Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 853

  • La famille de l'avenir

    IMPRIMER

    La famille de l’avenir

    Editorial de Mgr Marc Aillet - Notre Église n°28 - Juillet 2012 (Mgr Aillet est évêque de Bayonne, Lescar et Oloron)

    La famille fondée sur le mariage, c’est-à-dire sur l’union stable d’un homme et d’une femme ouverts à la vie, continue d’être plébiscitée par la majorité de nos contemporains, à commencer par les jeunes. Comment se fait-il alors que ce désir soit si souvent frustré ? Comme si la société rendait de plus en plus difficile la réalisation d’un tel projet. L’exaltation de la liberté individuelle, la priorité donnée au sentiment amoureux sur la volonté de construire ensemble, l’affectivité fragilisée par le pansexualisme ambiant, le brouillage des repères diffusé par les medias et sanctionné par les lois, l’absence d’une politique familiale cohérente : autant d’obstacles à la réussite de la famille. Nombre d’observateurs, dont de nombreux élus de proximité, s’accordent même pour voir dans les souffrances de la famille brisée l’une des principales causes de la précarisation et de la délinquance juvénile comme de l’échec scolaire des enfants. Dans un tel contexte, n’est-il pas difficile, voire impossible d’envisager la faisabilité d’un tel engagement ?

    La promotion de la famille ainsi comprise, dont le projet est inscrit dans la nature de l’homme et de la femme, et dont la réalisation a assuré le renouvellement des générations et constitué le creuset de la cohésion sociale depuis des siècles, passera toujours par le témoignage plus que par les grands discours. Ce fut l’objet de « Famille en fête » que de mettre la famille à l’honneur ! Il ne s’agissait pas de réserver la fête à la famille « bien comme il faut », au risque de ne pas se sentir concerné par ce rassemblement diocésain : au contraire, tous pouvaient se reconnaître dans les témoignages bouleversants de réconciliation en famille qui nous rappelaient tout à la fois nos fragilités et les merveilles que Dieu peut y accomplir par sa grâce. Ce fut plus encore l’objet de la VIIe rencontre mondiale des familles à Milan que de donner une visibilité à la famille : malgré les nombreux obstacles et les limites de tout un chacun, la famille est possible ! C’est l’image prophétique donnée au monde par cet événement international qui a rassemblé autour du pape Benoît XVI plus d’un million de personnes : des centaines de milliers de familles unies dans la même ferveur de l’Espérance ! Oui, assurément , la famille normale n’est pas la famille du passé mais la famille de l’avenir, pourvu que l’on veuille un avenir ! Force est de constater que certains modèles familiaux, qui pourraient être légalisés aujourd’hui dans notre pays, tournent le dos à l’avenir, en privilégiant des unions de fait fermées à la vie et repliées sur des droits individuels… sans compter le coût exorbitant du non mariage, comme de nombreuses enquêtes sociologiques le démontrent. Comme l’affirmait avec force le cardinal André Vingt-Trois, au cours d’une conférence donnée à Milan aux Français venus pour cette rencontre mondiale des familles : la famille est la cellule de base de la société, car elle est le lieu de rencontre des générations, le premier lieu d’apprentissage du respect de l’autre, antidote le plus fort à la violence qui gagne le corps social.

    Profitons des vacances pour réapprendre la famille, comme lieu d’écoute et de parole, école du vivre-ensemble entre générations. Prenons surtout le temps de la prière en famille : « La famille qui est unie dans la prière demeure unie » (Jean Paul II).

    + Mgr Marc AILLET,
    évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.

  • Quand on s’étonne que l’Eglise prie…

    IMPRIMER

    Source : http://www.frequenceesj.com/societe/978.html

    Abbé Grosjean : « Qu’on ne dise pas que c’est une entorse à la laïcité »

    Écrit par Tristan QUINAULT MAUPOIL le 15 août 2012.

    INTERVIEW - Père Pierre-Hervé Grosjean est secrétaire général de la commission "éthique et politique" au diocèse de Versailles et défend la place de l'Eglise dans le débat sur l'ouverture du mariage à tous les couples et l'adoption par les couples homosexuels. Pour lui, "l'Eglise ne peut pas s'en désintéresser". "Qu'on ne dise pas que c'est une entorse à la laïcité", affirme-t-il et d'ajouter: "La laïcité ne cherche pas non plus à bâillonner les religions, mais leur permet au contraire de participer librement au débat public".

    Fréquence ESJ: L'Eglise catholique propose une prière pour la France qui aborde l'ouverture du mariage pour les couples homosexuels. L'église est-elle dans son rôle en s'invitant dans un débat très politique ?

    Abbé Grosjean: On s'étonne que l'Eglise... prie ! On s'étonne que cette prière ne soit pas complètement désincarnée ! On nous reproche même de prier pour que des enfants puissent bénéficier de l'amour d'un père et d'une mère ! Ceux qui ont vraiment lu la prière ne peuvent que reconnaître qu'il y a là l'expression d'un simple bon sens élémentaire. Les chrétiens ne sont pas hors du monde. Leur foi les engage au coeur du monde à servir le Bien commun. Respecter la nature du mariage, vouloir préserver ce qui est le plus structurant pour un enfant, va dans le sens de ce bien commun. L'Eglise ne peut donc pas s'en désintéresser. Et qu'on ne dise pas que c'est une entorse à la laïcité ! Celle-ci protège les cultes et permet justement qu'on puisse prier librement dans notre pays. La laïcité ne cherche pas non plus à bâillonner les religions, mais leur permet au contraire de participer librement au débat public.

    Lire la suite

  • Les fortes paroles du Cardinal Canizares

    IMPRIMER

    On les découvrira en cliquant sur les liens suivants :

  • Pas de quoi fouetter un chat...

    IMPRIMER

    Une prière proposée par le cardinal archevêque de Paris pour le 15 août fait le buzz dans l'Hexagone parce qu'elle constituerait une insupportable ingérence de l'Eglise dans le débat politique et une agression intolérable contre la "communauté gay". Ainsi vont nos sociétés occidentales où toute forme de mise en cause de la liberté de faire n'importe quoi est dénoncée illico et ses auteurs mis au ban. "Il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté." Mgr Léonard en a déjà fait les frais en Belgique; aujourd'hui, c'est le tour de Mgr Vingt-Trois. Pourtant, les termes de cette fameuse prière du quinze août, rédigés d'une plume extrêmement prudente dans une encre largement délayée, méritent-ils la publicité qu'on en fait? A vous de juger :

    Frères et Sœurs,

    En ce jour où nous célébrons l'Assomption de la Vierge Marie, sous le patronage de qui a été placée la France, présentons à Dieu, par l'intercession de Notre-Dame, nos prières confiantes pour notre pays :

    1. En ces temps de crise économique, beaucoup de nos concitoyens sont victimes de restrictions diverses et voient l'avenir avec inquiétude ; prions pour celles et ceux qui ont des pouvoirs de décision dans ce domaine et demandons à Dieu qu'il nous rende plus généreux encore dans la solidarité avec nos semblables.

    2. Pour celles et ceux qui on été récemment élus pour légiférer et gouverner ; que leur sens du bien commun de la société l'emporte sur les requêtes particulières et qu'ils aient la force de suivre les indications de leur conscience.

    3. Pour les familles ; que leur attente légitime d'un soutien de la société ne soit pas déçue ; que leurs membres se soutiennent avec fidélité et tendresse tout au long de leur existence, particulièrement dans les moments douloureux. Que l'engagement des époux l'un envers l'autre et envers leurs enfants soient un signe de la fidélité de l'amour.

    4. Pour les enfants et les jeunes ; que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu'ils cessent d'être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l'amour d'un père et d'une mère. Seigneur notre Dieu, nous te confions l'avenir de notre pays. Par l'intercession de Notre-Dame, accorde-nous le courage de faire les choix nécessaires à une meilleure qualité de vie pour tous et à l'épanouissement de notre jeunesse grâce à des familles fortes et fidèles. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur.

  • Belgique : encore l’Affaire Vangheluwe

    IMPRIMER

    Lu ce jour sur le site du quotidien bruxellois «Le Soir », à propos de l’ancien évêque de Bruges :imagesCAVJXR2A.jpg

    « Suite à une nouvelle plainte pour abus sexuel posée contre Roger Vangheluwe, le sénateur CD&V Rik Torfs appelle le Pape à prendre une initiative. Il évoque la loi canonique qui a récemment prolongé la prescription.

    ©Belga

    Rik Torfs, sénateur CD&V et professeur de droit canon à la KUL a répondu à nos questions concernant la nouvelle plainte posée contre Roger Vangheluwe.

    Vous avez annoncé ce matin à la VRT que le Pape devait prendre une décision, concernant la nouvelle affaire Vangheluwe ?

    J’ai dit que la loi canonique a récemment été changée. Depuis 2010, elle prolonge la prescription jusqu’à 20 ans après l’âge de la majorité de la victime, donc jusqu’à l’âge de 38 ans, en principe. C’est une nouveauté, c’est plus long que dans le système civil. C’est pour cela que je propose que le Pape prenne une initiative, parce que Vangheluwe était évêque à l’époque des faits, il l’est toujours, et selon la loi canonique, seul le Pape juge les évêques.

    Quelle place a la justice belge par rapport à celle du Vatican ?

    Ce sont deux voies bien séparées. En premier lieu, il est évident que la justice belge doit faire son enquête. Mais même si selon la justice belge, les faits sont prescrits, ce n’est pas sûr qu’il en soit de même selon la nouvelle loi canonique. Mais il est normal d’attendre d’abord que l’enquête en Belgique arrive à son terme, le Vatican ne disposant pas des moyens d’enquête de la justice belge.

    Vous ne demandez donc pas au Vatican de faire pression sur la Belgique…

    Ah non, pas du tout. C’est même le contraire. Je dis simplement que le Pape est lui aussi obligé de prendre des initiatives. Il s’agit de deux voies distinctes. Il faut d’abord voir si les faits sont prouvés, ensuite si il y a prescription. Et en dehors de ça, il y a le Pape qui peut s’imprégner de l’enquête belge pour prendre, lui aussi, des initiatives »

    Le point de vue de M. Torfs est étonnant  (car ce sénateur n’est pas seulement un politicien mais un juriste, et même un docteur en droit canon). La loi canonique qu’il invoque a peut-être changé, mais demeure le principe fondamental de toute législation pénale, fut-elle canonique j’imagine : celui de la non-rétroactivité  qui  interdit à une loi pénale nouvelle de régir les faits délictueux commis sous l'empire de la loi ancienne, et non encore définitivement jugés au jour de sa promulgation. Pour mémoire,  ce principe était déjà exprimé par les articles 5 et 8 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789[3]  et on le retrouve  à l'article 7 de la Convention européenne des droits de l'homme [5]. Que l’on sache, depuis Vatican II en tout cas, l’Eglise manifeste beaucoup de révérence pour les droits de l’homme…

     Référence:

    Affaire Vangheluwe : « Le Pape doit prendre une initiative »

  • Les directives de l'O.M.S. concernant l'avortement médicalisé

    IMPRIMER

    Sur le blog de Jeanne Smits : Directives de l'OMS sur l'avortement médicalisé

    Cette information m'avait échappé, elle est pourtant très importante à connaître et ne semble pas avoir été traitée sur l'internet francophone ailleurs que sur les sites spécialisés : l'Organisation mondiale de la Santé a publié, le 6 juillet, ses nouvelles « directives techniques et stratégiques à l'intention des systèmes de santé » à propos de l'avortement médicalisé. C'est un catalogue complet des différentes méthodes d'avortement légal aujourd'hui pratiquées dans le monde, avec les recommandations de l'OMS pour que tout cela se passe pour le mieux. Voici le résumé de presse tel qu'il a paru sur le site de l'OMS :

    Lire la suite

  • Célébrer selon les deux formes du rite romain : un exemple venu d’Afrique

    IMPRIMER

    Extrait de la préface du cardinal Barbarin, primat des Gaules, à la brochure La forme extraordinaire du rite romain, sous-titrée L’expérience de Natitingou en Afrique, à l’initiative de Mgr Pascal N’Koué (photo)Mgr%20Pascal%20NKoue2_Small.jpg et de l’abbé Denis Le Pivain, curé de la paroisse personnelle dont il va être question

     « Si, depuis 150 ans, ce sont des missionnaires européens qui ont apporté l’Évangile au Bénin, c’est maintenant le Bénin qui nous envoie des prêtres et nous offre des expériences pastorales réussies.

    « Nous avions déjà eu connaissance de belles réalisations dans la catéchèse des adultes et de l’ensemble de la communauté chrétienne, dans la recherche théologique spécifiquement africaine, dans l’apostolat auprès des non-chrétiens et dans le soin apporté aux vocations naissantes par des groupes de fidèles guidés par leur curé. Ici, nous est rapportée l’expérience d’une paroisse conjuguant la célébration de l’Eucharistie selon l’usage actuel – dit de Paul VI – et selon la forme dite “extraordinaire” du rite romain. L’origine en a été l’arrivée à Natitingou d’un prêtre et d’une communauté de religieuses pratiquant, sans exclusive, la forme ancienne.

    « Prêtres et fidèles ont cherché à bien la mettre en œuvre, tout en l’adaptant à la situation résultant de la réforme qui a suivi le concile Vatican II, et en pratiquant aussi la forme liturgique actuelle à laquelle les fidèles sont habitués. C’est la première fois qu’un ouvrage présente et décrit un exemple de cet “ enrichissement mutuel ” des deux formes de célébration, souhaité depuis longtemps par le pape Benoît XVI. Et il est heureux que cela nous vienne d’une “ jeune Église ”. (…)

    « La célébration de l’ordinaire de la Messe sous les deux formes a permis aux fidèles, voire à des prêtres n’ayant connu que la forme nouvelle, d’être introduits dans une célébration riche en signes et en attitudes qui manifestent le mystère présent dans l’offrande du Christ à son Père pour le salut du monde. Ils perçoivent avec acuité que la liturgie, son langage et son déroulement, ne sont pas seulement intellectuels et ils goûtent intensément des moments tels que la Consécration et la Sainte Communion reçue à genoux.

    « Dans les gestes et usages de la liturgie traditionnelle, les Africains ont reconnu un symbolisme et des attitudes corporelles présents dans leur culture : célébration qui oriente résolument le prêtre et les fidèles “ vers Dieu ”, génuflexions et inclinations profondes, amour du silence, paroles essentielles prononcées en un “ langage sacré ”, venu du fond de la Tradition...  (…)

    « Comme une certaine unité fondamentale de célébration est signe de l’unité ecclésiale, il est à espérer que, peu à peu, “ l’enrichissement mutuel ” des deux formes du rite romain fasse se rejoindre les deux façons de célébrer – en commençant par l’utilisation d’un même calendrier et des mêmes lectures bibliques –, sans imposer une uniformité de style. Ce sera un signe marquant de l’unité ecclésiale à laquelle sont conviés tous les disciples du Christ et que j’ai adoptée comme devise épiscopale : “ Qu’ils soient un ! ” (Jean 17, 21). 

    Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon".

     L’inculturation n’est pas toujours celle que voudrait imposer l’idéologie conciliaire…

    Référence ici: Cardinal-archevêque de Lyon, Mgr Barbarin

     

  • France: mariage gay, euthanasie… Le cardinal Philippe Barbarin décrypte la prière nationale pour l'Assomption.

    IMPRIMER

    Lu dans le Figaro aujourd'hui sous la signature de J.-M. Guénois:

    3fe1320e-e56c-11e1-89fb-b88d682d9963-493x328.jpgMercredi, lors de la fête de l'Assomption, une «proposition nationale pour une prière des fidèles», écrite par le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, sera reprise dans la plupart des paroisses du pays. Un message fort que décrypte le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon (photo).

    LE FIGARO. - Comme jamais elle ne l'avait encore fait, l'Église catholique lance une prière pour le 15 août qui concerne les dirigeants politiques et économiques, mais qui touche deux thèmes très sensibles que sont le mariage gay et l'euthanasie: cette prière pour la France est-elle politique?

    MGR Philippe BARBARIN. - Politique, ce n'est pas un «gros mot»! La prière a aussi une dimension politique. Mais prier est d'abord un acte spirituel: nous nous tournons vers Dieu avec confiance, en lui demandant son aide pour ceux que nous aimons, spécialement ceux qui vivent une passe difficile. Rien de plus naturel que de prier pour sa famille, pour son pays. Jamais notre prière n'a fait abstraction des questions de la vie sociale, encore moins des souffrances des hommes. On peut dire que notre prière est marquée par les conditions de vie de la société dans laquelle nous nous trouvons. L'exemple le plus récent, ce sont les Roms à Lyon, qui ont une place particulière dans notre prière. Un curé de Villeurbanne qui s'est occupé avec ses paroissiens d'une famille de Roms depuis plus d'un an se réjouit de voir qu'elle vient d'obtenir un visa de séjour, et en même temps il exprime sa souffrance devant l'expulsion de tant d'autres ces jours-ci. Tout cela entre dans notre prière, la nourrit et la transforme chaque jour. Par la prière, nous affirmons surtout que la source ultime du bien n'est pas dans l'autorité politique. Nous prions pour celle-ci, car nous croyons que Dieu veut la bénir et peut lui donner lumière et force pour être vraiment au service de tous.

    Pourtant, certains qui ne partagent pas la culture ou la foi catholique peuvent considérer que cet acte ecclésial ne respecte pas la laïcité.

    La laïcité interdirait la prière? Est-ce cela que vous me demandez? Sommes-nous en tyrannie? Allons-nous soumettre nos rites et nos formulaires au commandement de la «pensée unique»? Dans son discours pour le 70e anniversaire de la rafle du Vél'd'Hiv, le président François Hollande a évoqué la prière que les Juifs font chaque shabbat pour la République, dans les synagogues. Les catholiques le font aussi, en particulier dans la grande prière liturgique du vendredi saint, et cela n'étonne ni ne gêne personne. Oui, nous prions pour les gouvernants et les législateurs, espérant que chacun cherchera d'abord le bien de tout un pays, des générations futures et suivra la voix de sa conscience, plus que la ligne de son parti.

    Mais l'heure est-elle si grave pour que l'Église ose ainsi manier publiquement deux sujets aussi délicats que sont prière et politique et le patronage de la France par la Vierge Marie?

    Oui, l'heure est grave. C'est une rupture de civilisation de vouloir dénaturer le mariage, qui est depuis toujours une réalité merveilleuse et fragile. Il suffit de voir le nombre de fois où l'on interroge Jésus à ce sujet dans l'Évangile. On a reproché à l'Église son silence en d'autres temps. Mais si sa mission première est la prière, et j'espère qu'elle s'en acquitte fidèlement, elle doit parler quels que soient les courants qui traversent l'opinion publique. C'est la dernière consigne que Jésus nous a laissée avant de nous quitter et de nous promettre la force de l'Esprit saint: «Vous serez mes témoins… jusqu'aux extrémités de la terre!»

    Lire la suite

  • Franc maçonnerie : quand RTL prend des risques

    IMPRIMER

    On parle beaucoup des frères maçons à l'occasion des funérailles de Michel Daerden, paix à ses cendres, qui en fut un membre illustre. RTL y consacre une note circonstanciée qui se termine ainsi :

    "...la Franc-maçonnerie propose à ses membres une acquisition de la connaissance, un développement de la culture afin de faire progresser le monde au-delà de leur propre personne, via leur travail ou leurs actions. Souvent néanmoins, au-delà des valeurs humanistes et égalitaires qu'elle prône, elle permet aux initiés de s’ouvrir les portes lui étant fermées, grâce aux relations étroites de réseau que ceux-ci entretiennent, solidaires et généralement dotés d’un statut social confortable. Même si, bien sûr, tous les francs-maçons ne sont pas des profiteurs."

  • Le prochain vice-président américain sera catholique

    IMPRIMER

    Que ce soit Joe Bidden ou Paul Ryan, le prochain vice-président des USA sera catholique. Mais cela ne signifie pas la même chose, comme on peut le lire ICI :

    "Le député du Wisconsin Paul Ryan a donc été désigné officiellement avant-hier comme colistier de Mitt Romney, candidat du Parti Républicain pour la Maison Blanche.

    C’est sans doute une grande première dans l’histoire des élections présidentielles aux États-Unis. Quel que soit le vainqueur des urnes en novembre prochain, le vice Président des États-Unis sera un catholique ! Si Mitt Romney est élu, le catholique Paul Ryan sera le vice Président. Si Obama repique pour un second mandat, le catholique Joe Biden sera le vice Président… Toutefois, et il faut s’empresser de le préciser, le catholicisme de Joe Biden et de Paul Ryan n’est pas de même nature…"

    Lire la suite

  • Apprentis sorciers et criminels

    IMPRIMER

    "Le SOUPIRAIL et les VITRAUX" proposent cette réflexion :

    Ça tue des gens, c’est tout

    Nanotechnologies, biologie de synthèse, géo-ingénierie : Reporterre publie un entretien avec le scientifique canadien Pat Mooney (entretien d’abord paru dans Entropia, revue d’étude théorique et politique de la décroissance) qui dénonce « la croyance dans la toute-puissance des technologies, censées être la boîte à outils de tous nos problèmes » (extraits) :

    « L’industrie est censée nous sortir de la crise alimentaire, de la crise pétrolière, du changement climatique, de la crise financière. L’industrie va prendre soin de nous ! [...] Cette attitude sans issue a conduit en réalité à perdre 5% de la diversité des espèces vivantes de la planète l’année dernière, 26 langages différents... La diversité culturelle se perd à une vitesse énorme. Et pourtant ils continuent. Et ils pensent qu’ils peuvent se contenter de donner une solution technologique à chaque chose. [...] Ce qui est proposé, c’est qu’au lieu d’affronter le pic pétrolier comme une réalité, au lieu d’assumer le fait que nous surconsommons les ressources énergétiques et ne pouvons pas continuer à ce rythme, on nous dit de ne pas nous inquiéter, car les nanotechnologies vont nous sauver. Ces nanotechnologies, nous dit-on, accéléreront la domestication de l’énergie du soleil et du vent. Et elles nous permettront de réduire massivement les consommations énergétiques des machines. Quant aux conséquences des agro-carburants sur la crise alimentaire, on nous dit : ne vous inquiétez pas pour ça, nous allons développer des agro-carburants de deuxième ou troisième génération à partir de biotechnologies dites biologie de synthèse. Voilà qui réglera les problèmes. [...] Avec les biotechnologies, vous déplacez un gène d’une espèce à une autre. C’est très simple, mais très chaotique. Alors qu’avec la biologie de synthèse, vous construisez votre propre ADN. Vous commencez par la base et vous structurez l’ADN pour parvenir à la structure exacte que vous voulez obtenir. Et vous décidez exactement comment vous voulez que l’organisme soit programmé.

    Lire la suite

  • Record olympique

    IMPRIMER

    "En lisant les hommages à Michel Daerden, je découvre une fois encore le niveau olympique d'hypocrisie de quelques uns...", a posté l'ancien vice-président du PS dans un bref message. M. Moureaux n'a pas précisé qui il visait avec cette remarque, alors que très nombreux hommes et femmes politiques ont salué la mémoire de M. Daerden...

    source