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Société - Page 433

  • L'Islam comme idéologie (suite)

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    D'Annie Laurent sur sur Clarifier, La Petite Feuille verte, 5 mai 2018

    L'Islam comme idéologie - II

    L’islam est aussi "un système juridique", écrit Rémi Brague (Sur la religion, Flammarionp. 40), faisant ici allusion à l’importance du rôle de la loi (la charia) puisque celle-ci, sensée émaner directement d’Allah et/ou de Mahomet, englobe tous les aspects de la vie publique et privée, parfois jusque dans les moindres détails (nourriture, habillement, comportement de chacun, etc.). L’auteur rappelle d’ailleurs qu’au Moyen Age, saint Thomas d’Aquin désignait volontiers l’islam comme étant la "loi des Sarrazins".

    Islam et politique

    Contrairement à une idée répandue, selon laquelle l’islam serait indistinctement "religion et régime politique" (dîn wa-dawla), R. Brague montre que cette formule, adoptée par le mouvement islamiste des Frères musulmans, fondé en Egypte en 1928, ne se réfère qu’à une situation éphémère : les dix années (622-632) durant lesquelles une seule et même personnalité, Mahomet, a détenu à la fois les pouvoirs temporel et religieux. Autrement dit, "le principat et le pontificat", selon la formule d’Abdelwahab Meddeb (1946-2014). Même si ce précédent nourrit la nostalgie des djihadistes actuels, ceux-ci nepeuvent se référer à aucun texte sacré de l’islam (Coran, Sunna, Sîra) pour imposer une forme particulière de régime (monarchie, république, dictature, démocratie), le califat lui-même, institué par les successeurs de Mahomet, n’ayant été qu’une sorte de décalque des empires orientaux et européens.

    En revanche, l’islam est une religion vouée au service d’un projet politique universel : soumettre le monde entier à Allah et à sa Loi.

    - N’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le cœur insouciant envers notre Rappel "de la vraie religion" (Coran 18, 28) ;

    - L’islam domine et ne saurait être dominé (sentence de Mahomet, contenue dans la Sunna).

    De là résulte la confessionnalité qui caractérise l’organisation de l’Etat, quelle qu’en soit la forme, dans tout pays où les musulmans sont majoritaires, à l’exception du Liban (sur ces sujets, cf. Annie Laurent, L’Islam, éd. Artège, 2017, p. 85-86 ; Les chrétiens d’Orient vont-ils disparaître ?, Salvator, 2017, p. 97-110).

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  • Les hindouistes mènent la vie dure aux chrétiens indiens

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    De Maximilian Lutz sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Inde: Narendra Modi veut d’un État hindou

    Mgr. Thomas Paulsamy

    14/05/2018 Louvain – Les chrétiens de l’Inde souffrent de discrimination de la part des hindous fondamentalistes.

    Lors d’une visite à l’œuvre internationale de bienfaisance catholique l’Aide à l’Église en Détresse, Mgr Thomas Paulsamy, évêque du diocèse indien de Dindigul, a exprimé son extrême déception face à la multiplication des attaques violentes.

    Dans l’État du Tamil Nadu, au sud de l’Inde,  les chrétiens déplorent l’augmentation de la violence et de la discrimination exercées par des hindous fondamentalistes. La semaine dernière, dans au moins seize villes, quelque 20 000 chrétiens de différentes confessions sont descendus dans la rue pour manifester contre des agressions antichrétiennes. Depuis le début de l’année, plus de 15 cas d’attaques violentes ont été signalés dans le Tamil Nadu. Mais l’oppression de la minorité chrétienne dans l’Inde majoritairement hindoue s’accroît aussi dans d’autres régions du pays. Près de 80 pour cent de la population totale est de confession hindoue, seulement un peu plus de deux pour cent sont chrétiens.

    Les délits s’étendent de la profanation d’églises, par exemple de la destruction de statues mariales, au viol de religieuses et à l’assassinat d’un pasteur. Ce dernier cas en particulier a donné lieu à des protestations considérables de la population chrétienne. Des milliers de chrétiens sont descendus dans les rues. La victime de l’assassinat, un pasteur d’une Église chrétienne indépendante du district de Kanchipuram, dans l’État fédéral du Tamil Nadu, avait été découverte pendue en janvier après avoir déposé auprès de la police une plainte pour harcèlement par des hindous.

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  • Pourquoi cette obsession médiatique pour l’euthanasie ?

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    Bertrand Vergely est interrogé sur atlantico.fr :

    Un Australien de 104 ans vient mourir en Suisse et fait les Unes partout : mais pourquoi cette obsession médiatique pour l’euthanasie ?

    Scientifique australien âgé de 104 ans, David Goodall est venu jusqu'en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté. Une affaire qui montre une fois de plus l’intérêt de notre société moderne pour euthanasie... alors que les sociétés pré-modernes, vivre longtemps était une grâce.

    Atlantico : David Goodall, âgé de 104 ans, a fait le choix de se rendre en Suisse afin de mettre fin à ses jours légalement, ce qui, dans son pays, l’Australie, n’est pas autorisé. Alors que notre société  se passionne pour la question de l’euthanasie, elle ne s’intéresse nullement à la condition des personnes âgées dans les EHPAD. Comment expliquer cette attitude ?

    Bertrand Vergely : Un homme de 104 ans décide d’aller en Suisse se faire euthanasier. Pour une partie de nos contemporains, celui-ci est un héros. La vieillesse étant considérée comme une horreur, cet homme qui met fin à ses jours afin de mettre fin à la vieillesse dit la vérité de l’existence en attendant qu’un jour la science mette fin à la vieillesse avant de mettre fin à la mort. Dans les sociétés pré-modernes, vivre longtemps était une grâce. Et l’on honorait ceux et celles qui vivaient longtemps. La vieillesse était non pas signe de caducité mais de force  Avec la modernité tout change.

    Si l’on entend vivre on entend bien vivre en ayant pour cela les moyens de vivre. Aussi fat-on de la jeunesse et, derrière elle des moyens de vivre,  le critère de la vie.  Matérialiste, pragmatique, utilitariste, consumériste, notre vision du monde consiste à penser qu’une vie vaut la peine d’être vécue si elle a les moyens de sa propre vie. La vie donne du plaisir parce qu’elle a les moyens d’être vécue ? C’est une vie digne. Caractéristique de la modernité : le plaisir est plus important que la vie. C’est lui qui est sacré. Lui qui donne de la dignité à la vie. Dans Les fondements de la métaphysique des mœurs Kabnt explique qu’on est moral quand on vit non pas parce que la vie donne du plair mais malgré le fait qu’elle n’en proucre aucun. Vivre parce qu’il le faut, vivre parce que la vie est une chose sérieuse, fondamentale, sacrée, passe avant le plaisir de la vie. En ce qui nous concerne, aujourd’hui, c’est l’inverse qui a lieu. Le plaisir de la vie passe avant le sérieux de la vie, le sacré de la vie, le fondamental de la vie. Le plaisir qui est sans morale passe pour plus moral que la morale qui est sans plaisir. Notre monde est devenu un monde d’usagers de la vie, de consommateurs de la vie  qui entendent être satisfaits ou remboursés. L’euthanasie est à comprendre dans cette logique consumériste. La vie ne donne plus de plaisir ? Se faire euthanasier est une façon de se faire rembourser en tant que consommateur non satisfait.

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  • "Corps célestes" : le défilé du blasphème à New York lors du Met Gala 2018... avec l'approbation des autorités ecclésiastiques

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    De Jeanne Smits sur "réinformation.tv" :

    Le Met Gala 2018 à New York : le défilé du blasphème sur le thème « Corps célestes »

    Met Gala 2018 New York défilé blasphème Corps célestes

    Nouveau scandale catholico-culturel ! Un gala de vernissage et de bienfaisance a marqué le début de l’exposition Heavenly Bodies (« Corps célestes ») au Metropolitan Museum of New York, qui ouvrira officiellement ses portes à l’Ascension sur le thème : « La mode et l’imagination catholique. » Le monde du showbiz était amplement représenté, les stars faisant leur entrée à la Met Gala 2018 revêtues de vêtements inspirés d’ornements liturgiques et de l’iconographie catholique détournés d’une manière qu’il faut bien qualifier d’infernale. Un véritable défilé du blasphème, en présence du cardinal Timothy Dolan – mais oui ! L’incontournable père jésuite James Martin, consulteur de la salle de presse du Vatican et grand ami de la communauté LGBT, était lui aussi présent. Car c’est avec l’autorisation du Vatican, qui a prêté de nombreux vêtements et objets exposés dans Heavenly Bodies, que le thème « catholique » a été proposé aux participants.

    Couvrant mal des kilomètres de chair fraîche, jupes fendues jusqu’à la taille et décolletés peu gourmands en tissu, les robes richement ornées se sont succédé sur leurs portemanteaux du monde du spectacle. Visages d’icônes de la Très Sainte Vierge Marie sur le corps sculptural de Stella Maxwell : la robe bustier était un scandale en soi… Croix brodées sur robe de cardinal découpées aux endroits stratégiques pour Ruby Rose… Fausses robes de religieuses, avec chapelets sur latex… Blake Lively avait choisi une robe rouge rebrodée avec une auréole de type Vierge espagnole et des kilomètres de jambes dénudées. Irina Shayh, en doré, aurait été plus sincère en ne portant rien du tout. Croix et médailles, fausse mitre sur mini-mini-robe pour Rihanna, pendentif Saint-Esprit en sautoir, et même une crèche miniature sur la tête de Sarah Jessica Parker, qui, elle, avait au moins une robe décente.

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  • Succès de foule pour la mobilisation pro-vie en Irlande

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    https://www.irishtimes.com/news/social-affairs/thousands-gather-for-love-both-rally-in-dublin-1.3493432

    En français : la dépêche parue sur le site de Libération

  • L'Eglise de France dans la tourmente de mai 68 par l'historien Yves Chiron sur RCF

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    De RCF :

    L'Eglise de France dans la tourmente de mai 68 par l'historien Yves Chiron

    Présentée par Thomas Cauchebrais

    MERCREDI 9 MAI À 19H35

    DURÉE ÉMISSION : 25 MIN

    L'Eglise de France dans la tourmente de mai 68 par l'historien Yves Chiron

    © Yves Chiron

    Pour l'historien vendéen qui publie «L'Eglise dans la tourmente de 1968» chez Artège, Mai 68 est un choc qui a aggravé la crise de l'Eglise et dont les conséquences se ressentent toujours.

    INVITE : Yves Chiron , historien specialiste de l'Eglise catholique

  • 15 000 personnes, dont plusieurs évêques catholiques et beaucoup de jeunes, à la Marche nationale pour la Vie à Ottawa

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    Le jeudi 10 mai 2018 avait lieu sur la Colline parlementaire, la Marche nationale pour la vie, un rendez-vous annuel depuis 1998 à Ottawa. Près de 15 000 personnes, dont plusieurs évêques catholiques et beaucoup de jeunes, ont montré un visage d’espérance pour les droits des enfants à naître et la dignité inhérente à chaque vie humaine.

    (... même si, malheureusement, plus de 50% des catholiques canadiens se disent pro-choix.)

    Voici le texte écrit du discours « Pour la vie! » prononcé par le cardinal Lacroix lors de la Marche nationale pour la Vie : 

    « Pour la vie ! »

    Je m’appelle Gérald Cyprien Lacroix. Je suis le cardinal-archevêque de Québec et, je l’affirme haut et fort, je suis pro-vie. Pourquoi? Parce que je ne conçois pas d’autre façon de vivre. Je suis pour la vie, toute vie humaine, depuis sa conception jusqu’à la mort naturelle. Chaque être humain mérite d’être respecté car chaque vie humaine est précieuse. On parle beaucoup, de nos jours, d’être inclusifs. Comment pouvons-nous parler d’inclusion alors que nous éliminons des vies humaines par milliers dans notre pays? Au Canada, 300 enfants sont avortés chaque jour. Près de 30,000 au Québec chaque année. Pourquoi n’ont-ils pas le droit de vivre ces enfants ? C’est une honte pour notre pays de ne pas avoir de compassion pour ces enfants qui seront les citoyens et citoyennes de demain et qui contribueront à sa prospérité.

    Je suis pro-vie, car je suis convaincu qu’il nous est nécessaire de veiller à protéger la vie en tout moment, à accueillir et à accompagner les personnes souffrantes, seules ou blessées autant que privilégier la vie des personnes qui profitent d’une bonne santé.

    Des milliers de chrétiens et de chrétiennes sont au service de la vie à longueur d’année, dans leurs familles, ou encore se dévouent pour accompagner des mamans qui vivent une grossesse difficile ou inattendue, ou encore qui assistent des personnes âgées ou malades.

    Je salue et félicite toutes les personnes qui se dévouent avec amour, compassion et respect parce que comme Jésus nous l’a enseigné dans l’Évangile, elles valorisent chaque personne et lui apportent le soutien nécessaire pour qu’elles vivent dignement.

    Trop souvent, on dit que les gens qu’on appelle « pro-vie » sont des gens contre : contre l’avortement, contre le droit des femmes, contre, contre, contre. Détrompez-vous, ajustez vos discours. Nous sommes pour la vie, pas contre. Et nous continuerons de mettre le meilleur de nos énergies au service de la vie et non de la mort et de l’exclusion.

    Aujourd’hui nous sommes ici sur la colline parlementaire de la capitale nationale. Dans quelques instants nous marcherons dans les rues d’Ottawa pour témoigner publiquement que nous sommes pro-vie, pour la vie. Demain, nous serons de retour dans nos familles, nos quartiers et nos communautés, pour continuer de servir nos frères et sœurs qui ont besoin. Il y a tant de personnes qui sont vulnérables et sans voix. Nous sommes conscients de notre mission d’être au milieu de ce monde, des personnes au service de la vie humaine.

    Bravo et merci pour tout ce que vous faites à longueur d’année ! Félicitations pour votre persévérance et pour votre engagement indéfectible pour la vie.

  • La Fête-Dieu 2018 à Liège : du 29 mai au 10 juin, pour tous les goûts

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    Pré-programme des festivités: cliquez sur les liens

    ci-dessous

    pour avoir plus d’informations.

    Mardi 29 mai

    20h00 Conférence d’ouverture: « Que nous apportent 2.000 ans de vie Eucharistique des Communautés Syriaques persécutées ? » par le père Fikri Gabriel, pasteur de l’Eglise Syriaque à Liège

    Mercredi 30 mai

    14h00-16h30 Adoration silencieuse au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon: « Demeurez en présence du Ressuscité au cours de longs silences où rien ne semble se passer » frère Roger Schutz, Taizé

    Jeudi 31 mai

    9h30  Laudes animées par les bénédictines, Collégiale Saint-Martin. 10h00-18h00  Journée d’adoration, Collégiale Saint-Martin.

    19h00  Eucharistie festive de la Fête-Dieu, présidée par Mgr J-P. Delville, évêque de Liège, Collégiale Saint-Martin.

    20h15 Procession solennelle

    21h30-24h00 NightFever & 1.000 bougies pour la paix, Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    Vendredi 1 juin

    9h00 Eucharistie, Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    9h30 Présentation de l’enquête « Mann hou ? La messe c’est quoi pour vous ? ». Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    10h00-17h00 Journée d’adoration, animée par le Mouvement Eucharistique Liégeois (MEL), Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    10h00-11h00 Adoration, méditations et prières à Jésus réellement présent, animée par le chanoine J. Bodeson, Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    20h00 Conférence par Mgr J-P Delville : « La Fête-Dieu, sacrement du corps et du sang du Christ, fruits de l’Arbre de Vie », sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon

    Samedi 2 juin

    11e édition des Journées des Eglises Ouvertes le samedi 2 et dimanche 3 juin 2018 sur le thème « 1001 visages ».

    14h00-18h00 Balade contée « De la source sainte-Julienne à Retinne à l’ancienne léproserie de Cornillon où vécut sainte Julienne ».

    16h00 Procession de la Fête-Dieu autour de la chapelle de Tancrémont.

    18h00 Messe avec les clarisses au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon

    Dimanche 3 juin

    Eglise du Saint Sacrement

    10h00 Solennité de la Fête-Dieu, célébrée selon le missel de Saint Jean XXIII par Mgr Jean-Pierre Delville et suivie d’une réception ouverte à tous.

    13h00-18h00 Exposition d’art sacré sur la Fête-Dieu, en partenariat avec le Trésor de la Cathédrale de Liège, église du Saint Sacrement.

    Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon

    10h15 Louange festive animée par la Communauté de l’Emmanuel

    11h00 Messe festive UP Outremeuse en plein air et pic-nique tiré du sac, présidée par le doyen Jean-Pierre Pire

    12h00-17h00 Adoration eucharistique, avec les clarisses.

    14h30 Projection du film « Le grand miracle », pour tous et enfants à partir de 7 ans. Le film d’animation qui vous fera vivre la messe autrement.

    16h30 Vêpres et Salut au Saint-Sacrement

    Sanctuaire Notre-Dame de Banneux

    10h30 Messe internationale présidée par le Cardinal Versaldi, Préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique

    14h00 Procession du Saint Sacrement dans le Sanctuaire suivie du Salut et la Bénédiction des malades, présidées par le Cardinal Versaldi, Préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique

    16h00 Messe en français avec la participation de la chorale de la Vierge des Pauvres.

    Lundi 4 juin

    18h00 Eucharistie pour la fête de la bienheureuse Eve de saint-Martin, par Mgr Delville avec verre de l’amitié, collégiale saint-Martin

    Dimanche 10 juin

    10h00 Messe à l’église sainte-Marie des Anges et départ du pèlerinage en autocar
    11h00 Pèlerinage sur la tombe de sainte Julienne de Cornillon à l’abbaye de Villers-la-Ville

    Rejoignez la page Facebook de l’évènement :

    https://www.facebook.com/Liegefetedieu/

    JPSC

  • Referendum sur l'avortement en Irlande : les réseaux sociaux censurés

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    Du Salon Beige :

    Référendum sur l'avortement en Irlande : les réseaux censurés

    A lendemain d’une annonce de FacebookGoogle a annoncé bloquer les publicités au sujet du référendum irlandais sur l’avortement sur son moteur de recherche et sur YouTube. Alors que les médias font campagne pour le oui, les réseaux sociaux se trouvent ainsi censurés sur le sujet...

    Ce référendum aura lieu le 25 mai. Dans Famille chrétienne, Katie Murray qui fait partie de Pro Life Campaign, déclare :

    P3-1-1024x686"Je suis enceinte depuis très exactement douze semaines. Je comprends donc très concrètement ce que signifie l’avortement libre jusqu’à douze semaines, tel qu’il sera autorisé si le « oui » l’emporte. À l’origine, je n’étais pas du tout intéressée par la défense de la vie. J’ai commencé à me pencher dessus il y a cinq ans, lorsque certaines dérogations ont été introduites. Peu à peu, ce sujet m’a intéressée. Le mouvement prolife est en plein essor depuis cinq ans dans le pays.

    Que faites-vous, concrètement ?

    Avec l’organisation dont je suis membre, je fais du porte-à-porte. Un nombre phénoménal de gens est mobilisé chaque jour dans tout le pays, beaucoup d’étudiants, de jeunes professionnels. Notre organisation réunit des chrétiens de toutes dénominations ou des agnostiques. Notre slogan ? « Love them both », aimez-les tous les deux, la mère et l’enfant qu’elle attend. [...]

    Quelle est l’atmosphère de cette « campagne » ?

    Nous étions prêts, car nous nous préparions depuis des années. Mais le gouvernement est généralement contre nous, de même que les médias, qui promeuvent systématiquement le camp adverse. [...]"

  • Quand un jeune garçon diagnostiqué en état de mort cérébrale se réveille 24 heures avant d'être débranché

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    EN ÉTAT DE MORT CÉRÉBRALE, UN JEUNE GARÇON SE RÉVEILLE 24 HEURES AVANT D’ÊTRE DÉBRANCHÉ

     de genethique.org

    Trenton McKinley, un jeune Américain de 13 ans habitant à Mobile en Alabama a eu un accident spectaculaire il y a deux mois. La petite remorque dans laquelle il jouait avec ses amis, tirée par un buggy, s’est renversée suite à un coup de frein trop brusque. « J'ai heurté le béton et la remorque a atterri sur le dessus de ma tête. Après cela, je ne me souviens de rien » raconte le garçon lui-même.

    Avec sept fractures du crâne, il a subi plusieurs opérations de la tête -une partie de son crâne lui a été retirée plusieurs jours et congelée avant d’être remise lors d’une opération risuée- mais son cerveau  a commencé à gonfler. Quatre fois son cœur s’est arrêté, à chaque arrêt cardiaque les médecins ont réussi à relancer son cœur grâce à l’adrénaline, mais la quatrième fois il est resté quinze minutes en arrêt cardiaque avant de se relancer. Les médecins ont indiqué aux parents qu’avec un tel manque d’oxygène, le cerveau et les reins ne fonctionneraient plus jamais : « ils ont dit qu’il ne serait plus jamais normal. Il m’ont dit que le manque d’oxygène serait si mauvais pour son cerveau qu’il resterait un légume s’il se réveillait ». Quant à ses reins ils ont expliqué qu’il serait dépendant pour toujours d’une « machine de remplacement rénale complète ».

    Le samedi, les médecins ont annoncé aux parents qu’à l’arrêt cardiaque suivant ils le laisseraient mourir, et que dès le lundi matin ils stopperaient l’adrénaline soutenant son cœur. Ils ont donc incité les parents à autoriser le don d’organe, d’autant plus que cinq enfants malades compatibles étaient alors sur liste d’attente. « C’était injuste de le maintenir en vie, parce que cela ne faisait qu’abîmer un peu plus ses organes » essayait de se rassurer la maman après avoir signé l’autorisation de prélèvement sur son fils.

    Mais contre toute attente, dès le lendemain dimanche, le garçon a commencé à bouger une main puis une jambe et ses yeux sont passés de « noirs et secs » à « verts avec de petites taches blanches comme des paillettes ». Les médecins ont donc annulé la procédure de débranchement programmée pour le lundi et ont découvert avec stupéfaction qu’en se réveillant le garçon avec gardé toutes ses facultés intellectuelles et même son humour ! Quelques jours après, le garçon faisait même du basket en salle de rééducation, et il est désormais en convalescence chez lui. « Passer de l’absence totale d’ondes cérébrales à, maintenant, la marche, la parole et la lecture, et même les maths, c’est un miracle ! » s’émerveille sa maman.

    Si l’histoire de ce garçon arrive rarement, ce n’est pas non plus la première fois, comme en témoigne par exemple Angèle Lieby[1]  dans son livre Une larme m'a sauvée : dans le coma mais pleinement consciente, cette femme a pleuré en entendant sa famille autoriser qu’elle soit débranchée par les médecins, manifestant ainsi son état de conscience. Carine Brochier, de l’Institut Européen de Bioéthique rappelle qu’« une erreur de jugement est toujours possible malgré le développement du savoir médical et des technologies » et que « l'histoire de ce garçon en Alabama devrait inciter à la prudence qui reste essentielle », car « si une personne se retrouve dans le coma ce n'est pas pour autant qu'elle ne récupèrera jamais ».

    Pour aller plus loin : Les donneurs d’organes sont-ils vraiment morts ?

    [1] Angèle Lieby: "Je suis si heureuse qu'ils ne m'aient pas débranchée"

    Sources: 20 minutes, Naomi Mackako (07/05/2018) / Fox10, Devan Coffaro (07/05/2018) / Atlantico (09/05/2018)

  • Et si l'avortement dépénalisé constituait une menace pour le droit à l'objection de conscience ?

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    DÉPÉNALISATION DE L’IVG EN BELGIQUE : UNE MENACE POUR LE DROIT À L’OBJECTION DE CONSCIENCE

     de genethique.org 

    Plusieurs organismes belges militent actuellement pour faire sortir l’IVG du code pénal de la Belgique[1]. Leur but est de « répondre juridiquement à la banalisation sociale de l’avortement ».

    Les conséquences pour les professionnels de santé seraient « dramatiques » : grâce à cette inscription au code pénal, le droit belge considère encore l’avortement comme un « acte particulier », permettant de fait aux professionnels de santé d’user d’une clause de conscience. « La dépénalisation de l’IVG menacerait directement cette clause de conscience en mettant l’acte abortif sur le même plan que n’importe quel autre acte médical »

    [1] Sortir l’avortement du code pénal belge ? Une question pas si neutre

    Sources: Objectiondelaconscience.org, Philippe Cappello (08/05/2018)

  • Comment la question de Dieu est-elle traitée au cinéma ?

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    De l'abbé Jean-Luc Maroy sur didoc.be :

    Dieu au cinéma

    Comment la question de Dieu est-elle traitée au cinéma ? On le pressent, Dieu ne se laisse pas capturer par l’image. Pourtant les histoires bibliques, la vie de Jésus, les faits de société, les enjeux de la vie morale, l’art lui-même, invitent à la production de films religieux qui tentent de rejoindre croyants et non-croyants dans leurs questionnements sur Dieu.

    Quelques points de repères historiques

    Si on regarde l’histoire du cinéma, pendant longtemps, les réalisateurs et producteurs présentent des films ou la dimension religieuse est naturelle, simple, en un temps où elle fait encore partie du quotidien des hommes. Elle imprègne le scénario, le jeu d’acteurs, et montre une société qui, du plus riche au plus pauvre, ne peut ignorer Dieu et les exigences de la vie morale. Les films de John Ford participent de ce courant. Dans Les raisins de la colère (1943), inspiré du roman de John Steinbeck, le réalisateur parvient à exprimer la dimension de la « grande âme du peuple », pauvre mais digne dans les épreuves.

    La Seconde Guerre mondiale va bouleverser la donne. Les années de privation et souffrance encouragent les films musicaux et de divertissement de qualité. Les années 1950 sont aussi celles des films historiques, du genre peplum, qui mettent en scène de grandes fresques bibliques, avec des moyens financiers considérables. Tout le monde a à l’esprit l’affiche du film des Dix commandements de Cecil B. De Mille (1956) avec Moïse (Charlton Heston), brandissant les Tables de la Loi pour les précipiter en bas de la montagne.

    Quelque chose est en train de se briser, c’est sûr, qui n’apparaîtra que plus tard : la Loi ne suffit pas, l’homme attend la grâce, et celle-ci n’arrive pas. Peut-être parce que Dieu, lui, attend la foi, qui naît du silence et de l’écoute, du repentir aussi sans doute… En attendant, mais on y reviendra, c’est « le vide » qui s’installe et Antonioni, au début des années 1960, l’a très bien évoqué avec L’Avventura (1960), La notte (1961), L’Eclisse (1962). La ruche bourdonnante de la société des Trente Glorieuses ne sait plus écouter, s’arrêter, prier… « On ne sait même plus prier » dira Alexandre dans Le Sacrifice de Tarkovski (1986). Fellini filme la « vanité », et les fêtes tourbillonnantes de la bourgeoisie romaine comme dans La dolce Vita (1960). Il faudra attendre les années 1980 pour voir surgir tout à coup nombre de films religieux comme Mission de Roland Joffé (1986), qui interroge la place de la religion dans la culture, l’histoire, la vie en société, et jusqu’au sens de la vocation...

    La figure de Jésus

    Les films qui mettent en scène Jésus ont une fortune variable ; qu’ils soient l’œuvre personnelle de cinéastes ou films controversés qui ne manquent pas de séduire (L’Evangile selon saint Matthieu de Pasolini, 1964 ; Jésus Christ superstar, de Norman Jewison, 1973) ou qu’ils correspondent davantage à une sensibilité religieuse populaire (Jésus de Nazarethde Zeffirelli, en 1977), aucun ne nie le mystère d’un homme en tous cas remarquable qui (au jugement du spectateur) pourrait être le Fils de Dieu. Il faudra attendre encore quelques années pour que la figure de Jésus soit actualisée avec des problématiques psychologiques, mais aussi sociales (Jésus de Serge Moati, 1999, inspiré du livre de Jacques Duquesne ou encore Son of Man de Mark Dornford, 2006). Des réalisateurs explorent alors « l’homme Jésus » au regard des progrès des sciences humaines mais en laissant parfois de côté sa nature divine. Ailleurs, nombre de personnages évoquent la figure du Christ, comme celui de John Coffey dans La ligne verte de Frank Darabont (1999), qui « absorbe » (et guérit) la souffrance des autres. Enfin, il y a aussi les relations de Jésus avec ses disciples avérés ou supposés, ce qu’évoque Risen de Kevin Reynolds (2016) ou Mary d’Abel Ferrara (2005).

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