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Société - Page 659

  • Quand les chrétiens se font pointer du doigt pour les exactions des terroristes islamistes

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    Koz réagit à la pétition de Reporters sans Frontières qui somme les responsables des cultes d'encourager la liberté d'expression (source) :

    Vous ne me ferez pas taire au nom de la liberté d’expression

    Vous avez dit « pas d’amalgames » et je l’ai dit avec vous. Je suis de ceux qui considèrent que l’islam a un défi spécifique à relever avec la violence et qui refusent dans le même temps d’amalgamer l’islam dans son ensemble à ses fanatiques.

    Vous avez dit « pas d’amalgames », ne demandons pas aux musulmans de se désolidariser du terrorisme. « Pas d’amalgames« , et vous demandez aux chrétiens de se désolidariser de leurs bourreaux. Les assassins de janvier se réclament des organisations qui ont déporté les chrétiens en Irak, de celles qui ont emprisonné Asia Bibi pour avoir exprimé sa foi, de celles qui ont brûlé vifs un jeune couple dans un four à briques pour blasphème, au Pakistan. Les chrétiens n’ont pas attendu les pétitions parisiennes pour verser leur sang et donner des martyrs de la liberté de conscience.

    Vous avez dit « pas d’amalgames » et vous demandez aux chrétiens, après un attentat islamiste, de reconnaître la liberté d’expression. Pire encore, après l’assassinat de quatre d’entre eux, vous allez voir les Juifs pour leur intimer de signer votre pétition. Qui ne signe pas n’est pas démocrate.

    Lire la suite sur Koztoujours.fr

    Lire aussi : Mgr-Pontier-refuse-de-soutenir-l-initiative-de-Reporters-sans-frontieres-2015

  • Pakistan : les minorités religieuses sans protection

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    Lu sur le site de La Vie :

    La situation délicate des minorités religieuses

    Selon l'ONG Human Rights Watch (HRW), le gouvernement du Pakistan doit assurer la sécurité des minorités religieuses du pays. C’est ce qu’affirme un nouveau rapport international de l’ONG, rapporte l'agence Fides ce samedi 31 janvier.

    En ligne de mire de ce rapport : les attaques contre les minorités religieuses au Pakistan, qui ont augmenté de manière significative en 2014. « Le gouvernement du Pakistan a fait bien peu de choses en 2014 pour arrêter le nombre croissant d’homicides et la campagne de répression des groupes extrémistes qui frappent les minorités religieuses »déclare à Fides Phelim Kine, vice-directeur de Human Rights Watch pour l’Asie. Et d'ajouter : « Le gouvernement ne parvient pas à respecter son devoir fondamental, qui est de protéger la sécurité de ses ressortissants et de faire respecter l’Etat de droit ».

    Disparitions forcées et exécutions sommaires

    D'après les données du rapport, à Karachi – plus grande ville du pays – la violence sectaire a causé « au moins 750 homicides ciblés l’an dernier ». La province du Baloutchistan représente une « zone chaude » dans laquelle ont été enregistrées des « disparitions forcées, des exécutions sommaires et des tortures qui demeurent impunies », note également le rapport.

    Le rapport met aussi en évidence des « abus notables » envers les femmes, « alors même que les femmes des minorités religieuses sont particulièrement vulnérables », complète Fides« Chaque année, rappelle le rapport, au moins 1.000 jeunes filles appartenant aux communautés chrétiennes et hindoues sont contraintes à se marier avec des musulmans. »

    Une école chrétienne « saccagée »

    Ce lundi 2 février, dans la foulée de la publication de ce rapport, leCatholic Herald relate (en anglais) qu’une école chrétienne du nord du Pakistan a été « saccagée » mercredi 28 janvier par « des centaines d'étudiants musulmans », en signe de protestation aux caricatures de Charlie Hebdo.

    Les manifestants, qui demandent la fermeture de l'établissement, « auraient blessé quatre étudiants », précise le Catholic Herald« Il est très triste de voir les musulmans radicaux attaquer les chrétiens pakistanais à cause de Charlie Hebdo, confie (en anglais) Nasir Saeed, directeur de l'ONG chrétienne Centre for Legal Aid Assistance and Settlement (CLAAS). Les chrétiens condamnent les caricatures blasphématoires. 67 ans après la naissance du Pakistan, c'est une honte que les chrétiens ne soient toujours pas considérés comme des citoyens pakistanais, mais comme des “alliés occidentaux” ».

  • La fécondation in vitro à 3 parents votée en Grande-Bretagne

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    Un pas supplémentaire vers le "meilleur des mondes" ?

    LONDRES VOTE LA FIV À 3 PARENTS

     

    La Chambre des Communs a voté hier après-midi, à 382 voix pour et 128 contre, l'autorisation de créer des embryons à partir de 3 ADN. Ce vote constitue une première mondiale. Le texte doit maintenant passer par la Chambre des Lords, "une étape considérée comme une simple formalité",d'après l'AFP.

     

    A la veille de ce vote, la Grande Bretagne a reçu une lettre ouverte signée de 43 députés européens pour l'alerter quant aux problèmes éthiques soulevés par cette autorisation si elle était donnée (Cf. Royaume-Uni, 43 députés contre la FIV à "3 parents").

     

    De nombreux scientifiques émettent leur grande réserve au sujet de la conception in vitro d'êtres humains à partir de trois patrimoines génétiques. "C’est une nouvelle étape dans la manipulation des gamètes à des fins thérapeutiques", commente Jean-Yves Nau.

     

    Le Pr René Frydman, pionnier de la Fécondation in vitro en France, ne semble pas faire confiance à cette technique de remplacement mitochondrial (Cf. Synthèse Gènéthique du 3 février 2015). Il estime d'une part que cette méthode est "insuffisamment testée"[1]Et d'autre part, parce qu'elle entraine une modification génétique qui se transmettra de génération en génération[2], invite à la plus grande prudence.  Enfin, il fait part de sa crainte de voir ce procédé utilisé à l'avenir pour faciliter des grossesses tardives, et non plus seulement pour empêcher la transmission de maladies génétiques.

     

    Pour David King "une fois cette frontière éthique franchie, une fois acté le fait qu’il est permis de manipuler le génome humain, il deviendra difficile de ne pas franchir les étapes suivantes pour aboutir à un monde de bébés fabriqués sur mesure, un scénario que tout le monde veut éviter", un avis partagé par Jacques Testart (Cf. Synthèse Gènéthique du 4 mars 2014).

     

    Des experts ont par ailleurs soulevé des incertitudes, notamment celles relatives aux risques encourus par les enfants ainsi conçus. Ce risque porte sur le développement de certaines affections, comme les cancers.

     

    Enfin, les Eglises catholique et anglicane d'Angleterre ont aussi émis des réserves.

     

    [1] Cette méthode n'a jusqu'à présent été testée que chez le singe.

    [2] Le remplacement mitochondrial modifie les cellules germinales, c'est-à-dire les cellules des organes sexuels. Elles transmettront à leur descendance les mutations génétiques qu'elles auront subies.

    Source: 

    AFP 3/02/2015 - Le Monde (Paul Benkimoun) 3/02/2015 - La Croix (Tristan de Bourbon) 4/02/2015 - Blog de Jean-Yves Nau 4/02/2015

  • Toute famille a besoin d'un père

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    La présence du père est fondamentale

    Cité du Vatican, 4 février 2015 (VIS). A l'audience générale, tenue Salle Paul VI, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur la figure du père, abordant après l'absence la question de son rôle: "Toute famille a besoin d'un père", a-t-il affirmé d'emblée. Citant un passage du livre des proverbes, témoignant de l'émotion d'un père satisfait d'avoir transmis à son fils la première valeur qu'est la sagesse du coeur. "Je serai heureux chaque fois que tu agiras avec sagesse... C'est le témoignage que ce père avait désiré transmettre..., la capacité à penser et agir, à parler et à juger avec sagesse et rectitude. Pour cela", dit-il à son fils, "je t'ai enseigné ce que tu ignorais, j'ai corrigé les erreurs que tu ne voyais pas... J'ai du moi-même me mettre à l'épreuve de la sagesse et éviter tout excès de sentiment ou de ressentiment afin de gérer d'inévitables compréhensions et de trouver les mots justes pour me faire comprendre... Tout père sait combien il est difficile de transmettre cet héritage...mais connaît aussi la consolation et la satisfaction lorsque ses enfants montrent de l'avoir bien acquis... Mais la première condition" à la réussite "est la présence du père au sein de la famille, aux côtés de la mère, afin de partager la vie et toutes les tâches de la famille. Le père doit être présent tout au long de la croissance des enfants, partager leurs jeux, répondre à leurs questionnements, corriger leurs erreurs. Présent, le père ne doit cependant pas être un patron étouffant ses enfants, qui les empêche de grandir.

    L'Evangile parle de l'exemplarité du père céleste, le seul nous dit Jésus que l'on peut définir Père Bon. La parabole du fils prodigue, ou mieux du père miséricordieux, montre toute la délicatesse et la patience d'un père dans l'attente du retour de son fils. Le père doit être patient. En effet, un bon père doit savoir attendre et pardonner. Corriger avec fermeté ne veut pas dire humilier. Oui, les pères doivent faire preuve de patience, et se limiter à espérer lorsqu'ils ne peuvent rien faire de plus. Ils doivent prier est espérer, faire preuve de douceur, de magnanimité et même de miséricorde". Dans le Pater, Jésus nous enseigne ce qu'est la paternité. Sans la grâce qui vient du père céleste, tout père perd courage et abandonne ses responsabilités. Or ses enfants ont besoin d'avoir un père présent lorsqu'ils prennent conscience de leurs faux pas. S'ils feront tout pour ne pas le manifester, ils ont besoin de ce père qui saura soigner des blessures difficiles à traiter. Notre mère l'Eglise soutient de toutes ses forces la présence positive des pères au sein de leurs familles car ils sont pour la nouvelle génération, à l'instar de Joseph, des guides et des diffuseurs indispensables de la foi, de la bonté et de la justice".

  • Inde : sale temps pour les chrétiens

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    Inde : le nonce appelle à l'apaisement après les violences anti-chrétiennes (Radio Vatican)

    (RV) Au lendemain d’une énième attaque visant une église catholique, le nonce apostolique en Inde est sorti de sa réserve pour appeler à la lutte contre les discriminations et à la promotion du dialogue et de l’harmonie. Cet appel intervient dans un climat de fortes tensions et de violences anti-chrétiennes. Dernier épisode en date : une église catholique de New Delhi a été saccagée lundi matin par des assaillants qui ont ouvert le tabernacle, volé le ciboire et jeté les hosties à terre. Incendies criminels, messes perturbées par des jets de pierre, autels brisés, statues renversées… c’est la cinquième profanation en l’espace de deux mois contre un lieu de culte catholique, dans la capitale indienne. Les églises de New Delhi ont commencé à s’équiper en urgence de caméras de surveillance.

    Le nonce s’est donc efforcer d’apaiser les esprits. S’adressant aux 140 évêques indiens réunis en assemblée plénière à Bangalore, Mgr Salvatore Pennachio leur a rappelé que le témoignage chrétien doit toujours être offert dans un esprit de dialogue sincère et de respect, en harmonie avec les autres croyants, pour construire des ponts de fraternité et de solidarité pacifique dans une société meilleure. Le représentant du Saint-Siège s’est également adressé aux chrétiens pour qu’ils œuvrent en faveur de la communion entre tous les membres de la société civile, sans discriminations ni favoritismes.

    Les évêques demandent des mesures urgentes

    « L’Eglise indienne, a-t-il dit, doit continuer à lutter contre toutes les formes d’injustices et agir pour que tous les fidèles aient les mêmes droits et les mêmes chances ». Après les attaques contre les lieux de culte catholique, qui blessent les sentiments religieux, les évêques indiens ont publié une note demandant aux autorités de prendre des mesures urgentes et efficaces pour empêcher les actes de violences contre les minorités religieuses. Ils pressent les autorités de garantir la sécurité et la protection des chrétiens, d’autant que la recrudescence des violences anti-chrétiennes intervient alors que des élections locales sont prévues le 7 février.

    Le Secrétaire de la Commission épiscopale « Justice, paix et développement » s’est dit consterné par le silence du gouvernement. « L’Eglise élève la voix, mais elle n’obtient pas de réponse », a-t-il dit. De son côté, l’archevêque de New Delhi s’est dit convaincu que ces agressions sont bien planifiées et qu’elles s’inscrivent dans une campagne de haine et de propagande, menée par des groupes qui ont intérêt à briser l’harmonie religieuse et la paix sociale de la nation.

    Dans le reste du pays également, les chrétiens font face à différentes sortes d’agression. A la suite de l’arrivée au pouvoir en mai dernier de la droite nationaliste hindoue, les communautés chrétiennes se sentent à la merci des exactions commises par les hindouistes. De grandes campagnes de conversion à l’hindouisme ont d’ailleurs été lancées, encouragée par des parlementaires. 

  • Notre erreur : absolutiser les libertés individuelles en oubliant le bien commun

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    L'évêque d'Ajaccio, Mgr Olivier de Germay, met le doigt avec beaucoup de lucidité sur les travers de notre société et sur la conception aberrante de la liberté d'expression qui sont à la racine des dérives auxquelles nous assistons :

    Libres pour aimer (source relayé par Riposte Catholique)

    Editorial de l’Evêque d’Ajaccio

    Au lendemain des attentats de Paris, la France s’est redressée et rassemblée pour dire non au fanatisme meurtrier et pour défendre ce droit fondamental qu’est la liberté d’expression. Saluons cette belle capacité à dépasser nos différences et à nous rassembler.

    La liberté d’expression est une valeur à laquelle nous sommes attachés. Et c’est à juste titre que nous nous scandalisons devant le cas de Raif Badawi récemment condamné à 1000 coups de fouet pour avoir critiqué le Royaume d’Arabie saoudite. Est-elle pour autant un absolu ? Si c’était le cas, il faudrait supprimer la loi condamnant le négationnisme ou l’incitation à la haine raciale.

    En tant que liberté individuelle, la liberté d’expression s’inscrit dans le cadre de la vie en société. Vouloir en faire un absolu, c’est renoncer à construire la paix sociale. De ce point de vue, réagir aux attentats par une diffusion massive de caricatures de Mahomet est la plus mauvaise des réponses. Certains revendiquent et interprètent ce choix comme le refus de céder au terrorisme.

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  • Belgique : quand les euthanasieurs ont la seringue légère

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    Lu ICI :

    Belgique : Tom Mortier saisit la CEDH à propos de l'euthanasie de sa mère

    Tom Mortier n'a su que sa mère avait « choisi » l'euthanasie qu'une fois la piqûre létale administrée. Elle avait 64 ans ; c'est au lendemain de sa mort que l'hôpital belge où elle a été euthanasiée en avril 2012 a pensé à avertir le fils, en précisant que le motif de l'euthanasie était une « dépression non soignable ». Il vient de saisir la Cour européenne des droits de l'homme de l'affaire, avec l'assistance de l'Alliance Defending Freedom, une association conservatrice siégeant à Vienne, en Autriche, qui a pour objet la défense des « valeurs familiales traditionnelles ».

    Outré de voir comment sa mère a été tuée, alors qu'elle avait une maladie psychique, Tom Mortier avait déjà saisi dans un premier temps l'Ordre des médecins en Belgique, et il avait porté plainte contre X auprès du parquet de Bruxelles.

    Son objectif ? Relancer en Belgique le débat sur l'euthanasie alors que la loi est appliquée de manière de plus en plus fantaisiste.

    Et montrer que la commission de contrôle chargée d'évaluer les euthanasies belges a posteriori n'évalue rien du tout.

  • Le testament du djihadiste suicidé

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    Fondazione Internazionale Oasis

     

    Le testament du jihadiste suicide


    Que se déclenche t-il dans l’esprit d’un jeune étudiant pour qu’il se transforme en terroriste sans pitié ? Cette question ressort chaque fois que nous abordons les nouvelles de massacres, d’attentats d’origine islamiste et des centaines de jeunes qui s’enrôlent dans les rangs de l’EIIL. Le testament de sang d’un jihadiste égyptien mort en Syrie et l’entretien avec un ex foreign fighter, parti de Dublin et puis rentré chez lui, aident à entrer dans cette zone d’ombre. Qui exige d’être approfondie.

     
     

    « Égorgez les mécréants pour obtenir la satisfaction du Miséricordieux » !

    Le testament de Islam Yakan, égyptien, qui s’est fait exploser en Syrie dans une voiture piégée

     

    Aller retour d’un foreign fighter

     

     

    Maria Laura Conte

     
     - Entretien avec Sam Najjair, libyen-irlandais qui a combattu en Libye et en Syrie
     
     
     

    L’Islam de al-Azhar, entre extrémistes et modernistes


    Michele Brignone 

     - Le shaykh de la mosquée de al-Azhar réagit à l’appel de al-Sisi qui demande une révolution religieuse dans l’Islam

  • L'Etat Islamique se déchaîne aussi contre les livres et le patrimoine

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    Lu sur le Monde.fr :

    L'Etat islamique soupçonné d'autodafés à Mossoul

    Dans le courant du mois de janvier, des combattants de l'Etat islamique auraient détruit environ deux mille livres de la bibliothèque centrale de Mossoul, selon des témoins cités par Associated Press (AP). L'agence de presse américaine affirme que des djihadistes ont brisé les cadenas protégeant cette bibliothèque et emmené pour les brûler quelque deux mille ouvrages, parmi lesquels des recueils de poésie, des livres de philosophie, des ouvrages sur la santé, le sport, la culture, la science ou encore des livres pour enfants. Parmi les ouvrages détruits figureraient une collection de journaux datant du début du XXe siècle, des livres et des cartes de l'empire ottoman.

    « Ces livres font la promotion de l'infidélité et appellent à désobéir à Allah. C'est pour cela qu'ils vont être détruits », a expliqué un des membres de l'Etat islamique à un habitant. Seuls ont été laissés dans la bibliothèque les ouvrages consacrés à l'islam.

    DES OBJETS VENDUS AU MARCHÉ NOIR

    Ce n'est pas la première fois que l'organisation djihadiste, qui a pris le contrôle d'un large pan de l'Irak et de la Syrie, est accusée de pratiquer des autodafés ou de s'en prendre à des sites historiques. Elle affirme que les statues relèvent de l'idolâtrie, et elle a en conséquence dynamité de nombreuses églises et autres monuments des patrimoines chrétiens, juifs ou musulmans.

    Plus récemment, l'EI aurait également pris pour cible l'université de Mossoul et brûlé des livres de science devant les étudiants. Un professeur d'histoire de l'université indique que l'EI a détruit d'autres bibliothèques publiques de la région, des archives sunnites, des bibliothèques chrétiennes (église et monastère dominicain) et le musée de Mossoul, emmenant des œuvres ayant 5 000 ans, en vue d'éventuels trafics. 

    En 2003, lors de l'invasion américaine qui allait mener à la chute de Saddam Hussein, les habitants de Mossoul avaient mis à l'abri des pillards une partie de ces livres. Mais l'EI menace désormais de mort tous ceux qui voudraient protéger ces ouvrages qu'il considère comme impies. La radio américaine NPR rappelle que les moines dominicains, présents à Mossoul depuis environ 1750, ont tenté de préserver le patrimoine culturel qu'ils ont amassé en en numérisant une partie.

  • Liberté d'expression, oui. Liberté d'insulter, non.

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    Lu sur EuropInfos (COMECE) : 

    Liberté d'expression, oui. Liberté d'insulter, non.

     

    Quand on discute de religion dans l'arène publique, le débat ne peut que gagner à prendre constamment pour guide une vertu dont Thomas d'Aquin indique qu'elle est le pivot de tout le tissu moral : la prudence.

    Les assassinats tragiques et choquants dans les bureaux de la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo et au supermarché casher ont fait des 7 et 9 janvier 2015 des journées noires pour Paris et pour le monde. Les membres de l'équipe de rédaction de Charlie Hebdo étaient spécifiquement visés parce que dans l'exercice de leur profession, ils étaient considérés comme ayant blasphémé contre le prophète Mahomet ; il n'est donc pas surprenant que les journalistes et les chroniqueurs du monde entier aient abreuvé de papier les grands journaux, les tabloïdes et les hebdomadaires. Certains se sont précipités pour publier, faisant fi de toute prudence et laissant l'émotion à l'état brut dicter leur texte, d'autres ont livré à la discussion des réflexions plus élaborées. Tous ont paru du même avis que les leaders mondiaux et les multitudes qui se sont rendues à Paris et qui ont manifesté le dimanche après les événements, estimant que la liberté d'expression subissait une attaque frontale. 

    Une autre liberté fondamentale dans une société ouverte a réuni beaucoup moins de soutien ces dernières années de la part des mêmes journalistes indignés qui ont tous proclamé sans exception - et c'est bien naturel - leur soutien à leurs collègues français, à savoir la liberté de religion. Tout d'un coup, les politiciens, les dirigeants religieux et même l'intelligentsia se rendent maintenant compte du lien qui existe entre ces deux libertés. 

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  • BXL, 10 mars : Transmettre, à quoi bon ? avec François-Xavier Bellamy

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    François-Xavier Bellamy est né en 1985. Après des études littéraires, il s’oriente vers la philosophie. Il intègre l’Ecole Normale Supérieure en 2005, et est reçu à l’agrégation de philosophie en 2008. Après deux passages en cabinets ministériels, il quitte ses fonctions pour enseigner dans le secondaire. Ses premiers postes de professeur le conduisent dans plusieurs établissements de banlieue parisienne. Il enseigne actuellement en classes préparatoires littéraires. Parallèlement, il est depuis 2008 maire adjoint (sans étiquette) à Versailles, chargé de la jeunesse, de l’enseignement secondaire et supérieur, et de l’emploi. Il est l’auteur de nombreuses publications dans la presse, et intervient régulièrement pour des conférences auprès de publics variés. François-Xavier Bellamy est aussi l'auteur d'un essai remarqué : "les déshérités ou l'urgence de transmettre".
     
    Il sera à Bruxelles le mardi 10 mars 2015 pour intervenir sur le thème : "Transmettre, à quoi bon ?" et nous donner des clés pour comprendre les fractures dans le système d'éducation, la machine à fabriquer des inégalités ou bien les racines de l'intolérance.

  • Comment avoir confiance aujourd'hui ?

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    Du site Aleteia.org (Mathilde Rambaud) : 

    François-Xavier Bellamy : « Devenons des apôtres de la confiance, des fidèles pour le monde de demain »

    Présent ce week-end à Ecclesia Campus, à Grenoble, l'adjoint au maire de Versailles et professeur agrégé de philosophie, a proposé aux étudiants son éclairage sur le thème de la confiance.

    « Comment avoir confiance aujourd’hui ? » Voici d'emblée la grande question à laquelle François-Xavier Bellamy a apporté sa réponse, tant de philosophe et d’homme politique. « Il est assez curieux d’aborder la confiance d’une manière aussi générale, a-t-il reconnu. Il paraît en effet parfois plus sage de se méfier et il existe des situations où l’acte même de faire confiance reste impossible. »

    Portant son propos sur la société actuelle, le professeur de philosophie a déploré la défiance ambiante dans laquelle nous évoluons depuis plusieurs années : « Nous vivons dans une société organisée autour de la défiance et où l’acte même de la confiance est rendu difficile. Il est compliqué de faire confiance aux institutions et aux autorités qui nous dirigent ou aux médias, etc. ». 

    Et cette défiance envers ce qui relève du public, se retrouve également dans notre vie privée. Prenant l’exemple de l’infidélité élevée au rang de la normalité, il a dénoncé les méfaits d’un tel détournement. « Face à cette infidélité organisée par la société marchande, vous ne pouvez même plus faire confiance à votre conjoint ! Comment cela serait-il encore possible quand même ce lien de fidélité dans l’amour est à ce point menacé ? La fidélité apparaît comme impossible et l’on renonce à se marier car l’on n’y croit plus. La conséquence directe de cette structure de la défiance n'est rien de moins que la solitude. »

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