« Berne, 6 février 2012 (Apic) La Commission des affaires juridiques du Conseil national a refusé de toucher au secret de la confession. Selon les médias, lors de ses séances du 3 et 5 février 2012, la commission a refusé par 13 voix contre 5 de donner suite à l’initiative parlementaire de Carlo Sommaruga.
Le Conseiller national socialiste genevois voulait obliger les prêtres à dénoncer à la justice, sous peine de poursuite, les abus sexuels dont ils auraient eu connaissance en confession. Selon la commission, il serait problématique d’établir une telle règle ne touchant qu’une seule profession et de déterminer une catégorie de faits punissables pénalement. En outre, le but de l’initiative ne serait pas atteint par la seule levée du secret de la confession sans pouvoir l’associer à la connaissance d’informations supplémentaires concernant le délit.(…)
L’article 321 du code pénal [helvétique] qui traite les ecclésiastiques au même titre que les avocats, les médecins et les pharmaciens et leur accorde le secret professionnel, ne devrait pas être modifié, à moins que le parlement ne suive pas l’avis de sa commission. La loi prévoit néanmoins que lors de délits contre les mineurs, le secret professionnel est réduit. L’ecclésiastique qui a ainsi connaissance de comportements pédophiles peut être autorisé à l’annoncer auprès d’un procureur. » L’article ici : Suisse: La commission du National refuse de toucher au secret de la confession
En somme l’approche suisse à cet égard demeure foncièrement la même que dans la législation pénale belge. Nous avions déjà parlé de cette question voici quelques jours sous ce titre : Le secret de la confession attaqué en Suisse
Dans « La Libre » de ce jour, Christian Laporte rend compte d’une séance organisée hier devant la presse conviée au Prieuré de Malèves-Sainte-Marie. En scène : un exorciste (Gabriel Ringlet) et deux promoteurs de l’officialité humaniste (Karine Lalieux, Christian Brotecorne), au chevet d’une rescapée de la pédophilie cléricale des années 1960 (Danielle Scherer) et d’un évêque traumatisé (Mgr Harpigny). Sans oublier l’ombre (archiépiscopale) du bouc émissaire indispensable à toute bonne thérapie. Celle-ci avait commencé par l’écriture de mémoires intimes, dont l’édition fut cornaquée par l’ange Gabriel. dans la foulée des scandales révélés suite à l’affaire Van Gheluwe. Compte rendu (extraits) :
