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Société - Page 233

  • Le centième anniversaire de la naissance d'Eugenio Corti, un Soljenitsyne italien

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    Le 21 janvier 1921 naissait Eugenio Corti. De Philippe Oswald, sur aleteia.org, cet article publié lors de la mort de ce grand écrivain italien :

    Eugenio Corti (1921-2014), immense écrivain et témoin majeur du XXe siècle

    Décédé le 4 février, ce grand auteur catholique restera dans l’histoire comme une lumière et une conscience du siècle, à l’instar d’un Soljenitsyne ou d’un Jünger.

    Siècle de fer et de feu inauguré par l’atroce et folle boucherie de 14-18, le XXe siècle a engendré des témoins à la hauteur des séismes qui l’ont dévasté, des âmes d’élite qui craignaient moins la mort que d’abdiquer leur liberté intérieure et leur dignité. Des écrivains, notamment, qui ont défié par leur courage, leur force intérieure, et leur exceptionnelle longévité, la mécanique infernale qui aurait dû les broyer. Tel l’écrivain allemand Ernst Jünger (1895-1998), mort à cent deux ans après avoir exposé sa vie aux plus grands dangers et traversé toutes les tragédies de l’Allemagne, tel le russe Alexandre Soljenitsyne (1918-2008) mort à presque quatre-vingt dix ans, après avoir survécu à la Seconde guerre mondiale et aux camps soviétiques (« L’Archipel du Goulag ») ; et tel aussi l’italienEugenio Corti rescapé lui aussi du front russe, mais dans l’autre camp, qui vient de s’éteindre à son domicile, le 4 février dernier, à l’âge de quatre-vingt treize ans.

    Son œuvre majeure, récit inspiré de la première moitié de sa longue vie, c’est « Le Cheval rouge », ce cheval étant celui de l’Apocalypse de Saint Jean, symbole de la guerre universelle de la fin des temps. Dans ce roman initiatique d’une rare puissance évocatrice écrit en 1983, la guerre tient une place centrale quoique non exclusive puisque cette fresque autobiographique et historique court jusque dans les années soixante-dix ; elle décrit alors la décomposition culturelle et morale de l’Occident, la dégradation des rapports familiaux, l’abandon de la pratique religieuse, l’errance de beaucoup d’intellectuels et de clercs, ainsi que le flirt de la Démocratie chrétienne transalpine avec le communisme. Son diagnostic était clair : la liberté intérieure et l’esprit critique avaient abdiqué devant les idoles matérialistes du pouvoir, de l’argent et du sexe .

    « Le Cheval Rouge » est à bien des égards le « Guerre et paix » de notre époque – une comparaison que n’aurait sans doute pas récusée ce grand admirateur de Tolstoï. Mais s’il fait preuve d’une empathie tolstoïenne, Corti est supérieur à Tolstoï par l’espérance lucide qui l’anime, sa foi en Dieu, son amour de l’Eglise, de la patrie, de l’épouse aimée, du prochain, de la famille (il était lui-même l’aîné d’une famille catholique de dix enfants dont l’un fut missionnaire en Afrique).

    « C’est parce que l’expérience de la guerre révèle au plus profond l’intériorité de l’homme qu’elle est fondamentale dans mon œuvre » a déclaré Eugenio Corti dans l’une de ses dernières interviews à l’hedomadaire Famille Chrétienne. En l’occurrence, la pire des guerres, celle du front russe sur lequel il se retrouva jeune officier italien pris en étau entre la barbarie nazie et la barbarie soviétique – et très concrètement, encerclé par l’Armée rouge pendant 28 jours dantesques dans la poche du Don. Il fut du très petit nombre des rescapés, par miracle : « Par une nuit terrible, frôlé par la mort, j’ai invoqué la Vierge et promis de travailler au règne de Dieu si j’en réchappais. J’avais 21 ans. J’ai été exaucé au-delà de mes espérances » a-t-il aussi confié dans cette interview, accordée un mois avant sa mort.

    Eugenio Corti respecta ce vœu. Il devint un témoin de « La responsabilité de la culture occidentale dans les grands massacres du XXe siècle », un sage plein d’humanité et un artiste exceptionnel. Il consacra son dernier livre à sainte Angelina (1372-1435), une des grandes figures de ce Moyen Age qui l’attirait de plus en plus parce que cette époque enracina l’Europe dans le terreau de son double héritage gréco-latin et judéo-chrétien.

    Tous les livres d’Eugenio Corti traduits en français sont publiés à L’Âge d’Homme, ou en coédition avec les éditions de Fallois.

    Romans :
    • Le Cheval rouge, 29 €.
    • La Terre des Guaranis, 25 €.
    • L’Île Paradis, 25 €.
    • Caton l’Ancien, 22 €.

    Récits autobiographiques :
    • La plupart ne reviendront pas, 22 €.
    • Les Derniers Soldats du roi, 19 €.

    Théâtre
    • Procès et mort de Staline, 9 €.

    Essais
    • La Responsabilité de la culture ­occidentale dans les grands massacres du XXe siècle, 6 €.
    • Science et foi, 6 €.

    Entretiens
    • Paroles d’un romancier chrétien, 20 €.

  • Les évêques polonais répondent au Parlement européen : il existe un droit à la vie, pas un droit à l’avortement

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    Visegrad Post :

    Pour les évêques polonais, il existe un droit à la vie, pas un droit à l’avortement

    Après la résolution « sur l’interdiction de fait du droit à l’avortement en Pologne » adoptée le 26 novembre au Parlement européen, Mgr Stanisław Gądecki, archevêque de Poznań et président de la conférence des évêques polonais, a répondu dans un communiqué que le titre-même de la résolution est trompeur. En effet, a soutenu l’évêque, sur le plan de l’éthique mais aussi du droit international, il n’existe pas de « droit à l’avortement ». Et pour cause, a-t-il écrit, « dans aucun ordre juridique démocratique il ne peut exister un droit à tuer un être humain innocent ».

    Citant la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, où il est dit, au point 1 de l’article 2, que « toute personne a droit à la vie », Mgr Gądeckir appelle aux 455 eurodéputés qui ont voté en faveur de la résolution du 26 novembre contre la Pologne que « le droit à la vie est un droit fondamental de la personne humaine » et « ce droit a toujours priorité sur le droit au choix car aucun être humain ne peut décréter qu’il est autorisé de tuer autrui ». C’est pourquoi, a poursuivi le président de la conférence épiscopale de Pologne, « parler de compromis légal en matière de protection de la vie est une déformation de la réalité, car cela implique d’omettre une tierce-partie qui est celle qui importe le plus dans ce conflit : les enfants en gestation dotés d’un droit imprescriptible à la vie ».

    L’archevêque de Poznań en a profité pour remercier les défenseurs du droit à la vie pour leurs efforts en faveur de la protection de la vie des enfants à naître. « Ces milieux sont la voix de milliers d’enfants dont la vie est menacée dans le ventre de leur mère. Ils sont la voix de la raison naturelle qui, contrairement à l’opportunisme et au conformisme idéologique, est du côté de la protection de la vie humaine à chaque étape de son développement », peut-on lire dans le communiqué publié au nom de la conférence des évêques polonais.

  • Pakistan : une chrétienne de 12 ans enlevée, convertie de force à l'islam, violée et réduite en esclavage

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Pakistan : Farah, chrétienne de 12 ans, enlevée, violée et réduite en esclavage

    WEB2-Farah Shaheen-ACN

    Farah Shaheen (Aid to the Church in Need)

    20/01/21

    Farah Shaheen, une fillette chrétienne de 12 ans, a été libérée fin décembre 2020 après avoir passé cinq mois d'une violence indicible. Enlevée, mariée et convertie de force à l’islam, elle a été violée à de nombreuses reprises et enchaînée dans un enclos à bétail.

    C’est un effroyable témoignage qu’a livré le pakistanais Asif Masih à l’Aide à l’Église en Détresse (AED) sur le calvaire qu’a subi sa fille, Farah Shaheen, chrétienne âgée de 12 ans, pendant cinq mois. Cinq mois de souffrance, de torture et de désespoir auquel il a réussi à mettre un terme fin décembre après de nombreuses alertes auprès de la police.

    Farah Shaheen a été enlevée le 12 juin 2020 par un homme âgé de 45 ans, Khizar Ahmed Ali. Ce dernier, après l’avoir forcé à se convertir à l’islam, l’a épousé. Commence alors une vie de terreur pour la fillette. « Elle a été agressée sexuellement par son ravisseur et violée à plusieurs reprises par d’autres hommes », rapporte son père. Tout au long de ces cinq mois, Farah Shaheen est enchaînée et forcée à travailler toute la journée dans un enclos à bétail.

    Trois mois pour enregistrer sa disparition

    Après une première alerte lors de son enlèvement en juin, Asif Masih n’a eu de cesse de se battre pour retrouver sa fille. L’affaire est finalement enregistrée après trois mois et il aura fallu attendre cinq mois pour que la police intervienne. « Quand j’ai signalé à la police que Farah avait été enlevée, on m’appelait ‘churrah’, ce qui signifie sale, un terme de réprimande souvent utilisé contre les chrétiens », a-t-il expliqué à l’AED. Il a également dénoncé un rapport médical réclamé par la justice pakistanaise affirmant que la jeune fille est âgée de 17 ou 18 ans… alors que son certificat de naissance délivré par l’état civil ne laisse aucun doute sur ses 12 ans.

    D’après plusieurs ONG dont le Mouvement pour la Solidarité et la Paix, une organisation de défense des droits de l’Homme dans le pays, environ 1.000 femmes et filles chrétiennes et hindoues sont enlevées chaque année au Pakistan.

  • Joe Biden s'apprête à inverser rapidement les politiques pro-vie

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    De Catholic News Agency :

    Joe Biden s'apprête à inverser rapidement les politiques pro-vie

    Washington, D.C. Salle de presse, 19 janvier 2021

    Le président élu Joe Biden devrait rapidement revenir sur les politiques pro-vie que l'administration Trump a mises en place, a rapporté NBC News lundi. 

    Joe Biden, qui deviendra le deuxième président catholique romain lorsqu'il prêtera serment le 20 janvier, chercherait à abroger la règle de protection de la vie de l'administration Trump et la politique élargie de Mexico.

    La règle de protection de la vie empêche les organisations qui pratiquent ou recommandent des avortements de recevoir des fonds de planification familiale du titre X. Elle a en fait privé le Planning familial d'environ 60 millions de dollars par an de financement fédéral. 

    La politique de Mexico interdit le financement fédéral des organisations non gouvernementales internationales qui promeuvent l'avortement comme méthode de planification familiale.

    Biden doit également s'occuper du mandat de contraception, et il s'est précédemment engagé à abroger l'amendement Hyde et à codifier Roe v. Wade dans la loi ; l'amendement Hyde interdit l'utilisation de fonds fédéraux pour les avortements électifs dans le cadre de Medicaid. 

    Ces actions, cependant, dépendraient de l'adoption d'une loi par le Congrès.

    Biden avait déjà soutenu l'Amendement Hyde lors de son passage au Sénat. Cependant, au cours d'une période de 24 heures en juin 2019, il a changé de cap sous la pression des groupes pro-avortement et a annoncé qu'il était favorable à l'abrogation de cette politique. Le vice-président élu Kamala Harris s'est attribué le mérite de la volte-face abrupte de Biden sur l'amendement Hyde. 

    Les présidents nouvellement assermentés ont pour habitude d'annuler ou de rétablir une forme quelconque de la politique de Mexico. La première itération de cette politique a eu lieu en 1984. Elle a été annulée en janvier 1993 par le président Bill Clinton, rétablie en janvier 2001 par le président George W. Bush, annulée à nouveau en janvier 2009 par le président Barack Obama, et rétablie par le président Donald Trump en 2017. 

    Peu après le rétablissement de cette politique, l'administration Trump l'a élargie pour englober plus de 8 milliards de dollars d'aide à la santé mondiale et pas seulement les fonds destinés aux programmes de planning familial. 

    Alexis McGill Johnson, la présidente et directrice générale de Planned Parenthood, le plus grand fournisseur d'avortements aux États-Unis, a déclaré qu'il était "extrêmement excitant" que son organisation ait "des champions (dans l'administration) qui comprennent ce qui doit se passer dans les 100 premiers jours". 

    M. Biden, qui a invité les dirigeants du Congrès à l'église le matin de son inauguration, a exprimé sa consternation lorsque la Cour suprême s'est rangée du côté des Petites Sœurs des Pauvres dans leur bataille judiciaire contre le mandat de contraception. Il s'est engagé à rétablir les politiques de l'ère Obama exigeant des soeurs qu'elles garantissent l'accès au contrôle des naissances dans leurs plans de santé pour les employés, en violation de leurs croyances religieuses.

  • RDC : un évêque dénonce l’indifférence face aux massacres au Nord-Kivu

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    Du site d'information religieuse "Présence" (Canada) :

    Un évêque congolais dénonce l’indifférence envers les massacres au Nord-Kivu

    Agence Catholic News Service

    2021-01-18

    Un évêque congolais demande une action internationale pour endiguer les massacres dans son diocèse et accuse le gouvernement et les médias du pays d'être indifférents aux souffrances actuelles.

    «L'année dernière encore, au moins un millier de personnes ont été tuées ici – cela dure depuis une décennie, et la situation s'est détériorée en une chaîne de massacres», a déclaré l'évêque Melchisedech Sikuli Paluku de Butembo-Beni dans la province du Nord-Kivu au Congo.

    «J'appelle la communauté internationale à entendre le cri de souffrance de mon pays et à aider ses pauvres gens. Compte tenu du calvaire que nous avons été contraints de subir pendant si longtemps, nous nous sentons abandonnés.»

    L'évêque a lancé cet appel dans une vidéo distribuée le 14 janvier par la branche allemande de l'organisme Aide à l'Église en détresse, alors qu'une délégation d'évêques congolais et étrangers entamait une visite de six jours.

    Dans un commentaire, Aide à l'Église en détresse a déclaré que le Nord-Kivu, riche en ressources, avait été en proie aux Forces démocratiques alliées, un mouvement rebelle de l'Ouganda voisin dirigé par un chrétien converti à l'islam qui avait déclaré son affiliation à Daech.

    Elle a ajouté que les forces congolaises et les troupes d'une mission de stabilisation de l'ONU forte de 18 000 hommes n'avaient pas réussi à pacifier l'«épicentre de la violence» autour de Beni, alimentant ainsi la plus longue crise humanitaire d'Afrique.

    «Les médias de notre pays n'en parlent guère, voire pas du tout, alors que tout ce qui intéresse nos hommes politiques est de savoir comment partager le gâteau du pouvoir», a déclaré Mgr Sikuli Paluku dans son message vidéo, qui comprenait des scènes de violence récentes.

    «Malgré tout, nous devons espérer que les choses s'améliorent et que l'État fasse à l'avenir de plus grands efforts pour mettre fin à ces massacres.»

    La délégation de la conférence des évêques congolais et de l'Association des conférences épiscopales d'Afrique centrale a commencé sa tournée des diocèses de Butembo-Beni, Bunia et Goma le 15 janvier et organisera des prières et des messes pour la paix et la justice, selon les médias locaux.

    Cependant, lors des dernières atrocités, 15 femmes et enfants auraient été tués à coups de machette par des combattants des Forces démocratiques alliées dans un camp le 13 janvier, tandis qu'au moins 40 autres ont trouvé la mort lors des attaques des militants près de Beni le 31 décembre.

    Dans une homélie prononcée le 3 janvier à la cathédrale, Mgr Sikuli Paluku a annoncé une «campagne de solidarité» pour aider les personnes déplacées par la violence, qui comprendra des collectes pour Caritas.

    «Certaines paroisses sont déjà presque vides d'habitants», a déclaré l'évêque à Radio Moto Butembo-Beni le 4 janvier.

    «Cela signifie que nous avons maintenant plus de personnes déplacées qu'il y a un mois. Il est important qu'en plus des prières, nous fassions aussi bouger les choses. Ce sont nos frères et sœurs, et le partage est une exigence pour chaque chrétien.»

    L'Église catholique est depuis longtemps impliquée dans les efforts de paix au Congo, où environ 5 millions de personnes ont été déplacées par les combats dans l'est du pays, plus de 900 000 ayant cherché refuge dans les pays voisins et un demi-million de plus à l'intérieur du pays, selon les données de 2020 du HCR, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés.

  • Objection de conscience et droits de l'homme : un livre qui vient à son heure

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    Objection de conscience et droits de l'homme (source)

    objection de conscience et droits de l'homme
    Pierre Téqui, 174 p., 16 €

    Face à la prolifération de lois répressives ou iniques, le chrétien est de plus en plus confronté à l’objection de conscience. Mais doit-on et peut-on toujours et en tout domaine revendiquer ce droit ? Que penser des citoyens qui refusent de faire vacciner leurs enfants ou collaborer à un avortement ?

    « Le droit à l’objection de conscience apparaît comme un monstre juridique de plus en plus revendiqué sous l’effet du pluralisme croissant de la société et de la déconnexion entre loi et morale », constate le juriste catholique Grégor Puppinck a entrepris de clarifier cette notion. Directeur du Centre européen pour le droit et la justice, basé à Strasbourg, expert auprès d’organisations internationales et des services diplomatiques du Saint-Siège, il connaît particulièrement bien la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme.

    Son étude très précise et rigoureuse présente le double mérite de tenir compte d’une part de la loi morale objective (conforme à l’enseignement de l’Église catholique), et de la confronter au droit positif – un droit qui a la fâcheuse tendance de devenir plus en plus courbe. Un ouvrage de référence.

  • Mgr Rougé, évêque de Nanterre : un sursaut d’espérance

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    Espérance 1603243819_9791032916858_v100.jpgC’est le titre d’un ouvrage de réflexions spirituelles et citoyennes que cet évêque adresse au monde qui vient. Il est interrogé ici par les Eveilleurs . Dans cet entretien de 35 mn, diffusé par le site « Riposte catholique » , il revient notamment sur les conséquences de la crise sanitaire, notamment sur le confinement qui a isolé nos aînés et qui nous a fait oublier que nous n’étions pas seulement un corps, mais aussi un cœur et une âme. Il lance un vibrant message d’espérance et appelle les chrétiens à un renouveau de leur Foi. Que jamais ils ne se laissent envahir par la peur, la crainte et la culture de la mort, mais qu’ils s’ouvrent pleinement à la beauté de la Vie et qu’ils s’engagent à la défendre et à la protéger….

     Ref. Mgr Rougé face aux Eveilleurs

    Rougé 220px-MGR_MATHIEU_ROUGE.jpgMatthieu Rougé est le fils d'un père haut fonctionnaire et d'une mère collaboratrice particulière de Robert Schuman1. Il est rapidement intéressé par la politique et l'enseignement. Il entre alors en classes préparatoires littéraires, où il est particulièrement marqué par l'œuvre de Georges Bernanos. Mais deux ans plus tard, à l'âge de 19 ans, il quitte ses études pour entrer au séminaire français de Rome. Il obtient alors une maîtrise de philosophie en 19892. Il mène ensuite une thèse intitulée « Sicut in osculo amoris, doctrine et expérience de l'Eucharistie chez Guillaume de Saint-Thierry », sous la direction du père Karl Becker et obtient son doctorat en théologie en 1998, à l'Université pontificale grégorienne, avec la mention summa cum laude, la meilleure possible2,3.

    Ordonné le 25 juin 1994, il est nommé vicaire de l'église Saint-Séverin en 1996, puis secrétaire particulier du cardinal Lustiger en 2000. En 2003, ce dernier lui confie la basilique Sainte-Clotilde, puis la direction du Service pastoral d'études politiques, plus connu sous le nom d'aumônerie des parlementaires. Il occupe ces deux fonctions jusqu'en 20124. Enfin, en 2013, le cardinal André Vingt-Trois le nomme curé de la paroisse Saint-Ferdinand des Ternes - Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus dans le XVIIe arrondissement.

    En parallèle, il exerce la charge de professeur de théologie à l'Université ecclésiastique San Dámaso (es) de Madrid entre 2012 et 2013, et à l'École cathédrale de Paris, ainsi qu'au Collège des Bernardins depuis 1998.

    Il est également chanoine honoraire de la cathédrale Notre-Dame de Paris, membre sociétaire de l'Académie catholique de France, membre de la convention de la Fondation Charles-de-Gaulle et membre du conseil scientifique de l'Institut Jean-Marie Lustiger3.

    Ami de Jean d'Ormesson, il célèbre sa messe d'obsèques en la cathédrale Saint-Louis des Invalides lors de l'hommage national rendu le 8 décembre 20175,6.

    Le 5 juin 2018, le pape François le nomme évêque de Nanterre en remplacement de Mgr Michel Aupetit, nommé archevêque de Paris7,8. Il est consacré évêque le dimanche 16 septembre 2018 en la cathédrale Sainte-Geneviève-et-Saint-Maurice de Nanterre9. (Wikipedia)

  • Nombre de fidèles admis dans les lieux de culte en Belgique : les responsables des cultes reconnus appellent au retour à une norme relative

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    conference_episcopale_de_belgique-300x170.jpgCommuniqué publié ce jour par les représentants de l’Eglise catholique dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid 19 et ses avatars:

    " Dans une lettre commune adressée au Gouvernement fédéral, les représentants de tous les cultes reconnus de notre pays demandent que pour le nombre de fidèles autorisés dans les lieux de culte, on réutilise la norme d’1 personne/10 m², au lieu du nombre absolu actuellement en vigueur de 15 personnes. Les cultes ont présenté cette proposition dans une lettre adressée au Ministre de la Justice.

    En ces temps difficiles et incertains, le besoin de sens et de spiritualité se fait sentir plus que jamais. Depuis des mois, un maximum de 15 personnes à la fois peuvent se réunir dans les églises, mosquées et synagogues de notre pays. Même si la vie de croyant ne se déroule pas exclusivement dans le lieu de culte, beaucoup ressentent cette mesure sur le long terme, comme une restriction drastique de cette dernière.

    Aussi sécurisant, moins restrictif

    Tous les cultes reconnus de notre pays demandent instamment au Gouvernement fédéral de réfléchir dès maintenant aux futurs critères pour les célébrations religieuses. Se basant sur de nombreux exemples à l’étranger et sur l’expérience du printemps 2020, lors du premier confinement, ils proposent de réutiliser la norme relative maximale d’une personne/10m2.

    L’usage de cette norme s’est avéré moins restrictif pour la pratique religieuse et en même temps très protecteur pour la santé publique. La lutte contre le virus reste bien sûr, la première préoccupation des représentants des cultes. Il est clair aussi que les mesures de sécurité précédemment instaurées par le Gouvernement resteront d’application dans leur intégralité (distance d’1,5 mètre entre chaque personne, port obligatoire d’un masque et désinfection des mains, désinfection de tout le matériel utilisé, bonne ventilation, etc.)

    La lettre au Ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne est une initiative conjointe des représentants des cultes catholique romain, protestant-évangélique, israélite, anglican, islamique et orthodoxe. Pour les catholiques, la lettre a été signée par Mgr Guy Harpigny, Évêque de Tournai, Mgr Johan Bonny, Évêque d’Anvers et Mgr Herman Cosijns, Secrétaire général de la Conférence épiscopale de Belgique. "

    Ref. Nombre de fidèles admis dans les lieux de culte en Belgique : les responsables des cultes reconnus appellent au retour à une norme relative

    Un communiqué pour inviter à "réfléchir" ou à agir ? La Conférence épiscopale de Belgique sortira-t-elle enfin du bois pour dénoncer clairement l’absurdité du numérus clausus de 15 personnes par lieu de culte imposé aux croyants par les ayatollahs laïcs de la santé qui sévissent au sein du comité interfédéral de concertation ? Réponse ce vendredi 22 janvier: peut-être...

    JPSC

  • L'Eglise d'Irlande au banc des accusés

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    De sur Smart Reading Press :

    IRLANDE : L’ÉGLISE DE NOUVEAU AU BANC DES ACCUSÉS

    Croix d'Irlande

    Publié le 12 janvier 2021, un rapport de l’État irlandais sur les foyers accueillant les mères célibataires de 1922 à 1998 dresse un tableau effrayant des maltraitances que ces femmes ont subies avec leurs enfants tout au long de ces années, notamment la pratique de certains centres de séparer mère et enfant. L’Église catholique est directement visée pour ses responsabilités dans ce drame.

    À Tuam, petite ville irlandaise de 6 000 habitants située à trente kilomètres de Galway, la Mother and Baby Home, gérée par les sœurs du Bon Secours, a fermé il y a bien longtemps. Dans les années 1970, deux enfants jouant dans des ruines du centre tombent sur une ancienne fosse septique remplie de squelettes. Non pas des morts de la grande Famine de 1845, comme le prétendent d’abord les autorités, mais les restes de 978 enfants décédés dans l’établissement (80 % d’entre eux avant leur premier anniversaire), dont les dépouilles ont été mises dans cette fosse commune.

    Cette découverte fait ressurgir un peu partout dans le pays des souvenirs longtemps enfouis, liés à certains marqueurs de la société irlandaise. En 2015, face au scandale qui prend des proportions nationales, le Gouvernement irlandais instaure une commission indépendante qui enquête sur 18 établissements pour mères célibataires – 14 foyers «Mother and Baby» et 4 «foyers de comté» – dans lesquels, contraintes de fuir leur famille, les mères célibataires trouvaient refuge. Certains de ces centres étaient administrés par l’État, d’autres (la majorité) par des congrégations religieuses.

    En cinq ans d’enquête, les experts rassemblent 3 000 pages de données et 1 000 pages de témoignages portant sur la période 1922-1998, un travail méticuleux sur l’histoire des Irlandaises mises au ban de la société pour avoir été enceintes sans être mariées. Publié le 12 janvier dernier, leur rapport a mis en évidence 9 000 décès survenus pendant cette période dans les établissements d’accueil.

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  • Italie : le déficit de population met en péril l'équilibre social et financier

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    L’Italie en déficit de population : l’équilibre social et financier en suspens

    19 janvier 2021

    En Italie, le nombre de décès enregistré en 2020 devrait dépasser les sept cent mille morts, alors qu’il était stable entre 2015-2019, s’établissant autour de 645 000. En regard, le nombre des naissances promet d’être inférieur à quatre cent mille. Autant dire que le renouvellement d’une population vieillissante est loin d’être acquis.

    Si le phénomène touche tous les pays européens, l’Italie est particulièrement concernée : « peuplé d’un peu moins de 60 millions d’habitants en 2020[, le pays] n’enregistrera que 400 000 naissances quand la France, à peine plus peuplée (67 millions d’habitants), devrait en compter plus de 700 000 ».

    La tendance est « installée dans le temps » et « le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants n’est même plus suffisant pour rétablir l’équilibre ». Dans les années 50, l’indice de vieillesse était de 33%, soit d’« une personne âgée pour trois enfants ». Le rapport est désormais inversé : « cet indice est de 180 % au niveau national. Dans certaines régions comme la Ligurie, on dépasse même 300 % ».

    Les causes du phénomène sont multiples : en moyenne, les femmes ont leur premier enfant à 31 ans (contre 28 ans et demi en France), elles ne quittent pas le domicile des parents avant 29 ans (les Françaises 23 ans et 25 ans en moyenne européenne). Par ailleurs, des causes récurrentes comme « l’extrême difficulté de l’entrée sur le marché du travail » et « l’importance du chômage des jeunes » viennent s’ajouter aux obstacles. « Les insuffisances de la protection légale des femmes enceintes » conduisent « une Italienne sur quatre » à perdre « un emploi à cause d’une grossesse ». Un nombre « constant depuis plusieurs années ».

    L’immigration vient alourdir le bilan : 200 000 Italiens quittent chaque année le pays, et ce sont le plus souvent des actifs. A moyen terme, c’est « l’équilibre social et financier du pays » qui est en jeu et les experts alertent : 200 000 arrivées par an seraient nécessaires pour maintenir en équilibre le système des retraites.

    Source : Le Monde, Jérôme Gautheret (19/01/2021)

  • Faire des théories du genre le navire amiral du progrès, c'est aller vers une civilisation déshumanisée

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    De sur le Figaro Vox :

    Théories du genre, non-binarité: «Prémices d’une civilisation déshumanisée»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La volonté de pousser les théories autour du genre et de la déconstruction des identités sexuelles encourage l’avènement du transhumanisme et d’une humanité désincarnée, estime l’essayiste Paul Melun.


    Regonflés par la victoire à la Pyrrhus face au président Trump, les ayatollahs des théories du genre, semblent plus que jamais déterminés à porter l’estocade aux ruines de l’ancien monde. En France, les émissaires de la déconstruction, cette école de pensée hégémonique depuis mai 68, sont à pied d’œuvre pour parachever leur dessein: défier la nature et effacer l’histoire.

    Quelques semaines, après ce Noël que le Président Macron n’a pas daigné souhaiter aux Français, voilà que les théories du genre font leur retour. À la télévision d’abord, avec un prime time du magazine Zone Interdite sur M6 au titre évocateur, «Ni fille, ni garçon: enquête sur un nouveau genre». Pendant un peu plus d’une heure et demie, l’émission oscille entre des témoignages d’adolescents «non-binaires» (comprendre, ni homme ni femme), et des «experts» selon lesquels le genre ne serait qu’une construction sociale. Selon le magazine, 22% des jeunes de 18 à 30 ans ne se sentiraient d’ailleurs ni fille ni garçon en France.

    Le thème de la «non-binarité» n’en finit plus de créer la polémique en France. En début de semaine, la SNCF était mise à l’index par le collectif «stop homophobie», au motif qu’elle interrogerait ses passagers sur leur sexe, leur demandant de se prononcer entre masculin et féminin. Le collectif a initié le lundi 11 janvier une action en justice, accompagnée d’un communiqué de presse dénonçant l’obligation pour les voyageurs de «se conformer à des stéréotypes de genre dépassés». Selon ledit collectif, la SNCF se rend coupable d’exclusion des «personnes qui s’identifient comme non-binaires, notamment parmi les personnes Trans ou Intersexes, les ‘genderfucks’, les Queers, (…) ou encore celles qui veulent en finir avec le patriarcat et sa police des genres».

    À la manière d’une publicité mensongère, les théories du genre offrent la perspective d’une société où le choix appartient pleinement aux individus

    Ces revendications saugrenues demeureraient anecdotiques, si les élites progressistes ne s’en étaient saisies pour les imposer comme normes à l’ensemble de la société. Le choix de faire des théories du genre le navire amiral du progrès n’est pas innocent, et constitue même le pivot d’une future civilisation déshumanisée. En prétendant libérer les êtres du joug des dominations ancestrales, les théories de la déconstruction font l’exact inverse.

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  • Dix ans déjà !

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