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Société - Page 149

  • Vous avez dit : "interruption MEDICALE de grossesse" ?

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    De Michel Nodé-Langlois, philosophe, sur le site de gènéthique.org :

    (...) Ce qui est d’aujourd’hui, c’est la surveillance de la gestation par le recours à divers moyens de diagnostic prénatal, visant à s’assurer de la normalité de l’enfant porté par sa mère : échographie, amniocentèse, prises de sang, etc. La détection d’une malformation ou d’une anomalie chromosomique, annonciatrice d’une pathologie, est devenue le motif le plus fréquent de l’interruption dite médicale de la grossesse, soit de la suppression de l’enfant porté, dont le développement prénatal ne menace aucunement la vie de sa mère, mais dont on sait qu’il naîtra autre que ce que ses parents attendaient – ce qu’on ne peut savoir que depuis peu d’années, à l’échelle de l’histoire humaine.

    Cette « interruption médicale » est donc l’élimination d’un petit d’homme, qui se trouve malheureusement victime d’un accident pathogène – accident que la nature n’exclut pas en dépit de l’impressionnante régularité avec laquelle elle permet d’engendrer, avec succès, des individus qui ne présentent aucune pathologie particulière.

    Cet acte d’élimination est qualifié de « médical », en dépit de son évidente contradiction avec les principes ancestraux de la médecine, pour la raison qu’il met en œuvre des techniques dites « biomédicales », dont les utilisateurs sont des personnes formées à diverses branches de la médecine ou de la biologie, et qui sont rendues possibles par les progrès de l’industrie, ainsi que par les découvertes récentes des sciences du vivant.

    Il n’en est pas moins vrai que cet acte dit médical n’est pas médicinal, puisqu’il ne consiste aucunement à soigner quiconque, mais seulement à éliminer un individu dont on pense que sa vie postnatale sera peu supportable, ou insupportable, à lui-même et à son entourage. L’on juge donc que cet individu n’est pas digne de venir au monde, pour cause d’un déficit d’humanité consistant dans une altération accidentelle de sa constitution physique, et une limitation consécutive des compétences qu’il pourrait mettre en œuvre une fois né.

    Ainsi un enfant rendu hémiplégique en bas âge par un choc traumatique, ou altéré à vie par une poliomyélite, recevra l’assistance et les soins qui lui sont nécessaires pour continuer à vivre : c’est, comme on dit, une personne ‘diminuée’, tout autant qu’un adulte rendu aphasique par un accident vasculaire cérébral. Un handicap majeur et durable peut ainsi être contracté après la naissance, mais il entraîne alors un devoir de prise en charge spéciale, et éventuellement une suppléance médico-sociale des parents, lorsque ceux-ci se retrouvent en situation d’incompétence pour faire face à la situation. En revanche, lorsqu’un tel handicap durable est décelé chez un enfant avant sa naissance, il n’est plus toujours le motif d’une telle prise en charge, ni de sa préparation par l’anticipation de sa venue au monde : l’enfant est désormais l’objet possible d’une décision éliminatrice, que la loi civile autant que morale interdirait de prendre s’il s’agissait d’une personne non moins handicapée, mais déjà née.

    L’interruption dite médicale de la vie intra-utérine comporte donc l’af­firmation implicite qu’un enfant est éliminable à la seule condition qu’il ne soit pas né, puisque, dès le moment de sa naissance, son élimination serait condamnée comme un infanticide.

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  • A Bruxelles, vendredi 17 juin: Procession des enfants à l'Abbaye de la Cambre

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  • L'Islam et le féminisme

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    D'Annie Laurent sur le site de l'Association Clarifier :

    Petite Feuille Verte n° 89 : Islam et féminisme (1/3)

    Deux d’entre elles sont Libanaises : Zeina El-Tibi, docteur en droit, auteur de La condition de la femme musulmane (Cerf, 2021) ; et Nayla Tabbaradocteur en sciences des religions, auteur de L’islam pensé par une femme (Bayard, 2018). La troisième est Marocaine : Asma Lamrabetmédecin biologiste, auteur de Islam et femmes. Les questions qui fâchent (Gallimard, Folio-Essais, 2017).

    Leurs approches du sujet, surtout en ce qui concerne l’enseignement religieux sur la femme ainsi que les relations entre hommes et femmes, dans la société ou dans le cadre familial, ne sont pas uniformes, mais un point commun les caractérise : l’islam, dans ses textes sacrés, ne peut être considéré comme étant la cause première du statut discriminatoire imposé à la femme jusqu’à nos jours en de nombreux pays régis par la charia (la loi islamique).

    LE REGARD DE L’ISLAM SUR LA FEMME

    Ce sujet comporte deux aspects : l’inégalité de nature entre l’homme et la femme ; l’imputation de la faute originelle.

    L’inégalité de nature (ou ontologique) entre l’homme et la femme

    Asma Lamrabet regrette l’importance accordée par l’exégèse islamique classique au récit de la Bible selon lequel la femme a été créée à partir d’une côte d’Adam (Genèse 2, 21-22) et l’érection de ce passage « en norme sacrée », d’où il résulte que Dieu aurait voulu faire des femmes des « créatures subalternes ». Or, souligne-t-elle, non seulement ce récit est absent du Coran mais il est contredit par ce dernier (4, 1) : « Ô vous les humains, craignez votre Seigneur qui vous a créés d’une seule essence et qui a créé d’elle son conjoint et qui de ces deux-là a fait propager beaucoup d’hommes et de femmes » (p. 15-17). 

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  • Catholiques en chute libre en Argentine, catholiques réactifs aux Etats-Unis : 2 enquêtes

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction française sur Diakonos.be :

    Argentine : catholiques en chute libre. États-Unis : catholiques réactifs. Deux enquêtes

    Parmi les récentes enquêtes sociologiques sur les religions dans le monde, deux sont particulièrement intéressantes. La première enregistre le net recul du catholicisme en Argentine. La seconde enquête mesure les opinions des catholiques des États-Unis concernant l’avortement, au moment même où la Cour suprême s’apprête à révoquer le jugement Roe vs Wade qui a légalisé l’avortement dans tous les États en 1973, avec comme conséquence que les États pourront légiférer en la matière.

    En Argentine

    En Argentine, les « sans religion » s’élèvent à 22% de la population, alors qu’ils étaient pratiquement absents il y a un siècle. Et dans le même laps de temps, les catholiques sont tombés de 90% à 52%.

    C’est le biographe de Jorge Mario Bergoglio et vaticaniste Sergio Rubin qui relaye ces données, en citant Marita Carballo, fondatrice du centre de recherche argentin « Voices ! ».

    Les Argentins qui déclarent avoir confiance en l’Église catholique sont également en diminution : de 52% en 2017 à 31% aujourd’hui. Tout comme les avis positifs sur le Pape François, qui ont chuté dans le même temps de 62% à 52%.

    Et vice-versa, parmi ceux qui continuent à se dire chrétiens, les « evangelicals », les charismatiques et pentecôtistes sont en augmentation et représentent aujourd’hui 12% de la population argentine.

    En tout cela, l’Argentine reproduit une tendance qui se répand depuis des années en Amérique latine, où en 2018 déjà, les catholiques étaient passés sous la barre de la moitié de la population, l’Uruguay en tête, historiquement le plus irréligieux, suivi des autres États d’Amérique centrale.

    Mais aujourd’hui, même dans un géant tel que le Brésil, les catholiques sont descendus sous la moitié. Dans l’État de Rio de Janeiro, ils ne sont plus que 46%, avec des pics plus bas, inférieurs à un tiers, dans les favelas.

    En 2019, le Pape François a consacré tout un synode à l’Amazonie et il y a quelques jours, il a nommé cardinal l’évêque de la plus grande ville de la région, Manaus. Mais pendant que l’Église se bat pour la protéger la nature, le nombre des catholiques est en baisse constante. Aujourd’hui, ils ne représentent plus que 46% des 34 millions d’habitants du bassin amazonien.

    Au Chili également, les catholiques viennent de passer sous le seuil de la moitié de la population. Et l’Argentine, comme on l’a vu, s’en rapproche très fort, surtout qu’elle est orpheline de son compatriote le Pape qui n’y a plus remis les pieds depuis son élection et qui n’a aucune intention de le faire à l’avenir.

    Aux États-Unis

    Quant à l’opinion des catholiques américains en matière d’avortement, une récente enquête du Pew Research Center a récemment fait parler d’elle :

    > Like Americans overall, Catholics vary in their abortion views, with regular Mass attenders most opposed

    On retrouve aux deux extrêmes ces catholiques (13%) qui voudraient une légalisation totale de l’avortement, sans exceptions, et les autres (10%) qui voudraient à l’inverse qu’il soit toujours illégal, tandis qu’on retrouve au milieu ceux qui voudraient qu’il soit légal ou illégal « dans la majorité des cas ».

    Mais chez ceux qui vont à la messe tous les dimanches, les proportions changent sensiblement. Ceux qui voudraient que l’avortement soit toujours illégal montent à 24% et ceux qui voudraient qu’il soit illégal dans la majorité des cas s’élève à 44%. Au total, ils représentent les deux tiers des pratiquants réguliers, avec un minuscule pourcentage de 4% qui voudraient qu’il soit toujours légal et 26% qui voudraient qu’il soit légal dans la majeure partie des cas.

    Dans le cas où la vie ou la santé de la mère est en jeu, 69% des catholiques opte pour l’avortement légal et 13% s’y opposent, mais chez ceux qui vont à la messe tous les dimanches, le pourcentage de ceux qui sont en faveur de l’avortement légal chute à 49% et celui de ceux qui s’y opposent monte à 29%.

    En général, 44% des catholiques se déclarent d’accord avec l’affirmation que « la vie humaine commence à la conception, raison pour laquelle un fœtus est une personne avec tous les droits », mais ils sont 70% de ceux qui vont à la messe chaque dimanche à le penser.

    Aux États-Unis, l’opposition des catholiques pratiquants à la légalisation de l’avortement, toujours ou dans la majeure partie des cas, s’approche du taux record de 77% des protestants blancs « evangelical ».

    En revanche, chez les catholiques, les avis divergent davantage en fonction de leurs orientations politiques, indépendamment de la fréquentation de la messe.

    Les catholiques en faveur des républicains sont à 60% pour l’illégalité de l’avortement, toujours ou dans la majorité des cas, et à 59% pour l’affirmation selon laquelle « la vie commence avec la conception ».

    Tandis que les catholiques en faveur des démocrates sont à 73% pour l’avortement légal, toujours ou dans la plus grande partie des cas, et à peine 30% à soutenir l’affirmation que « la vie commence avec la conception ».

    Les opinions sur l’avortement des catholiques républicains sont très semblables à celles des républicains non catholiques.

    Dans le camp démocrate, en revanche, les opinions entre les catholiques et les non-catholiques divergent parfois un peu. Par exemple, 38% des catholiques démocrates n’admettent pas l’avortement au-delà des 24 semaines de grossesse, tandis que 27% des démocrates non-catholiques ne l’admettent pas. Et vice-versa, 24% des catholiques démocrates admettent l’avortement au-delà des 24 semaines contre 37% des démocrates non-catholiques.

    En publiant ces chiffres, le Pew Research Center omet de les comparer avec ceux des précédents sondages. Mais une chose est sûre : encore aujourd’hui, aux États-Unis, les catholiques sont bien plus sensibles et réactifs à la gravité de la question de l’avortement que ne le sont les catholiques d’Europe.

  • La famille fondée sur le mariage est la première cellule de nos communautés et doit être reconnue comme le lieu naturel des premières relations et de la génération

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    D' sur zenit.org :

    Le pape plaide pour des politiques familiales «fondées sur l’intérêt des familles»

    Audience de la Fédération des Associations familiales catholiques en Europe

    « Les politiques familiales ne doivent pas être considérées comme des instruments du pouvoir étatique », affirme le pape François ; « elles sont avant tout fondées sur l’intérêt des familles elles-mêmes ».

    Le pape François a reçu en audience les membres de la Fédération des Associations familiales catholiques en Europe (FAFCE), à l’occasion des 25 ans de sa fondation, ce vendredi 10 juin 2022, dans la Salle Clémentine du Palais apostolique.

    Le pape a souligné que « les États ont pour mission d’éliminer les obstacles à la générativité des familles et de reconnaître que la famille est un bien commun à récompenser, avec des conséquences positives naturelles pour tous ».

    Il a dénoncé la gravité de « l’hiver démographique », le « fléau de la pornographie », « la pratique inhumaine » de la location d’utérus et la « pandémie de la solitude » :  Il existe « un lien très étroit », a-t-il souligné, « entre cette pauvreté génératrice et le sens de la beauté de la famille ».

    Encourageant la fédération pour son « service précieux », le pape François estime qu’il est « urgent que les Eglises locales, en Europe et au-delà, s’ouvrent à l’action des laïcs et des familles accompagnatrices ».

    La FAFCE compte 19 organisations membres dans 14 pays et 8 membres associés, ce qui signifie une présence dans 21 des pays membres de l’UE, peut-on lire sur son site.

    Elle « assure une représentation politique des familles tant auprès de l’Union européenne que du Conseil de l’Europe. Elle base son travail sur la Doctrine sociale de l’Église catholique, et promeut la beauté de la famille, sa richesse et la dignité de chacun de ses membres. La FAFCE possède un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe et est membre de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne ».

    Voici notre traduction du discours du pape François.

    Chers frères et sœurs, bonjour et bienvenue !

    Je remercie le Président pour ses salutations et son mot d’introduction. Cette rencontre est un jubilé : vous fêtez vos 25 ans, et il est bon de célébrer et de rendre grâce. Malheureusement, en ce moment, l’Europe, et je dirais surtout les familles d’Europe, vivent un moment qui pour beaucoup est tragique, et pour tous dramatique, en raison de la guerre en Ukraine. Je m’associe à votre déclaration : « Les mères et les pères, quelle que soit leur nationalité, ne veulent pas la guerre. La famille est l’école de la paix » (Conseil de présidence de la FAFCE, 6 mai 2022). Les familles et les réseaux familiaux ont été et sont toujours en première ligne pour accueillir les réfugiés, notamment en Lituanie, en Pologne et en Hongrie.

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  • Belgique : la dépénalisation de la prostitution, un modèle inspirant ?

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    Du site d'Alliance Vita :

    La Belgique dépénalise la prostitution, un modèle qui inspire ?

    Parmi les arguments avancés pour cette réforme par le personnel politique ou des associations de prostituées, sont souvent cités les mots :  “donner un cadre à une activité dans l’ombre”, “faire évoluer la loi aux problématiques actuelles”, ou encore “criminaliser c’est créer des zones de non-droits”.

    L’Allemagne, terrain expérimental de la légalisation de la prostitution.

    Sur la question de l’encadrement d’une activité existante et de ses bénéfices potentiels, l’exemple de l’Allemagne peut éclairer le débat. Une réforme législative portée par le parti des Verts en 2002 et votée au Parlement fédéral supprimait l’interdiction générale de la promotion de la prostitution et permettait aux prostituées d’obtenir des contrats de travail. Dans une interview à Public Sénat, la Sénatrice et ancienne ministre Laurence Rossignol rappelle que le marché de la prostitution a été multiplié par 4 en 10 ans dans ce pays (2003-2013). La légalisation avec encadrement a entraîné en fait une forte hausse de la demande. La hausse de la demande nécessitant une hausse de l’offre, il ne semble pas que l’objectif de combattre la traite humaine en supprimant les “zones de non-droits” selon l’expression des promoteurs de la légalisation, soit atteint. Une étude approfondie datant de 2012 et portant sur 150 pays a conclu que l’effet de la légalisation de la prostitution sur la traite humaine était négatif. Selon les termes des économistes auteurs de l’étude, l’effet d’échelle, c’est-à-dire la hausse de la demande, l’emporte sur l’effet de substitution, qui verrait une préférence des clients pour des prostituées “légales” réduire la demande pour des prostituées en situation illégale. “En moyenne, les pays où la prostitution est légale expérimente des flux plus importants de traite humaine” selon les termes de l’étude.

    La dignité humaine, irréductible à une approche marchande.

    Les facteurs conduisant aux situations de prostitution sont complexes. L’approche choisie par la Belgique est d’inspiration néo-libérale : “laissez faire” afin que l’offre et la demande trouve un “équilibre”, la légalisation de ce “marché” solutionnant magiquement la question des trafics illégaux.

    Ce choix de la Belgique va à l’opposé de celui de la France qui reste dans une approche abolitionniste. La loi du 13 avril 2016 visant à “renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées” a institué une pénalisation des clients. La notion de non-marchandisation du corps humain, entre autres, soutient la philosophie de cette loi.  La dignité humaine n’est tout simplement pas compatible avec une approche marchande. Criminaliser les atteintes à la dignité humaine, ce n’est pas favoriser des trafics, c’est fonder en droit et garantir le combat contre ces atteintes.

  • La FAFCE reçue par le pape au Vatican

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    De Vatican News (Claire Riobé) :

    10 juin 2022

    François rencontre la fédération des associations familiales catholiques d'Europe

    Le Pape François a rencontré, ce 10 juin au matin, la fédération des associations familiales catholiques d'Europe (FAFCE) qui célèbre ses 25 ans d’existence. Une rencontre mondiale des familles se tiendra au Vatican, du 22 au 26 juin prochains.

    «Les mères et les pères, quelle que soit leur nationalité, ne veulent pas de guerre (…). La famille est l'école de la paix.» François a rencontré, ce 10 juin, les responsables de la fédération des associations familiales catholiques d'Europe (FAFCE), qui fête cette année ses 25 ans. L’occasion pour le Saint-Père de souligner l’importance de leur engagement sur le continent européen, «à une époque tragique pour les familles, en raison de la guerre en Ukraine».

    La mission de la FAFCE est double : porter la voix des familles catholiques auprès des institutions européennes, et travailler à la constitution de réseaux familiaux à travers l'Europe. Une responsabilité «en pleine consonance avec le chemin synodal que nous vivons, pour que l'Église devienne davantage une famille de familles», a noté François, remerciant l'organisation.

    Soutenir les politiques familiales européennes

    Anticipant de quelques jours la Rencontre mondiale des familles, organisée à Rome du 22 au 26 juin prochains, la FAFCE a souhaité attirer l’attention sur les principaux défis auxquels sont confrontés les familles européennes. La pénurie de naissances en Europe, d’abord, révèle le lien très étroit entre une pauvreté et notre vision de la famille, a noté François. Ainsi, la consolidation de réseaux familiaux, à échelle locale comme régionale, doit permettre de lutter contre la souffrance de certaines cellules familiales. «Il existe un besoin de lieux de rencontres, de communautés où les couples et les familles se sentent accueillis, accompagnés», a-t-il demandé, encourageant la FAFCE a poursuivre le travail déjà entamé en ce sens. 

    L’intergénérationnel et la solidarité sont des valeurs européennes-clé, a poursuivi le Saint-Père, sources d’équilibre pour les citoyens européens. Or, «l’Europe, vieillissante (…), a de plus en plus de mal à être solidaire». François a ainsi invité le FAFCE a continuer de soutenir les politiques familiales à échelle européenne, politiques qui ne doivent pas être considérées comme «des instruments du pouvoir étatique», mais avant tout être fondées sur l'intérêt des familles elles-mêmes.

    La pornographie et la GPA, fléaux de la famille

    Parmi les autres défis auxquels sont aujourd'hui confrontées les familles européennes, le Souverain Pontife a également noté le fléau de la pornographie, qui doit être dénoncé «comme une atteinte permanente à la dignité des hommes et des femmes». Il a ensuite évoqué la GPA comme «pratique inhumaine» et de plus en plus répandue, «avec laquelle les femmes, presque toujours pauvres, sont exploitées et les enfants traités comme des marchandises». Des pratiques qui doivent être dénoncées, a appelé François, invitant la FAFCE à continuer de développer ses réseaux familiaux en coopération avec les écoles et les communautés locales. 

    Lutter contre la solitude des familles

    Devant la solitude révélée par la pandémie de Covid-19, les réseaux familiaux, qui de par leur nature sont «appelés à ne laisser personne derrière eux», peuvent être un antidote européen. «Si de nombreuses familles se sont redécouvertes comme des Églises domestiques, il est également vrai que trop de familles ont fait l'expérience de la solitude, et que leur relation avec les sacrements est souvent devenue purement virtuelle», a-t-il ainsi regretté.

    Citant l’exhortation apostolique Amoris laetitia, François a conclu en rappelant que «Lorsque la famille accueille et va vers les autres, en particulier les pauvres et les abandonnés, elle est un symbole, un témoignage, une participation à la maternité de l'Église.»

  • Quand le Parlement Européen discute "des menaces au droit à l'avortement au niveau mondial" et en particulier aux Etats-Unis, la COMECE dénonce une ingérence inacceptable

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    En vue de la discussion prévue aujourd'hui au Parlement Européen sous le titre « Menaces au droit à l'avortement au niveau mondial : l'éventuel renversement du droit à l'avortement aux États-Unis par la Cour suprême », le Secrétaire Général de la COMECE, le Père Manuel Barrios Prieto, a fait la déclaration suivante :

    Nous constatons avec surprise que le Parlement européen va débattre de l'impact de la divulgation de l’ébauche d'un projet d'avis de la Cour Suprême des ÉtatsUnis concernant l'avortement. Il s'agit d'une ingérence inacceptable dans les décisions juridictionnelles démocratiques d'un État souverain, un pays n’étant de surcroit pas membre de l'UE. L'adoption d'une résolution par le Parlement Européen approuvant cette ingérence ne fera que discréditer cette institution.

    A cet égard, nous souhaitons rappeler que, d'un point de vue juridique, il n'existe pas de droit à l'avortement reconnu en droit européen ou international. Par conséquent, aucun État ne peut être obligé de légaliser l'avortement, de le faciliter ou d'être l’instrument de sa pratique.

    L'UE devrait respecter les compétences législatives de ses États membres et le principe d'attribution selon lequel « l'Union dans les limites des compétences que les États membres lui ont attribuées dans les traités pour atteindre les objectifs que ces traités
    établissent » (Article 5.2 du Traité sur l'Union Européenne). Comme l'a exprimé le Comité permanent de la COMECE dans une déclaration en février 2022, la tentative d'introduire un prétendu droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne serait une loi « dépourvue de fondement éthique et destinée à être une cause de conflit perpétuel entre les citoyens de l'UE ».

    Nous notons également avec beaucoup d'inquiétude et de regret la négation du droit fondamental à l'objection de conscience, qui est une émanation de la liberté de conscience, tel que déclaré par l'article 10.1 de la Charte des Droits Fondamentaux de l'Union Européenne et reconnu par le Comité des Droits de l'Homme de l'ONU (Cas Jeong et al v. République de Corée1, 27 avril 2011).

    Nous sommes préoccupés par le fait que le droit des établissements de santé de refuser de fournir certains services, dont l'avortement, soit affaibli, voire nié. Comme l'indique l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe dans sa résolution
    1763 (2010) sur le droit à l'objection de conscience dans le cadre de soins médicaux légaux, « nul hôpital, établissement ou personne ne peut faire l’objet de pressions, être tenu responsable ou subir des discriminations d’aucune sorte pour son refus de réaliser, d’accueillir ou d’assister un avortement, une fausse couche provoquée [..], ni pour son refus d’accomplir toute intervention visant à provoquer la mort d’un fœtus ou d’un embryon humain, quelles qu’en soient les raisons. »

    Comme l'a souligné le Comité Permanent de la COMECE : « Nous sommes conscients de la tragédie et de la complexité des situations dans lesquelles se trouvent les mères qui envisagent un avortement. Prendre soin des femmes qui se trouvent dans une situation difficile ou conflictuelle en raison de leur grossesse est un élément central du ministère diaconal de l'Église et doit également être un devoir exercé par nos sociétés. Les femmes en détresse ne doivent pas être laissées pour compte, et le droit à la vie de l'enfant à naître ne peut être ignoré. Tous deux doivent recevoir toute l'aide et l'assistance nécessaires. »

    1 https://www.refworld.org/cases,HRC,4ff59b332.html

  • Nigeria : "le martyre et l'attaque de chrétiens innocents en Afrique est une attaque contre toute la famille chrétienne et toute l'humanité"

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    De Kath.Net/News

    Le massacre des islamistes a suivi le "Allez en paix".

    7 juin 2022

    Obiora Ike, partenaire du projet "Chrétiens en détresse", décrit les circonstances dramatiques de l'attaque terroriste contre une paroisse catholique dans le sud-ouest du Nigeria, majoritairement chrétien.

    Vienne (kath.net/KAP) Alors que le prêtre terminait la messe du dimanche de Pentecôte par la bénédiction finale "Allez en paix", des terroristes ont fait irruption dans l'église Saint-François dans le sud-ouest du Nigeria et ont ouvert le feu sur les femmes, les enfants et les hommes qui priaient. Mardi, le partenaire de projet de "Chrétiens en détresse" au Nigeria, Mgr Obiora Ike, a fait un rapport dramatique sur le massacre islamiste dans son pays, qui n'a pas seulement horrifié le monde chrétien à la Pentecôte. La furie aurait laissé derrière elle au moins 80 morts, ainsi que de nombreux blessés dans des hôpitaux désormais bondés. "Chrétiens en détresse" (CiN) a mis à disposition 10.000 euros pour des poches de sang, des médicaments et des pansements qui pourraient sauver des vies et demande des dons supplémentaires.

    Selon l'envoi, l'évêque du diocèse d'Ondo et la paroisse de St. Francis sont "choqués, traumatisés - et pauvres". Le gouvernement fédéral de la capitale Abuja, dirigé par le président Muhammadu Buhari, ne fait "que des déclarations du bout des lèvres" et ne s'intéresse pas à une aide concrète pour les victimes du terrorisme, déplore l'organisation œcuménique de défense des droits de l'homme. Les chrétiens qui ont survécu à l'attentat sont "voués à la mort" s'ils ne bénéficient pas d'une aide médicale appropriée, a appelé le secrétaire général Elmar Kuhn. "Christen in Not" est présente depuis de nombreuses années au Nigeria, également dans le nord du pays le plus peuplé d'Afrique, où les terroristes Fulani et Boko Haram, qui font partie de l'"Etat islamique", chassent délibérément les chrétiens et les assassinent également.

    CiN aide à la réinstallation de villages détruits, ce qui permet de préserver les structures familiales traditionnelles des communautés et de reconstruire la communauté chrétienne du village. Selon le partenaire de projet Ike, on évite ainsi que les personnes concernées soient enfermées dans des camps de réfugiés après leur expulsion. Attaque contre l'humanité entière La dernière attaque a eu lieu pour la première fois à Owo, l'ancienne capitale de la tribu Yoruba dans l'État d'Ondo au sud-ouest du Nigeria. C'est la première fois que les bergers peuls nomades s'aventurent dans cette région majoritairement chrétienne. Ike a fait référence à l'intention sous-jacente "d'islamiser le Nigeria, de répandre la terreur, de tuer, de détruire et de provoquer le chaos". L'ecclésiastique a lancé un appel à CiN : "Dites à tous les dirigeants des églises en Autriche que le martyre et l'attaque de chrétiens innocents en Afrique à cause de notre foi commune est une attaque contre toute la famille chrétienne et toute l'humanité".

    Ike a demandé des prières et un soutien pour sauver la vie des survivants du massacre. On craint que la terreur islamiste ne s'étende encore : CiN a cité un militaire de haut rang de l'ethnie Yoruba dans le sud-ouest du Nigeria, qui a estimé que l'attaque de l'église catholique Saint-François à Owo était un "test" pour le début imminent d'un djihad des Peuls dans cette région. Plus de 3.000 terroristes se seraient déjà rassemblés dans un camp du Yorubaland.

  • Des scientifiques allemands lancent un appel pour alerter l’opinion publique sur les questions de transsexualité et de genre

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    « En tant que scientifiques, nous nous opposons fermement à l’idée que les femmes et les hommes ne sont que des constructions sociales ou des identités ressenties »

    7 juin 2022

    « Nous, scientifiques et médecins, appelons les radiodiffuseurs du service public à présenter fidèlement les faits biologiques et les découvertes scientifiques. Nous exigeons une rupture avec l’approche idéologique de la transsexualité et une présentation factuelle des faits biologiques selon l’état de la recherche et de la science. » Des scientifiques allemands[1] lancent un appel pour alerter l’opinion publique sur les questions de transsexualité et de genre.

    Selon eux, « le point de départ est toujours la fausse affirmation selon laquelle il n’y a pas qu’un seul sexe masculin et un seul sexe féminin, mais une variété de genres ou d’étapes intermédiaires entre l’homme et la femme ». Ils déplorent que les média se soient approprié « les représentations de l’idéologie transgenre », en « niant les faits scientifiques ».

    Ce qui donne lieu à une « confusion des termes » et un « glissement de sens » utilisés à des fins politiques, estiment-ils[2]. Et à un « battage médiatique » à destination des jeunes (cf. Entre pronom iel et télé transgenre pour les 9/12 ans). La conséquence : « le nombre d’enfants et de jeunes traités pour dysphorie de genre a été multiplié par vingt-cinq en moins de dix ans ».

    « En tant que scientifiques, nous nous opposons fermement à l’idée que les femmes et les hommes ne sont que des constructions sociales ou des identités ressenties », affirment les signataires de l’appel.

    Sources : Die Welt (02/06/2022) ; Juristes pour l’enfance (01/06/2022)

    [1] Initiateurs et premiers signataires : Dr. Uwe Steinhoff, professeur et chef du département de politique et d’administration publique à l’Université de Hong Kong ; Biologiste diplômée Rieke Hümpel, biologiste diplômée, rédactrice indépendante et journaliste, Berlin ; docteur Alexander Korte, médecin-chef à l’Université Ludwig Maximilian de Munich ; Axel Meyer, PhD, biologiste de l’évolution à l’Université de Constance ; docteur Antje Galuschka. Biologiste, Techau ; docteur Michael Hümpel, biochimiste, Lübeck ; Ilse Jacobsen, PhD, vétérinaire et professeur d’immunologie microbienne à l’Université Friedrich Schiller d’Iéna ; MSc Marie-Luise Vollbrecht, Master of Science; Doctorant à l’Université Humboldt, Berlin ; docteur Sandra Kostner, sociologue, Stuttgart ; Dr. Wolf-Dieter Schleuning, médecin et biologiste moléculaire, Berlin ; Dr. médical Aglaja Valentina Stirn, professeur de médecine psychosomatique et de médecine sexuelle, Université de Kiel ; Dr. Dipl.-Psych. Jorge Ponseti, Hôpital universitaire du Schleswig-Holstein, Kiel ; Dr. concernant. bien sûr Klaus-Dieter Rosenbaum, biophysicien, Université de Greifswald ; Dr. Herwig Baier, neurobiologiste, Martinsried ; Dr. Michael Wink, Institut de pharmacie et de biotechnologie moléculaire, Université de Heidelberg ; Dr. Max von Tilzer, Écologie aquatique, Université de Constance ; Dr. Andreas Schmid, Gestion publique, Université de Hanovre ; Dr. Felix Plamper, Institut de chimie physique, TU Bergakademie Freiberg ; docteur concernant. bien sûr habil. Jürgen Lampe, informaticien et consultant informatique, Francfort ; Dr. Jörg Matysik, chimie analytique, Université de Leipzig ; Dr. Ernst-Erich Doberkat, informaticien, TU Dortmund ; Dr. Bernd Bohrmann, biologiste, Hoffmann LaRoche ; Dr. Klaus Wagner, Prof. em. à l’Institut d’informatique de l’Université de Würzburg ; Dr. Klaus Morawetz, Physique théorique, Université des sciences appliquées de Münster ; Dr. Siegfried Scherer, Université technique de Munich, École des sciences de la vie ; Dr. Thomas Nattermann, Institut de physique théorique, Université de Cologne ; Dr. Heribert Vollmer, professeur, Faculté de génie électrique et d’informatique, Leibniz Universität Hannover ; Dr. Gerd Wagner, informaticien, Université technique de Brandebourg Cottbus-Senftenberg et Université Old Dominion, États-Unis ; Dr. Helmut Niegemann, psychologue de l’éducation et des médias, Université d’Erfurt ; docteur médical Klaus Ueberreiter, médecin-chef et chef du cabinet de chirurgie plastique à la Birkenwerder Park Clinic, Birkenwerder ; Dr. Ulrike Gimsa, immunologiste, Institut de recherche sur la biologie des animaux de ferme (FBN) Dummerstorf ; Dr. concernant. bien sûr Gisela Müller-Plath, psychologue diplômée, doctorat en neurosciences, chaire de psychologie des nouveaux médias et méthodologie TU Berlin ; Dr. Paul G. Layer, Université technique de Darmstadt, Biologie du développement et neurogénétique, Darmstadt ; Dr. Marion Felder, chargée de cours universitaire en sciences de l’éducation, Cologne/Coblence ; Dr. médical Heinrich Schmidt, médecin (spécialiste en pédiatrie), Munich ; Georg Meggle, philosophe, émérite à l’Université de Leipzig / invité à l’Université américaine du Caire (AUC) ; Dr. Markus U. Mock, informaticien, Université des sciences appliquées, Landshut ; Dr. Peter Bender, Faculté de génie électrique, d’informatique et de mathématiques, Université de Paderborn ; Dr. Bernd Ahrbeck, Formation psychanalytique, Université psychanalytique internationale de Berlin ; Gerd Wechslung, (retraité) Informatique théorique, Université Friedrich Schilller d’Iéna ; Dr. Barbara Holland-Cunz, politologue spécialisée en politique et genre, Gießen ; Dr. Alan Rendall, mathématicien, Université de Mayence ; Ernst Peter Fischer, historien des sciences, Heidelberg Dr. juridique Günter Reiner, avocat, Université Helmut Schmidt de Hambourg ; Jochen Schaaf, professeur de musique, IFEN, Luxembourg ; Dr. Inken Prohl, professeur d’études religieuses, Université de Heidelberg ;Dr. Robert Wagner, professeur de gestion internationale, Nordhausen ; docteur Annette Diehl, médecin généraliste, Cologne ; docteur Thomas Sukopp, philosophe, Université de Siegen ; docteur médical Jochen Hümpel, interniste, Lübeck ; docteur médical vétérinaire Markus Lau, vétérinaire, PDG Essen ; Dr méd. Gabriele Tschink-Enderlin, médecin, Berlin ; docteur Ulrich Oberdieck, biochimiste, Berlin ; docteur med Regina Nause, spécialiste en neurologie et psychiatrie, Lutherstadt Eisleben ; docteur médical vétérinaire Franziska Doebelt, vétérinaire à la retraite, Brême ; docteur med Reinhard Horowski, Chief Executive Officer (CEO), spécialiste en pharmacologie ; docteur Philipp Schult, Hôpital universitaire de Bonn ; docteur Renate Försterling, médecin, Berlin ; docteur Christian Mézes, Département de physique, Université pédagogique de Schwäbisch Gmünd ; docteur phil. Kathrin Thrum, psychologue diplômée, Bad Tölz ; docteur médical Herwig Finkeldey, anesthésiste, Berlin ; docteur Heinz Palla, anesthésiste, Berlin ; docteur concernant. bien sûr Stefan Rauschen, biologiste, Jülich ; docteur med Margot D. Kreuzer, spécialiste en médecine psychosomatique, psychothérapie, psychanalyse, psychothérapie traumatologique, sexothérapie, Rosenheim ; docteur Jessika Piechocki, pédagogue, Halle/Saale ; docteur médical Gerd Jansen, docteur Fürstenfeldbruck ; docteur médical Inga Wermuth, médecin, Munich ; docteur médical Sabine Drubba, médecin, Munich ; docteur médical Maike Kohnert, médecin, Bad Tölz ; docteur Ingeborg Kraus, Dipl.-Psych. PP, thérapeute en traumatologie, superviseur et évaluateur, Karlsruhe ; docteur Carsten Grötzinger, biologiste moléculaire et chercheur sur le cancer à la Charité – Universitätsmedizin Berlin ; Christiane Härdel, spécialiste en neurologie, Berlin ; Dr PD habil. Timur Sevincer, psychologue, Hambourg ; Bijan Kafi, responsable de la communication d’une fondation de financement scientifique, Brême ; docteur Imke Otten, spécialiste en neurologie/psychiatrie, Berlin ; docteur phil. Sibylle Paulsen, psychothérapeute analytique pour enfants et adolescents, Berlin ; docteur Anna von Wirth, médecin, Munich ; Susanne Storm professeur de respiration, Berlin ; Psychologue diplômée Stefanie Bode, psychologue diplômée, psychothérapeute psychologique, MA science politique, Fribourg ; Psychologue diplômée Gela Becker, psychologue diplômée, Berlin ; Psychologue diplômée Claudia A. Denscherz, psychologue diplômée, Munich ; Hannes Ulrich, psychologue, sexologue, Berlin ; Hanneke Kouwenberg, médecin, spécialiste en médecine nucléaire et radiologie ; Christoph Ahlers, psychologue clinicien du sexe, spécialiste du sexe, Berlin ; Petra Patzwaldt, psychologue clinicienne, éducative et de crise certifiée et licence en éducation, Hambourg ; Arne Brettschneider, psychologue, Cologne ; Peter Grande, biochimiste ; -Psych. Münevver Köse-Yanar, psychothérapeute psychologique, psychanalyste, Berlin ; Psychologue diplômée Rosel Kohlberger, psychothérapeute psychologique, Mönchengladbach ; Gunda Schumann, avocate et sociologue, Berlin ; Psychologue diplômée Imogen Schäfer, psychologue, psychothérapeute/ psychanalyste, Berlin ; Psychologue diplômée Stefanie Heinrich, psychothérapeute psychologique à la retraite, Berlin ; Brigitte von der Twer, spécialiste en médecine générale, psychothérapie, Mittenwalde ; Diplômée en médecine Silke Hildebrandt, médecin, Munich ; -Psych. Caroline Schenkenbach, psychothérapeute psychologique et psychanalyste, Heidelberg ; Psychologue diplômée Birgit Reichardt, Psychologue.Psychothérapeute/Psychanalyste, Berlin ; Hannelore Pottag, thérapeute familiale et conjugale, Berlin ; Kerstin Komischke, psychologue diplômée, Munich ; Johanna Naumann, psychanalyste, Hambourg

    [2] En Allemagne, « une réforme de la loi sur les transsexuels [est] prévue par les Verts et le FDP, selon laquelle à l’avenir chacun devrait pouvoir changer son genre par un acte de parole, et les enfants de plus de quatorze ans devraient pouvoir décider sur une adaptation hormonale et chirurgicale au sexe opposé, même contre la volonté de leurs parents. »

  • Le Sénat de l’Etat de Louisiane approuve un projet de loi visant à interdire l’avortement

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    La Louisiane vote l’interdiction de l’avortement

    7 Juin, 2022

    Dimanche, le Sénat de l’Etat de Louisiane a approuvé un projet de loi visant à interdire l’avortement « dans la plupart des cas, sans exception pour le viol ou l’inceste ». Seul l’avortement en cas de menace pour la vie de la mère resterait autorisé. Les médecins pratiquant des avortements seraient passibles de sanctions pénales. La loi prévoit également la fermeture des cliniques pratiquant des avortements dans l’Etat.

    Critiqué par la Maison blanche, le projet de loi doit encore être signé par le gouverneur démocrate John Bel Edwards. « Opposé à l’avortement », il « devrait signer le projet de loi ».

    La Louisiane est l’un des Etats américains qui ont mis en place des lois de « déclenchement » qui entreront en vigueur si l’arrêt Roe vs. Wade est annulé (cf. Droit à l’avortement : tout comprendre au projet de jugement de la Cour suprême des États-Unis).

    Source : The Hill, Morgan Chalfant (06/06/2022)

  • Les victoires d’outre-tombe de la libre-pensée

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    De Paul Vaute sur son blog "Le passé belge" :

    Les victoires d’outre-tombe de la libre-pensée

    Paul Vaute. Historien belge, journaliste honoraire, blogueur

    6 juin 2022

       La lutte entre forces laïques et chrétiennes, catholiques surtout, pour le contrôle de l'espace public, grandissante à partir de la seconde moitié du XIXè siècle, est aussi culturelle. Ce n'est pas pour rien que dans l'Allemagne de Bismarck, elle s'appelle le Kulturkampf. Dans cette guerre, les rites funéraires et les cimetières constituent un champ de bataille privilégié.

       Jeffrey Tyssens et Christoph De Spiegeleer (Vrije Universiteit Brussel) ont braqué leurs projecteurs sur ce volet de la marche à la sécularisation en Belgique. Un récent article du second s'attache à le replacer dans une perspective européenne plus large, tout en montrant comment ses protagonistes réussirent à marquer points sur points à Bruxelles [1]. Sans surprise, c'est l'action conjuguée des associations de laïcité militante et des pouvoirs politiques épousant leurs vues qui s'avère décisive. La capitale belge, où le parti libéral est alors dominant sans discontinuer, constitue à cet égard un terrain des plus favorables.

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