Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Spiritualité - Page 164

  • Samedi 19 mars 2022 : 12ème marche des hommes avec saint Joseph

    IMPRIMER

    12ÈME MARCHE DES HOMMES AVEC SAINT-JOSEPH

    ..ils marcheront le samedi 19 mars 2022. Cette année encore, la marche des hommes avec saint Joseph se déploie partout en Belgique. En 2021, plus de 25 routes autour d’abbayes et hauts-lieux spirituels avaient rassemblés environ 500 hommes un peu partout en Belgique. C’était la 11ème marche des hommes avec Saint Joseph, comme chaque 19 mars depuis 2010.

    • Nous marcherons autour d’abbayes, dont 4 trappistes, partout en Belgique
    • La route bruxelloise arrivera au Congrès Mission de Koekelberg

    Nous nous laisserons interpeller par Jésus qui dit à Zachée, perché sur son arbre : “Descends vite car il me faut aujourd’hui demeurer chez toi” Lc 19,5. Comment Zachée, homme d’affaires de son temps, réagit-il ? Et nous, comment réagir quand quelqu’un nous appelle, nous sollicite ? Et en particulier Jésus ?

    José, Joseph, Pino, Jo, ont Saint-Joseph comme patron. Il est aussi le patron de tous les travailleurs et est invoqué pour des demandes concrètes: travail, habitation, famille. Depuis 2010, nous avons déjà entendu de nombreux témoignages surprenants.

    Toutes les infos sur www.marche-de-saint-joseph.be – Voor de vlaamse tochten, bezoek – Inscriptions pour les marches en Flandres: https://sint-jozefstocht.be/.

    Marche des mères 2022

    L’édition 2022 de la Marche des mères aura lieu les samedi 2 et dimanche 3 avril 2022. Pour plus d’information, consultez le site www.marchedesmeres.be.

    Une initiative de membres et d’amis de la Communauté de l’Emmanuel de Belgique,
    en partenariat avec RCF, CathoBel/Dimanche, Egliseinfo.be et le Congrès Mission BXL.

  • Lumen ad revelationem gentium

    IMPRIMER

    R. Lumen ad revelatiónem géntium,

    Lumière pour éclairer les nations

    et glóriam plebis tuae Israel.

    et gloire de ton peuple Israël

    1. Nunc dimíttis servum tuum, Dómine, secúndum verbum tuum in pace. R.

    Maintenant, Seigneur, tu peux laisser s'en aller ton serviteur en paix selon ta parole

    2. Quia vidérunt óculi mei salutáre tuum. R.

    Parce que mes yeux ont vu ton salut

    3. Quod parásti ante fáciem ómnium populórum. R.

    Que tu as préparé devant la face de tous les peuples

    4. Gloria Patri et Filio, et Spiritui Sancto. R.

    Gloire au Père et au Fils et au Seint Esprit

    5. Sicut erat in principio, et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen. R.

  • L'Abbé de Lagrasse : "Gardons-nous de la tentation puritaine"

    IMPRIMER

    Le séjour de plusieurs romanciers à l’abbaye de Lagrasse a suscité une polémique dans les milieux chrétiens et culturels, qui y ont vu une apologie d’un christianisme traditionaliste. Le père Emmanuel Marie, abbé des chanoines de Lagrasse, défend cette démarche qu’il estime conforme à ce qui est attendu des chrétiens par le pape François.

    31/01/2022 

    « L’Église doit être prête à soutenir ce dialogue avec tous les hommes de bonne volonté, qu’ils soient au-dedans ou au-dehors de son enceinte. » À l’abbaye de Lagrasse, nous avons voulu prendre au sérieux ces mots de saint Paul VI. Le dialogue n’est pas qu’une idée, mais un risque à prendre. Nous avons souhaité courir ce risque, inviter au cœur de notre monastère des écrivains qui voulaient tenter l’expérience. Chacun d’eux a ensuite écrit ce que ce séjour lui a inspiré en un chapitre de ce qui est devenu un livre : Trois jours et trois nuits. Ni sélection à l’entrée, ni censure à la sortie. La règle du dialogue est la liberté.

    → CRITIQUE. « Trois jours et trois nuits », des écrivains au monastère

    Il y avait là un enjeu théologique. Nous le savons : « À l’origine du fait d’être chrétien, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne : Jésus-Christ. (1) » Nous savons aussi que cette rencontre ébranle la culture, se diffracte en beauté et se dit en un discours. Le Verbe s’est fait chair. Dieu entre charnellement dans la culture de son temps qui devient ainsi le terrain de son dialogue avec l’humanité. Selon les mots du Cardinal Ravasi, « le Verbe s’est fait culture ».

    Dès lors, il n’y aura jamais de christianisme sans culture. Elle est l’onde de choc de la rencontre avec le Verbe incarné. Il est des hommes et des femmes qui découvrent la culture chrétienne avant de rencontrer le Christ. Faut-il s’en scandaliser ? Attention aux puritanismes qui excommunient trop vite ces « chrétiens du seuil », ceux qui ne voient que la cathédrale et pas encore la présence divine dont elle est l’écrin.

    Qui sommes-nous pour juger

    Qui sommes-nous pour juger un Simon Liberati, narrant dans ce livre son expérience de paix au cœur d’une église plongée dans la nuit, alors que lui-même s’est abîmé dans l’alcool ? Qui sommes-nous pour juger les larmes de Frédéric Beigbeder pendant la liturgie de la messe, lui qui raconte ses débauches nocturnes dans son dernier roman ? Émotion esthétique et superficielle ou début d’une secrète rencontre avec le Christ ? Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre.

    → TRIBUNE. Abbaye de Lagrasse : « Le récit d’une guerre de religion entre gauchistes et intégristes est mensonger »

    Devons-nous juger un Pascal Bruckner s’il pense pouvoir écrire : « L’abbaye s’inscrit dans une Église post-Vatican II, quand Rome, après un vaste réexamen de sa doctrine, accepte de revenir à une certaine tempérance dans la propagation de la foi. Cette inflexion est capitale : l’abandon de la conversion violente a constitué une formidable avancée et explique pourquoi le christianisme est devenu synonyme de douceur » ?

    Lire la suite

  • Le célibat : une vocation à part entière !

    IMPRIMER

    De KTO Télévision :

    "Le célibat, vocation à part entière !" : Mère Marie-Pierre

    Au pied du Mont Saint Odile, à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg, le monastère Notre-Dame du Sacré-Coeur de Rosheim abrite une communauté de moniales vivant l’Adoration Eucharistique. Un charisme hérité de leur fondatrice, Mère Mectilde, et vécut selon la Règle de Saint Benoit. Aujourd’hui, Mère Marie-Pierre en est la supérieure. Sur le plateau d’Un coeur qui écoute, elle raconte comment sa foi a grandi avec le Chemin Néocatéchuménal, « itinéraire de formation catholique » né dans les faubourgs de Madrid. Elle partage aussi son sentiment sur le célibat qu’elle considère comme une vocation à part entière.

  • Louvain-la-Neuve, 11 février : Consolation, une conférence d’Anne-Dauphine Julliand

    IMPRIMER

    Consolation : une conférence d’Anne-Dauphine Julliand

     À l’occasion de la Saint-Valentin,

    conférence d’Anne-Dauphine Julliand,

    auteur de Deux petits pas sur le sable mouillé

    sur le thème de son dernier livre, intitulé Consolation

    à Louvain-la-Neuve, le vendredi 11 février 2022 à 20h15

    (Auditoire Socrate – Place Cardinal Mercier)

    Découvrez l’article que CathoBel a consacré à cette soirée !

  • Des noyaux d'où la chrétienté pourra renaître demain ?

    IMPRIMER

    Alors que les paroisses s'éteignent et que les églises se ferment ou sont réaffectées, de nouveaux lieux où la foi peut se vivre de façon communautaire apparaissent et constituent ces noyaux d'où la chrétienté pourra renaître demain, comme le firent les abbayes bénédictines dans l'Europe barbare des VIe-VIIémes siècles.

    De Youna Rivallain sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    Habitats partagés chrétiens : ces laïcs qui veulent vivre en communauté

    Le projet en Indre-et-Loire de l’entreprise Monasphère, qui réalise des ensembles immobiliers à proximité de sanctuaires chrétiens, fait beaucoup réagir. Ceci alors que de plus en plus de laïcs chrétiens aspirent à vivre une vie de communauté. Quitte à se couper du monde ?

    28/01/2022

    Image du futur clos Saint Gabriel, le projet de Monasphère à L'Ile Bouchard (Indre-et-Loire)

    Image du futur clos Saint Gabriel, le projet de Monasphère à L'Ile Bouchard (Indre-et-Loire) • MONASPHÈRE

    Tout jeunes mariés, Amanda et Martin Robilliard sont dans les préparatifs de leur projet de vie : quitter Lyon pour vivre l’écologie intégrale dans l’ancien monastère Notre-Dame de La Chaux, à Cuisery (Saône-et-Loire). L’architecte et la future maraîchère lanceront les travaux dans un an : en attendant, ils recherchent d’autres personnes pour vivre l’aventure au sein de cet « habitat partagé chrétien à vocation écologique ».

    Car Amanda et Martin tiennent à intégrer la dimension spirituelle au cœur de leur projet. « On a tous les deux eu des expériences marquantes dans une communauté religieuse, moi à Taizé et Amanda avec la communauté du Chemin neuf. Nous avions ce désir de vie de communauté, de mettre en place cette dimension de prière commune qui rythme la semaine et de nous inscrire dans une démarche d’Église », explique le jeune homme.

    Alors, même si le couple n’entend pas « demander leur certificat de baptême » aux personnes intéressées pour vivre à Cuisery, les jeunes mariés souhaitent tout de même partager leur foi, au même titre que leur quotidien, avec les autres membres du futur collectif. « Ma foi est un pilier de ma vie et de ma réflexion écologique, rappelle Martin. Je n’envisageais pas que cela ne fasse pas partie d’un projet dans lequel je me lancerais à cœur perdu. »

    Le projet Monasphère, « gated community » pour cathos ?

    Amanda et Martin ne sont pas les seuls à se lancer dans l’aventure de l’habitat partagé chrétien. De plus en plus répandu, ce mode de vie séduit autant les urbains que les ruraux : écohameaux, colocations solidaires, béguinage… chacun doté d’une dimension spirituelle plus ou moins évidente. Dernier exemple en date : le projet Monasphère conçu par les entrepreneurs catholiques Damien Thomas et Charles Wattebled.

    Lire la suite

  • Pour dialoguer avec de jeunes musulmans

    IMPRIMER

    Jalons d'une espérance sans violence à la lumière de la Fâtiha

    Jalons d'une espérance sans violence à la lumière de la Fâtiha

    Françoise Breynaert

    Ce qui caractérise la jeunesse, c'est l'espérance d'un monde meilleur, et, pour le croyant, l'espérance du règne de Dieu.
    Les risques de manipulation sont cependant bien connus.
    La Fâtiha, la prière musulmane, peut inviter le lecteur à réfléchir comment vivre son espérance sans violence.

    En fait, il s’agit de la version « jeunes » du Canevas de méthode de déradicalisation, qui est une excellente manière de « dialoguer » en annonçant la vraie source qu’est la Révélation chrétienne. Cette version comporte peu de textes mais de nombreuses photos, pour un public dès 12 ans !       

    40 pages

    ISBN : 9782322412723

    Éditeur : Books on Demand

    Date de parution : 26/01/2022

  • "Cette parole, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit" (4e dimanche du T.O.)

    IMPRIMER

    Evangile du 4e dimanche du temps ordinaire : Luc, chapitre 4, 21-30

    Dans la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d'Isaïe, Jésus déclara : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »
    Tous lui rendaient témoignage ; et ils s'étonnaient du message de grâce qui sortait de sa bouche. Ils se demandaient : « N'est-ce pas là le fils de Joseph ? »

    Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : 'Médecin, guéris-toi toi-même. Nous avons appris tout ce qui s'est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton pays !' »

    Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays. En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.

    Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »

    A ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
    Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas.
    Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin.

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (Archive 2010 - Homelies.fr)

    « Cette Parole de l’Ecriture que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit » : avec quelle joie Jésus ne devait-il pas prononcer ces paroles solennelles qui inaugurent son ministère ! Elles en constituent à la fois le programme et anticipent son accomplissement.

    Lire la suite

  • Pourquoi le site "Pro Liturgia" jette-t-il l'éponge ? Une interview de Denis Crouan

    IMPRIMER

    D'Arnaud Dumouch :

    Pourquoi le site "Pro Liturgia" (défense de la liturgie de saint Paul VI) jette l'éponge ? (41 mn) 

    https://youtu.be/lcNbI16Qj3Q

    Interview de Monsieur Denis Crouan, fondateur et recteur du site « Pro Liturgia ». (par Arnaud Dumouch)

    Depuis des années, Denis Crouan, en communion par des contacts personnels avec le pape Benoît XVI, défendait sur le site « PRO LITURGIE » la liturgie du Concile Vatican II, telle que la souhaite le Concile, faite de dignité orientée vers l'amour intime entre l'âme et Jésus eucharistie. Il a décidé de tout arrêter.  

    CITATION DE SON DERNIER MESSAGE : "Demander au clergé actuel que soit respectée la liturgie de l’Église conduit à perdre son temps : avec une obstination souvent doublée d’une profonde inculture, ceux qui occupent les places d’où ils sont censés enseigner, précéder, et conduire les fidèles – à tous les niveaux dans l’Eglise, du pape au simple curé de paroisse – semblent vouloir systématiquement saboter le culte divin d’une façon qui demeure parfaitement incompréhensible". 

    Cette phase de découragement aboutira, je l'espère, à ce que Monsieur Denis Crouan nous donne, pour l'Institut Docteur Angélique, un cours de liturgie sur Internet en vidéos.

  • "Le parfum s’est dissipé, et le vase rompu demeure..." Billet d'humeur

    IMPRIMER

    Un ami, lecteur fidèle de belgicatho, nous adresse ce :

    Billet d’humeur

    Nous le savons déjà, le grand mérite du présent pontificat sera d’avoir favorisé le débat. Les disputes aussi, à fleuret moucheté ou le sabre au bout du bras, la charité chrétienne n’apparaissant que par intermittence sur le champ de bataille, encore qu’il puisse s’agir le plus souvent de ses oripeaux.

    Mais comme depuis Bernanos « Tout est grâce », accueillons ces débats comme s’ils étaient initiés par Dieu lui-même en vue de clarifier l’horizon forcément restreint des uns et des autres. Parmi les innombrables sujets d’affrontement – il faut parfois appeler les choses par leur nom – citons au hasard le rôle éminent de la Pachamama dans l’évangélisation, la disparition voulue et donc organisée de l’ancien rite liturgique, la présence au Vatican d’hommes du monde et bien peu d’Eglise, les propos nébuleux et parfois contradictoires du successeur de Pierre quand il prend l’avion et bien d’autres choses que certains lecteurs pourront identifier à loisir.

    Tandis que nous ne manquons pas de nous anathématiser à coups d’extraits du dernier « motu proprio » en date, d’articles du code de droit canonique, de citations du Docteur Angélique et des actes de divers Conciles, l’institution ecclésiale poursuit en Europe, et aussi ailleurs, sa vertigineuse plongée dans les abysses de l’histoire, n’intéressant plus personne - dans le meilleur des cas – ou suscitant une dernière coulée de haine chez ceux qui veulent encore tirer sur l’ambulance, laquelle ne deviendra pas l’hôpital de campagne tant vanté.

    Le 28 août 1946 paraissait dans la presse un billet de François Mauriac qui contenait ce texte : « Ce parfum d’un vase brisé, dont Renan disait que nous vivons, ce parfum s’est dissipé, et le vase rompu demeure, - ce vase qui est l’Eglise et dont les débris sont les églises ». Le « Vase rompu demeure ». Prions et agissons pour qu’il en soit ainsi !

    P. L.

  • Liturgie : nouvelles attaques du Pape François contre les « rigidités » qui selon lui menacent l’Eglise

    IMPRIMER

    pape (1).jpgLe dialogue avec le pape actuel n’est pas pour demain : dans son homélie de la messe de la Parole de Dieu du 23 janvier, François a blâmé une nouvelle fois les « tentations perverses de rigidité » présentes selon lui dans l’Église. Lu sur le site web de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    « Durant la messe, le pape François a, dans son homélie, dénoncé vigoureusement les rigidités qui menacent aujourd’hui l’Église. Mettant d’abord en garde contre la « tentation de nous enfermer dans une religiosité sacrale qui se réduit à un culte extérieur », il a insisté sur le fait que Jésus n’était pas venu « remettre une liste de normes ni présider une cérémonie religieuse ». Au contraire, il est « descendu dans les rues du monde pour rencontrer l’humanité blessée ».

    Il a alors fustigé les « tentations de rigidité », une véritable « perversion » selon lui. Puis il a considéré que les personnes pensant trouver Dieu en étant inflexibles suivaient en réalité une idole. « Et une idole, ce n’est pas Dieu », a-t-il insisté, invitant à écouter la Parole de Dieu qui « transforme ».

    En improvisant largement, il a également dénoncé une autre tentation présente dans l’Église, celle de la « spiritualité angélique », ces mouvements spirituels « gnostiques » qui proposent une « Parole de Dieu qui vous met “en orbite” et ne vous laissent pas toucher la réalité ». Or l’Évangile « nous place dans la vie, dans les situations quotidiennes, dans l’écoute des souffrances de nos frères et sœurs ». Le pape avait quelques instants auparavant déploré avec douleur le fait de voir « nos frères et sœurs mourir en mer parce qu’ils ne sont pas autorisés à débarquer ».

    En conclusion, le chef de l’Église catholique a appelé les chrétiens à remettre la Parole de Dieu « au centre » de la vie de l’Église. « Ainsi, nous serons libérés de tout pélagianisme rigide, de toute rigidité, et nous serons libérés de l’illusion des spiritualités qui vous mettent ‘en orbite’ sans se soucier de nos frères et sœurs ».

    Ref. Le pape fustige les « tentations de rigidité » qui menacent l'Église

  • "Pro liturgia" jette l'éponge

    IMPRIMER

    De Denis Crouan sur son site "Pro liturgia" (25 janvier 2022) :

    Dernier message

    Demander au clergé actuel que soit respectée la liturgie de l’Église conduit à perdre son temps : avec une obstination souvent doublée d’une profonde inculture, ceux qui occupent les places d’où ils sont censés enseigner, précéder, et conduire les fidèles – à tous les niveaux dans l’Eglise, du pape au simple curé de paroisse – semblent vouloir systématiquement saboter le culte divin d’une façon qui demeure parfaitement incompréhensible.

    Il faut se séparer de ce clergé qui depuis des années s’emploie à imaginer avec une inexplicable persévérance des célébrations liturgiques qui ne rassemblent plus que des naïfs, des « suivistes » qui placent leur besoin de convivialité et de sentimentalisme avant toute préoccupation de vérités de foi et de sens liturgique au point de les oublier, voire de les nier et d’en priver ceux qui en éprouvent le besoin.

    Il faut quitter un clergé et des pratiquants qui se trouvent confortés et rejoints dans leurs attitudes par des évêques qui s’égarent dans des lectures biaisées des textes magistériels (comme le prouvent leurs façons de lire et d’appliquer aussi bien le concile Vatican II que le Motu proprio « Traditionis custodes » du pape François).

    Que ceux qui veulent continuer à faire des scoubidous ou des coloriages et à chanter des niaiseries au cours de messes tantôt kitch tantôt fadasses le fassent en toute liberté : ils ne transmettront rien aux générations futures.

    Que ceux qui veulent s’attacher à la raideur des chasubles ou aux dentelles des aubes qui sont la marque de fabrique de célébrations faussement « traditionnelles » le fassent s’ils y trouvent leur bonheur : par les temps qui courent, chaque façon de célébrer la liturgie doit être considérée comme acceptable.

    Que nos évêques qui veulent se faire les hérauts d’une pastorale hors sol qui n’a jamais rien produit le fassent si ça leur donne le sentiment d’être à la hauteur de leur mission : les extravagances dont ils sont capables et qui n’étonnent plus ne sont pas encore épuisées.

    Que le pape Bergoglio veuille davantage s’intéresser à Luther et à Pachamama qu’à la doctrine et la morale de l’Église, c’est son choix : un choix que chacun est en droit d’estimer regrettable et plus que risqué.

    Quoi qu’il en soit, tout cela, cette façon dont se présente l’Eglise et sa liturgie n’a plus aucun intérêt pour le simple fidèle qui souhaite échapper aux trahisons d’un clergé qui se complet dans la gestion de paroisses vides et où ne vibrionnent plus que des « laïcs engagés » qui prétendent « animer » des liturgies qui sont, au mieux, des soupes tièdes qu’on avale par esprit de sacrifice, au pire des poisons pour la paix intérieure et l’équilibre psychologique.

    Certes, il reste des havres de paix que sont les monastères qui ont résisté au vent du modernisme et qui ont reçu et appliqué Vatican II avec foi et intelligence. Mais un monastère, s’il peut être un lieu occasionnel de ressourcement, n’est pas le sanctuaire paroissial qu’un fidèle laïc doit normalement fréquenter en étant assuré d’y vivre et d’y alimenter sa foi dans le silence et la contemplation.

    Pour se détacher de cette situation ecclésiale devenue délirante et toxique au point de nuire à la paix intérieure et à la foi catholique, il a été décidé de mettre un terme à l’ « aventure » de Pro Liturgia. La situation actuelle et sans avenir, entretenue par un clergé en partie erratique et des laïcs qui ont accepté d’être déboussolés au point de ne plus s’interroger sur ce qu’on leur fait faire au cours des messes, l’exige.

    messe-moisson-jpg-536015
    Le mot d’ordre de nos évêques est qu’il ne faut confier de messes
    ni aux “traditionalistes” ni aux fidèles qui respectent les décisions
    de Vatican II en matière de liturgie mais uniquement à ceux qui malmènent le culte divin.
    Par conséquent, essayer de discuter avec ces pasteurs mitrés dont la logique est impénétrable
    fait perdre du temps (et parfois même la foi).