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Est-ce là le fruit de ses mécomptes avec Tshisekedi, le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa a effectué voici peu une visite remarquée à l’ancien président Joseph Kabila et sa très catholique épouse Olive Lembe. Etrange volte-face ?
Avortement : approche extrémiste et biaisée de l’OMS
avril 1, 2022
L’OMS a profité du 8 mars dernier, instituée journée internationale des femmes, pour présenter les recommandations sanitaires révisées en 2021 concernant la pratique de l’avortement.
L’organisme entend par ce guide des soins d’avortement (abortion care guidelines) présenter les meilleures pratiques et propositions pour des « soins d’avortement de qualité ».
Les premières publications ont démarré en 2003. Progressivement l’OMS s’est faite plus extrémiste dans ses propositions sans évoquer les enjeux d’une véritable politique de prévention.
Abordant la question sous le vocable d’« avortement sécurisé », l’OMS plaide pour de moindres restrictions de cette pratique en supprimant « les obstacles » à l’avortement qui, d’après cette instance, ne seraient pas justifiés d’un point de vue médical. Outre le développement des téléconsultations, l’organisme recommande de lever les peines liées au non-respect de la loi nationale, de supprimer les délais de réflexion entre les consultations ainsi que l’autorisation parentale pour les mineures ou d’un tiers.
L’OMS va jusqu’à recommander la suppression de tout délai pendant les 9 mois de la grossesse.
Il est pour le moins inquiétant que l’OMS se détache de toute éthique quant à la vie humaine avant la naissance et plaide pour des avortements sans limite de temps. Une tentative de quelques députés en France d’étendre l’avortement sans délai pour des « raisons psychosociales » lors de l’examen de la loi bioéthique en 2020 avait provoqué un électrochoc chez des personnes de tous bords. Elles étaient choquées à l’idée de ces avortements tardifs de fœtus, proposés pour des femmes confrontées à une situation de vulnérabilité ou de précarité.
Pour justifier ses recommandations, l’OMS présente des chiffres sujets à caution. Ils font l’objet d’une note d’analyse publiée par Alliance VITA.
En effet l’organisme affirme que 39 000 décès de femmes consécutifs à un avortement « non sécurisé » ont lieu chaque année. Compte tenu de la difficulté de comptabilisation de la mortalité maternelle liée à l’avortement, ce chiffre est le résultat d’une estimation d’un modèle statistique (qui s’appuie sur une publication du Lancet de 2014) : il donne des plages de variation entre 14 000 et 39 000 décès par an. Le chiffre retenu par l’OMS est le haut de la plage de variation. Pis, en regardant derrière chiffres, on découvre que la catégorie « décès de la mère par avortement » inclut non seulement les IVG (induced abortion) mais aussi les fausses couches (miscarriage) et grossesses extra-utérine (ectopic pregnancy).
L’OMS entame sa crédibilité en publiant des recommandations radicales fondées sur des données qui ne s’avèrent pas fiables. D’autre part, si l’objectif de veiller à la santé des femmes est primordiale, qui plus est lorsque leurs vies sont en jeu, aucune donnée n’est fournie sur les causes et les conséquences psychologiques et sociales de l’avortement, éléments cruciaux de compréhension qui pourraient objectivement aider à éviter cette pratique.
Le budget pour l'exercice 2023 a alloué des sommes importantes aux organisations qui pratiquent ou plaident pour des avortements légaux.
Washington DC (kath.net/LifeNews/jg)
Le président américain Joe Biden a présenté le deuxième budget de son administration. Comme dans le projet de budget pour l'exercice 2022, le projet de budget 2023 renonce également à l'« amendement Hyde ». Cet amendement, qui depuis les années 1970 a toujours été adopté avec les voix des démocrates et des républicains, interdit le financement des avortements par l'argent des impôts aux États-Unis. Le Congrès a voté pour inclure l'amendement Hyde dans le projet de loi de finances 2022 contre la volonté du gouvernement.
La proposition de budget maintenant présentée pour 2023 permettrait aux avortements d'être pratiqués dans le cadre des services de santé publics Medicaid et Medicare. Le budget comprend également un financement accru pour le programme de planification familiale du Titre X. Depuis une décision du gouvernement Biden en 2021, les fonds de ce programme peuvent également être versés à des organisations qui orientent les femmes vers des centres d'avortement ou pratiquent elles-mêmes des avortements.
Les versements au Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) ont augmenté de 72 % pour atteindre 56 millions de dollars. L'UNFPA soutient l'avortement légal dans le monde entier.
La proposition de budget contient une clause générale qui permet un soutien financier pour « promouvoir l'égalité des sexes ». Cela inclut également la « protection des droits des femmes et des filles dans le monde ». De cette façon, une possibilité peut être créée pour financer les avortements avec l'argent des impôts en dehors des États-Unis.
572 millions de dollars sont réservés aux programmes internationaux de planification familiale et de santé reproductive. Ces fonds peuvent être versés à des organisations comme la Fédération internationale pour la planification familiale ou Marie Stopes International qui pratiquent des avortements ou à des organisations qui plaident pour des avortements légaux.
Avortement : le Kentucky pose de nouvelles limites
31 mars 2022
Mardi 29 mars, le Sénat du Kentucky a voté un projet de loi interdisant l’avortement après 15 semaines de grossesse. Même si le gouverneur démocrate du Kentucky, Andy Beshear, opposait son veto à la loi, « la supermajorité républicaine du Sénat » pourrait passer outre.
Un amendement au projet de loi sur l’avortement médicamenteux
Le projet de loi du Kentucky concernait initialement la dispensation des produits abortifs. Le Sénat y a ajouté un amendement afin d’interdire l’avortement au-delà de 15 semaines de grossesse [1]. Une disposition approuvée par la Chambre.
En ce qui concerne l’avortement médicamenteux, le projet de loi exige que les prestataires soient certifiés. Les femmes souhaitant y recourir devront se rendre chez un médecin, les téléconsultations étant interdites dans ce cadre.
Le texte impose également la délivrance d’un « certificat de naissance, de décès ou de mortinaissance » pour chaque avortement. Et les fœtus avortés devront être incinérés ou enterrés.
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[1] Actuellement, dans le Kentucky, l’avortement est interdit au-delà de 20 semaines de grossesse
Du site de l'Institut Européen de Bioéthique (L. Vanbellingen) :
ALERTE INFO - Nombre record d'euthanasies déclarées en Belgique en 2021
31/03/2022
Ce jeudi 31 mars, la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie en Belgique a communiqué les chiffres relatifs aux euthanasies déclarées durant l'année 2021.
Le nombre d'euthanasies officiellement pratiquées l'année dernière a ainsi atteint un nouveau record : 2699 euthanasies ont été déclarées à la commission en 2021, chiffre jamais atteint jusqu'alors.
Alors que l'année 2020 avait été marquée par une baisse inédite des cas (en raison du contexte sanitaire, voy. news IEB), cette parenthèse semble refermée avec la reprise de la hausse constante des euthanasies.
À ces euthanasies officiellement déclarées à la Commission, les études scientifiques estiment qu'il convient d'intégrer environ 25 à 35% d'euthanasies non déclarées (et donc illégales).
Si la proportion majoritaire des euthanasies déclarées concerne des personnes âgées, notons que près d'un tiers (32,2 %) des personnes officiellement décédées par euthanasie étaient âgées de moins de soixante ans.
On compte également une hausse importante de la part d'euthanasies pratiquées à domicile, qui confirme la tendance observée l'année dernière. Cette hausse s'explique notamment par la restriction des visites aux patients hospitalisés, les hôpitaux enregistrant ainsi un nombre d'euthanasies proportionnellement moins élevé.
Les chiffres 2021 confirment également la part substantielle d'euthanasies pratiquées en raison de polypathologies. Celles-ci représentent près d'une euthanasie déclarée sur cinq, soit le deuxième type d'affection mentionné, après le cancer. Comme l'indique la Commission, les polypathologies désignent « une combinaison de la souffrance provoquée par plusieurs affections chroniques qui évoluent vers un stade final ». En pratique, ces affections peuvent notamment consister en la baisse de la vue ou de l'audition, la polyarthrite ou l'incontinence. La Commission précise toutefois qu'elle n'est pas en mesure de vérifier la réalité des pathologies mentionnées dans la déclaration du médecin.
Enfin, pour près de 20% des euthanasies déclarées en 2021, le patient était atteint de souffrances psychiques, pour la plupart conjuguées à des souffrances physiques.
Ce critère lié à la souffrance ne doit pas être confondu avec le critère relatif aux affections psychiques. Dans ce cas, sont visées les affections psychiatriques (comme les troubles de la personnalité ou la dépression) et les troubles cognitifs (comme la maladie d'Alzheimer), dont étaient atteints cinquante personnes décédées par euthanasie en 2021.
Notons qu'une analyse plus détaillée des tendances relatives aux euthanasies déclarées en Belgique sera publiée dans les prochaines semaines par la Commission fédérale, concernant les années 2020 et 2021.
La présidente de Disney veut un quota de 50 % de personnages LGBT et issus des minorités raciales
Un journaliste du magazine City Journal s’est procuré une vidéo réservée aux travailleurs de Disney dans laquelle la présidente du groupe, Karey Burke, indique qu’elle souhaite plus de personnages LGBTQ+, notamment dans les rôles principaux de ses productions.
« On ne se permet pas de retourner en arrière. » C’est ce qu’a assuré la présidente de Disney, Karey Burke. Cette cadre dirigeante du groupe a pris la parole dans une vidéo interne à Disney, que s’est procuré le journaliste du magazine City Journal, Christopher F. Rufo. Il a publié un extrait sur son compte Twitter, mardi 29 mars, affirmant que Karey Burke voudrait « un quota minimum de 50 % de personnages LGBTQ+ et issus des minorités raciales ». La présidente de Disney a en tout cas déclaré dans l’extrait vidéo : « En tant que mère de deux enfants queer, un transgenre et un pansexuel (…) je me sens responsable de parler pour eux. » Si elle s’est réjouie de voir que Disney a déjà « beaucoup » de personnages représentant la communauté LGBTQ+, Karey Burke aimerait davantage de personnages principaux de la même sorte.
Disney s’engage à abroger une loi
En Floride, un nouveau texte de loi a été adopté au début du mois de mars. Cette loi nommée « Don’t Say Gay » – « ne parlez pas des gays » – compte interdire l’enseignement sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans les écoles publiques. Mais Disney ne l’entend pas de cette oreille. L’entreprise a un poids considérable en Floride, notamment grâce à ses parcs d’attractions situés à Orlando. Disney s’est récemment engagé à faire abroger la loi. « Nous sommes déterminés à défendre les droits et la sécurité des membres LGBTQ+ de la famille Disney, ainsi que de la communauté LGBTQ+ en Floride et dans tout le pays », avait annoncé Disney le 11 mars dernier, comme le relaie La Libre.
Disney a réagi ouvertement contre la House Bill 1557 en Floride pour interdire de parler de sexualité a l’ecole,la présidente de Disney annonce qu’elle souhaite 50% min de personnages LGBT et min raciales. La guerre culturelle bat son plein et l’enfance est son champ de bataille. https://t.co/5HF43tiWyl
Le Congrès Mission a rassemblé 1600 participants à Bruxelles le week-end du 19 mars. Cette manifestation a été un grand succès et on peut s'étonner que la presse ne l'ait pas évoqué. On trouve toutefois cet écho sur le site de Famille Chrétienne :
Retardé mais réussi !
Marie de Harenne fait partie de l’équipe organisatrice de ce premier Congrès Mission belge et elle a répondu à nos questions. Âgée de 35 ans, elle travaille dans le monde associatif.
En octobre, vous avez décidé de décaler le Congrès Mission prévu à Bruxelles. Pourquoi ?
À l’époque, les restrictions sanitaires imposées en Belgique face au Covid-19 étaient très strictes. Si nous avions maintenu, nous n’aurions pas eu l’autorisation de nous réunir à plus de deux cents dans la basilique de Koekelberg, cœur du Congrès. Or, il s’agit de la cinquième plus grande église au monde ! Et le succès du Congrès repose aussi sur la joie de se réunir en nombre. Si cette décision n’a pas été simple à prendre, elle s’est finalement avérée bénéfique : cela nous a permis de doubler le nombre de bénévoles pour le porter à cent cinquante, de mieux communiquer dans les médias et dans les paroisses. Enfin, le Congrès s’est tenu sous un beau soleil le week-end du 19 mars, fête de saint Joseph, patron de la Belgique.
Quels ont été les moments marquants de ce Congrès belge ?
Comme dans toutes les autres villes, la prière pour les prêtres a été particulièrement forte. Nous prions trop peu pour eux ! Je retiens aussi l’envoi en mission des parents, des personnes engagées dans les médias, la vie publique... Et l’enthousiasme de 1 600 participants lorsqu’ils se sont tous mis debout pour répondre à l’exhortation : « Si aujourd’hui, vous avez décidé d’aller proclamer l’Évangile, levez-vous ! » En dehors des célébrations, l’ambiance conviviale du village des exposants a été très appréciée. Les évêques belges présents sont venus rencontrer en toute simplicité les congressistes autour d’une barquette de frites. Après deux années particulières, les uns et les autres étaient simplement heureux de pouvoir se réunir à nouveau, comme en famille. Enfin, nous avons été touchés par l’audace de la centaine de missionnaires partis évangéliser dans le quartier Saint-Gilles, où les Bruxellois se retrouvent le samedi soir pour aller boire un verre. Beaucoup de personnes abordées dans la rue sont venues déposer une bougie dans l’église.
Quelle est la portée d’un tel événement ?
Tout d’abord, je crois que chacun est rentré chez lui renouvelé dans la prière et dans sa relation à Dieu. Je pense aussi que ce Congrès, dans les temps troublés que nous traversons, aura permis de rappeler que la solution est toujours de se tourner vers Dieu. L’évangélisation n’a jamais été une option pour un chrétien. C’est encore plus vrai aujourd’hui.
La philosophe, Chantal Delsol, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, vient de publier un essai décapant : "La fin de la chrétienté". Elle met ici en évidence le processus plusieurs fois séculaire qui a conduit à la disparition quasi complète de ce qui fut la civilisation chrétienne, par nature difficilement conciliable avec la modernité. Ou l'impossible conciliation entre "l'emprise légitime de l'Eglise sur la société si elle veut accomplir sa mission apostolique" et la conception moderne de la liberté. Chantal Delsol est interrogée par Jean-Pierre Maugendre.
Face à la baisse de la fréquentation des messes, les catholiques de Malte espèrent que la visite du pape revitalisera la foi.
La visite du pape François intervient juste avant la première semaine sainte en deux ans au cours de laquelle les églises catholiques seront ouvertes au public pour les liturgies.
31 mars 2022
La petite nation insulaire méditerranéenne de Malte fait remonter ses racines catholiques à près de 2 000 ans. Mais avec la baisse récente de la fréquentation des églises, les dirigeants catholiques locaux espèrent que la visite du pape François ce week-end aidera à revigorer sa foi vivante.
Plus de 85 % de la population maltaise sont des catholiques baptisés, selon les statistiques publiées par le Vatican le 29 mars. Pourtant, la participation hebdomadaire à la messe dans ce pays traditionnellement catholique n'a cessé de diminuer au cours des 50 dernières années.
Selon le père Alan Joseph Adami, prêtre dominicain de Malte, son pays d'origine a connu d'importants changements sociaux et politiques au cours de la dernière décennie, qui révèlent l'évolution de la place de l'Église catholique dans la société.
"Depuis la dernière visite d'un pape en 2010, par le pape Benoît XVI, l'île a beaucoup changé, radicalement vraiment", a déclaré Adami dans une interview avec CNA le 29 mars.
"Il y a eu plusieurs nouvelles lois laïques qui ont été introduites et cela a introduit un coin entre ces valeurs qui sont détenues par la société collectivement, la majorité, et les vues de l'Église et ses valeurs."
Le gouvernement de Malte a légalisé le divorce sans faute en 2011, le mariage homosexuel en 2017 et la congélation d'embryons en 2018.
Et si le gouvernement maltais reste le seul pays de l'Union européenne à interdire totalement l'avortement, le gouvernement travailliste récemment réélu s'est engagé à lancer une discussion nationale sur la légalisation de l'euthanasie.
M. Adami a expliqué que, par le passé, l'Église catholique de Malte tenait pour acquis que le peuple maltais partageait ses valeurs concernant la famille, la vie et la dignité humaine.
"Dans le contexte maltais, il n'y a jamais eu de séparation stricte entre l'État et l'Église, comme c'est le cas en France ou en Italie", a expliqué M. Adami.
Mais en l'espace d'une décennie seulement, la société maltaise a changé très rapidement.
"L'Église doit trouver une nouvelle façon de vivre et de proclamer l'Évangile dans ce nouveau contexte", a déclaré le prêtre.
"L'île souffre d'une énorme indifférence à l'égard de la foi qui est devenue tellement identique à la culture qu'elle n'est plus discernable dans les fruits qu'elle produit", a-t-il ajouté.
"Il est très difficile de voir quels sont les fruits de la vie chrétienne à Malte en 2022, car elle devient tellement mélangée aux activités culturelles."
C'est une nouvelle phase dans la longue histoire catholique de Malte, qui a des racines apostoliques.
Le pape François a repris une ligne du livre des Actes pour le thème de son voyage des 2 et 3 avril en République de Malte : "Ils nous ont montré une bonté inhabituelle" (Actes 28, 2).
Le pape prévoit de se rendre à la grotte de Saint-Paul à Rabat pour prier dans la matinée du 3 avril. Selon la tradition, la grotte est le lieu où l'apôtre Paul a vécu et prêché pendant son séjour de trois mois sur l'île de Malte en 60 après Jésus-Christ.
Le père Adami a expliqué que l'héritage chrétien de Malte se reflète même dans sa langue, le maltais, qui est une langue sémitique qui préserve linguistiquement d'anciens mots sémitiques chrétiens qui ont été perdus ailleurs dans le monde arabophone.
"Pendant la conquête arabe de l'île, certains diraient que le christianisme a été éradiqué, effacé de l'île. Cependant, certains noms arabes chrétiens qui ont survécu jusqu'à ce jour attestent d'une sorte de continuation du christianisme sur l'île", a déclaré M. Adami.
Au cours de sa longue histoire, Malte a été conquise par les Phéniciens, les Grecs, les Carthaginois, les Romains, les Byzantins et les Arabes. Les Chevaliers hospitaliers de Saint-Jean, aujourd'hui souvent désignés sous le nom d'Ordre de Malte, étaient basés à Malte de 1530 jusqu'à l'invasion de Napoléon en 1798. L'île a également été sous domination coloniale britannique de 1813 à 1964.
AFRIQUE/NIGERIA - Un troisième prêtre enlevé au Nigeria en mars ; 44 autres personnes enlevées avec lui
29 mars 2022
Abuja (Agence Fides) - Le Père Leo Raphael Ozigi est le troisième prêtre catholique enlevé en mars au Nigeria. Le père Ozigi, curé de l'église Sainte-Marie, dans le village de Sarkin Pawa, dans la zone de gouvernement local de Munya, dans l'État du Niger (dans la Middle Belt, la zone centrale qui sépare le nord majoritairement musulman du sud majoritairement chrétien), a été enlevé avec 44 autres villageois par des bandits dans la soirée du dimanche 27 mars.
"Le père Leo Raphael Ozigi a été enlevé alors qu'il rentrait à Gwada depuis Sarkin Pawa après l'office du dimanche", a confirmé le secrétaire de la section de l'État du Niger de l'Association chrétienne du Nigeria (CAN), le pasteur Raphael Opawoye.
Le village où le prêtre a été enlevé avec d'autres villageois est l'un des six villages attaqués entre le samedi 26 et le dimanche 27 mars dans la zone de gouvernement local de Munya. Les bandits sont arrivés en grand nombre et ont envahi l'axe routier Kuchi/Chibani, attaquant et pillant les villages situés le long de la route, dont les habitants ont été contraints de fuir. Les attaques dans l'État du Niger se sont poursuivies hier, 28 mars, lorsque les bandits ont attaqué le village de Kabo dans la zone de gouvernement local de Gurara, où au moins trois personnes ont été tuées. Début mars, les autorités locales ont déclaré que plus de 200 bandits avaient été tués lors d'une série d'affrontements avec les forces de sécurité.
Outre le père Ozigi, deux autres prêtres ont été enlevés au Nigeria en mars, tous deux dans l'État septentrional de Kaduna : Le père Joseph Akete Bako, pasteur de l'église St John, à Kudenda, dans la zone de gouvernement local de Kaduna Sud, enlevé dans la nuit du 8 mars lors d'un assaut contre la maison paroissiale au cours duquel une personne a été tuée (voir Fides 9/3/2022) et le père Felix Zakari Fidson, du diocèse de Zaria, enlevé le 24 mars (voir Fides 25/3/2022). (L.M.) (Agence Fides 29/3/2022)
Avortement jusqu'à la naissance, la folle demande de l'OMS
30-03-2022
Dans ses nouvelles directives, l'Organisation mondiale de la santé demande aux pays membres d'abroger les lois anti-avortement qui fixent des "limites gestationnelles" et qui violeraient les droits des "femmes, des jeunes filles ou d'autres personnes enceintes" (sic !). L'OMS s'attaque également à l'objection de conscience. Les groupes d'avortement se réjouissent. Mais la compétence en la matière revient toujours aux États.
Il n'y a plus de doute : l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se consacre désormais massivement à tenter d'imposer l'avortement illimité à tous les pays du monde.
Les nouvelles lignes directrices publiées par l'organisation des Nations unies basée à Genève, qui est largement contrôlée et conditionnée par le financement des multinationales pharmaceutiques et des fondations "philanthropiques" des célébrités habituelles, appellent les pays membres à légaliser l'avortement sans aucune limite de durée de gestation. Le titre lui-même fait frémir : "Abortion care guideline", l'avortement camouflé linguistiquement comme un remède pour les femmes, où le meurtre de l'enfant serait le seul moyen de "soins" pour les femmes enceintes. Ces derniers jours, le Daily Mail anglais a fait une analyse objective des directives publiées par l'OMS le 9 mars. Mais de l'autre côté de l'Atlantique, des voix se sont élevées pour exprimer un profond désaccord, tant sur la méthode utilisée pour rédiger le texte que sur son contenu inacceptable et indéfendable.
Les nouvelles lignes directrices indiquent que les lois empêchant l'avortement à n'importe quel stade de la grossesse risquent de violer les droits des "femmes, des jeunes filles ou des autres personnes enceintes". Notez le langage de déférence à l'idéologie transgenre et l'interdiction du mot "mère". Le texte recommande : la "dépénalisation totale de l'avortement" et la suppression des lois et règlements qui "interdisent l'avortement sur la base des limites gestationnelles" et "restreignent l'avortement" pour quelque raison que ce soit ; il indique qu'une série de 21 études différentes aurait évalué les limites législatives aux interruptions de grossesse tardives (du 3ème au 9ème mois) comme "incompatibles avec le respect des droits de l'homme internationalement reconnus".
Ce n'est pas tout. L'OMS veut également limiter au minimum les droits à l'objection de conscience médicale ("s'il s'avère impossible de réglementer l'objection de conscience d'une manière qui respecte, protège et réalise les droits de ceux qui demandent un avortement, l'objection de conscience dans la fourniture d'avortements pourrait devenir indéfendable") et même autoriser l'avortement sélectif en fonction du sexe. En particulier, les États devraient : autoriser l'avortement en toutes circonstances ; permettre aux femmes de se passer de l'approbation d'un médecin ou d'une infirmière pour avorter ; autoriser les "pilules abortives par courrier", même si ce n'est qu'après un appel téléphonique ; limiter le droit des professionnels de la santé de refuser de participer à des avortements pour des raisons de conscience.
Nulle part dans ce document de 210 pages (y compris les recommandations), il n'est fait mention des droits de l'enfant à naître, ni du fait que même de nombreux avorteurs considèrent qu'il est immoral d'avorter après 22-24 semaines, alors que le fœtus a de bonnes chances de survivre s'il est né prématurément. "Pouvoir obtenir un avortement sûr est un élément crucial des soins de santé", a déclaré Craig Lissner, directeur par intérim pour la santé sexuelle et génésique et la recherche à l'OMS, lors de la présentation du document. "Presque tous les décès et blessures résultant d'un avortement à risque sont entièrement évitables. C'est pourquoi nous recommandons que les femmes et les filles aient accès à l'avortement et aux services de planification familiale lorsqu'elles en ont besoin." Le concept de l'OMS est aussi clair que faux : les jeunes filles enceintes meurent des difficultés qu'elles rencontrent pour se faire avorter, alors sauvons-les en libéralisant le meurtre de leurs bébés. Ces directives montrent clairement que la préoccupation ici n'est pas celle des femmes, mais plutôt celle de l'expansion des politiques antinatalistes, eugéniques et malthusiennes, engraissant les comptes des multinationales de l'avortement.
Parmi les voix critiques, Elyssa Koren, directrice d'Adf International à l'ONU, a dénoncé la façon dont "l'Organisation mondiale de la santé tente de tirer parti de son énorme influence et de son pouvoir budgétaire pour saper les dispositions internationales et établir un nouveau régime juridique qui entérine le 'droit' à l'avortement sans limites et sans droit à l'objection de conscience".
Un bref coup d'œil sur les experts externes qui ont contribué à la rédaction du document montre clairement de quoi ils sont faits : sur les 12 experts responsables de la rédaction finale, énumérés à la page 158, huit font partie des multinationales de l'avortement International Planned Parenthood Federation, Marie Stopes International ou de leurs affiliés, d'autres viennent de gouvernements ou d'universités ultra-avortement. La soi-disant experte en droits de l'homme, Christina Zampas, est responsable de l'ONU de la multinationale avorteuse Center for Reproductive Rights à Genève. Aucun des experts n'a déclaré avoir un "conflit d'intérêts". Un pur scandale.
Alvaro Bermejo, le directeur général de l'Ippf, exulte : il s'est engagé à "travailler en étroite collaboration" avec l'OMS pour mettre en œuvre les nouvelles directives, "tant au sein de l'Ippf qu'avec les gouvernements et les partenaires". Le réseau des avorteurs est déjà à l'œuvre et, quelques jours seulement après la publication de l'OMS, un tribunal kényan a statué que l'avortement est un droit humain et que - bien qu'il soit interdit par la Constitution - le gouvernement et le parlement doivent le libéraliser. L'OMS n'a aucune autorité juridique pour imposer l'avortement, qui relève de la compétence des États, et l'enfant à naître est reconnu par les conventions internationales comme une personne ayant des droits.