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Société - Page 838

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (11/10/2012)

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    Euthanasie suivie d'un prélèvement d'organes

    Sommaire (cliquer sur les titres des articles pour y avoir accès)
  • Quand des élèves sont malades de l'école

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    Ivan Rioufol, sur son blog, attire l'attention sur la dégradation de l'école publique en France, mais ses constats valent pour nos écoles, tant libres que publiques :

    L'école, malade d'un insoignable égalitarisme
    La gauche, au service des syndicats d’enseignants qui se sont appropriés la gestion de l’Education nationale, ne peut mener à terme la nécessaire refondation de l’école. Il est en effet illusoire d’attendre de responsables toujours en place qu’ils corrigent eux-mêmes les désastres qu’ils ont produits, singulièrement depuis quarante ans. (...) Si le retour à la semaine de 4 jours et demi et l’allégement des horaires pour les plus jeunes font partie des projets utiles, l’emprise de l’idéologie égalitariste ... rend illusoire toute réaction face au décervelage des élèves, causé par l’échec de la transmission du savoir et par l’illettrisme. Plus que jamais, l’Education nationale donne le sentiment de vivre dans un monde clos, imperméable au désarroi des familles qui observent l’emprise de la déculturation et de la crétinisation des esprits. (...)

    Ce refus dogmatique de toute différenciation, ce rejet idéologique de l’élitisme, sont à la source des maux dont souffre l’école publique, qui ne cesse de dégringoler dans les classements internationaux et qui se laisse gagner, dans les cités abandonnées, par l’insécurité et la violence. Les fossoyeurs de la culture générale, qui ne raisonnent qu’en fonction du plus petit dénominateur commun, refusent ainsi les devoirs à la maison car ils y voient une source de discrimination, certaines familles étant culturellement plus aptes que d’autres à soutenir leurs enfants. La louable recherche de l’égalité est tombée dans le sectarisme du nivellement qui fait du système français, qui fut jadis exemplaire, un épouvantail méritant que les familles lui tournent le dos. Il n’y a rien à attendre d’une école publique qui s’enfonce toujours plus dans ses erreurs, avec la prétention de socialiser plus que d’éduquer, au nom d’une morale laïque qui se mord la queue. Devant tant d’incompétences, les initiatives privées sont plus que jamais attendues. Qu’en pensez-vous ? 
    Je signale, sur l’illettrisme, un livre d’Evelyne Tschirhart : Des élèves malades de l’école, Editions de Paris.
    On peut lire une interviewe de cette auteure (Evelyne Tschirhart) sur le site d'Enquête et Débat
  • Des dizaines de tombes chrétiennes profanées au Sénégal

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    Nous lisons ICI :

    Le mercredi 10 octobre 2012, le Journal l’Observateur a publié dans son édition du jour un article titré : « Cimetière Saint Lazare : 57 tombes profanées. Des statues du Christ emportées. Bel Air n’a pas été épargné. L’Eglise va réagir ». Cet article a été suivi d’un débat à la radio RFM, après le journal de 12h.

    Malheureusement les faits sont réels ; des crucifix et d’autres objets de piété ont bel et bien été arrachés des tombes sur lesquels ils étaient bien fixés aux cimetières chrétiens de Saint Lazare de Béthanie et de Bel Air, par des individus non encore identifiés. On dénombre une soixantaine de tombes au cimetière Saint Lazare de Béthanie et plus d’une centaine de tombes à Bel Air qui ont fait objet de ces actes. Les faits de disparition de crucifix et de sujets dans ces lieux où reposent nos chers parents disparus sont donc constants. 

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  • "Nouvelle Évangélisation", avez-vous dit...

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    Le synode en cours depuis dimanche consacré à la « Nouvelle Evangélisation » et l’Année de la Foi qui s’ouvre ce jeudi à l’occasion du 50ème anniversaire de Vatican II donnent à une pléthore d’acteurs l’occasion de s’exprimer sur les perspectives de ré-évangélisation de zones jadis chrétiennes mais aujourd’hui très éloignées du message du Christ et de l’Eglise.

    On peut s’interroger sur les chances réelles d’un nouvel élan missionnaire dans un univers désenchanté. D’un triple point de vue : du message lui-même, de celui qui l’émet, de celui qui serait censé le recevoir.

    Le message, nous le connaissons, ou nous croyons le connaître. C’est celui qui figure dans les Evangiles, qui est formulé dans le Credo, qui nous indique pourquoi nous avons été créés, à quoi nous sommes destinés, et les moyens auxquels recourir pour y parvenir. La proclamation de ce message a été accueillie comme une « bonne nouvelle » durant des siècles par des générations qui s’en sont inspirées pour donner un sens à leur vie, à leur destinée, à leurs souffrances et à leur mort. Ce message est encore celui que nous ont transmis nos parents, celui qui a orienté leurs vies et qui reste notre référence. Mais il faut bien constater qu’il n’inspire plus guère les générations actuelles même s’il y a d’heureuses exceptions. Pourquoi ce message n’est-il plus accueilli comme une « bonne nouvelle » susceptible de donner sens et consistance à la vie de nos contemporains ?

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  • L'évêque de Soissons réagit aux effractions de tabernacles

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    C'est ICI : Églises fracturées / Mgr Giraud: «Un acte de profanation grave»

    SOISSONS (Aisne). À la suite de vols avec effraction commis dans deux églises de Soissons, l'évêque, Mgr Giraud, a vivement réagi. Pour lui, le Saint-Sacrement a été profané.

    IL fallait « réparer cette injure par un acte pénitentiel ». Une messe exceptionnelle s'est ainsi tenue samedi à l'église de Presles. L'Évêque Mgr Hervé Giraud s'est fait le porte-voix de la communauté chrétienne, très choquée à la suite des vols avec effraction commis dans deux lieux de culte dans la nuit de mercredi à jeudi où un ciboire, un ostensoir ou encore une étole ont été dérobés. « On se sent comme après une violation de domicile », explique-t-il.

    Atteinte au sacré

    La porte de l'église Sainte-Eugénie a été fracturée, le tabernacle ouvert, des papiers et de l'argent ont été volés. Mais c'est à l'église de la Résurrection, dans le quartier de Presles, que le pire a été commis : le tabernacle a aussi été fracturé et les hosties consacrées emportées.

    Ces méfaits ne sont pas pour la communauté catholique qu'un simple vol. En effet, fracturer le tabernacle et voler les hosties, c'est porter atteinte au Christ, au sacré. « Au sens de notre foi, c'est un acte de profanation grave », observe l'évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin. « Ce manque total de respect à l'égard des hosties consacrées offense celui en qui nous croyons et les délits perpétrés blessent toute la communauté. »
    Mgr Giraud a immédiatement bouleversé son emploi du temps - il devait dire une messe à Terny-Sorny - pour organiser une messe, samedi en fin d'après-midi à l'église de Presles afin que le saint-sacrement soit consacré à nouveau. « Je voulais que ce soit fait le samedi soir, avant la messe du dimanche. » Bien que l'évêque ait communiqué tard sur cette messe improvisée, les fidèles étaient nombreux.

    Rites satanistes ?


    Cette affaire laisse un goût amer, d'autant qu'elle soulève quelques questions sans réponse. « Etait-ce des violences gratuites, juste pour avoir quelques objets dorés, qui n'ont aucune valeur d'ailleurs, ou était-ce par idéologie anti-chrétienne ? », se demande l'évêque. Comme les forces de police, Msg Giraud a eu vent de mouvements satanistes assez importants dans le département. Les hosties sont parfois utilisées dans les rites satanistes. Pourquoi avoir alors pris les hosties dans une église et pas dans l'autre ? Mystère…
    Il n'est pas rare que des vols soient commis dans des églises, en général en journée et pendant les heures d'ouverture. Mais de nuit, avec effraction, pour voler des hosties ou un vase liturgique, ça l'est déjà plus.

    Isabelle BERNARD

    Source : http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/eglises-fracturees-mgr-giraud-un-acte-de-profanation-grave
  • Des violations des droits humains en Allemagne dénoncées à l'ONU

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    L'Observatoire sur l'intolérance et la discrimination à l'égard des chrétiens fait état de six violations des droits humains en Allemagne auprès de l'ONU:

    En ce mois d'octobre, l'Observatoire sur l'intolérance et la discrimination à l'égard des chrétiens a déposé une plainte contre l'Allemagne à l'Examen périodique universel du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. Ci-dessous vous trouverez la liste des infractions en matière de droits de l'homme en ce qui concerne le christianisme constatées en Allemagne. 

    On pourra voir les cas les plus récents en Europe ici et utilisez la recherche avancée pour trouver des cas et des rapports de l'Allemagne.

    1. INTERDICTION DE scolariser ses enfants à la maison: violation des droits des parents

    Les droits des parents sont communément compris comme incluant le droit de choisir la forme de l'éducation de ses enfants, y compris la possibilité de ne pas recourir à l'éducation institutionalisée, en recourant notamment à la scolarisation à domicile.

    Cependant, l'Allemagne ne permet le "homeschooling" que dans les circonstances les plus exceptionnelles. En général, les parents n'ont pas la possibilité de scolariser leurs enfants à la maison. Les contrevenants doivent payer des amendes et, parfois, des peines de prison sont prononcées. La loi remonte au Reichsschulgesetz nazi de 1938 et est maintenant inscrite dans les lois des différents Etats, avec des amendes variables.

    Le rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'éducation, M. Vernor Munez a évoqué, dans son rapport de 2006 sur l'éducation en Allemagne, une «criminalisation» de la scolarisation à domicile. Aucune amélioration n'a été constatée depuis.

    2. PHARMACIENS: Liberté de Conscience en voie de disparition

    La loi allemande exige que les pharmaciens de fournir des médicaments prescrits dans un délai raisonnable (§ 31 Abs. 1 Satz 1 et § 17 Abs. 4 SGB V). Il n'y a aucune exception pour les médicaments éthiquement ambigus, tels que la pilule du lendemain pilule (avortement précoce). Si une pharmacie refuse de la délivrer, la concession peut être retirée (§ § 1 Abs. 2, 2 et 4 APOG). L'avortement chirurgical est soumis à une clause d'objection de conscience, mais la destruction précoce de l'embryon ou la prévention de la nidation ne sont pas qualifiés comme avortement en droit allemand (§ 218 Abs. 1 Satz 2 StGB). Une initiative des pharmaciens a demandé au ministère allemand de la santé de clarifier la question en 1986. Le ministère a répondu en déclarant que la liberté de conscience (Artikel 4 Abs. 1 GG) devait également être accordés à des pharmaciens et qu'aucune amende ne s'appliquerait au refus de la vente de produits abortifs précoces, tant qu'ils ne sont pas prescrits pour des raisons thérapeutiques . La réponse du Ministère, cependant, n'est pas juridiquement contraignante. L'incertitude quant au fait de savoir si la lettre du ministère datée de 1986 serait suivie par les tribunaux actuels constitue une difficulté dans les considérations éthiques et la liberté d'agir selon sa conscience des pharmaciens en Allemagne. Il serait donc opportun d'ajouter une clause de conscience.

    3. Militants pro-vie: la liberté de réunion et la liberté d'expression en cause

    D'inspiration chrétienne, des organisations non gouvernementales expriment leur foi et leurs convictions en protestant devant les cliniques d'avortement, ou sont simplement présentes devant des centres hospitaliers afin d'offrir des solutions de rechange. À Fribourg et Munich, cette activité a été limitée à plusieurs reprises. Les tribunaux locaux ont cédé à la pression des institutions ciblées, pour des raisons qui pourraient être principalement financières. Les tribunaux ont limité les modalités des manifestations ainsi que mis en place des limitations géographiques. Des appels sont en cours.

    4. HOSTILITÉ ANTIRELIGIEUSE: Violations de la liberté de religion et de la liberté de réunion

    Des groupes antireligieux ont créé un climat hostile aux discours ouvertement religieux. Outre les campagnes de diffamation et de stéréotypes négatifs, l'incitation à la haine et des incidents tels que le blocage des installations universitaires lorsqu'il s'agit de professeurs ou de conférenciers aux vues divergentes, ainsi que les mobilisations contre des manifestations pacifiques sont enregistrées par l'Observatoire. Des slogans antireligieux et des images sont souvent utilisés de manières blessantes, comme la destruction publique de croix, l'image de Jésus crucifié comme un cochon, ou des slogans tels que «Nous sommes ici pour vous blesser» ou «Si Marie avait pu recourir à l'avortement, cela nous aurait épargné des gens comme vous ". Ces attaques physiques ou verbales violentes des anti-religieux violent la liberté de religion ainsi que la cohésion sociale.

    5. INCIDENTS vandalisme et de haine contre les lieux de culte chrétiens

    En Allemagne, on constate un très net accroissement du vandalisme contre les églises, les bâtiments appartenant à l'Eglise et les cimetières chrétiens.

    6. L'éducation sexuelle obligatoire: violation des droits des parents

    Les Lander allemands détiennent la compétence pour les lois de l'éducation. Ils ont tous une loi sur la fréquentation scolaire obligatoire. Il n'ya aucune exemption pour les cours d'éducation sexuelle. Ces leçons, dans la pratique, sont souvent basées sur des idées libérales, ne préconisant guère de limites morales. Des questions telles que la chasteté, l'abstinence, la fertilité naturelle et la signification de la sexualité dans la poursuite du bonheur ne sont normalement pas discutées. Ces contenus de l'éducation sexuelle créent des difficultés pour les parents chrétiens. S'ils s'y opposent, ils s'exposent à des amendes. Dans de très nombreuses procédures, beaucoup de parents chrétiens ont été condamnés à des amendes.

  • Un état des lieux de l'Eglise en Europe

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    Synode : Anita Bourdin, sur ZENIT.ORG, rend compte de l'intervention du cardinal Erdö consacrée à un "état des lieux" de l'Eglise en Europe.

    « En Europe, du fait de la baisse démographique et du vieillissement de la population (…), de la crise économique et de l’affaiblissement de l’identité culturelle et religieuse, la population a faim et soif d’espérance », constate le cardinal Erdö.


    Le cardinal Peter Erdö, archevêque d'Esztergom-Budapest, président de la Conférence épiscopale hongrois et président du Conseil des Conférences Épiscopales d'Europe (CCEE) a fait devant l’assemblée synodale un état des lieux de l’Eglise et de la nouvelle évangélisation en Europe, lundi 8 octobre, dans l’après midi, lors de la deuxième congrégation générale du synode, consacrée à la situation dans les différents continents.

    La déchristianisation avance

    Sans ambages, le cardinal Erdö a diagnostiqué: « L’Europe doit être évangélisée. Elle en a besoin ».

    Il a rappelé que le continent a fait l’objet de deux synodes « après la chute du mur de Berlin, dans un climat d’enthousiasme », puis « en 1999, à l’aube du Grand jubilé » : une semblée couronnée par l’exhortation apostolique “Ecclesia in Europa” du bienheureux Jean-Paul II.

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  • Un pur hasard...

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    C'est évidemment un pur hasard si, à l'occasion de l'ouverture du Synode sur la Nouvelle Evangélisation et de l'Année de la Foi, nous avons droit à des informations à propos d'un "dossier très épineux" concernant la gestion de la basillique Saint-Pierre, ou à une nouvelle polémique concernant les abus sexuels dans l'Eglise, ou encore à la reprogrammation sur la première de la RTBF, ce soir, d'une émission tendancieuse intitulée "la guerre perdue du Vatican". En revanche, il faut être singulièrement naïf pour s'étonner de ce que ces mêmes médias ne prennent même pas la peine d'évoquer les évènements importants que vit l'Eglise depuis l'ouverture du Synode, hier.

  • La COMECE se réjouit de l'attribution du Prix Nobel à la recherche sur les cellules adultes

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    La COMECE (Commission des Conférences Episcopales de la Communauté Européenne) salue l'annonce de ce jour de l'attribution du Prix Nobel de médecine à la recherche sur des alternatives à la recherche embryonnaire des cellules souches

    Le Prix Nobel de physiologie ou médecine 2012 a été attribué conjointement à John B Gurdon (Royaume-Uni) et Shinya Yamanaka (Japon) "pour la découverte de ce que les cellules adultes peuvent être reprogrammés pour devenir pluripotentes ». Il s'agit d'une étape importante dans la reconnaissance du rôle clé que les cellules souches non embryonnaires jouent dans le développement de nouvelles thérapies médicales, comme alternative aux cellules souches embryonnaires humaines (CSEh). En conséquence, dans le cadre de la recherche Horizon nouveau programme 2020, le financement devrait être réorienté plutôt que de poursuivre une recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines qui s'avère problématique sous l'angle éthique et peu prometteuse d'un point de vue scientifique et économique.

    Du point de vue scientifique, les CSEh ont été, jusqu'à présent plutôt décevantes, répondant de moins en moins aux attentes de la promesse clinique. Il est à noter que, récemment, GeronCorp., leader mondial de la société de recherche sur l'embryon, a annoncé qu'elle fermait son programme sur les cellules souches.

    En revanche, il y a eu des progrès scientifiques continus dans les domaines de la recherche impliquant des cellules souches alternatives (adultes, provenant du cordon ombilical ou pluripotentes induites) qui présentent de meilleures perspectives pour des applications cliniques; ou qui ont déjà abouti à de larges résultats cliniques (et ne posent pas de problèmes éthiques particuliers). Le Prix Nobel récompense aujourd'hui de tels efforts pour découvrir des alternatives aux CSEh en recourant aux cellules adultes, spécialisées, qui une fois reprogrammée deviennent des cellules immatures capables de se développer dans chaque tissu du corps.

    En outre, la recherche sur les CSEh ne peut plus être poursuivie, car, dans la décision récente de la Cour Européenne de Justice dans l'affaire Greenpeace v Brüstle, la Cour définit clairement l'embryon humain comme un ovule humain, dès sa fécondation, ou dès qu'il est obtenu par clonage, et confirme que les inventions biotechnologiques utilisant des CSEh ne peuvent pas être brevetées.

    Pourtant, en dépit de tous ces nouveaux développements scientifiques et des décisions juridiques, la Commission européenne a décidé de laisser ouverte la possibilité de financer la recherche sur les CSEh dans le programme de recherche Horizon 2020 qui est actuellement en discussion au Conseil de l'UE et le Parlement européen. Dès lors, la COMECE demande aux institutions européennes d'adopter une règle prévoyant que toute recherche impliquant la destruction d'embryons humains ou l'utilisation de cellules souches embryonnaires humaines ne doivent pas être financés dans le cadre d'Horizon 2020.

  • France : "Mariage homosexuel"; l'évêque de Fréjus-Toulon s'adresse aux prêtres de son diocèse

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    De l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon; lettre de Mgr Rey aux prêtres :

    Chers frères,

    Comme vous le savez, le ministre de la Justice présentera au gouvernement fin octobre un projet de loi visant à étendre aux personnes de même sexe les dispositions actuelles du mariage, de la filiation et de la parenté.

    « Tout est mis en œuvre, avec la complicité des médias et des lobbys, pour faire émerger une humanité nouvelle qui déconstruit la famille dite traditionnelle. Les enfants sont les premières victimes de cette rupture anthropologique. La société elle-même est fragilisée si l’on remet en cause l’institution familiale puisqu’elle repose sur l’engagement mutuel d’un homme et d’une femme pour accueillir la vie dans le berceau de leur fidélité. » (Editorial dans l’EFT du mois d’octobre)

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  • Outrager Dieu, outrager l’homme…

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    LLChristians_photo.jpgNous avons déjà commenté ici , sous le titre Du blasphème contre Dieu à l’insulte contre l’homme , la réflexion que le chanoine Eric de Beukelaer a consacrée à ce sujet, sur son blog (un minisite de catho.be)

    Dans l’édition du 29 septembre de « M » le magazine du Monde, Louis-Léon Christians, revient sur la question précise du blasphème comme délit dans les législations européennes.  

    Louis-Léon Christians est professeur de droit des religions à l’université catholique de Louvain (U.C.L) et expert auprès du Conseil de l’Europe. Il est interviewé ici par Louis Couvelaire :

    « En France, le délit de blasphème n’existe pas. En revanche, il reste inscrit dans la loi dans d’autres pays d’Europe…

    Oui, c’est le cas en Allemagne, en Italie, au Danemark, aux Pays-Bas, en Grèce ou encore en Irlande. Mais la quasi-totalité de ces pays ne l’appliquent plus depuis la fin de la seconde guerre mondiale. La plupart sont de « vieilles » législations discriminatoires qui protègent exclusivement la religion établie. La Grande-Bretagne, par exemple, ne réprimait que les blasphèmes  à l’encontre du Dieu des chrétiens avant d’abolir sa législation en 2008. Quant à l’Italie, elle n’a pas renoncé au principe du délit de blasphème mais a abandonné la référence au Dieu des chrétiens dans les années 1990 et ouvert la protection anti-blasphème aux non catholiques. Cette législation n’a cependant jamais été appliquée, pas plus qu’en Irlande, qui est pourtant allée à contresens de l’histoire en votant une loi anti- blasphème il y a trois ans. Seule la Grèce orthodoxe fait appliquer le délit de blasphème. Aujourd’hui, le Conseil de l’Europe préfère mettre en avant le délit d’ « incitation à la haine religieuse ». Quelle que soit la religion.

    Que recouvre exactement ce délit ?

    Les interprétations divergent. Les Etats-Unis ne reconnaissent que l’incitation à la haine « directe », c'est-à-dire appelant directement à l’éradication d’un peuple, par exemple. S’il n’y a pas de « danger clair et immédiat » ou de propos spécifiques appelant à la violence, les lois sur la liberté d’expression prévalent. En revanche, les Européens acceptent l’incitation à la haine « indirecte », cachée derrière des propos ambigus. Toute la question est de savoir comment les juges interprètent ces discours non explicites. Il n’y a pas d’unanimité juridique sur la question en Europe. En Belgique, un prêtre a déclaré que « tous les bébés musulmans sont des bombes à retardement ». Ces propos tombent-ils sous le coup de l’incitation à la haine religieuse ?  Aujourd’hui, c’est au petit bonheur la chance.

    L’Europe ne tranche-t-elle pas ?

    Elle a du mal. D’autant que la Cour européenne des droits de l’homme applique également un test peu connu, appelé « le test de l’offense gratuite », qui fait référence à un propos qui ne « contribue à aucune forme de débat public capable de favoriser le progrès dans les affaires du genre humain ».

    En clair, aux yeux de la Cour européenne des droits de l’homme, il existe des offenses inutiles et des offenses constructives ?

    Exactement. On peut être condamné pour « offense gratuite » sans qu’il y ait « incitation à la haine », comme parler de la sexualité de Mahomet par exemple.

    Référence : « M » Le magazine du Monde, 29 septembre 2012, page 34.

    L’évolution de la jurisprudence européenne des « droits de l’homme »  est intéressante. Elle est sans doute due davantage au « revival » religieux des musulmans qu’à celui de l’Eglise…

  • Avant d'épouser un musulman, autant savoir...

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    Un site intitulé "Islam clair et net" propose d'étudier "Le cas d'Élodie"

    Une amie raconte

    Élodie, ma filleule, m'appelle un soir pour me parler de sa rentrée en terminale et de ses amours. Elle ajoute : "il est turc et musulman… il est beau, musclé, un vrai garçon !"

    Je suis surprise. Je vais la voir. Elle pense que cet amour ne regarde qu'elle : "je suis majeure et lui aussi". Élodie ne voit pas ce qui fait problème… En fait, je m'aperçois qu'elle ne connaît rien à l'islam.

    Les parents d'Élodie "tombent des nues". Ils ne connaissent rien non plus à l'islam et aux règles qui encadrent le mariage d'une non-musulmane avec un musulman… (...)

    À savoir

    Mathématiquement, le problème des "rencontres" entre jeunes musulmans et jeunes non-musulmans ne peut que se poser de plus en plus fréquemment dans les familles.

    La plupart du temps, les intéressés (parents et "amoureux") se retrouvent devant une situation à laquelle ils n'ont jamais réfléchi, situation créatrice de tensions, de crises et de ruptures…

    Mieux vaut savoir avant sur quel terrain on risque de se trouver et se préparer à de telles éventualités.

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