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Sexualité - Page 90

  • Des droits de l’homme contre la liberté des consciences ?

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    Les « droits de l’homme » fournissent souvent le seul discours audible permettant de réclamer davantage de liberté religieuse mais, comme la langue d’Esope, ils peuvent être la meilleure et la pire des choses et, en fait, il y a lieu de constater aujourd’hui, dans le monde entier, un véritable recul de la tolérance religieuse.

    De Grégory Puppinck dans le mensuel « La Nef » d’avril 2012 (extraits) :

    « Ce recul de la tolérance religieuse est lié au processus de mondialisation qui accroît la concurrence entre les modèles de civilisation ayant une ambition et une potentialité universelle. Dans cette concurrence de civilisations, les rapports entre religions sont déterminants, car les religions, qu’elles soient proprement religieuses ou laïques (idéologies), sont les véhicules des civilisations : elles en déterminent, répandent et transmettent les composantes essentielles. Ainsi, de l’organisation des rapports entre les religions dépend fortement la configuration de la mondialisation en cours. Par suite, le débat actuel sur les rapports entre droits de l’homme et religions, et, en particulier, sur le contenu du concept de liberté religieuse est devenu un enjeu central, car il tend à déterminer non seulement l’organisation des rapports entre les diverses religions et idéologies, mais aussi à délimiter l’influence des religions au sein de chaque civilisation.
    Dans ce contexte, parce qu’elle prétendait lier le sécularisme et la démocratie, l’affaire Lautsi a permis à la société européenne de s’interroger ouvertement sur la place du christianisme dans son projet de civilisation. Politiquement, le premier arrêt Lautsi de 2009 faisait basculer la Cour dans une époque nouvelle, détachée de la culture démocrate-chrétienne qui avait inspiré sa création. Finalement, comme cela avait été demandé par l’Italie et une vingtaine d’autres pays européens, l’arrêt définitif de la Cour de 2011 a, à l’inverse, réaffirmé la légitimité sociale du christianisme. Depuis, la Cour européenne est devenue plus prudente et prend progressivement ses distances à l’égard de l’idéologie postmoderne ; cela est visible dans une série de jugements relatifs à l’avortement, la bioéthique, ou l’homosexualité, mais le débat n’est pas clos.

    Ainsi, la Cour doit bientôt se prononcer sur plusieurs affaires qui mettent gravement en jeu la liberté des chrétiens : au nom de la non-discrimination, le gouvernement du Royaume-Uni prétend pouvoir forcer les chrétiens à célébrer des unions homosexuelles ; il prétend aussi justifier l’interdiction faite à des salariés de porter une petite croix en collier, au nom de la tolérance. Dans d’autres affaires sont en jeu le droit des médecins à l’objection de conscience face à l’avortement, ou encore le droit des parents et de l’État de protéger les enfants contre les discours immoraux.

    Dans de nombreux pays, les droits de l’homme aident à défendre la liberté religieuse. Il serait terrible, mais le risque existe, que de faux droits de l’homme (à l’avortement, au sécularisme et au mariage homosexuel) deviennent des instruments d’oppression de la conscience des chrétiens. Contre cette menace et pour le bien commun, il faut sans cesse travailler à enraciner les droits de l’homme dans une saine anthropologie réaliste et chrétienne. »

    Voir tout l’article ici : Religion et droits de l'homme

    Le prochain (année académique 2012-2013) cycle de débats organisé à l’université de Liège par le groupe Ethique sociale et l’Union des étudiants catholiques de Liège sera consacré aux différents aspects de cette problématique.

  • Le cardinal Danneels était au courant de cas d'abus sexuels

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    Toujours à l’affût des bonnes nouvelles, « La Libre » publie ce communiqué de l’agence Belga :

    « Le cardinal Danneels était au courant de cas d'abus sexuels.

     André-Joseph Léonard, responsable de l'évêché de Namur devait pour sa part être au courant d'au moins 5 cas d'abus.

    Le cardinal Godfried Danneels a été informé au moins à quarante reprises de cas d'abus sexuels au sein de l'Eglise lors des dernières décennies, écrit mercredi Het Laatste Nieuws, sur base de lettres issues du dossier de l'Opération Calice. Le cardinal Danneels a toujours affirmé qu'il était surpris par le nombre d'abus commis au sein de l'Eglise.

    Le cardinal a été informé d'abus dans son diocèse, mais aussi dans toute la Flandre. "Dans la plupart des cas, il existe des échanges de lettres entre le cardinal et les victimes, leurs familles ou des proches", d'après le quotidien.

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  • Opération Calice: la portée de la nouvelle cassation

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    L’agence Cathobel nuance fortement les informations diffusées « con amore » par la RTBF :

    Non, la cour de cassation n’a pas remis en cause l’illégalité des perquisitions et des saisies opérées par le juge d’instruction Wim De Troy au palais archiépiscopal de Malines et au domicile du Cardinal Danneels. La cassation porte sur la motivation insuffisante de la raison pour laquelle les éléments saisis devraient être retirés du dossier. D’où le renvoi à la Chambre des mises sur ce seul objet.

    S’il en est ainsi, l’arrêt apparaît bien formaliste car, si les saisies opérées par le juge Wim de Troy le 24 juin 2010 constituent des actes nuls, quel sens cela a-t-il de lui permettre de les conserver puisqu’il ne pourra juridiquement pas s’en servir dans le cadre de son instruction ?

    Extrait de la dépêche de Cathobel ;

    « Selon Me Fernand Keuleneer, avocat de l’archevêché et du cardinal Danneels, aucune autre instance judiciaire ne doit encore se prononcer sur l’illégalité des saisies. L’avocat précise également qu’il appartient à  la Chambre des mises en accusation de se prononcer sur la question de savoir ce qui doit advenir des archives saisies de manière illégale. Mais pour lui, ces documents sont inutiles pour l’enquête et, en outre, ont déjà été lus depuis longtemps . « Par principe nous estimons qu’il est inacceptable qu’un juge d’instruction puisse rafler tout et n’importe quoi, et ce de manière illégale. Une enquête doit être menée de manière juridiquement correcte. Dans le cas contraire, nous nous retrouvons dans une situation où un braquage est certes interdit, mais où le braqueur peut garder son butin. Ceci n’est pas sain pour un état de droit. » conclut Me Keuleneer. P.G. »

    Référence ici :Opération Calice: nouvelle cassation

  • L’évêque d’Anvers en remet une couche

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    1194991884264.jpgDécidément, l’évêque d’Anvers Johan Bonny aime s’épancher dans les médias. Voici quelques semaines, il avait communiqué dans la presse flamande  -le « Standaard » et le  « Morgen »- son point de vue fort positif concernant la pièce provocante de Castellucci « Sur le concept du visage du Fils de Dieu » qu’il avait été voir au Singel d’Anvers, le 4 février 2012.

    Mais Mgr Bonny a encore d’autres flèches dans son carquois. Pour Pâques, c’est à nouveau dans le « Standaard » qu’il a choisi de s’exprimer en reprenant, avec quelques précautions oratoires qui ne trompent personne, une antienne bien connue du psautier moderniste :

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  • ONU : des droits sexuels et procréatifs pour les enfants à partir de dix ans ?

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    L'information nous vient du Friday fax : "l'ONU pourrait reconnaître l'existence de droits sexuels pour les enfants de 10 ans"

    NEW YORK, 30 mars (C-FAM) la commission de l'ONU sur la population et le développement est en train d'étudier un document visant à faire bénéficier de droits sexuels et procréatifs pour les enfants à partir de 10 ans.

    Même le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon y est favorable. Dans une déclaration publiée récemment, il affirme : « les jeunes, comme toutes les autres personnes, partagent un droit humain à la santé qui inclut les droits à la santé sexuelle et procréative. ». Suite

  • L’avortement divise toujours les Belges

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    De Christian Laporte dans « La Libre » de ce jour :

    "Deux manifestations l’ont montré, samedi et dimanche, au centre de Bruxelles. En Belgique, la loi ne devrait pas changer, mais c’est moins sûr ailleurs.

    Fin mars 1990, après des années de discussions souvent passionnées pour ne pas dire passionnelles, la Chambre votait la proposition de loi, déjà adoptée par le Sénat, qui dépénalisait partiellement l’avortement en Belgique. L’on pensait que ce vote mettrait un terme définitif aux polémiques, mais c’était compter sans l’objection de conscience très déterminée du roi Baudouin qui estima ne pas pouvoir signer et promulguer des mesures contraires à ses convictions religieuses et aussi morales profondes. L’on sait qu’il demanda cependant au gouvernement Martens de tout mettre en œuvre pour concrétiser l’application de la législation. Et il suspendit son règne le temps que le monde politique s’accorde.

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  • La mentalité libertaire : majorité au Parlement européen

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    A Strasbourg, le parlement européen vient d’approuver  le “rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’Union européenne présenté par l’eurodéputé libérale Sophie in’t Veld, présidente de de la Plate-forme du Parlement européen pour la laïcité en politique et Vice-présidente de l’Intergroupe sur les droits des LGTB.

    Notre confrère du « Salon beige » donne le ton de ce rapport suivi d’une résolution dans laquelle  où l’on peut notamment lire que ce parlement (extraits):

    « (…) invite la Commission et les États membres à élaborer des propositions en vue de la reconnaissance mutuelle des unions civiles et des familles homoparentales à travers l’Europe (…), déplore que certains États membres aient adopté des définitions restrictives du terme ‘famille’ afin d’éviter d’avoir à garantir une protection juridique aux couples de même sexe et à leurs enfants et à propos de l’avortement (sous couvert de “droits sexuels et génésiques) exprime son inquiétude concernant les réductions budgétaires touchant le planning familial et l’éducation sexuelle, ainsi que les restrictions à l’accès aux soins de santé sexuelle et génésique dans certains États membres, en particulier en ce qui concerne la protection de la grossesse et de la maternité et l’avortement légal et sûr; souligne que toutes les femmes doivent être maîtresses de leurs droits sexuels et génésiques, notamment en ayant accès à une contraception de qualité à prix abordable. » Référence : Un rapport pro-avortement et pro-gay approuvé par le Parlement européen

     C’est bien ce que nous disions : l’Europe n’est pas l’Amérique…même s'il ne s'agit ici que d'une résolution (non contraignante): "Stap voor stap", comme on dit dans le plat pays de Mme in 't Veld...

  • Troisième Marche pour la vie à Bruxelles : un appel convaincant de l’Association pour la Famille

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    Action pour la famille soutient la Marche pour la vie organisée par un collectif d’étudiants qui partira le dimanche 25 mars à 14h du Mont des Arts (près de la statue du roi Albert I) à Bruxelles. Pour plus d’informations http://www.marchforlife.be

    Malgré les campagnes en faveur de l’usage des contraceptifs et des cours d’éducation affective et sexuelle dans les écoles, le nombre d’avortements ne cesse de progresser en Belgique. Selon les chiffres du dernier rapport de la commission d’évaluation sur l’interruption de grossesse, nous sommes passés de 13 474 avortements en 2003 à 19 421 en 2009, alors que le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants est en diminution constante. Plus inquiétant encore : la proportion de jeunes femmes (moins de 25 ans) qui subissent une IVG ne cesse d’augmenter.

    Ne nous voilons pas la face : que l’on soit pro-choice ou pro-life, nous devons admettre qu’il y a un problème de l’avortement en Belgique. Plusieurs décennies d’utilisation de plus en plus répandue et efficace de méthodes contraceptives nous montrent qu’elles sont impuissantes à enrayer cette tendance à la hausse.

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  • Quand le pape redit le sens du mariage et de la chasteté

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    A la suite de Jeanne Smits, nous reproduisons ces extraits d'un message adressé par le pape à une délégation d'évêques américains. A la lecture, on comprendra pourquoi.
    Cité du Vatican, 9 mars (VIS). Benoît XVI a reçu ce matin un groupe de prélats de la Conférence épiscopale des Etats-Unis d'Amérique, concluant leur visite Ad Limina, auxquels il a parlé de la crise du mariage et de la famille, « et plus généralement de la vision chrétienne de la sexualité humaine ». 
    « Il est de plus en plus évident que le mépris de l'indissolubilité de l'alliance matrimoniale et le refus diffus d'une éthique sexuelle fondée sur la chasteté ont créé de graves problèmes sociaux, ainsi qu'immense coût humain et économique... On doit citer à ce propos les puissants courants socio-politiques qui poussent à modifier la définition légale du mariage. Les efforts de l'Eglise pour résister à cette pression comprennent une défense raisonnée du mariage comme institution naturelle consistant en la communion de personnes enracinée dans la complémentarité des sexes et orientée à la procréation.  La différence des sexes ne peut être considérée comme secondaire dans la définition du mariage, et la défense de cette institution de dimension sociale relève en dernière instance de la justice. Il s'agit de sauvegarder le bien de la communauté toute entière, les droits des parents comme des enfants. » 
    Rappelant que les évêques lui ont fait part de leur difficulté croissante à communiquer l'enseignement de l'Eglise sur le mariage comme sur la famille, le Saint-Père déplore la diminution du nombre de jeunes qui recourent à ce sacrement. 
    « Nous devons reconnaître la déficience de la catéchèse de ces dernières décades, qui n'est pas toujours parvenue à communiquer le riche patrimoine de la doctrine catholique en matière de mariage, institution naturelle élevée par le Christ au rang de sacrement, ni la vocation des époux chrétiens au sein de l'Eglise comme de la société, ni ce qu'est la chasteté conjugale ».
    « La préparation au mariage doit être revue pour insister sur l'aspect catéchétique dans l'exposé des responsabilités, sociales et ecclésiales, du mariage chrétiens. On ne saurait oublier le grave problème pastoral que représente la pratique diffuse de la cohabitation, comme si on oubliait qu'il s'agit d'un péché grave, sans parler de ses effets négatifs sur la stabilité sociale. » 
    Puis Benoît XVI a encouragé ses hôtes a fixer des normes pastorales et liturgiques claires « pour une digne célébration du mariage, qui doit manifester objectivement la morale chrétienne tout en étant sensibles aux préoccupations des jeunes couples... Ce grand effort pastoral a besoin que la communauté chrétienne retrouve et apprécie la vertu de la chasteté... Il ne s'agit pas simplement de présenter des arguments hors de tout référence à une vision globale, cohérente et stimulante de la sexualité. La richesse de cette vision est plus solide et plus attractive que les idéologies permissives qui constituent chez les jeunes la force la plus destructrice de la catéchèse... Comme le dit le catéchisme, la chasteté, qui implique d'apprendre à se dominer, est une pédagogie de la liberté. Dans une société qui comprend de plus en plus mal, voir à ridiculiser, la dimension et l'essence de la doctrine chrétienne, les jeunes ont besoin d'être certains qu'on ne perd rien à faire rentrer le Christ dans sa vie. Absolument rien de ce qui rend l'existence grande, belle et libre ». 
    Puis il a évoqué le bien des enfants, « qui ont le droit à grandir dans une saine compréhension de la sexualité et de sa juste place dans les relations inter-personnelles. Les enfants étant l'avenir de la société, nous avons envers eux un devoir d'enseignement, de défense et de promotion des vertus morales qui sont la clef de la réalisation de la personne. J'espère donc que, malgré le malaise causé par des événements des dernières années, l'Eglise des Etats-Unis poursuive sa mission historique d'enseignement. En éduquant la jeunesse elle consolide la saine vie familiale, garantie de la solidarité entre les générations et de la santé de tout le corps social. »

  • Encore une attaque médiatique contre le célibat sacerdotal

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    Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage. Sur le site de “La Vie” Jean Mercier s’y colle à son tour, dans une “paposcopie” du 5 mars (extraits):

    “ C'est un documentaire qui promet une flambée d'audimat. Diffusé par France 2 le 6 mars, il a pour thème « La vie amoureuse des prêtres ». Il est si tentant de connaître la vie intime de ceux qui se sont volontairement astreints au célibat, et donc à la chasteté... Le moins qu'on puisse dire est que le film est croustillant. Il s'ouvre sur des images d'un couple en automobile. Un prêtre et une femme racontent comment ils se cachent pour se retrouver dans l'intimité, jusqu'à s'échapper à l'étranger.

    Kilien et Christine, dont les noms sont donnés en clair, auront sans doute sous-estimé l'impact de ces images sur un diocèse de Lille encore assez bouleversé par le départ de Kilien. Le téléspectateur apprend d'emblée que le documentaire a été tourné alors que Kilien était encore en poste. Il va donc assister en temps réel à la défection du curé... (…)

    Le cinéaste, qui ne brille pas par sa discrétion, ne répugne pas à nous faire entrer dans l'intimité d'un autre couple composé d'un prêtre septuagénaire, qui a attendu la retraite pour épouser celle qu'il aime depuis des lustres. L'ancien Père Gabriel raconte qu'il a demandé à Jacqueline de coucher avec lui – sans qu'ils soient déjà amoureux – et qu'elle a accepté. Là encore, était-il vraiment indispensable de nous partager cette confidence ? (…)

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  • L'enfance dénaturée

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    Notre société s'émeut à juste titre de voir des enfants victimes d'abus sexuels mais en même temps on y banalise l'hypersexualisation des enfants, des petites filles en particulier. Il est grand temps de s'en inquiéter. Le Figaro met en ligne aujourd'hui cet article :

    "La mode des lolitas dénoncée par un rapport parlementaire

    Remis lundi, il s'inquiète du phénomène d'hypersexualisation des petites filles.

    Soutiens-gorge ampliformes dès 8 ans, chaussures à talon en taille 30, ministrings, trousses de maquillage dès 12 ans, poupées en jambières… Véritable phénomène de société, l'hypersexualisation des jeunes filles provoque une telle inquiétude qu'elle fait aujourd'hui l'objet d'un rapport parlementaire pour tenter de mettre en place des garde-fous.

    La sonnette d'alarme est tirée par la sénatrice UMP Chantal Jouanno, ex-ministre des Sports, auteur de ce rapport remis lundi à Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale. Le phénomène, observé par les spécialistes sur les enfants prépubères de moins de 12 ans, se définit non seulement par la sexualisation de leurs codes vestimentaires mais aussi de leurs expressions, postures et intérêts, jugés trop précoces pour leur âge. Poussée par l'industrie de la mode et les médias, par le retour des stéréotypes dans les jouets et la souveraineté de l'apparence dans les programmes de téléréalité, l'hypersexualisation banalise la pornographie et la violence, constate le rapport parlementaire intitulé «Contre l'hypersexualisation, un nouveau combat pour l'égalité». Conséquence: elle fragilise les enfants dans leur équilibre psycho-affectif et leur construction identitaire.  L'intrusion précoce de la sexualité entraîne des dégâts psychologiques irréversibles dans 80 % des cas», affirment les spécialistes du dossier. Mais elle favorise aussi les conduites à risque comme l'anorexie et met en danger, à terme, l'égalité entre les femmes et les hommes qu'ils deviendront, s'alarme le rapport.

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  • Pédophilie dans l’Église de Belgique: environ 500 cas signalés ?

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    Selon les criminologues Ivo Aertsen et Nele De Ranter,  il y aurait, en Belgique, environ 500 cas d’abus sexuels au sein de l’Eglise qui ont été signalés.

    Un chiffre obtenu en recoupant les données des Commissions Halsberghe et Adriaenssens, du procureur fédéral, de l’association « Mensenrechten in de Kerk », des services CAW (Centra voor Algemeen Welzijnswerk), des évêchés, des ordres et des congrégations. Le nombre de prêtres et de religieux impliqués dans ces dossiers reste cependant inconnu.  Les faits remontent surtout aux années 60 et 70 et seraient trois fois plus importants en Flandre qu’en Wallonie. Ils se concentrent davantage dans les ordres et les congrégations.
    Les chercheurs estiment que 70% des cas ont fait l’objet d’une intervention policière ou judiciaire et qu’un cas sur trois a été condamné au pénal. Ils avancent aussi que les autorités ecclésiastiques ont ordonné, de leur côté, des tâches limitées et des conditions spéciales (dans 25% des cas), des mutations (15%) ou des interdictions d’exercer des activités pastorales (15%). Référence cathobel :
    Pédophilie dans l’Église: environ 500 cas signalés ?

     D’une part, le concile Vatican II puis mai 68 furent des événements sociétaux qui ont été compris comme une libération de toutes entraves, une levée des vannes. D’autre part, 500 dossiers, comme le remarque justement la note, ne signifient pas 500 personnes incriminées : un chiffre probablement très inférieur (plusieurs plaintes peuvent concerner une même personne et d’autres se révéler sans fondement).