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Société - Page 147

  • USA : l'Oklahoma restreint l’accès à l’avortement

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    Du site du journal Le Temps (CH) :

    Aux Etats-Unis, l'Oklahoma restreint l’accès à l’avortement

    Le parlement de l’Oklahoma a voté jeudi un texte limitant à six semaines de grossesse le délai pour avorter, une loi similaire à celle en vigueur au Texas voisin.

    29 avril 2022

    Le parlement de l’Oklahoma (sud des Etats-Unis) a approuvé jeudi un texte de loi interdisant l’avortement après six semaines de grossesse. (...)

    Le texte voté par la chambre basse du parlement de l’Oklahoma prévoit des exceptions médicales pour l’accès à l’avortement, mais pas en cas de viol ou d’inceste. Il doit désormais arriver sur le bureau du gouverneur républicain qui devrait le signer et le faire entrer en vigueur.

    Quelques heures après le premier vote à la chambre basse, le Sénat de l’Oklahoma a approuvé un autre texte interdisant cette fois-ci toute interruption volontaire de grossesse (IVG) quel que soit l’état d’avancement de la grossesse, mais comportant des exceptions en cas d’urgences médicales, de viol ou d’inceste. Ce texte-ci va désormais faire la navette parlementaire vers la chambre basse.

    Le 1er septembre 2021, une des lois anti-avortement les plus restrictives des Etats-Unis est entrée en vigueur dans l’Etat républicain du Texas, interdisant toute IVG à partir du moment où un battement de cœur du fœtus est perceptible à l’échographie, soit quatre semaines environ après la fécondation. Avec 30 millions d’habitants, le Texas est le deuxième Etat le plus peuplé du pays.

    Examen à la Cour suprême

    (...) Outre le Texas et l’Oklahoma, plusieurs textes limitant également l’accès à l’IVG ont été votés dans d’autres Etats conservateurs comme la Floride ou le Mississippi. La légalité du texte voté dans ce dernier est en examen à la Cour suprême des Etats-Unis, avec une décision attendue en juin.

    Lors de l’examen du dossier, ses juges conservateurs, désormais ultra-majoritaires (six sur neuf) ont laissé entendre qu’ils pourraient en profiter pour réduire voire annuler le droit à l’avortement. Reconnu dans l’arrêt historique «Roe v. Wade» de 1973, ce droit est aujourd’hui valable tant que le fœtus n’est pas viable, soit vers la fin du deuxième trimestre.

  • Le rapide déclin du catholicisme en Amérique Latine

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    Lu sur le site de The Economist (16 avril 2022) :

    L'Amérique latine devient plus laïque

    Le catholicisme est en déclin rapide; les évangéliques sont de plus en plus nombreux.

    Alejandra lemonnier est entrée au couvent des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus à l'âge de 20 ans. Elle venait d'une famille religieuse, fréquentait une école catholique romaine et vivait dans un quartier conservateur de Buenos Aires. Ses quatre jeunes frères et sœurs étaient tous, à des degrés divers, catholiques, du moins officiellement. Aujourd'hui, Sœur Lemonnier, qui a maintenant 31 ans, est le seul membre pieux de sa famille. Son frère aîné est devenu un spirite New Age. L'une de ses sœurs est devenue lesbienne et a apostasié, renonçant formellement à sa foi catholique. Une autre sœur est "indifférente". Pour le plus jeune de ses frères, qui a 18 ans, la religion ne fait "tout simplement pas partie de son univers".

    La diversité des croyances dans la famille de Sœur Lemonnier reflète une tendance croissante. L'Amérique latine compte plus d'un tiers des catholiques du monde, mais leur nombre diminue. En 1995, 80 % des habitants de la région s'identifiaient comme catholiques. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 56 %. Beaucoup sont devenus des chrétiens évangéliques. Depuis 1995, la part des évangéliques dans la population régionale est passée de 3,5 % à 19 %, selon l'institut de sondage Latinobarómetro (voir graphique).

    Mais une tendance encore plus frappante est l'augmentation du nombre de personnes qui ne professent aucune religion, appelées ningunas (ou "nones"). Leur part de la population latino-américaine a quadruplé pour atteindre 16 %, et elle est particulièrement élevée chez les jeunes. Cela peut contribuer à expliquer le libéralisme croissant de la région sur des questions telles que l'avortement et le mariage homosexuel.

    Les données sur la religion ne sont pas toujours cohérentes. Dans l'enquête de Latinobarómetro, seuls 5 % des Mexicains s'identifiaient comme évangéliques, alors que 11 % le faisaient dans le recensement de 2020. On observe également de grandes variations dans la région. En Uruguay, un énorme 40% sont des "nones", tandis que 10% sont agnostiques ou athées. Dans certains pays, comme le Guatemala et le Honduras, il y a désormais autant d'évangéliques que de catholiques. La Bolivie, le Mexique et le Paraguay semblent plus à l'abri de la concurrence religieuse, le catholicisme restant dominant. Pourtant, même ici, le changement est en marche. La part des "nones" mexicains recensés a presque doublé en dix ans, pour atteindre 10 millions de personnes en 2020 (soit 7 % de la population).

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  • Le pape insiste sur la famille comme source et origine de l’ordre social et comme cellule vitale de la société

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    De Donatien Nyembo SJ, sur Vatican News :

    François: redécouvrir la beauté de la famille

    En s’adressant aux participants à la session plénière de l'Académie pontificale des sciences sociales, le Pape François a exhorté à la découverte de la valeur de la famille comme source et origine de l’ordre social et comme cellule vitale d'une société fraternelle capable de prendre soin de la maison commune.

    Ce vendredi 29 avril, le Pape François a reçu en audience les participants à la session plénière de l’Académie pontificale des sciences sociales sur la réalité de la famille. Dans le message qu’il adressé à ses hôtes, François a proposé une réflexion en vue de la redécouverte de la valeur de la famille. Il remarque tout d’abord que les changements sociaux modifient les conditions de vie du mariage et des familles dans le monde entier. De plus, ajoute-il, «le contexte actuel de crises prolongées et multiples met à mal les projets de familles stables et heureuses».

    La famille au sommet de l’échelle des valeurs

    Pour l’évêque de Rome, la famille est presque toujours au sommet de l'échelle des valeurs des différents peuples, car «elle est inscrite dans la nature même de la femme et de l'homme». En ce sens, estime le Pape, le mariage et la famille ne sont pas des institutions purement humaines, malgré les nombreux changements qu'ils ont subis au cours des siècles et les différences culturelles et spirituelles entre les peuples.

    Cependant, «si cette valeur est vécue de manière individualiste et privée, comme c'est en partie le cas en Occident, la famille peut être isolée et fragmentée dans le contexte de la société», avertit le Pape. A en croire François, les fonctions sociales que la famille remplit entre les individus et dans la communauté sont perdues, surtout en ce qui concerne les plus faibles, comme les enfants, les personnes handicapées et les personnes âgées dépendantes.

    La famille, lien de perfection mutuelle

    Pour le successeur de Pierre, la famille est bonne pour la société, non pas dans la mesure où elle est une simple agrégation d'individus, mais dans la mesure où elle est une relation fondée sur un «lien de perfection mutuelle», selon l’expression de saint Paul (cf. Col 3, 12-14). En d’autres termes, «le bien de la famille n'est pas de type agrégatif, c'est-à-dire qu'il ne consiste pas à agréger les ressources des individus pour augmenter l'utilité de chacun, mais c'est un lien relationnel de perfection, qui consiste à partager des relations d'amour fidèle, de confiance, de coopération, de réciprocité, d'où découlent les biens des individus membres de la famille et, donc, leur bonheur».

    Ainsi comprise, la famille, qui est un bien relationnel en soi, devient également la source de nombreux biens et relations pour la communauté, tels qu'une bonne relation avec l'État et les autres associations de la société, la solidarité entre les familles, l'accueil des personnes en difficulté, la prise en charge des plus démunis, la lutte contre les processus d'appauvrissement, etc.

    La famille, lieu d’accueil

    Le souverain pontife a insisté sur le fait que la famille est véritablement un lieu d’accueil, aspect particulièrement évident dans les familles dont certains membres sont fragiles ou handicapés. La famille, a déclaré le Pape, «est le principal antidote à la pauvreté, tant matérielle que spirituelle, comme elle l'est aussi au problème de l'hiver démographique ou de la maternité et de la paternité irresponsables.»

    Pour découvrir la beauté de la famille

    François définit quelques conditions pour redécouvrir la beauté de la famille. «La première est d'enlever de l'œil de l'esprit la "cataracte" des idéologies qui nous empêchent de voir la réalité». «La deuxième condition est la redécouverte de la correspondance entre le mariage naturel et le mariage sacramentel». «La troisième condition est, comme le rappelle Amoris laetitia, la conscience que la grâce du sacrement du mariage - qui est le sacrement social par excellence - guérit et élève toute la société humaine et est un ferment de fraternité», a conclu le Souverain pontife. 

  • Grande convention ONE OF US le 7 mai 2022 à Bruxelles

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    Pour notre avenir : une Europe fidèle à la dignité humaine

    L’Union européenne est le foyer d’initiatives qui mettent en danger le droit à la vie. La revendication de M. Macron dans son discours d’introduction de la présidence française de l’UE (19 janvier 2022), d’inscrire l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux touche l’essence de One Of Us. Avec ses associations membres, One Of Us entend travailler à la défense de la dignité humaine, qui inclut la défense de toute vie. Forte de ses 1.7 million de citoyens signataires, One of Us mobilise depuis plusieurs mois pour porter la voix de la vie dans le cadre de la Consultation sur le futur de l’Europe (COFEU) proposée notamment par la Commission européenne.

    Le 7 mai, à la veille de la clôture de la COFEU et au coeur de l’année européenne de la jeunesse, One Of Us organise à Bruxelles un évènement point d’orgue de cette mobilisation.

    Nous vous donnons rendez-vous à Bruxelles pour participer à cet évènement :

    Cette convention (11H00-13H00) s’organise autour de 2 grands axes :

    • La voix de la vie en Europe et l’exemple de la Pologne

    Cette 1ère partie est dédiée à l’actualité, aux jeunes, à la mobilisation des citoyens One Of Us dans la COFEU pour faire face aux nouvelles menaces contre la vie dans l’UE. Elle sera aussi l’occasion d’exprimer un message de soutien et de remerciement à la Pologne, à l’inverse du traitement comme « Etat paria » que lui infligent certains responsables politiques de l’UE, en raison de sa législation restrictive sur l’avortement.

    • Réaffirmons les fondements de l’Europe

    Cette partie portera sur l’urgence d’un « réarmement moral » en Europe, en exposant les fondements culturels de l’UE aujourd’hui mis à mal par des lobbys et des idéologies destructrices. La culture de la vie, le rapport à la vérité, l’enjeu démographique, les racines de l’Europe seront les principaux enjeux présentés.

    Avec la participation de :

    Jaime Oreja, président de One of Us (Espagne)

    Rémi Brague, philosophe français et académicien (France)

    Alojz Peterle, ancien premier ministre de Slovénie

    György Hölvényi, eurodéputé hongrois

    Jeanne porte-parole One of Us (Pologne)

    Giuseppe (Movimiento per la Vida – Italie)

    Aliette (Marche pour la vie France)

    Clothilde (Marche pour la vie Belgique)

    Marie-Lys (Génération pro-vie)  

  • Le rapport Sauvé sur la sellette

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    De sur Riposte Catholique :

    Rapport Sauvé: un livre pour remettre les pendules à l’heure

  • Monseigneur Laurent Ulrich, nouvel archevêque de Paris : pour la paix ou la guerre liturgique ? le dossier brûlant attend le nouvel archevêque…

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    Lu sur le site web « Paix liturgique » :

    Mgr.Laurent_Ulrich.jpg« La nouvelle est donc tombée : Mgr Laurent Ulrich, 71 ans en septembre, archevêque de Lille, après avoir été archevêque de Chambéry, devient archevêque de Paris, Mgr Aveline, archevêque de Marseille, ayant semble-t-il refusé la charge. Il sera « installé » à Saint-Sulpice le 24 mai.

    Cet homme de Bourgogne est plutôt distant et réservé comme un homme du Nord qu’il est devenu. Sensible cependant et sachant manifester de l’empathie, ce prélat intelligent, se sait depuis toujours destiné à de hautes fonctions. S’il a été un temps vice-président de la Conférence des Evêques de France, il est clair qu’il s’en voit le président. Il est bien possible aussi que, si le présent pontificat se prolonge suffisamment, il puisse recevoir la barrette rouge d’un pape qui l’apprécie.

    Car cet homme d’allure classique, mais qui n’a rien d’un traditionnel, est parfaitement dans la ligne du pontificat bergoglien. A Lille, où il était sur le siège qui fut occupé par Mgr Vilnet et Mgr Defois, il est entouré d’un clergé du Nord plus progressiste que lui, au sein duquel il a d’ailleurs eu à gérer trois grosses affaires de mœurs. Mais il entend qu’on sache quelle est sa ligne : accueil des migrants, proximité des pauvres, sur laquelle il est concurrencé par Marine Le Pen. On cite le fait qu’il a exigé d’un jeune diacre qui portait la soutane qu’il veuille bien l’abandonner.

    Bon administrateur, il gère avec prudence, évitant « les histoires », détestant le bruit et la fureur, sachant faire avancer des collaborateurs en guise de « fusibles ».

    La fin de l’ère Lustiger

    Sa nomination à Paris marque la fin d’une époque. Dans nos Lettres 848 et 850 de février 2022, nous exposions les plaies et bosses qui affectent aujourd’hui le diocèse de Paris après la carbonisation du pontificat Aupetit. Il était clair, disions-nous, que ce diocèse traumatisé allait changer de mains : après avoir été gouverné et profondément formaté depuis le début des années 80 du siècle dernier par la personnalité du cardinal Lustiger et de ses successeurs le cardinal Vingt-Trois et Mgr Aupetit, il devenait très probable que le Pape allait profiter de l’occasion pour clore cette ère Lustiger, « cléricale » et arrogante selon ses critères de jugement. C’est bien ce qui arrive : le siège parisien échappe à Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, président de la Conférence des Évêques, désigné de longue date par les fées lustigériennes pour continuer une lignée épiscopale parisienne presque aussi durable que celle des Gondi aux XVIe et XVIIe siècles.

    Mgr Ulrich aura donc à gérer l’héritage difficile que laisse Mgr Michel Aupetit. Il lui faudra restaurer la confiance avec ses subordonnés et son clergé : l’ancien archevêque, homme d’un caractère difficile et cassant avec ses subordonnés, avait vu deux de ses vicaires généraux¸ Alexis Leproux et Benoist de Sinety, claquer la porte et démissionner à quatre mois d’intervalle. Du jamais vu. Benoist de Sinety était d’ailleurs parti dans le diocèse de Lille, où Mgr Ulrich lui avait confié la grosse paroisse lilloise de Saint-Eubert.

    Michel Aupetit avait frappé de tous côtés ; A gauche, Michel Aupetit avait liquidé violemment la communauté progressiste de Saint-Merry. A droite, il avait géré sans aucun dialogue le renvoi du directeur du lycée Saint-Jean-de-Passy. Et puis aussi, il avait tranché dans la liturgie traditionnelle.

    Les injustices et violences vis-à-vis de la messe traditionnelle à réparer

    Bizarrement, l’archevêque Aupetit, alors qu’il avait bénéficié au début de son mandat de l’opinion favorable du monde traditionnel qui appréciait ses prises de position morales courageuses, se l’était mis à dos en interprétant lourdement le motu proprio Traditionis custodes.

    De manière violente, il avait supprimé deux messes dominicales traditionnelles officielles dans deux paroisses populaires, à Saint-Georges de La Villette et à Notre-Dame du Travail, deux paroisses ou la liturgie traditionnelle était célébrée par le curé lui-même ou par un vicaire de la paroisse . De même avait-il supprimé toute une série de messes de semaine officielles, notamment celle très suivie de Saint-François-Xavier, où un public de jeunes nombreux se retrouvait tous les mercredis, et encore celle du lundi à Sainte-Clotilde.

    Il avait en outre réservé le droit de célébrer les messes qu’il conservait (Saint-Roch, Saint-Eugène, Sainte-Odile, ND du Lys, Sainte-Jeanne de Chantal) uniquement à des prêtres bi-ritualistes diocésains expressément désignés par lui.

    Dans cette affaire, Mgr Philippe Marsset, le « bras gauche » de Mgr Aupetit, a joué un rôle très néfaste. Philippe Marsset est en effet connu pour son hostilité à cette liturgie depuis l’époque de Summorum Pontificum, où curé de la grosse paroisse Saint-Pierre-de-Montrouge, dans le XIVème arrondissement, il avait tenté de réduire à un ghetto le groupe important qui demandait la célébration d’une messe. Et depuis le départ de Mgr Aupetit, il maintient la ligne du refus de tout accommodement à Sainte-Clotilde, à ND du Travail, à Saint-François-Xavier.

    Ces injustices incompréhensibles ont d’ailleurs déclenché des manifestations de protestation qui durent toujours :

    - Le mercredi à 17h, un chapelet récité dans l’église Saint Georges de La Villette

    - Le mercredi à 19h15, un chapelet itinérant partant de Saint François Xavier et se rendant à N.D. du Lys

    - Le dimanche à 18h, un chapelet devant N.D. du Travail

    - Et les lundis, mardis et jeudis de 13h à 14h, une présence des veilleurs devant les bureaux de l’archevêché, rue du Cloître-Notre-Dame

    Ces manifestations s’ajoutant à celle « célébrée » tous les samedis de midi à 12h 45, devant la nonciature apostolique, avenue du Président-Wilson.

    En attente de la pacification liturgique

    A Lille, Mgr Ulrich, après une période de distance froide, a dégelé ses rapports avec l’ICRSP desservant l’église Saint-Etienne à Lille et la chapelle ND de Fatima à La Chapelle d’Armentières.

    Lors de la survenance de Traditionis custodes, Mgr Ulrich (et surtout son conseil) a (ont) voulu réduire le nombre des messes  traditionnelles célébrées dans ces lieux. Des négociations s’en suivirent, dans lesquelles le P. de Sinety, sur la paroisse duquel se trouve Saint-Etienne, a joué un rôle important de facilitateur. Et pour finir, Mgr Ulrich fit une déclaration pour dire que rien n’était changé…

    Il n’est d’ailleurs pas impossible que Benoist de Sinety revienne à Paris pour seconder le nouvel archevêque dans sa difficile mission de réconciliation. Notamment de réconciliation et de paix avec les fidèles de la liturgie traditionnelle, fort nombreux à Paris et qui, en quelque sorte l’attendent de pied ferme, non seulement dans les lieux où les messes ont été supprimées, mais aussi sur la question des sacrements autres que la messe, à savoir essentiellement la question brûlante de la célébration de la confirmation dans le rite traditionnel.

    L’attente de cette part vivante et agissante du troupeau parisien sera-t-elle remplie ? Elle est prête en tout cas à faire entendre sa voix. »

    Ref. Monseigneur Laurent Ulrich, nouvel archevêque de Paris : pour la paix ou la guerre liturgique ? le dossier brûlant attend le nouvel archevêque

  • 1000 participants à la Marche pour la vie s'opposent à la proposition d'autoriser l'euthanasie dans la démence

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    1000 participants à la Marche pour la vie s'opposent à la proposition d'autoriser l'euthanasie dans la démence.
     
    Cet après-midi, 24 avril à 14h, la Marche pour la vie a à nouveau eu lieu physiquement au Mont des Arts à Bruxelles, après deux ans qu’on a dû la remplacer par un evenement en ligne (raison covid). Avec cette édition, qui marquait le triste 20e anniversaire de la loi sur l'euthanasie, les participants se sont opposés aux propositions avancées par les partisans de l'euthanasie pour permettre l'euthanasie également en cas de démence.
     
    La pente glissante n'a pas de fin. Nous montrons en masse que nous ne voulons pas d'une société avec une vision aussi négative de l'humanité et, une vision aussi négative de la dignité des autres êtres humains dont la qualité de vie ne correspondraient plus à une vision de la vie "parfaite". Il faut défendre les soignants et les médecins qui voient l'acte de provoquer intentionnellement la mort, s'imposer de plus en plus comme "un acte médical ordinaire", contre leur gré, dans les responsabilités du beau métier qu'ils ont choisi. 
     
    La Marche pour la Vie ne souhaite aucun compromis à cet égard. Nous demandons que de tels plans soient arrêtés immédiatement, tout autre choix est inhumain et constitue un pas de plus sur la pente glissante... Nous demandons également une réforme totale de la commission euthanasie, qui travaille de manière médiocre et ne contrôle pas effectivement si les conditions d'euthanasie ont été bien respectées. Une émission "Pano" (VRT) l'a récemment mis en lumière : la commission lui-même se prend pour le juge, n'est pas transparent et ignore les médecins qui enfreignent la loi.
     
    Avec l'INITIATIVE EUROPÉENNE ONE OF US, nous demandons également l'abandon immédiat de tout projet d'enregistrement de l'avortement en tant que droit fondamental de l'Union européenne.

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  • France : quatre leçons d’une reconduction sans surprise

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    De Xavier Patier sur Aleteia.org :

    Emmanuel Macron réélu : les quatre leçons d’une reconduction sans surprise

    25/04/22

    Le président Emmanuel Macron est réélu pour un second mandat avec 58% des voix, et une abstention record. L’écrivain Xavier Patier tire les premières leçons de cette reconduction sans surprise : une élection sans adhésion pour un projet politique centré sur la grande déconstruction, dans l’air du temps.

    La surprise de l’élection présidentielle du 24 avril tient à ceci que justement rien ne s’est passé qui n’ait été prévu : il n’y a pas eu de surprise. Les enjeux économiques, les périls extérieurs, l’exaspération d’un pouvoir arrogant, le recours usé à la peur des extrêmes, la campagne éclipsée, l’envie de changer, la colère silencieuse, la lassitude, rien n’a pu empêcher le renouvellement clair et net du mandat du président sortant. Voilà Emmanuel Macron reparti pour un mandat comme par tacite reconduction avec, chez beaucoup d’électeurs, un sentiment d’inachèvement et l’impression que l’élection est finie avant d’avoir commencé. Mais la réalité est là.

  • France : le bilan désastreux d'un quinquennat oublieux des principes non négociables

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    Nous pensons que tous ceux qui rêvent d'une défaite d'Emmanuel Macron au deuxième tour de la présidentielle s'égarent. Selon nous, le scénario de sa réelection est prévisible depuis le début de la campagne électorale. Y aurait-il d'ailleurs une alternative crédible ? Il n'empêche qu'au vu des principes que nous défendons, la politique menée par le président sortant est catastrophique.

    De Marc Eynaud sur Boulevard Voltaire :

    Mgr Aillet : « Du point de vue des principes non négociables, le bilan de ce quinquennat est désastreux »

    22 avril 2022

    L’évêque de Bayonne revient, pour Boulevard Voltaire, sur le quinquennat d’Emmanuel Macron, mais également sur les prises de position de certains membres du clergé en faveur de Jean-Luc Mélenchon ou plus récemment Emmanuel Macron.

    Marc Eynaud. Qu’avez-vous pensé de cette élection présidentielle ? En tant qu’évêque et en tant que citoyen, l’avez-vous trouvée à la hauteur des enjeux du moment ?

    Monseigneur Marc Aillet. En regardant les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, on est frappé par les blocs en présence et par les colères, les insatisfactions profondes du peuple français et par les grandes fractures qui traversent aujourd’hui notre société. C’est un constat facile à faire et qui en dit long sur ceux qui président aux destinées de notre nation.

    M.E. Vous avez demandé à juger les actes et non les paroles. Vous avez demandé à ce que les chrétiens s’interrogent sur le bilan du quinquennat précédent et rappelé les différentes atteintes faites à la dignité humaine. Vous n’appelez pas à voter pour le président sortant ?

    Mgr M.A. Je ne donne aucune consigne de vote, cela ne nous appartient pas, comme disait le pape Benoît XVI dans sa lettre encyclique Dieu est amour. L’Eglise ne peut pas prendre en main la bataille politique d’aucune façon. Ce n’est pas son ordre, même si elle ne se met pas à l’écart de la lutte pour la justice. L’Eglise est là pour éclairer les consciences et donner des critères de discernement. Elle n’a pas à influencer un vote, ni à dire qu’il faut voter pour un tel ou un tel. D’ailleurs aujourd’hui, si on doit accomplir son devoir de citoyen, on a trois manières de voter : pour l’un ou l’autre des candidats, ou un vote blanc, dont on déplore qu’il ne soit pas comptabilisé. Cependant, il y a des critères de discernement et parmi eux, les principes non négociables, dont celui du respect de la vie depuis la conception jusqu’à la mort naturelle. Quand on interroge le bilan du quinquennat précédent, au vu des principes non négociables, il est désastreux. Un catholique ne peut pas faire l’impasse sur la loi du délai d’avortement allongé à 14 semaines, sur les terribles lois bioéthiques, avec la désorganisation de la filiation de manière institutionnelle, la PMA sans père, l’atteinte faite aux droits de l’enfant à naître et à être élevé par un père et une mère. Tous ces principes sont très importants et éclairent le discernement des catholiques. Après, dans une démocratie comme la nôtre, chacun peut prendre ses responsabilités.

    M.E. Il y a eu des prises de position de certains membres du clergé, comme Monseigneur Ravel qui a appelé à voter pour Emmanuel Macron. Que pensez-vous de ces initiatives ?

    Mgr M.A. Ce sont des imprudences qui peuvent être assez graves. Nous ne pouvons pas prendre position d’une manière aussi abrupte, face aux enjeux de civilisation qui sont forcément engagés dans une élection présidentielle qui déterminera le gouvernement de la France, pendant cinq ans. Ce sont des impairs.

    M.E. Ce quinquennat a été marqué par une recrudescence folle des actes de profanation d’églises. Assiste-t-on à une forme de fin de la chrétienté en France ?

    Mgr M.A. Il y a un effacement dans la visibilité de la religion catholique dans la société. Cela ne date pas d’aujourd’hui. C’est à la fois la conséquence d’un laïcisme qui grandit dans les institutions de notre pays, à travers les lois, sous prétexte d’éviter le séparatisme islamiste. De plus, nous-mêmes avons pris le pli d’un certain enfouissement, au nom du dialogue, depuis des décennies. C’est notre responsabilité de ne pas avoir suffisamment donné de visibilité et de crédibilité à notre proclamation de l’Évangile.

  • La Marche pour la Vie et le défi des soins palliatifs

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    De Vatican News :

    22 avril 2022

    Marche pour la vie en Belgique, le défi des soins palliatifs

    La treizième Marche pour la vie se tiendra ce dimanche 24 avril à Bruxelles alors qu’il y a vingt ans était légalisée l’euthanasie dans le royaume. Depuis, la possibilité d’avoir recours à l’euthanasie a été élargie et pourrait l’être encore. L’Église catholique rappelle dans ce contexte la nécessité de promouvoir les soins palliatifs et de choisir un modèle de civilisation basé sur la dignité de la personne humaine.

    Entretien réalisé par Xavier Sartre - Cité du Vatican

    Jamais l’euthanasie n’avait été aussi pratiquée en Belgique qu’en 2021. Selon la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, dans un rapport publié le 31 mars dernier, 2699 euthanasies ont été déclarées officiellement. Un record depuis le vote de la loi légalisant cette pratique. Près d’un tiers des personnes décédées ainsi étaient âgées de moins de 60 ans.

    Si les législateurs avaient prévu au départ de répondre ainsi à la demande de malades en phase terminale ou de personnes souffrant de douleurs physiques insupportables, ils ont ensuite élargi la loi aux mineurs ou aux personnes en situation de souffrance psychique inapaisable. Certaines voix évoquent l’élargissement de la possibilité d’euthanasie quelqu’un aux personnes démentes. Ce que refuse l’Église catholique mais aussi nombre de médecins, croyants ou non. C’est ce que tient à souligner le cardinal Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles.

    Un choix de civilisation

    «La dignité de la personne humaine ne dépend pas du fait qu’il est oui ou non conscient» rappelle le primat de Belgique. D’où «l’importance des soins palliatifs» pour «rester toujours proche du patient quand il souffre» explique-t-il, rejetant les critiques adressées à l’Église sur son soi-disant manque de «compassion»«Il faut tout faire pour adoucir les souffrances car ce n’est pas la vocation de la médecine de donner la mort, et l’euthanasie n’a pas le droit de citer dans le monde psychiatrique, car à ce moment-là, on change vraiment la vocation de la psychiatrie».

    «C’est un débat de société : qu’est-ce qui nous rend humain, qu’est-ce qui rend une société humaine», «or nous portons atteinte au fondement même de notre civilisation», insiste le cardinal De Kesel qui souhaite une alliance entre les chrétiens et toutes les personnes de bonne volonté pour promouvoir la vie.

    Entretien avec le cardinal De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles
  • Ce dimanche 24 avril : la Marche pour la Vie

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    Ce dimanche a lieu la Marche pour la Vie

    Est-ce qu'on se verra aussi dimanche?

    C'est comme si nos politiciens le faisaient exprès; justement cette semaine, un parti politique a (encore) présenté la proposition d'autoriser l'euthanasie pour les personnes atteintes de démence... ! La pente glissante n'a pas de fin. Nous devons montrer en masse que nous ne voulons pas d'une société avec une vision aussi négative de l'humanité et, une vision aussi négative de la dignité des autres êtres humains dont la qualité de vie ne correspondraient plus à une vision de la vie "parfaite". Il faut défendre les soignants et les médecins qui voient l'acte de provoquer intentionnellement la mort, s'imposer de plus en plus comme "un acte médical ordinaire", contre leur gré, dans les responsabilités du beau métier qu'ils ont choisi.

    La Marche pour la Vie ne souhaite aucun compromis à cet égard. Nous demandons que de tels plans soient arrêtés immédiatement, tout autre choix est inhumain et constitue un pas de plus sur la pente glissante... Nous demandons également une réforme totale de la commission euthanasie, qui travaille de manière médiocre et ne contrôle pas effectivement si les conditions d'euthanasie ont été bien respectées. Une émission "Pano" (VRT) l'a récemment mis en lumière : la commission lui-même se prend pour le juge, n'est pas transparent et ignore les médecins qui enfreignent la loi.

    "La commission lui-même se prend pour le juge. Elle ne contrôle pas le respect de la loi, elle l'enfreint... Les membres de la commission savent qu'ils peuvent toujours se protéger les uns des autres, cette impunité est effrayante.”

    L'ancien membre de la commission, Ludo Vanopdenbosch, a rompu l'omerta avec sa lettre de démission de la commission d'euthanasie.

    Cet événement parlera également de la déclaration du président français Emmanuel Macron, qui a déclaré en janvier vouloir inscrire le "droit à l'avortement" dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne...

    Il est très important que vous soyez là le dimanche. Soutenez-nous et soyez au rendez-vous ce dimanche au Mont des Arts à Bruxelles (près de la Gare Centrale), à ​​14h !

    Vous pouvez également soutenir la Marche en nous aidant à payer les frais. D'après notre budget et nos calculs actuels, nous avons un manque de 4.000 euros ! Chaque contribution est la bienvenue ; Si vous pensez pouvoir nous aider, nous serions très heureux de recevoir votre soutien via l'un des canaux suivants :

    J'espère vous voir alors dimanche !

    Wouter Suenens
    Président

    Je veux participer aux frais

    20 années d'euthanasie en Belgique

    Non à un « droit fondamental à l'avortement » !

  • "Une image unilatérale de l'homme dans les organisations internationales"

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    De kath.net/news :

    Vatican : Image unilatérale de l'homme dans les organisations internationales

    20 avril 2022

    Dans une interview, le cardinal secrétaire d'État Parolin s'inquiète de la conception de plus en plus individualiste des droits à la liberté - à long terme, il existe un risque de destruction de la "dignité et de la substance" des êtres humains

    Cité du Vatican/Rome (kath.net/KAP) Une conception de plus en plus individualiste des libertés civiles et une image unilatérale de l'homme inquiètent la diplomatie vaticane. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne les organisations internationales, a déclaré le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin (photo d'archive) dans une interview accordée au réseau de médias catholiques privés ACI Stampa/EWTN publiée mardi. Ce sont des tendances que le pape François qualifie de « colonisation idéologique ».

    "Nous sommes très préoccupés par ces nouveaux droits", a déclaré Parolin, "car ils apportent avec eux une nouvelle vision anthropologique qui diffère de manière significative, sinon substantielle, de la vision de la proposition chrétienne". Cette nouvelle vision prive les gens de leurs relations tridimensionnelles : à eux-mêmes, à Dieu et aux autres. À long terme, cela menaçait de détruire « la dignité et la substance » de l'humanité.

    Selon le "numéro deux" du Vatican, l'Eglise ne comprend pas sa préoccupation comme une "lutte idéologique". Dans certaines tendances de la soi-disant politique de genre, en particulier, il y a une "perspective anthropologique" en arrière-plan "qui se concentre exclusivement sur les désirs personnels", a déclaré Parolin. Malheureusement, de telles critiques du Vatican n'ont jusqu'à présent rencontré que peu de réponses.

    Cardinal Parolin Discusses the Future of Vatican Diplomacy