Forest National, qu'il ne serait pas réticent à l'égard d'un groupe chantant constitué de prêtres belges. Les prêtres français ont vendu leur dernier album "Gloria" en un peu plus d'un demi-million d'exemplaires. Une partie importante du produit est répartie entre des organismes de bienfaisance.

    Mgr. Leonard considère que des prêtres qui se sentiraient appelés à témoigner de cette manière peuvent faire oeuvre pastorale. "C'est une façon magnifique et unique de contribuer à la nouvelle évangélisation." L'archevêque a déclaré que leur action sur le terrain attire une grande variété de publics de tous âges. S'il se constituait un groupe de prêtres belges chantants, il aimerait que le groupe soit composé d'un Flamand, d'un Wallon, d'un Bruxellois, et d'un germanophone. L'archevêque est déjà plein d'espoir: "Il ya un proverbe belge qui dit que s'il pleut à Paris, il tombe des gouttes à Bruxelles." Toutefois, prévient-il, il ne suffirait pas de singer l'exemple des prêtres chantants français ou irlandais, parce que cela risquerait d'en banaliser la formule.

    "Les Prêtres" ont commencé une tournée en mai, l'année dernière. Cela les a amenés en France, à travers la Belgique et même à Tahiti; la tournée a commencé en juin à Lourdes. Les concerts de samedi et de dimanche (à Bruxelles et à Banneux) ont eu lieu à guichets fermés. L'évêque français Di Falco, qui, à l'époque, a encouragé le trio à chanter, a assisté aux concerts dans notre pays."

  • Le progressisme culturel

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    Selon Louis-Marie Lamotte,  sur le blog « contre-débat » le progressisme chrétien, le vrai, si l’on peut dire, celui de l’après-guerre et non ses actuels succédanés n’a tout d’abord pas songé à remettre en cause les vérités de foi :

     « (…) Ce que les progressistes remettaient en cause, c’était la doctrine sociale de l’Eglise, qu’ils regardaient comme un obstacle entre les chrétiens et la classe ouvrière : en sorte qu’ils préconisaient, avec plus ou moins de netteté, son abandon. (…)

     « La comparaison a ses limites et porte bien sûr une part d’anachronisme, mais il semble que les catholiques de France soient aujourd’hui en proie à la tentation de ce qu’on peut appeler un progressisme culturel, dont une partie de l’épiscopat, il faut bien le dire, a malheureusement tracé la feuille de route (…)

     « Qu’est-ce que le progressisme culturel ? De même que le progressisme de l’après-guerre voyait dans le communisme une force qui devait inéluctablement s’imposer, le progressisme culturel d’aujourd’hui voit dans les usages et dans la production du « monde de la culture » en place un fait qu’on aurait bien tort de négliger et plus encore de combattre, hélas séparé du Christ et de l’Eglise.

     « Et de même que le progressisme de l’après-guerre, à cette fin, liquidait la doctrine sociale de l’Eglise, ce mur supposé entre les chrétiens et la classe ouvrière, le progressisme culturel liquidera ce qui constitue à ses yeux le principal obstacle entre l’Eglise et le « monde de la culture », savoir : la culture chrétienne, cette culture qu’ont engendrée des siècles de foi marquant les sociétés de son empreinte temporelle.

     « Il me semble qu’on retrouve assez nettement ces thèmes dans le discours d’un évêque français que je ne nommerai pas (…) Ainsi, nous dit ce prélat, (...) la « sanctuarisation » des images, des idées ou des mots de la foi chrétienne contribue à les affubler d'un copyright qui les met sous une protection telle qu'ils deviennent impropres à garder leur capacité à être entendus dans leur élan de vie. Si l'on préserve la foi du choc des cultures, on la tue. (…), la foi n’est plus possible qu’inscrite dans le « foisonnement de la vie et des expressions culturelles ». Après la fameuse pastorale de l’enfouissement de l’Eglise dans le monde, le progressisme culturel entend donc enfouir la foi dans la culture dominante, ce qui signifie très logiquement liquider la culture chrétienne.(…)

     « Rome, quant à elle, n’était pas dupe. Le 19 janvier 2012, la secrétairerie d’Etat du Vatican, en réponse à une question du R.P. Cavalcoli O.P., appelait les chrétiens à une « ferme réaction » au spectacle de Romeo Castellucci, que tel archevêque français nous donnait pour une catéchèse sur la kénose. Et surtout, le Pape Benoît XVI, lors de son voyage à Malte, répondait par avance à la tentation du progressisme culturel :« Dans le contexte de la société européenne, les valeurs évangéliques encore une fois deviennent une contre-culture, tout comme elles l’étaient au temps de saint Paul » Bien loin de la tentation du progressisme culturel, le Souverain Pontife plaidait donc pour une culture chrétienne de dissidence et de résistance. Il reste à souhaiter qu’il soit largement entendu…. Voir ici : Le progressisme culturel

  • L'Homme nouveau : sommaire du numéro 1510 du 28 janvier 2012

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    Evénement

    Économie

    Le rôle de la monnaie

    La crise économique qui secoue le monde est intimement liée à la dégradation de la politique monétaire. Analyse.

    Dossier

    Débat

    Les cathos doivent-ils descendre dans la rue ?

    L'abbé Guillaume de Tanoüarn et l'abbé Pierre-Hervé Grosjean débattent sur le rôle des catholiques face au sacrilège.

    Actualités

    Au prochain consistoire, le Pape créera 22 cardinaux.

    Les chrétiens agissent : Il n'y a pas de sphère économique neutre.

    Pour Ovidiu Hurduzeu, l'économie profane a profané le monde. Un regard différent sur la crise.

    Diplomatie vaticane

    Benoît XVI face aux nations

    Pour la huitième fois de son pontificat et selon la tradition, le Pape Benoît XVI s'est adressé au Corps diplomatique.

    Culture

    Carte blanche : Jean de Viguerie évoque Jeanne d'Arc.

    Léon Tolstoï : une vie bouleversée par l'Évangile.

    Figure spirituelle

    Saint Albert Hurtado, apôtre du Christ au Chili.

    Magistère

    Les évêques appelés à suivre l'étoile qu'est le Christ.

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  • Un entretien avec le Cardinal Julien Ries

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    Notre ami L.W., du Forum Laïc Catholique Romain, a rencontré Monseigneur Julien Ries, notre nouveau cardinal. Il nous fait l'immense plaisir de nous communiquer l'interview que le prélat lui a accordé et nous autorise à le reproduire ici. Nous lui exprimons notre plus vive gratitude ainsi qu'à tous nos amis du Forum Laïc Catholique Romain.

    Entretien avec Monsieur le Cardinal Ries, Villers-Saint-Amand, le 16 janvier 2012

    Parcours

    Avant de commencer l’interview, nous voulions vous féliciter, au nom de tous les membres du Forum laïc catholique romain, pour votre accession au cardinalat.

    Monsieur le cardinal, vous êtes né en 1920 à Fouches, près d’Arlon. Pourriez-vous nous dire quelques mots de la vie dans ce petit village de la province de Luxembourg à l’époque de votre enfance ? Avez-vous certains souvenirs de messes célébrées à l’Eglise Saint Hubert de Fouches ?

    À l’époque, c’était un village vraiment sympathique ; ça le reste encore mais évidemment, aujourd’hui, il est devenu beaucoup plus grand ; et dans ce village, on s’entendait vraiment très bien. Nous avions un excellent curé. Je lui servais la messe tous les matins, pendant toute l’année et à l’âge de douze ans, je lui ai dit : « je veux devenir prêtre ». Alors, il s’est occupé de moi ; il m’a appris le latin ; il m’a appris le grec ; nous avons fait un tour de la grammaire française ; et c’est comme cela qu’il m’a préparé à entrer au Séminaire de Bastogne. J’ai pu entrer ainsi directement en cinquième latine ; l’année où j’avais beaucoup travaillé avec lui a compté pour mon diplôme normal d’humanité. C’était possible à l’époque : on pouvait faire une année en dehors d’un institut, d’une école ou d’un séminaire.

    Dans ce village, il y avait une excellente pratique religieuse ; même en semaine, il y avait beaucoup de monde bien que la messe était célébrée tôt, à sept heures du matin et cela même en hiver. Nous avions un très bon personnel enseignant aussi. Il y avait une particularité, dans ce petit coin de la Lorraine belge : à l’époque on parlait trois langues : le luxembourgeois, le français et l’allemand. Si bien qu’à l’âge de 12 ans, je connaissais ces trois langues. Et cela a été très précieux. C’était une vie vraiment très agréable…

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  • Nigeria : conflit religieux et social

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    De Pierre-François Yves, dans « Valeurs Actuelles » ( Extraits) :

     (…) Pays le plus peuplé d’Afrique (160 millions d’habitants), État fédéral composé de 36 États, le Nigeria n’a jamais connu d’année sans violences ethniques ou religieuses depuis son indépendance vis-à-vis du Royaume- Uni, en 1960. Ces tensions sont une constante de son histoire récente. Le géant démographique et économique de l’Afrique est coupé en deux : le Sud, à majorité chrétienne ; le Nord, dominé par les musulmans.

    Symbole de ce mélange religieux, la capitale administrative, autrefois à Lagos (Sud), a été déplacée en 1991 à Abuja (Centre), ville qui a été la cible d’un nouvel attentat antichrétien à Noël. L’un des problèmes majeurs est que le Sud abrite la quasi-totalité de la richesse pétrolière, qui fait du Nigeria le premier producteur d’Afrique, lieu privilégié pour les investisseurs étrangers, dont la France.

    L’année 2011 a été marquée par un crescendo des violences antichrétiennes (plus d’une centaine de morts), orchestrées par la secte islamiste Boko Haram, auteur de l’attentat suicide perpétré contre le siège de l’Onu en août 2011 (25 morts).

    Boko Haram menace d’amplifier cette année ses attaques contre les églises, les écoles et les commerces tenus par des chrétiens.

    Le gouvernement du président Goodluck Jonathan  un chrétien du Sud, a décrété l’état d’urgence dans les zones les plus sensibles, au nord-ouest et au centre-est du pays. En représailles, menaçant d’affronter l’armée nigériane, un porte-parole de Boko Haram a fixé un ultimatum aux chrétiens pour les forcer à quitter le nord du pays. La menace a provoqué un déplacement important de population, accélérant le phénomène d’“épuration ethnique” dont sont victimes les minorités chrétiennes du Nord.

    L’Association chrétienne du Nigeria – Christian Association of Nigeria, (CAN), regroupant des protestants et des catholiques – a décidé de se défendre. Le pasteur Ayo Oritsejafor, son dirigeant,accuse les gouverneurs des États du Nord de rester inactifs « face à ces tueries insensées ». Les responsables chrétiens dénoncent « un nettoyage ethnique et religieux systématique », soutenus par le Prix Nobel de littérature nigérian, Wole Soyinka : « Le pays se dirige vers une nouvelle guerre civile. »

    La précédente, entre 1967 et 1970 – la guerre du Biafra, du nom d’une province sécessionniste du Sud –, causa la mort de trois millions de personnes.(…)

    Originaire du Sud, Jonathan était parvenu au pouvoir à la faveur du décès de son prédécesseur, le Nordiste Umaru Yar’Adua, en 2010. Il fut largement réélu en avril 2011, réunissant 57 % des suffrages, mais une partie de son mouvement souhaitait que la présidence revienne plutôt à un Nordiste, argumentant que le mandat de Yar’Adua avait été écourté. Affaibli, Jonathan peut compter sur le soutien des Occidentaux (notamment la France et les États-Unis).

    Boko Haram ne lui laissera aucun répit. Né en 2002 dans une mosquée de Maiduguri (nord-est) de la volonté d’un prêcheur, Mohammed Yusuf, ce mouvement porte un nom dont la signification a valeur de programme : “L’enseignement occidental est impur”. Boko Haram dénonce la Constitution nigériane, calquée sur les valeurs de l’Occident, et réclame l’instauration de la charia dans tout le pays, au-delà des dix États du Nord qui l’ont déjà adoptée. (…)

    La secte a compris qu’il lui fallait attiser les rivalités religieuses pour forcer le gouvernement à faire des concessions. Jouant sur les difficultés économiques du Nord, Boko Haram cherche à négocier une nouvelle répartition des revenus de l’État basés sur le pétrole. Actuellement, 13 % des revenus pétroliers sont redistribués aux neuf États producteurs et le reste est distribué selon le bon vouloir de l’État fédéral.(…)

    Tout l’article ici : Terreur islamiste au Nigeria

     

     

  • Intervention du Vatican à propos du spectacle de Castellucci.

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    Le Secrétariat d’Etat répond à un théologien : « Le Pape souhaite que chaque manque de respect suscite une réaction ferme et décisive de la part de la communauté chrétienne ». Le Père Lombardi réagit aussi.

    Article de Andrea Tornielli, dans Vatican Insider, traduit par notre amie B.T.

    Le Pape "souhaite que chaque manque de respect envers Dieu, les Saints et les symboles religieux suscite une réaction ferme et décisive de la communauté chrétienne, éclairée et enseignée par ses guides spirituels (pasteurs)". Voilà la réponse du Secrétariat d’Etat du Vatican à la lettre  envoyée au Pape le 8 janvier par le Père Dominicain Giovanni Cavalcoli du couvent Saint Dominique de Bologne.  Dans cette lettre adressée au nom d’une communauté, le Père Cavalcoli exprime leur ressenti à propos du spectacle « Représentation du visage du Fils de Dieu » de Romeo Castellucci annoncé au programme du Théâtre Parenti de Milan. La réponse du Vatican date du 16 janvier et est signée par l’Adjoint au Secrétariat l’Américain Brian B. Wells.

    Le Père Cavalcoli définit « indigne et blasphématoire » le spectacle de Castellucci la qualifiant d’œuvre « gravement offensante envers la personne de notre Divin Sauveur Jésus-Christ ».  « Nous sommes particulièrement attristés et conscients que cet acte d’une impiété inqualifiable blesse même indirectement Votre Sainteté en tant que Vicaire du Christ. »

    Le Père Cavalcoli fait observer que l’évènement ne représente pas un phénomène occasionnel, isolé et sans fondement » mais s’insère dans «  une hostilité croissante envers le christianisme qui va se répandant à travers le monde, mais est aussi l’expression d’un malaise et d’une crise spirituelle profonds et répandus depuis quelques dizaines d’années déjà, même en Italie, en partie à cause d’une mauvaise ou mal comprise application du Concile Vatican II ».

    Après avoir cité les forces qui dans l’Eglise « agissent contre » le Pape, le Père Cavalcoli affirme que des épisodes comme le controversé spectacle de Castellucci « sont rendus possibles non seulement par les attaques de la soi-disant « christianophobie » mais aussi par de graves manques (vides) doctrinaux et éducatifs qui ne sont pas nécessairement corrigés par les personnes directement responsables.

    « Nous pensons particulièrement – écrit le dominicain faisant référence aux cas de pédophilie du clergé – au scandale subi par des enfants, à l’égard des auteurs de ces crimes le Seigneur a des paroles d’extrême sévérité. »  «  Nous sommes préoccupés – conclut Père Cavlacoli – pour ceux qui comme Castellucci essayent de tirer profit d’une situation qui exigerait une plus grande vigilance des autorités civiles et ecclésiastiques. »

    Huit jours après l’envoi du courrier et donc dans les justes délais de la poste, voici donc la réponse du Secrétariat d’Etat. Cette réponse cite la lettre du père dominicain qui parle de la pièce de théâtre « offensante à l’égard de Notre Seigneur Jésus-Christ et des chrétiens. »  « Sa Sainteté, poursuit la lettre vaticane signée par l’adjoint au Secrétariat M.Wells, remercie vivement pour ce geste de proximité spirituelle, souhaite que chaque manquement de respect envers Dieu, les saints et les symboles religieux suscite une réaction ferme et décisive de la communauté chrétienne éclairée et enseignée par ses guides spirituels (pasteurs), souhaite à l’expéditeur tout le bien pour son ministère et lui adresse de tout cœur la bénédiction apostolique. »

    Le texte original de la lettre vaticane est mis en ligne par le Père Cavalcoli sur le site "Riscossa Cristiana" et par le comité Saint Charles Borromée.

    Dans la soirée, le porte-parole du Vatican, le Père Lombardi intervient directement à propos de l’évènement: «  Le sens de la lettre de la Secrétairie d’Etat est très clair – explique en détail le père Lombardi – prenant acte du fait qu’il s’agit d’une œuvre qui offense les convictions religieuses des chrétiens; la lettre souhaite que chaque manque de respect de cette sorte rencontre une réaction ferme et décisive de la communauté chrétienne, éclairée et enseignée par ses pasteurs.

    En même temps le communiqué de l’Office de Communication Sociale du diocèse de Milan daté du 14 janvier, précise le père Lombardi, demandait que soit reconnue et respectée la sensibilité des citadins Milanais qui voient dans le Visage du Christ l’Incarnation de Dieu, la plénitude de l’être humain et la raison de sa propre existence. » Le message continue rappelant qu’au moment de la programmation du spectacle, la direction du Théâtre Parenti aurait pu être plus attentive à la « dimension sociale de la liberté d’expression » et conclut en observant que «  la prière pour manifester son propre désaccord ne peut s’accompagner d’excès de quelque type que ce soit, même si uniquement verbaux. » Il y a assez d’éléments, conclut le père Lombardi, pour orienter l’évaluation de l’œuvre, sa programmation et la façon adéquate de manifester son désaccord. »

    Il apparaît évident que le Père Lombardi a l’intention d’éviter des interprétations déviantes de la lettre vaticane, mettant en évidence la concordance entre le Saint Siège et la curie milanaise.

  • Exécutif musulman : le blocage

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    Dans « La Libre » de ce jour, sous la signature de Christian Laporte :

    « La nouvelle ministre des Cultes avoue à son tour son impuissance dans le dossier.

    D’aucuns avaient imaginé que la nouvelle ministre des Cultes, Annemie Turtelboom (Open VLD) allait vite trouver une solution aux inextricables dysfonctionnements de l’Exécutif des Musulmans après le “surplace” permanent de Stefaan De Clerck. C’est raté ! Interpellée jeudi au Sénat par Richard Miller (MR), la ministre a bien dû avouer qu’elle ne pouvait, dans l’état actuel du dossier, rien faire de plus que son prédécesseur. Annemie Turtelboom, comme De Clerck hier, a certes expliqué que des contacts étaient en cours entre son administration et la direction de l’EMB à propos des propositions soumises par ce dernier pour sortir de l’imbroglio mais elle s’est dit impuissante face aux putschs à répétition qui traversent l’exécutif de l’Organe chef de culte de l’islam en Belgique. C’est qu’une intervention de sa part serait considérée comme une immixtion dans le fonctionnement d’un culte reconnu. La ministre n’ignore plus rien du nouveau rebondissement ayant à la fois été informée par la majorité et par son président Semsettin Ugurlu et par la minorité réunie au sein de l’Alternative démocratique des musulmans de Belgique autour d’Isabelle Praile-Soumaya, vice-présidente évincée vendredi dernier. Ne cachant pas sa bonne volonté, Mme Turtelboom veut aussi un vrai dialogue entre les parties en cause.

    Richard Miller n’a pu cacher son trouble car “cet Exécutif, qu’on le veuille ou non, est désormais un rouage important du fonctionnement de la société belge qui sur quelque onze millions d’habitants ne compte pas moins de 600 000 personnes, réparties en 295 communautés, de confession musulmane” . Déjà “le fait de n’avoir pas pris de décision pour résoudre ses difficultés a eu pour conséquence de réduire les moyens de fonctionnement de l’Exécutif” . Or pour Miller “il faut savoir ce que l’on veut : si le législateur a confié des missions importantes à cet Exécutif, il doit pouvoir fonctionner convenablement dans le respect de la législation belge et en visant l’efficacité. Mais il faut aussi le préserver de toute dépendance, financière ou autre, d’influences extérieures, si celles-ci sont attentatoires à la sécurité publique”. Le sénateur montois attend donc “une attitude ferme et juste à l’instar sans nul doute des citoyens belges de confession musulmane” .  Voir ici : Exécutif musulman : le blocage

    L’Islam n’est pas un culte comme les autres parmi les 7 cultes  (laïcité comprise) que reconnaissent  (et subsidient à ce titre) les pouvoirs publics belges. Selon la théorie chrétienne classique des deux glaives, le pouvoir spirituel de l’Eglise qui commande et ordonne le bien commun surnaturel, et le pouvoir temporel de la société civile, qui commande et ordonne le bien commun naturel, sont distincts même s’ils se complètent et doivent s’aider mutuellement. Rien de tout cela dans l’Islam: pas d’Eglise, pas de hiérarchie véritable, pas de distinction entre la société civile et la société religieuse : tout est dans tout et réciproquement dans une (joyeuse ?) confusion. Le choc des cultures ?