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Sexualité - Page 91

  • Un livre condamné par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

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    Il s'agit d'un livre publié par une religieuse américaine (USA) et qui est en contradiction avec l'enseignement de l'Eglise sur la morale sexuelle et conjugale. La notification communiquée par le VIS (Vatican Information Service) est en ligne ICI.

    On peut évidemment discuter (comme le fait Frédéric Mounier) sur l'opportunité de la publication de cette notification au lendemain de la grande fête de la famille qui a eu lieu à Milan, et où le pape a fait preuve d'empathie à l'égard, notamment, des couples divorcés et remariés. Les médias n'ont pas manqué d'exploiter cette condamnation pour l'instrumentaliser contre l'Eglise censée se retrancher dans un enseignement d'un autre temps. Ainsi, la dépêche annonçant cette condamnation a été immédiatement mise en ligne sur le site de la Libre qui s'était bien gardée de faire écho au grand rassemblement de Milan. Illico, les lecteurs cathophobes qui grouillent dans les forums de ce quotidien se sont précipités avec plaisir sur cette nouvelle opportunité pour y déverser leur prose acerbe et souvent vulgaire.

  • Belgique : la communauté Wallonie-Bruxelles introduira-t-elle l’apprentissage de la diversité sexuelle à l’école ?

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    Selon Belga relayée par « La Libre » :

    « Le thème de la diversité sexuelle et affective devrait figurer au programme scolaire.

    Le président du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles Jean-Charles Luperto a plaidé mercredi, à la veille de la Journée internationale de lutte contre l'homophobie, pour l'introduction du thème de la diversité sexuelle et affective dans les programmes scolaires, entre autres thèmes de respect, tolérance et diversité.

    Le meurtre le mois dernier d'Ihsane Jarfi, dont le caractère homophobe est retenu par la justice, "rappelle l'importance de la sensibilisation à la différence et de la lutte contre toutes les discriminations, quelles qu'elles soient", a indiqué M. Luperto (PS) en séance plénière du parlement. "Avec le concours d'associations et le monde scolaire, je proposerai des initiatives au bureau du parlement".

    M. Luperto souhaite notamment développer un outil pédagogique à destination des écoles, dans lequel ce thème serait développé, a-t-il précisé à l'agence Belga. Il envisage d'y associer notamment les parents d'Ihsane Jarfi qui, bien qu'ils ne souhaitent pas faire de leur fils une icône, possèdent à ses yeux une valeur symbolique forte d'acceptation de la différence, au-delà des cultures et de l'éducation.

    "Il faut en outre envisager une obligation, dans les programmes scolaires, d'aborder ce thème de la diversité sexuelle et affective, dans le cadre des débats sur le respect, la tolérance et la diversité", a-t-il ajouté. "C'est important dans la deuxième partie de l'enfance et à l'adolescence, un âge où l'on se construit et où l'on est confronté à l'exclusion et l'isolement", avec "une prévalence de suicides chez les jeunes gays".

    Ici :  Apprendre la diversité sexuelle à l'école

  • Gender : quand on manipule les mots...

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    Marguerite A. Peeters signe une réflexion sur la manipulation des mots dans l'Osservatore Romano du 14 mai :

    Lorsque l’on manipule les mots

    La culture dans laquelle nous vivons au début du troisième millénaire intègre les fruits positifs d’un processus historique marqué par la décolonisation, un puissant mouvement ayant accordé aux femmes un statut social qu’elles n’avaient jamais atteint auparavant, et l’effondrement du marxisme-léninisme. A une heure de mondialisation accélérée, elle semble célébrer, peut-être plus que toute culture précédente, l’égalité de tous les êtres humains. Notre génération a également la possibilité de découvrir et de s’émerveiller de la diversité fascinante des peuples et des cultures et de leur contribution spécifique et irremplaçable à l’humanité. Nous discernons un danger, cependant, dans un processus que nous pourrions qualifier de mondialisme s’imposant par en-haut qui, sous couvert de participation de la base, de droits égaux et de non discrimination, utilise les canaux de la gouvernance mondiale pour essayer d’agencer un assentiment mondial à des intérêts particuliers, à travers une utilisation manipulatrice du langage au cours de processus de construction de consensus. Nous ne pouvons nier l’existence d’un combat culturel, politique et juridique ayant cours dans ces fora concernant l’identité sexuelle, l’orientation sexuelle, le contenu des droits et le sens de l’universalité. Le langage est un facteur critique dans ce combat.

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  • Homophobie : la RTBF manipule l’information

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    D’Eric de Beukelaer, Doyen de Liège Rive-gauche, sur son « minisite » :

    J’ai quitté le débat « Mise au Point » de ce dimanche [13 mai 2012 ndlr] avec un goût amer à la bouche. Et après avoir vu les deux JT du jour, je suis carrément en colère. Une première – car d’habitude je participe à ce genre d’exercice sans état d’âme. Je connais les règles du jeu et du format médiatique (…).

    Je me suis levé à l’aube ce dimanche matin et j’ai fait un aller/retour Liège-RTBF – au cours d’un WE avec deux mariages en paroisse et des professions de foi – parce que je pensais que le débat permettrait de bâtir des ponts. Des ponts entre le monde des religions et la communauté homosexuelle. Et cela, non pas par irénisme. Je ne crains pas l’opposition. Mais – comme tant d‘autres – le meurtre du jeune Ishan par des paumés sur le territoire de ma paroisse, m’a profondément choqué. Je compte des homosexuels dans ma famille et parmi mes amis. Je ne souhaite pas qu’ils tremblent en sortant dans la rue.

    Bref, en arrivant à la RTBF ce dimanche matin, je ne craignais pas un débat musclé. Mais j’espérais aussi un peu d’écoute et de dialogue. Un dialogue sans langue de bois pour lequel je me suis toujours mouillé, sans jamais avoir eu le moindre mot de reproches de la part de la hiérarchie ecclésiastique. Ainsi, cette interview donnée en 2004 au site Gaybelgium.

    Mais voilà – une fois de plus les clichés bêtes et faciles ont pris de dessus : « les religions cassent du pédé ». Au lieu d’entrer en dialogue avec le musulman Yacoub Mahi – qui a courageusement répondu à l’invitation – chacun s’est cru autorisé de lui tomber dessus. Quant à votre serviteur, quand il essaya de ramener la balle au centre en parlant d’accueil et de non-discrimination, on lui envoya dans les gencives un mystérieux texte « haineux » contre les homosexuels du pape Jean-Paul II (qu’on se garda cependant bien de citer).

    Il y eut ensuite le traitement médiatique ultérieur du débat. Une dépêche RTBF qui souligne que mon appel au dialogue ne reflétait « pas forcément la position officielle de l’Eglise » et que le Vatican avait soutenu « dans les pays africains des initiatives législatives qui condamnent (juridiquement) l’homosexualité » (ce qui est archifaux). De la même veine fut la séquence du JT de dimanche midi, et plus encore celle de dimanche soir. En tant que représentant à ce débat de la première communauté religieuse de Belgique, face au découpage de mes interventions lors de ces JT, un seul mot me vient à la bouche : désinformation.

    Bref, au lieu d’être une occasion de bâtir des ponts, le débat du jour contribua à construire des murs. Les faucons l’ont emporté sur les colombes. La raison de tout ceci n’est pas difficile à chercher. Il y a, d’une part, la colère de nombre d’homosexuels face à ce qu’ils ressentent comme du rejet de la part des religions. Cela, je puis le comprendre. Mais il y a également la bonne conscience anticléricale d’une certaine culture bobo.(…)

    Tout le post ici : Homophobie – Triste débat à Mise au Point. Traitement médiatique peu éclairé (RTBF) 

  • L’Eglise est-t-elle "homophobe" ?

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    Dans sa rubrique "Questions Essentielles", le site "catholique.org" pose cette question "l'Eglise est-elle homophobe" ?

    Voici sa réponse :

    Que pense la Bible de l’homosexualité ? Que nous propose l’Eglise en sa présence ?

    L’homophobie, ou « peur de l’homosexualité », est une expression fréquemment utilisée par les militants homosexuels pour stigmatiser ceux qui n’expriment pas des idées favorables à leurs revendications, sous prétexte que leurs opposants auraient soi-disant une peur irrationnelle des rapports entre personnes du même sexe. Mais cette accusation est sans fondement, car on peut très bien être en désaccord avec certains comportements, sans pour autant en avoir peur. L’Eglise, à la suite du Christ, nous apprend d’ailleurs à toujours « haïr le péché, mais à aimer les pécheurs ».

    Comme une bonne mère qui aime ses enfants, l’Eglise doit savoir nous indiquer nos erreurs, pour nous aider à guider nos vies, c’est-à-dire POUR NOTRE BIEN. L’Eglise a en effet reçu du Christ le devoir d’éclairer les hommes : Sans lumière, on trébuche et on tombe ! Accuserait-on un médecin d’être patiento-phobe parce qu’il prescrit des traitements exigeants à ses patients ?

    L’homosexualité se présente souvent, chez les personnes homosexuelles, comme une définition constitutive de leur être même : « Je SUIS mon homosexualité, et donc, condamner l’homosexualité, c’est me condamner. » Cette erreur provient du fait que la sexualité, comme la religion, est le lieu où s’exprime ce qu’il y a de plus intime dans le cœur de l’homme. Les hommes sont par nature des êtres relationnels. C’est pour cela que la sexualité peut prendre un caractère quasi « religieux », et parfois même se transformer en forme d’idolâtrie.

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  • "Rose ou bleu, seulement si je veux..."

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    rose.bleu.jpgUne exposition itinérante circule en Fédération Wallonie-Bruxelles avec le soutien de la Mutualité socialiste. Intitulée "Rose ou bleu... ...seulement si je veux", elle est destinée aux enfants de 3 à 8 ans. Il s'agit notamment de démonter les stéréotypes qui seraient véhiculés dans la littérature enfantine, et qui conditionneraient les enfants aux rôles futurs auxquels on (?) voudrait les destiner. Reste à voir s'il ne s'agit pas en même temps de les "formater" dans l'esprit de l'idéologie du genre qui voudrait que chacun choisisse également son orientation sexuelle indépendamment de celle que la nature nous a donnée.

    Vous pourrez vous en faire une idée en cliquant sur les liens ci-dessous, mais, en attendant, plusieurs questions nous viennent spontanément à l'esprit :

    • Est-il normal que des enfants de cet âge soient visés par de telles entreprises de "conscientisation" ?
    • N'empiète-t-on pas sur une mission d'éducation qui appartient en premier lieu à la famille?
    • Ce genre d'organisation doit-il bénéficier de l'hospitalité et du soutien de structures d'Eglise comme c'est le cas à Verviers où cela aura lieu au Centre Maximilien Kolbe qui dépend directement du doyenné ?

    Les liens :

  • Education sexuelle : les écoles catholiques font de la résistance...

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    ...mais, ne rêvons pas, c'est en Papouasie Nouvelle Guinée :

    Objection de conscience des écoles catholiques en ce qui concerne l'éducation sexuelle prévoyant la promotion du préservatif

    Rabaul (Agence Fides) - Dans les écoles catholiques de Papouasie Nouvelle Guinée, l'éducation sexuelle ne prévoira pas la promotion de l'usage du préservatif et aucun préservatif ne sera distribué aux élèves malgré les décisions de l'Etat en la matière. C'est ce qu'a décidé la Conférence épiscopale qui, comme cela a été indiqué à l'Agence Fides, a annoncé la mise en place d'une « objection de conscience » contre les mesures du Ministère de l'Education. Le Ministère a disposé que des préservatifs devaient être distribués aux élèves dans les établissements d'enseignement secondaire. La mesure fait partie d'une nouvelle politique visant à combattre le SIDA et prévoit un parcours d'éducation sexuelle dans le cadre de la scolarité.

    Après une récente assemblée, les Evêques réaffirment : « Même si le document émis par le Ministère de l'Instruction est positif à de nombreux égards, nous ne pouvons être contraints à appliquer une politique - celle de la promotion et de la distribution des préservatifs - qui s'oppose à notre philosophie de l'éducation » déclare à Fides S.Exc. Mgr Francesco Panfilo, Archevêque de Rabaul et Vice-président de la Commission épiscopale pour l'Education catholique. Mgr Panfilo affirme que l'Eglise est prête également à répondre de sa décision devant la justice dans le cas où l'Etat devait mettre en cause cette décision des établissements catholiques en recourant aux voies légales.
    L'Eglise catholique - explique l'Archevêque à Fides - considère la distribution de préservatifs comme un signal erroné en direction des élèves : il les encourage à de nouvelles attitudes de liberté sexuelle avant et en dehors du mariage, attitudes qui peuvent provoquer le SIDA. « Si une école donne un stylo à bille et un livre à un élève, le message de base est simple : il s'agit d'une incitation à étudier. Mais si elle donne des préservatifs, le message envoyé aux élèves sera seulement : allez et sentez-vous libres de faire ce que vous voulez ». C'est une invitation à l'irresponsabilité, explique à Fides James Ume, Principal d'un établissement d'enseignement secondaire intitulé à Saint Jean Baptiste de La Salle.

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  • Addicts au porno avant l'adolescence

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    Christian Spitz, connu jadis comme "Doc" sur Fun Radio, accorde une interview à Atlantico (A. de Tournemire) à propos de la fréquentation des sites porno par les plus jeunes.

    Extraits :

    Internet a permis à l’industrie du X un développement exponentiel. Auparavant, les programmes pornographiques étaient diffusés à des horaires ou sur des chaines spécialisés, voire des sex-shops. Ce n’est évidemment plus le cas.

    Résultat : d’après une étude récente 70% des garçons et 30% des filles de moins de 15 ans accèdent au porno. Entre 15 et 18 ans, à la limite, on pourrait comprendre… Mais j’ai parfois constaté dans des écoles que des enfants de 12 ou 13 ans vont montrer ces images à des tous petits en maternelle ou en primaire pour s’amuser, par provocation ou peut-être par sadisme…

    (...) on a affaire à un tsunami pornographique de millions d’images caractérisées par une sexualité marginale. On y voit une sexualité violente. On a, plus que partout ailleurs, un appauvrissement de la personne et une objectivation de l’individu. Ce qui s’apparente en quelque sorte un viol du jeune - même si ce n’est pas un viol en tant que tel. Certaines pulsions peuvent réveiller chez l’adolescent une image très négative de la sexualité où le viol est une pulsion de mort, et non sexuelle, qui s’exprime. Il s’agit de tuer l’autre puisqu’il n’existe pas.

    (...) La barrière qui consiste à se « déclarer comme majeur » est une rigolade. Les ados contournent cela très bien également.

    (...) L’invasion du porno va créer un monde sans limite. L’éducation et la liberté se font grâce aux limites. Dans des domaines aussi importants de la constitution de l’être humain, il est particulièrement dangereux de répandre un climat de mort. On doit être sûr que ce qui prime sera l’éducation, la relation avec les parents. Je ne crois pas qu’un heurtant les plus fragiles, on aide à leur développement. Bien au contraire.

    (...) il faut une prise de conscience mondiale contre ce flot d’images mortifères et dangereuses.

    Lire l'article ici : Cette génération de pré-ados déjà addicts au porno

  • La Fédération francophone pour le Planning familial naturel communique

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    - COMMUNIQUE DE PRESSE -

    UNE METHODE EUROPENNE DE CONTRACEPTION NATURELLE :

    LE SENSIPLAN

    Le périodique annuel d’avril 2012 de l’asbl Fédération Francophone pour le Planning Familial Naturel  (CAF) sort de presse et vous informe :

    • Le Sensiplan (méthode des indices combinés) mis au point dans les universités allemandes de Düsseldorf et Heidelberg est aussi efficace que la pilule
    • La session 2012-2013 de formation de formateurs au Sensiplan dans les locaux de l’Ecole de Santé Publique de l’UCL à Woluwe (1200 Bruxelles) en 4 week-ends
    • Des extraits de revues médicales
    • Comment trouver une formatrice à travers la Belgique francophone ?
    • De la documentation à votre disposition, etc

    Pour l'obtenir : Verser 5 euros au compte 210-0133945-40 de CAF – avenue de Broqueville 6 bte 6 1150 Bruxelles avec mention : périodique 2012.

    Tél 02/772 88 62 – info@pfn.bewww.pfn.be

    N° d’entreprise 424.049.455

  • Des droits de l’homme contre la liberté des consciences ?

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    Les « droits de l’homme » fournissent souvent le seul discours audible permettant de réclamer davantage de liberté religieuse mais, comme la langue d’Esope, ils peuvent être la meilleure et la pire des choses et, en fait, il y a lieu de constater aujourd’hui, dans le monde entier, un véritable recul de la tolérance religieuse.

    De Grégory Puppinck dans le mensuel « La Nef » d’avril 2012 (extraits) :

    « Ce recul de la tolérance religieuse est lié au processus de mondialisation qui accroît la concurrence entre les modèles de civilisation ayant une ambition et une potentialité universelle. Dans cette concurrence de civilisations, les rapports entre religions sont déterminants, car les religions, qu’elles soient proprement religieuses ou laïques (idéologies), sont les véhicules des civilisations : elles en déterminent, répandent et transmettent les composantes essentielles. Ainsi, de l’organisation des rapports entre les religions dépend fortement la configuration de la mondialisation en cours. Par suite, le débat actuel sur les rapports entre droits de l’homme et religions, et, en particulier, sur le contenu du concept de liberté religieuse est devenu un enjeu central, car il tend à déterminer non seulement l’organisation des rapports entre les diverses religions et idéologies, mais aussi à délimiter l’influence des religions au sein de chaque civilisation.
    Dans ce contexte, parce qu’elle prétendait lier le sécularisme et la démocratie, l’affaire Lautsi a permis à la société européenne de s’interroger ouvertement sur la place du christianisme dans son projet de civilisation. Politiquement, le premier arrêt Lautsi de 2009 faisait basculer la Cour dans une époque nouvelle, détachée de la culture démocrate-chrétienne qui avait inspiré sa création. Finalement, comme cela avait été demandé par l’Italie et une vingtaine d’autres pays européens, l’arrêt définitif de la Cour de 2011 a, à l’inverse, réaffirmé la légitimité sociale du christianisme. Depuis, la Cour européenne est devenue plus prudente et prend progressivement ses distances à l’égard de l’idéologie postmoderne ; cela est visible dans une série de jugements relatifs à l’avortement, la bioéthique, ou l’homosexualité, mais le débat n’est pas clos.

    Ainsi, la Cour doit bientôt se prononcer sur plusieurs affaires qui mettent gravement en jeu la liberté des chrétiens : au nom de la non-discrimination, le gouvernement du Royaume-Uni prétend pouvoir forcer les chrétiens à célébrer des unions homosexuelles ; il prétend aussi justifier l’interdiction faite à des salariés de porter une petite croix en collier, au nom de la tolérance. Dans d’autres affaires sont en jeu le droit des médecins à l’objection de conscience face à l’avortement, ou encore le droit des parents et de l’État de protéger les enfants contre les discours immoraux.

    Dans de nombreux pays, les droits de l’homme aident à défendre la liberté religieuse. Il serait terrible, mais le risque existe, que de faux droits de l’homme (à l’avortement, au sécularisme et au mariage homosexuel) deviennent des instruments d’oppression de la conscience des chrétiens. Contre cette menace et pour le bien commun, il faut sans cesse travailler à enraciner les droits de l’homme dans une saine anthropologie réaliste et chrétienne. »

    Voir tout l’article ici : Religion et droits de l'homme

    Le prochain (année académique 2012-2013) cycle de débats organisé à l’université de Liège par le groupe Ethique sociale et l’Union des étudiants catholiques de Liège sera consacré aux différents aspects de cette problématique.

  • Le cardinal Danneels était au courant de cas d'abus sexuels

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    Toujours à l’affût des bonnes nouvelles, « La Libre » publie ce communiqué de l’agence Belga :

    « Le cardinal Danneels était au courant de cas d'abus sexuels.

     André-Joseph Léonard, responsable de l'évêché de Namur devait pour sa part être au courant d'au moins 5 cas d'abus.

    Le cardinal Godfried Danneels a été informé au moins à quarante reprises de cas d'abus sexuels au sein de l'Eglise lors des dernières décennies, écrit mercredi Het Laatste Nieuws, sur base de lettres issues du dossier de l'Opération Calice. Le cardinal Danneels a toujours affirmé qu'il était surpris par le nombre d'abus commis au sein de l'Eglise.

    Le cardinal a été informé d'abus dans son diocèse, mais aussi dans toute la Flandre. "Dans la plupart des cas, il existe des échanges de lettres entre le cardinal et les victimes, leurs familles ou des proches", d'après le quotidien.

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  • Opération Calice: la portée de la nouvelle cassation

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    L’agence Cathobel nuance fortement les informations diffusées « con amore » par la RTBF :

    Non, la cour de cassation n’a pas remis en cause l’illégalité des perquisitions et des saisies opérées par le juge d’instruction Wim De Troy au palais archiépiscopal de Malines et au domicile du Cardinal Danneels. La cassation porte sur la motivation insuffisante de la raison pour laquelle les éléments saisis devraient être retirés du dossier. D’où le renvoi à la Chambre des mises sur ce seul objet.

    S’il en est ainsi, l’arrêt apparaît bien formaliste car, si les saisies opérées par le juge Wim de Troy le 24 juin 2010 constituent des actes nuls, quel sens cela a-t-il de lui permettre de les conserver puisqu’il ne pourra juridiquement pas s’en servir dans le cadre de son instruction ?

    Extrait de la dépêche de Cathobel ;

    « Selon Me Fernand Keuleneer, avocat de l’archevêché et du cardinal Danneels, aucune autre instance judiciaire ne doit encore se prononcer sur l’illégalité des saisies. L’avocat précise également qu’il appartient à  la Chambre des mises en accusation de se prononcer sur la question de savoir ce qui doit advenir des archives saisies de manière illégale. Mais pour lui, ces documents sont inutiles pour l’enquête et, en outre, ont déjà été lus depuis longtemps . « Par principe nous estimons qu’il est inacceptable qu’un juge d’instruction puisse rafler tout et n’importe quoi, et ce de manière illégale. Une enquête doit être menée de manière juridiquement correcte. Dans le cas contraire, nous nous retrouvons dans une situation où un braquage est certes interdit, mais où le braqueur peut garder son butin. Ceci n’est pas sain pour un état de droit. » conclut Me Keuleneer. P.G. »

    Référence ici :Opération Calice: nouvelle cassation