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Idées - Page 47

  • Éloge du prosélytisme

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    Denis-Jean-Pierre-Twitter.jpgPratiquer le « prosélytisme » ou un comportement  «apologétique» est mal vu par ceux qui «donnent le la» dans l’Eglise d’aujourd’hui : le pape actuel ne manque pas une occasion de proscrire ces vocables, à la surprise des chrétiens plus classiques que lui. Avec les mêmes mots, parlons-nous tous en effet de la même chose ? Jean-Pierre Denis, directeur du magazine « La Vie » clarifie le débat dans le mensuel  « La Nef » (n° 303, mai 18):

    « Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus ? La réponse est simple : en oubliant la question. Pour mieux se concentrer sur l’attestation.

    Le jardin de Pâques. C’est le matin. Mais nous sommes tristes, accablés par la mort. Notre monde n’est plus chrétien, avons-nous appris. C’est bien ennuyeux. Quelqu’un pourtant a roulé la pierre, plié le linceul. « Femme, pourquoi pleures-tu ? – On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a mis ! » (Jn 20, 13). Pour nous occuper, depuis que le rideau du Temple s’est déchiré, nous avons débattu des termes, trouvé des concepts. Ou pire : conçu des plans. Mission, apostolat, évangélisation, nouvelle évangélisation, ré-évangélisation, témoignage, première annonce, seconde annonce, renouveau, renaissance, résistance à la déchristianisation, réveil, pari bénédictin, ou même enfouissement, sécularisation, relativisme, ou même identité, héritage, racines… Et pourquoi pas pôle missionnaire, plan pastoral, voire clause de sauvegarde ou liquidation créative ?

    Peut-être sommes-nous restés chez nous à pleurer et à regretter la pêche miraculeuse, la multiplication des pains, le mont Thabor. Non, sans doute avons-nous échangé des concepts, refait le match, disséqué le cadavre. Ou nous avons enfoui le trésor. Nous avons entassé des « si seulement » jusqu’à mourir de regret. Comme dans la chanson de Bigflo et Oli, « Dommage » : « Ah il aurait dû y aller, il aurait dû le faire / Crois-moi / On a tous dit : Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois. » Choisissez le mot qui vous convient, la nuance qui vous rassure, l’expression qui vous semble la plus juste. Mais c’est beaucoup plus radical que tous les plans sur la comète, tous les tant pis, tous les flash back aussi. Il y a un jeune homme en blanc, un ange, un jardinier. Il nous parle quand tout est perdu : « Allez dire à ses disciples, et notamment à Pierre, qu’il vous précède en Galilée » (Mc 16, 7). Elles entrèrent dans le tombeau, mais ne trouvèrent pas le corps. « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » (Lc 24, 5).

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  • Pâques : la parole forte de Mgr Aupetit

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    De Paris.Catholique.fr :

    Homélie de Mgr Michel Aupetit - Vigile pascale à St Germain l’Auxerrois (Paris 1er) (à huis-clos)

    Samedi 11 avril 2020

    – Solennité de la Résurrection du Seigneur – Vigile pascale – Année A

    - 7 lectures de la Vigile ; Rm 6, 3b-11 ; Mt 28, 1-10

    Une pierre roulée, un tombeau vide ? C’est tout ? Ah non, c’est un peu court jeune homme, on espère bien d’autres choses en somme. Il nous faut du concret, du palpable, du démontrable. Depuis toujours il nous faut des certitudes, des réponses certaines. Et nous avons l’impression que le Seigneur ne nous laisse qu’avec des questions. Où est-il ce corps ? Comment peut-on le rencontrer ce Jésus ressuscité ? Comment le saisir ? Car nous avons besoin de saisir les choses pour être sûr qu’elles existent. Le Seigneur ne nous a laissé comme signe objectif de sa présence que ce morceau de pain sur lequel il a dit « Ceci est mon corps ». Mais nous voudrions pouvoir le vérifier, le soumettre à l’analyse chimique, savoir comment la matière organique de ce pain est devenu le corps de Jésus ressuscité.

    C’est la grande question éternelle que Pilate pose : « Qu’est-ce que la vérité » ? Pour nous, la vérité doit être enfermée dans nos capacités de connaître, dans notre cerveau. S’il n’en est pas ainsi nous ne pouvons pas croire aux réalités qui nous entourent. C’est toute la démarche du positivisme et du scientisme du 19e siècle qui reléguaient la religion dans le domaine des superstitions. La science des hommes pourrait tout expliquer, disait-on. Beaucoup pensent encore ainsi. Et pourtant…

    Il a fallu qu’un scientifique nous démontre que l’objet observé est modifié par l’observateur. Le temps et l’espace ne sont plus absolus mais varient en fonction de la vitesse de l’observateur. C’est la loi de la relativité restreinte d’Einstein. Nous pensions pouvoir tout connaître de la matière en particulier dans ses particules les plus minuscules. Or, Heisenberg a démontré qu’il nous est impossible de connaître en même temps la masse et la vitesse de cette particule. C’est le principe d’incertitude. Comment est-il possible qu’il y ait de l’incertitude dans les matières scientifiques ? Il faut donc se reporter sur les équations qui, elles, ne nous trompent pas. Hélas, il a fallu qu’un petit Autrichien vienne nous dire, en le démontrant avec des équations mathématiques, qu’il y a des réalités qui sont indémontrables. C’est le théorème de Godël qu’on appelle aussi le théorème d’incomplétude. Même l’astrophysique nous dit scientifiquement que nous n’avons aucune idée de 96 % du contenu de l’univers. Force est de constater qu’il nous est impossible d’enfermer le réel dans le tout de nos connaissances. Où est la vérité ?

    C’est qu’il nous faut découvrir que la vérité n’est pas un concept. Non, la vérité, c’est une personne. Pilate était en face de la vérité. Il ne l’a pas connue. La vérité ne s’enferme pas dans un cerveau humain, la vérité se découvre dans une personne : « Je suis la vérité ». Autrement dit, la vérité ne peut se découvrir que dans une relation. Cette relation, dans la Bible, nous venons de l’entendre, s’appelle une alliance. C’est l’histoire de cette alliance que nous venons d’entendre et qui révèle la vérité de la création, la vérité de l’homme, la vérité de Dieu.

    Il y a une alliance initiale qui relie la créature à son créateur. Cette alliance est décrite dans le récit de la création. Elle donne à l’homme d’accueillir la vie divine. C’est le sens même de l’arbre de la vie auquel il a accès. Mais, dans une relation chacun doit rester à sa place. Quand la créature veut se faire « créateur » et que l’homme veut « devenir comme Dieu » décrétant lui-même le bien et le mal, la rupture est consommée et la vérité n’entre pas en lui.

    Alors Dieu va proposer une alliance avec un homme, Abraham. Une rencontre qui va permettre de refonder la vérité et la vie. Alors que les Cananéens sacrifient leurs enfants au dieu Moloch Baal et que tant de civilisations, comme les Aztèques, pensent que la fécondité ne peut naître que de la mort, Dieu va arrêter le bras d’Abraham en lui montrant que seule la confiance totale en lui est source de vie. Pourtant, cette tentation de supprimer la vie naissante demeure encore aujourd’hui avec l’avortement généralisé. Non plus en raison d’une recherche hypothétique de la fécondité, mais au nom de la liberté. « O liberté que de crime on commet en ton nom » disait déjà Madame Rolland en montant à l’échafaud.

    « La vérité vous rendra libre ». C’est une nouvelle rencontre avec la vérité, une alliance de Dieu avec un peuple guidé par un homme choisi, Moïse, qui va nous révéler comment la liberté nous conduit à la vie. Ce peuple conduit par Moïse va sortir de l’esclavage en traversant les eaux de la mer. Ces eaux qui, traditionnellement, sont le signe de la mort, vont s’écarter pour laisser passer la vie. C’est la figure du baptême où nous sommes plongés dans la mort du Christ pour ressusciter avec lui (Rm 6).

    Car c’est bien lui, le Christ, qui est le chemin, la vérité et la vie. Après la rencontre d’un peuple avec le Seigneur, c’est bien l’alliance ultime de Dieu avec l’ensemble de l’humanité que va réaliser la rencontre sublime des deux en Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme. C’est lui, et lui seul, qui est le chemin qui mène à la vérité pour que jaillisse la vie.

    Cette compréhension fondamentale de la fête de Pâques nous permet de comprendre enfin qui nous sommes. Chacun de nous devient une vérité pour lui-même. Ma vérité, c’est que je suis né d’une relation d’amour de mes parents. M’ont-ils désiré ? Ont-ils souhaité que cette relation fût fécondante ? Peu m’importe. Si je suis né d’une relation d’amour, normalement je ne peux être qu’aimé. C’est ainsi que j’ai compris un jour que je suis né d’une relation d’amour encore plus fondamentale : la Trinité. La communion d’amour entre le Père, le Fils et le Saint Esprit est l’acte d’amour premier de mon existence et de la vôtre. C’est notre vérité fondatrice et fondamentale.

    Ceci éclaire d’une lumière fulgurante ce que nous fêtons cette nuit. La vie indestructible ne peut jaillir que d’un amour infini. C’est la Pâque du Seigneur, la révélation ultime de notre vocation.

    +Michel Aupetit, archevêque de Paris.

  • l’Église manque-t-elle de bons évêques, ou se voit-elle épargner les mauvais ?

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    Selon le Cardinal Ouellet, un tiers des hommes choisis par le pape pour devenir évêques finissent par refuser leur nomination. Pourquoi ? Un article de Stephen P. White paru sur le site « The Catholic Thing » et publié en traduction sur le site du magazine « France Catholique » le jeudi saint 9 avril 2020 :

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    "Parfois, de grands changements dans l’Église se produisent en même temps et de manière évidente. Pensez à certaines réformes du Concile Vatican II. D’autres changements - même certains changements monumentaux - se produisent beaucoup plus lentement et peuvent donc être difficiles à percevoir lorsqu’ils se produisent. Et parfois, la façon dont les choses se sont terminées est claire, mais ce qui pourrait arriver ensuite est incertain. Ce sont là des moments d’appréhension - et d’espoir.

    L’épiscopat change. L’accent mis par le pape François sur la synodalité et la collégialité en fait partie. Tout comme sa refonte du Collège des cardinaux pour y inclure des évêques des périphéries. Mais le changement le plus important est peut-être plus subtil que cela : les attentes des laïcs à l’égard de leurs évêques changent. La déférence pour le clergé - en particulier les évêques - est à un faible niveau. La confiance s’est usée.

    La majeure partie de cela, bien sûr, a à voir avec les scandales des dix-huit derniers mois. Il est difficile d’imaginer un évêque catholique jouissant aujourd’hui du genre de prestige national et de l’adulation dont Theodore McCarrick a joui à son apogée, bien avant que ses déprédations ne deviennent publiques. De nos jours, les catholiques américains sont aussi susceptibles de considérer les prélats avec scepticisme, voire suspicion, que de les regarder avec admiration.

    Ajoutez à ce mélange les effets polarisants de notre situation sociale et politique, le vitriol des médias sociaux, les querelles intra-ecclésiales (certaines très sérieuses, d’autres très stupides) et toutes les autres incitations au cynisme dans lesquelles nous marinons. Le résultat, au moins à court terme, ce sont des évêques à la fois moins exaltés (ce qui est probablement bon) et plus éloignés de leur troupeau (ce qui est clairement mauvais).

    Si la vision que les laïcs ont de nos évêques change, il semble que nos prêtres adoptent également une vision différente, peut-être plus sombre, des hautes fonctions ecclésiales.

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  • Guérir les "vérités devenues folles" avec Rémi Brague

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    Guérir les “vérités devenues folles”

    Entretien avec le philosophe Rémi Brague, membre de l’Académie des sciences morales et politiques

    Critique impitoyable de son époque, Gilberth Keith Chersterton voyait dans les valeurs du monde moderne des “vérités devenues folles” parce qu’elles avaient été déracinées du terreau spirituel antique et médiéval qui leur donnait vigueur, équilibre et cohérence. Dans un recueil de conférences prononcées outre-atlantique (Des vérités devenues folles, Editions Salavatore, 2019) le philosophe Rémi Brague s’inscrit dans le sillage du célèbre écrivain anglais. Loin de s’en tenir à une vaine dénonciation des écueils contemporains, l’auteur, spécialiste de la philosophie médiévale, y propose de “sauver les vertus, les idées ou les vérités que le projet moderne a conduites à la folie, en retrouvant la forme prémoderne de ces bonnes choses”. Car, oui, il est possible de guérir les “vérités devenues folles”…

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  • Confinement : Famille Chrétienne propose 7 vidéos cathos à ne pas louper

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    D'Antoine Pasquier sur le site de Famille Chrétienne

    7 vidéos cathos à ne pas louper en période de confinement

    23/03/2020

    frère Paul-Adrien d’Hardemare

    Depuis le début du confinement, le frère Paul-Adrien d’Hardemare s’est lancé dans une série de vidéos intitulée : « Du Carême à la quarantaine, guide de survie pour les parents ». ©DR

    Sérieuses, philosophiques ou complètement décalées, voici sept vidéos pour regarder – enfin – des trucs intelligents sur internet en période de confinement.

    1. « Jour de Guerre » un peu zinzin au couvent des Dominicains

    Les Dominicains de Nancy sont-ils tombés sur la tête ? Depuis le début du confinement, le frère Paul-Adrien d’Hardemare s’est lancé dans une série de vidéos intitulée : « Du Carême à la quarantaine, guide de survie pour les parents ». Avec des décors surréalistes et des effets spéciaux à gogo, le religieux décline ses conseils pour chaque « jour de guerre » passé : communion spirituelle pour les ados, repli tactique en cas de coup dur, programme TV… Des vidéos complétement décalées mais très sérieuses sur le fond… à voir sans les enfants ! Le dominicain s’est même livré à une petite parodie de la très officielle allocution télévisée d’Emmanuel Macron.

    2. Quelles nouvelles chères sœurs ?

    Dans le même genre, les Soeurs Coopératrices Paroissiales du Christ Roi, basées dans la Drôme, ont réalisé une courte vidéo humoristique intitulée : « C’est gentil de prendre des nouvelles ». Mais les religieuses ne font pas que rire. Elles savent aussi rendre service et utiliser leur talent de couturières pour confectionner des masques pour l’hôpital de Valence.

    3. La peste ou le corona ? Du Fabrice Hadjadj tout craché !

    Faute de pouvoir faire ses cours habituels, l’inénarrable Fabrice Hadjadj ouvre une série d’interventions en ligne sur sa chaîne Youtube. Son nom ? « Penser entre la peste et le corona ». Le premier épisode s’intitule « #Epidémio-logiques ». Mais le philosophe ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Se souvenant de la manière dont des jeunes gens se réunissaient dans un château pour se raconter des histoires lors de la grande peste de 1348 à Florence, Fabrice Hadjadj a pris sa guitare pour composer une chanson prophylactique au temps du corona…

    4. L’Eglise est-elle sainte ? A la suite du père de Menthière

    Sans public, le père Guillaume de Menthière poursuit ses conférences de Carême sur le thème « L’Eglise vraiment sainte ? ». Après Abraham, Pierre et Marie, le prêtre parisien s’intéresse cette 4e semaine de Carême à l’Eglise de Paul. Notre Eglise est-elle la même que celle du foudroyé du chemin de Damas ?

    5. Coronavirus, qui est coupable ? Mgr Aupetit sans langue de bois

    L’homélie très incisive de Mgr Michel Aupetit, dimanche 22 mars à Saint-Germain L’Auxerrois. « Dans le contexte actuel d’une pandémie mondiale nous avons besoin d’en comprendre le sens. « Allons bon : qui est coupable ? ». Nous voyons bien que tous les fléaux qui affectent les humains sont la plupart du temps la conséquence de leurs actes. C’est évident bien sûr pour les guerres dans lesquelles nous nous entre-tuons. Mais c’est aussi vrai maintenant pour les cyclones et les tempêtes, ces catastrophes dites « naturelles », dont on sait qu’elles viennent de plus en plus du réchauffement climatique qui n’est que la conséquence de la mauvaise gestion de la planète et de l’égoïsme des pays les plus riches. De même, ce coronavirus, apparu en Chine, dans un marché où l’on n’hésite pas à vendre des animaux sauvages dans des conditions scandaleuses pour satisfaire la virilité déficiente des vieux lubriques montre l’incurie des hommes – et la responsabilité, entre parenthèse, d’un régime qui a fait du mensonge un mode de gouvernement : ce qui a retardé une saine réaction sanitaire. Bref, il n’est pas besoin de chercher très loin pour trouver un coupable de toutes ces folies. Mais ce n’est pas la question du jour ».

    6. Ce n’est pas la première fois que les chrétiens sont confinés…

    A la demande de la paroisse de Poissy, l’historien Christophe Dickès, spécialiste du catholicisme, explique en trois petites vidéos de cinq minutes l’origine et l’histoire des églises domestiques. « Si nous sommes confinés à cause du coronavirus, ce n’est pas la première fois que des chrétiens sont obligés de rester chez et de pratiquer leur foi sous leur toit ».

    7. Révisez votre philo avec François-Xavier Bellamy

    Ses interventions publiques n’étant plus possibles, le philosophe François-Xavier Bellamy met en libre-service une partie de ses conférences données dans le cadre de son association Philia. Chaque jour, une nouvelle conférence sera publiée en podcast audio et vidéo. Trois sont d’ores et déjà accessibles : le réel existe-t-il ? Pourquoi est-il si compliqué d’être simple ? et la science peut-elle tout connaître ? Idéal pour faire réviser les lycéens !

    Une dernière pour la route…

    Vous pouvez retrouver toutes les vidéos « Trois minutes en vérité » de Famille Chrétienne sur notre chaîne Youtube. Des témoignages forts comme ceux d’Asia Bibi, Blanche Treb ou encore le père Amar. Sans oublier de nombreux anonymes : musulmans convertis, franc-maçon passé à la foi chrétienne

    Antoine Pasquier

  • Croire et comprendre; Saint Thomas et les raisons de la foi

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    CONFÉRENCE D'OUVERTURE - PHILO à Bruxelles (Cycle 2018-2019) : Croire et comprendre : Saint Thomas et les raisons de la foi Le Moyen Age a élaboré la distinction entre foi et philosophie, non pour les séparer, comme le voudrait une certaine modernité trop sommaire dans ses jugements, mais pour mieux les unir. Dans un opuscule sur Les raisons de la foi, nouvellement traduit par Stéphane Mercier, saint Thomas présente la manière d’aborder les dogmes de la foi avec des interlocuteurs étrangers au christianisme. La foi ne craint pas davantage la raison que celle-ci n’est mise en danger par la Révélation.

  • Le coronavirus : un châtiment divin ?

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    Du Professeur Roberto de Mattei de la Fondation Lepanto :

    Le Coronavirus est-il un châtiment divin ? Considérations politiques, historiques et théologiques - Le sujet de mon intervention s’intitule : “les nouveaux scénarios en Italie et en Europe pendant et après le Coronavirus”. Je n’aborderai pas la question d’un point de vue médical ou scientifique : je n’en ai pas la compétence. Mais je traiterai cette question sous trois autres angles : celui du spécialiste de sciences politiques et sociales ; celui de l’historien ; et celui du philosophe de l’histoire.

  • "Le réel existe-t-il ?" avec François-Xavier Bellamy

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    En cette période de confinement, les Soirées de la Philo sont mises à la disposition de tous ceux qui le souhaiteront ! Les lycéens qui veulent travailler en complément de leurs cours à distance, mais aussi tous ceux qui voudront saisir l’occasion pour explorer les grandes questions que nous n’avons pas toujours le temps de nous poser… Chaque jour, une nouvelle conférence sera publiée en accès libre ici, en podcast audio et vidéo. Toute l’équipe Philia est heureuse de partager l’expérience avec vous !

    Le réel existe-t-il ? avec François-Xavier Bellamy

    Qu’est-ce qu’une chose en réalité ? Qu’est ce qui est réel ? Le réel existe-t-il comme quelque chose que nous aurions tous en commun et auquel nous pourrions nous référer, comme une sorte de pierre de touche qui pourrait nous servir de lien ? Qu’est-ce qui fait la différence entre le réel et l’irréel, entre la vérité et l’illusion ? Les deux questions sont liées. Et si nous voulons savoir, il nous faut savoir de quoi nous parlons. Alors ce soir nous allons nous poser ensemble cette étonnante question : le réel existe-t-il ?

     
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    VIDÉO : Regardez la Soirée du 7 octobre 2019

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  • Video : Paul Vaute présente son livre "Plaidoyer pour le Vrai"

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    Couverture Plaidoyer pour le vrai

    L'opposition paraît irréductible entre ceux qui soutiennent qu'il n'y a pas de vérité ou que celle-ci ne peut être commune et ceux qui affirment la possibilité de cette vérité, même si notre intelligence ne l'appréhende jamais entièrement. Renouer avec le vrai, adéquation de la pensée et du réel, c'est refuser l'individualisme, le grégarisme et l'idéalisme. Ce livre défend la trinité de la vérité, de la bonté et de la beauté.

    • Broché - format : 15,5 x 24 cm / 34 euros
    • ISBN : 978-2-343-16233-1 • 20 décembre 2018 • 336 pages

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  • Philo à Bruxelles, 10 mars : "Saint Thomas et les sciences sociales" avec Stéphane Mercier

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    Mener une réflexion consacrée au thomisme et à la science, c’est aussi aborder les sciences sociales que sont la sociologie bien-sûr, mais aussi l’économie et la politique.

    Chez saint Thomas, comme d’ailleurs chez Aristote, la politique est considérée comme un art de vivre en communauté au service du bien commun plutôt qu’un seul instrument du pouvoir.

    Cette perspective implique une réévaluation éthique des sciences politiques telles qu’elles se sont développées par la suite, en particulier depuis la Renaissance.

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  • Le virus de la peur ?

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    De Thierry Vissac :

    Thierry Vissac aborde le sujet des virus récurrents* dont les médias et les réseaux sociaux font leurs grands titres à longueur de journées et de mois. Il questionne la pertinence de cette "information" planétaire en faisant un lien avec le virus le plus contagieux à l'oeuvre : celui de la peur. L'usage de chiffres hors contexte et isolé d'une vision d'ensemble ne peut être une information constructive et bienveillante. La compréhension spirituelle de l'existence est seule capable d'appréhender les "menaces du monde" dans une perspective saine.

  • La souscription aux Mélanges offerts à Mgr André Léonard, à l'occasion de son 80ème anniversaire, est ouverte

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    Le 6 mai prochain, Mgr A. Léonard fêtera son quatre-vingtième anniversaire.

    Anciens étudiants de Mgr à l'UCL, Monsieur l'Abbé Eric Iborra (paroisse Saint-Roch, Paris) et Isabelle Isebaert qui a été directrice de l'Ecole de la Foi (Namur), ont conçu le projet de lui offrir, à cette occasion, un volume de Mélanges, hommage de gratitude à celui qui fut, pour beaucoup, un guide avisé  et un courageux confesseur de la foi.

    Ce volume sortira, comme prévu, en mai 2020 pour l'anniversaire de Monseigneur, sous le patronage des cardinaux Erdö et Müller, et du professeur Rémi Brague. Il contient les contributions d'une quarantaine d'auteurs, philosophes et théologiens pour la plupart (au nombre desquels par exemple : le cardinal Müller, Rémi Brague, Stéphane Mercier, Mgr Pascal Ide, Mgr Warin, Mgr M.Schooyans, le Père J.M Verlinde, Mme  Carine Brochier, M. Michel Ghins , le P. B. Pottier, le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine...) et compte plus de 600 pages.

    Pour financer les coûts d'édition, l'ouvrage est proposé en souscription, au prix de 20 € seulement et les  souscripteurs ont, s'ils le souhaitent,  la possibilité de figurer dans la tabula gratulatoria  et de s'associer ainsi  nommément à l'hommage rendu à Monseigneur Léonard.

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    Montrer aux hommes le chemin qui mène au Christ

    Mélanges offerts à Mgr André Léonard,
    archevêque émérite de Malines-Bruxelles, à
    l'occasion de son 80ème anniversaire

    Parution : 20 mai 2020
    ISBN : 978-2-249-91046-3
    676p. - 29 €

    « Montrer aux hommes le chemin qui mène au Christ » : telle est, selon les termes du pape émérite Benoît XVI dans une lettre-préface, la façon dont Mgr André Léonard a vécu sa vocation de prêtre et de professeur. Publié à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire, le 6 mai 2020, ce recueil d'études se veut un témoignage de gratitude envers celui qui fut, pour beaucoup, un maître de vérité chrétienne et un guide sûr en des temps de grande confusion.

    Près de quarante confrères et amis se sont associés à cet hommage, offrant ainsi un vaste panorama d'essais sur la théologie des sacrements et la figure du prêtre, l'histoire de la philosophie, la métaphysique (vérité, don et amour), l'éthique (dignité et vocation de l'homme), l'écologie, l'art et la littérature, la fin des temps (« Viens Seigneur Jésus ! »).

    En souscrivant dès à présent, vous pouvez acquérir le volume au prix de 20 € (hors frais de port) et contribuer ainsi au financement de l’édition. Si vous le souhaitez, votre nom figurera dans la Tabula gratulatoria insérée dans l’ouvrage. Dans ce cas, n’oubliez pas de cocher la case correspondante ci-dessous et d’y indiquer le titre de civilité (M, Mme, Mlle, Sœur, Père…) qui doit accompagner votre nom. Les souscriptions doivent nous parvenir au plus tard le 10 avril 2020.

    O Je souhaite figurer dans la Tabula gratulatoria avec le titre de civilité ………………...................

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