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Société - Page 837

  • Petite question pour un temps de normalitude *

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    De Philippe Maxence sur le site de « L’Homme Nouveau »

    « L'adoption des enfants par les couples homosexuels est un sujet à la mode. Si la possibilité du mariage pour cette catégorie de la population est retenue, celle de l'adoption d'enfants suivra inévitablement, renforçant au passage l'idée qu'un mariage implique procréation.

    Mais seulement, voilà ! Les lois de la nature, que l'on nie d'un côté, se rappellent à notre bon souvenir de l'autre. Qu'on le veuille ou non, deux personnes homosexuelles ne peuvent procréer ensemble. Il faut donc passer par l'adoption, étape que connaissent des milliers de couples dits hétérosexuels, lesquels butent bizarrement le plus souvent devant des tracasseries administratives sans nom. 

    Mais, on peut penser que les couples homosexuels auront quelques facilités de ce côté-là. Il faudra donc créer à leur intention des réserves d'enfants, dans lesquels ils pourront aller faire leur marché. Une solution pas étonnante et qui caractérise bien notre société libérale-libertaire, où l'absence de limites au plan économique s'associe (j'ai manqué écrire s'accouple) fort bien avec l'absence de limites au plan moral.

    Comment appellera-t-on ce grand marché de l'enfance ? Comme il faut toujours s'inspirer de l'Histoire, proposons ce simple nom : Lebensborn, autrement dit, fontaine de vie. Si vous hésitez sur le précédent historique, allez voir du côté de l'Allemagne de 1935…

    * Normalitude : normalisation voulue par un président de la République qui entend être normal et qui utiliserait le « code de langage » mis au point en Chine par son ex-compagne alors candidate à l'élection présidentielle »

     Source ici : Petite question pour temps de normalitude

  • La CEDH en route vers la création d'un droit individuel à l'euthanasie ?

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    C'est ce qui ressort de l'analyse de Grégor Puppinck, publiée par la France Catholique :

    Affaire Ulrich KOCH contre Allemagne : la Cour franchit une nouvelle étape dans la création d’un droit individuel au suicide assisté.

    par Grégor Puppinck [Directeur du Centre Européen pour le Droit et la Justice, Expert auprès du Conseil de l’Europe, Docteur en Droit.

    Le 19 juillet 2012, la cinquième section de la Cour européenne des droits de l’homme a rendu un arrêt attendu dans l’affaire KOCH contre Allemagne (no 497/09) relative à l’interdiction de l’euthanasie en Allemagne. Dans cet arrêt, la Cour a franchi une nouvelle étape dans la création d’un droit individuel au suicide assisté ou à l’euthanasie. Cet arrêt fait suite, selon la technique des petits pas, aux arrêts Pretty contre le Royaume-Uni (2002) et Haas contre la Suisse (2011) dans lesquels la Cour avait posé deux premiers jalons. Il sera bientôt suivi d’un autre arrêt dans une affaire Alda Gross contre Suisse actuellement en cours d’examen, et dans laquelle l’ECLJ intervient comme amicus curiae. Si l’arrêt Koch ne provoque que peu de réaction, ce qui est prévisible compte-tenu de sa date estivale de publication, la Cour poursuivra sur sa lancée dans la création d’un droit individuel au suicide assisté ou à l’euthanasie.

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  • Comment faire de votre enfant un bon délinquant...

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    Douze conseils pour faire de votre enfant un bon délinquant (source)

    La direction de la police de Seattle (Washington) vient de publier les Douze règles à appliquer pour faire de son enfant un « bon » délinquant :

    1° Dès l’enfance donnez-lui tout ce qu’il désire. Il grandira ainsi en pensant que le monde lui doit tout

    2° S’il dit des grossièretés, riez, il se croira très malin.

    3° Ne lui donnez aucune formation morale. Quand il aura 18 ans « il choisira lui-même »

    4° Ne lui dites jamais : c’est mal ! Il pourrait faire un complexe de culpabilité. Et plus tard, lorsqu’il sera arrêté pour vol de voitures, il sera persuadé que c’est la société qui le persécute.

    5° Ramassez ce qu’il laisse traîner. Ainsi, il sera sûr que ce sont toujours les autres qui sont responsables.

    6° Laissez-lui tout lire. Stérilisez sa vaisselle, mais laissez son esprit se nourrir d’ordures.

    7° Disputez-vous toujours devant lui. Quand votre ménage craquera, il ne sera pas choqué.

    8° Donnez-lui tout l’argent qu’il réclame. Qu’il n’ait pas à le gagner. Il ferait beau voir qu’il ait les mêmes difficultés que vous

    .9° Que tous ses désirs soient satisfaits : nourriture, boisson, confort, sinon, il sera « frustré »

    .10° Prenez toujours son parti. Les professeurs, la police lui en veulent à ce pauvre petit !

    11° Quand il sera un vaurien, proclamez vite que vous n’avez jamais rien pu en faire.

    ...

  • Remettra-t-on en question la politique de l'enfant unique et des avortements forcés en Chine ?

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    C'est ce que laisse entendre un article du New York Times. Il semble que, même à l'intérieur de l'appareil dirigeant de la Chine communiste, la politique de l'enfant unique soit remise en question. Tant pour son impact négatif au niveau démographique que pour l'image extrêmement négative pour le régime qu'occasionne la publication d'informations aussi dramatiques que l'avortement forcé de femmes dans des conditions inacceptables. C'est le cas, notamment, de Pan Chunyan, enceinte d'au moins huit mois, et dont l'enfant est mort-né suite à une injection que cette mère a subie sous la contrainte.

    A lire ici : nytimes

  • Une question mal posée

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    Sur le site de l’agence EDA des missions étrangères de Paris :

    « Mis en ligne le 5 juillet 2012, par Chinese Church Voices, blog sur le christianisme en Chine, cet article de Liu Peng, membre éminent de la Chinese Academy of Social Sciences (CASS), considérée comme un think tank du gouvernement, illustre bien l’évolution récente du débat sur la religion en Chine. Celui-ci n’est en effet plus l’apanage des sites et magazines chrétiens, mais se retrouve également sur la toile des universitaires et de la sphère intellectuelle "officielle".

    Depuis 1994 où Liu Peng avait présenté une justification de la politique de Pékin en matière religieuse en tout point conforme au discours officiel, « la Chine a bien changé », comme le constate le chercheur lui-même, une quinzaine d’années plus tard. En 2009, dans un article du China Daily, il appelle en effet l’Etat à établir un nouveau système de gouvernance religieuse, fondé sur la loi et non sur des mesures administratives, proposant également que chaque groupe religieux puisse avoir la possibilité d’être enregistré légalement.

    Dans ce dernier texte, Liu Peng va encore plus loin, avançant le postulat que le développement de la Chine ne se fera qu’au prix d’une redécouverte de la spiritualité."

     Extraits :

    (…). Alors que le cœur des systèmes de valeurs et de croyances sur lequel reposait l’esprit chinois par le passé a été détruit, nous n’avons pas encore opéré les innovations nécessaires pour développer de nouveaux systèmes de valeurs et de croyances pour la Chine d’aujourd’hui. Quand l’ancienne foi est détruite, et la nouvelle pas encore établie, un véritable désert spirituel et moral s’instaure, accentuant un peu plus chaque jour le déséquilibre entre le spirituel et le matériel.

    Bien que la Chine ait fait des progrès visibles en terme de développement matériel, cette prospérité ne peut combler l’absence de spiritualité et de foi. A court de nouveau combustible, la lumière de la flamme spirituelle chinoise s’affaiblit. En réalité, la lumière de cette flamme est même trop faible pour indiquer une direction et fournir la force de cohésion nécessaire à une nation composée d’ethnies différentes, de classes sociales multiples, de groupes aux intérêts divergents ; à elle seule, cette flamme ne peut briller suffisamment pour dissiper l’obscurité et illuminer le moindre recoin du monde. Comment dans cette situation un pays peut-il s’élever au rang de grande puissance ? (…)

    (…) Si la Chine refuse de se confronter à la question de savoir ce en quoi elle croit, elle n’aura jamais le pouvoir d’une grande puissance. De la réponse à cette question dépend l’avenir de la Chine. Quiconque se soucie du devenir de la Chine et désire que celle-ci puisse grandir, doit affronter cette question, y réfléchir, et y répondre. »  

    Voir tout l’article ici : POUR APPROFONDIR- La religion, talon d’Achille du géant chinois ?

    Moins encore que les « valeurs », la foi ne se décrète pas. C’est ne rien comprendre au phénomène religieux que d’inviter l’Etat communiste à instrumentaliser celui-ci  au service de l’identité chinoise et sa volonté de puissance.  Les religions ou philosophies traditionnelles de l’ « Empire du milieu », et a fortiori le marxisme qui s’y est substitué, se font une idée  trop basse et impersonnelle du divin.

  • Cuba: Le leader catholique de la contestation du régime Castro meurt dans des circonstances mal éclaircies

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    Une information publiée sur le site de “La Vie” ce 23 juillet (extraits):

    (…) Dimanche 22 juillet, tard dans la soirée, les autorités cubaines ont annoncé la mort d'Oswaldo Paya par un communiqué officiel qui évoque « un accident regrettable survenu dans la localité de La Gavina, à 22 kilomètres de Bayamo ». Selon plusieurs témoins, cités par le journal Le Monde, le plus célèbre dissident cubain avait pris place dans une voiture de location. Le chauffeur aurait perdu le contrôle de son véhicule qui se serait écrasé contre un arbre, près de Bamayo, à 800 kilomètres de La Havane. Un autre dissident qui se trouvait dans la voiture, Harold Cepero, a également été tué et deux autres passagers, un espagnol et un suédois, ont été blessés. Des blogs de dissidents cubains ont fait état d'une collision avec une autre voiture et il faut donc rester extrêmement prudent sur les circonstances de sa mort.

    Principale figure de la dissidence cubaine, Oswaldo Paya, un ingénieur spécialisé dans les appareils médicaux, avait fondé en 1988 le mouvement chrétien de libération (MCL). Il avait été notamment à l'origine du « projet Varela », une plate forme de revendication de l'ensemble de la dissidence cubaine, qui, au début des années 2000, réclamait la tenue d'un référendum sur l'organisation d'élection libres à Cuba et une amnistie pour les prisonniers politiques. Malgré l'attribution du prix Sakharov des droits de l'homme en 2002, la répression s'était accrue sur Oswaldo Paya et les dissidents cubains. Bien qu'étroitement surveillé, il avait reçu en août 2006 à son domicile à Thomas Cantaloube, alors correspondant de la Vie aux Etats-Unis. Pour une longue interview dans laquelle le dissident cubain nous confiait ses espoirs pour l'après Fidel Castro. Des propos qui gardent, encore aujourd'hui, toute leur pertinence malgré les quelques timides ouvertures de Raul Castro, le frère du leader Maximo.

    Tout l’article ici: Le dissident cubain Oswaldo Paya meurt dans un accident de la route

  • Culture de la Repentance

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    Le récent numéro paru de la revue Catholica  est consacré à la « Culture de la culpabilité » que les multiples « repentances » des autorités religieuses ont instillée dans la mentalité catholique postconciliaire. Extraits de l’éditorial  (les intertitres sont de notre rédaction):

    Stratégie manipulatrice ?

    (…) La so­cié­té post­mo­derne n’est guère ac­cueillante, elle va même au-​de­là de l’in­dif­fé­rence de masse en­vers la re­li­gion, par­ti­cu­liè­re­ment dans les pays d’an­cienne chré­tien­té eu­ro­péenne. Elle est même en pleine guerre cultu­relle, avec pour armes le dis­cours so­phis­tique, la ma­ni­pu­la­tion sé­man­tique, l’in­ti­mi­da­tion, la cor­rup­tion mo­rale, l’ex­clu­sion, sans ce­pen­dant omettre la contrainte lé­gale. Dans toute guerre psy­cho­lo­gique, la culpa­bi­li­sa­tion est une arme pri­vi­lé­giée. Elle tend à miner le moral de l’ad­ver­saire non seule­ment en le fai­sant dou­ter de sa cause mais en in­suf­flant en lui la honte de la dé­fendre, et ainsi ob­te­nir sans ef­fort sa mise hors de com­bat. (…).

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  • Un plaidoyer en faveur de l'enseignement séparé pour garçons et filles

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    Les avantages de l'école non mixte - Rosemary Salomone | Lundi, 23 Juillet 2012

    source : didoc.be

    Une professeur de droit américaine prend la défense de l’enseignement séparé pour garçons et filles. Elle va jusqu’à proposer ce modèle à l’école publique.

    Aux Etats-Unis, l’éducation mixte dans les écoles publiques était un principe intangible jusqu’aux années nonante et elle était protégée par des lois fédérales. En 1996, une journaliste millionnaire créa la Young Women’s Leadership School à l’est de Harlem, à New York. Il s’agissait d’une école destinée à des filles — seulement des filles — de familles pauvres, présentant un taux élevé d’abandon scolaire, de grossesses prématurées, etc. Des groupes féministes et de défense des droits civils attaquèrent le centre. Les experts du gouvernement se demandèrent s’il était légal que cette école reçoive de l’argent public. Mais les résultats académiques furent indiscutables : 100 % des élèves accédèrent à l’Université. C’est alors qu’éclata aux Etats-Unis le débat sur la question de savoir si l’éducation non mixte devait faire son entrée dans l’école publique. Rosemary Salomone, Professeur de Droit Constitutionnel de l’Université St. Johns de New-York et féministe déclarée, défend ces collèges lorsqu’on prétend réduire leurs droits à recevoir des subventions.

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  • Sur le blog de Jeanne Smits (23/7/2012)

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    Le blog de Jeanne Smits

     

  • Le "Djihad de l'amour"

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    ASIE/INDE - La « Djihad de l’amour » pour convertir les jeunes chrétiennes et hindoues à l’islam et au terrorisme (Agence Fides)

    Alarme dans les communautés chrétiennes de l’Inde suite à la diffusion d’un « dessein diabolique » connu sous le nom de « Djihad de l’amour » : selon un plan bien orchestré et financé également depuis l’étranger, de jeunes musulmans radicaux, surtout dans l’ouest de l’Inde, séduisent de jeunes chrétiennes et hindoues innocentes pour ensuite les épouser et les utiliser dans le cadre de plans criminels et d’activités terroristes dans le pays. Selon l’Eglise en Inde, le phénomène a concerné plus de 2.800 jeunes filles ces dernières années et a attiré l’attention des autorités civiles et religieuses.

    Le dernier cas en date, ainsi que le rappelle à Fides le Global Council of Indian Christians, concerne Deepa Cheriyan, une femme de Kochi, au Kerala, âgée de 31 ans qui a épousé un musulman et s’est ensuite retrouvée complice d’activités terroristes. La jeune femme a été arrêtée par la police indienne suite à la fourniture de cartes SIM de téléphone portable à Thadiyantavide Nazir, militant du groupe terroriste Laskar-e-Taiba.

    La pratique de la Djihad de l’amour, venue sur le devant de la scène, a suscité la préoccupation de l’Eglise catholique. La Commission pour l’harmonie sociale de la Conférence épiscopale du Kerala, indique dans un communiqué que, dans ce seul Etat, 2.868 femmes ont été victimes de ce phénomène entre 2006 et 2009. L’Eglise a demandé aux familles de surveiller les téléphones portables et les ordinateurs des adolescents et des jeunes de manière à pouvoir combattre ce phénomène. Les chrétiens lancent un appel « à la partie la plus saine de notre société en Inde, par-delà les traditions religieuses, y compris parmi nos amis musulmans, afin qu’ensemble nous combattions ces forces perverses qui minent la paix et l’harmonie entre les différents groupes religieux en Inde ». Le Premier Ministre du Kerala, le chrétien Oomen Chandy, a cependant invité la population à ne pas généraliser, rappelant la légitimité des nombreux mariages interreligieux célébrés avec l’accord des parties et mettant en garde contre le risque d’instrumentalisation de ces cas criminels dans le but de frapper l’ensemble de la communauté musulmane. (PA) (Agence Fides 21/07/2012)

  • Le malthusianisme, une fausse solution à la pauvreté

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    AFRIQUE - Produits abortifs et contraceptifs : une fausse solution à la pauvreté (Agence Fides) –

    Inonder le Sud du monde de contraceptifs et de spécialités abortives pour réduire la croissance de la population ne constitue pas la clef permettant de réduire la pauvreté. Il s’agit d’une fausse solution, par ailleurs dangereuse, promue par des organisations telles que la Bill & Melinda Gates Foundation. En outre, induire les femmes africaines à prendre de telles spécialités pharmaceutiques constamment, de manière routinière, constitue une atteinte à leur santé. Toute réponse à la pauvreté doit être mise en œuvre dans le respect plein et entier de la dignité des peuples pauvres et non pas dans le but de les éliminer. C’est ce qu’affirme l’organisation catholique Human Life International dans une note envoyée à l’Agence Fides, note qui stigmatise les programmes de diffusion d’un nouveau contraceptif intraveineux analogue au trop connu DMPA (Depo-Provera) lancés par la Fondation Gates. A la différence du Depo-Provera, qui doit être administré par un médecin, la nouvelle spécialité se base sur l’automédication, par le biais d’une injection sous-cutanée. La Fondation Gates entend l’offrir à plus de 120 millions de femmes du monde entier, en particulier en Afrique sub-saharienne et dans le sud de l’Asie. « Ce que les promoteurs de cette campagne ne disent pas – remarque HLI – est que cette « solution » comporte la mort des enfants qui viennent d’être conçus, qu’elle peut doubler la vitesse de transmission du virus du SIDA et augmenter le risque de cancer du sein. En outre, les contraceptifs progestatifs sont associés à des risques significatifs d’embolie et d’ictus, éléments qui constituent une atteinte notable à la santé des femmes ».

    La planification familiale proposée par des organisations telles que le Planned Parenthood, suivant des principes malthusiens, pousse avec force les communautés afro-américaines à limiter leur croissance, comme unique modalité d’affronter la pauvreté. « Mais – note HLI – un facteur déterminant consiste dans l’instruction : les femmes ont le pouvoir lorsqu’elles sont instruites. Hommes et femmes ont besoin d’instruction et de culture afin de contribuer au débat public et à la formulation des politiques sociales ». « La maternité – poursuit la note d’HLI – doit être considérée comme une vocation de valeur et non pas comme un prix à payer par la société. Alors seulement pourront être affrontées et combattues les véritables racines de la pauvreté » conclut HLI.

    La Fondation Gates et ses partenaires ont lancé une campagne de 4 milliards de dollars en faveur du contrôle des naissances en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Human Life International est pour sa part un mouvement pro-vie gérant des projets dans plus de 80 pays du monde. (PA) (Agence Fides 21/07/2012)

  • Une lettre à Melinda Gates, et une pétition à signer

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    Lettre ouverte à Melinda Gates

    Chère Mme Gates,

    Nous vous adressons cette lettre de tous les pays du monde.  Nous sommes des mères et pères, des frères et sœurs, cousins, tantes et grands-parents.

    Nous sommes des étudiants, enseignants, médecins, avocats, agriculteurs, travailleurs et membres d’un parlement ou d’un gouvernement, riches ou pauvres ou de classe moyenne. Nous sommes des personnes aux chemins de vie variés.

    Nous sommes très inquiets de ce prochain Sommet du planning familial. Les partenaires principaux de la Fondation Gates sont des ONG et des gouvernements engagés dans des campagnes pour l’avortement ou le contrôle démographique. Le but de ce sommet consiste à lancer une campagne mondiale pour faire pression sur les gouvernements à encourager les femmes à concevoir les enfants comme des fardeaux encombrants mais éventuellement jetables.

    Tout d’abord, il nous est apparu que la participation à ce sommet est limitée seulement à ceux qui font campagne pour une augmentation des financements de planning familial. Nous nous demandions si vous dialogueriez avec ceux qui auraient une perspective différente ?

    Vous affirmez que les femmes du monde entier vous disent qu’elles veulent la contraception. Peut-être est-ce parce-que les personnes qui vous entourent sont engagées en faveur de la contraception et de l’avortement. Votre sommet est organisé par – et limité à – les militants chargés de la promotion de l’avortement et du contrôle démographique.

    Ensuite, il nous a été expliqué que la Fédération Internationale du Planning Familial se mobilise en faveur de la participation de la société civile. Vous avez spécifiquement affirmé dans votre discours TED que cette initiative n’aurait en aucun cas de relation avec l’avortement. Nous sommes curieux de savoir comment cela est possible, puisque vos partenaires principaux sont les principaux fournisseurs de services abortifs au monde ?

    Troisièmement, nous craignons que de tels efforts à l’échelle mondiale conduiront inévitablement à des abus. A chaque fois que les gouvernements et les ONG travaillent ensemble pour encourager les femmes victimes de pauvreté d’utiliser des contraceptifs, le résultat est souvent mêlé de pression et d’abus. De fait, tous vos partenaires impliqués dans ce sommet – le DFID du Royaume-Uni, IPPF et UNFPA – ont été impliqués dans des scandales d’abus à l’encontre des femmes ayant un lien avec le planning familial.

    Ecouterez vous les voix des femmes et des hommes qui aiment et désirent des enfants et de ceux qui ont été les victimes  des campagnes pour la contraception, l’avortement et le contrôle démographique ? Inviterez-vous ces gens à débattre des conséquences du fait de ne pas avoir ou d’avoir trop peu d’enfants ?  Allez-vous améliorer ce sommet en mettant de place des programmes de soutien à la naissance des enfants ?

    Nous vous demandons instamment de reconsidérer ce Sommet sur le Planning Familial.

    Nous vous demandons de regarder de plus près, et vous verrez que ce projet familial n’est pas sans danger, et qu’il ne répond peut-être pas aux besoins réels des femmes de ce monde.

    Nous voulons vous encourager à écouter nos centaines de milliers de voix !

    Très cordialement,

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