Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Spiritualité - Page 98

  • L'Immaculée Conception de la Vierge Marie

    IMPRIMER

    conception.jpgLors du traditionnel hommage à la Vierge devant la statue de Marie située place d'Espagne, à Rome, Benoît XVI a médité en ces termes le mystère de l'Immacule Conception; c'était le 8 décembre 2008

    "Chers frères et sœurs!

    Il y a environ trois mois, j'ai eu la joie de me rendre en pèlerinage à Lourdes, à l'occasion du 150e anniversaire de l'apparition historique de la Vierge Marie à sainte Bernadette. Les célébrations de cet anniversaire particulier se concluent précisément aujourd'hui, en la solennité de l'Immaculée Conception, car la « belle Dame » - comme l'appelait Bernadette - en se montrant à elle pour la dernière fois dans la grotte de Massabielle, lui révéla son nom en disant : « Je suis l'Immaculée Conception ». Elle le dit dans la langue locale, et la petite voyante rapporta à son curé cette expression pour elle inconnue et incompréhensible. (illustration : L'Immaculée par Velasquez)

    Lire la suite

  • L'Immaculée Conception

    IMPRIMER

    3051290373_1_3_MRhoagDW.jpg

    Lire : A Massabielle, Marie en dit plus que le dogme de 1854

    Et sur homélies.fr, du Frère Elie :

    A la plénitude des temps Dieu a envoyé son Fils. Pour lui façonner un corps, il a voulu la libre coopération d’une femme, qu’il choisit de toute éternité pour être sa Mère. Celle-ci, une jeune juive de Nazareth en Galilée, « une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David », s’appelait « Marie » (Lc 12, 27). Ainsi, la promesse faite à Eve après le péché originel d’avoir une descendance victorieuse du Malin et d’être la mère des vivants (cf. Gn 3, 15.20) allait s’accomplir. Avec Marie apparaissait l’aube d’une genèse nouvelle. La grâce originelle refleurissait. La terre de notre humanité allait bientôt pouvoir à nouveau donner un fruit de vie.

    Sans que cela n’enlève rien à la liberté de son « oui », pour pouvoir enfanter le Sauveur, Marie devait être préservée indemne de toute tâche du péché originel. Elle devait être, dès le premier instant de sa conception, rachetée par Dieu. Ainsi, c’est bien sur sa maternité divine que se fonde le mystère de sa conception immaculée.

    Lire la suite

  • "Seule la femme fait germer et éclore ce que l’homme ne peut que semer..."

    IMPRIMER

    Une tribune de Jean Duchesne sur le site Aleteia.org :

    Louis Bouyer, un vrai théologien féministe

    05/12/23

    Selon le théologien Louis Bouyer, seule la femme fait germer et éclore ce que l’homme ne peut que semer. L’essayiste Jean Duchesne montre les retombées considérables de cette différence théologique entre le masculin et le féminin : l’humanité s’avère, vis-à-vis de la masculinité paternelle de Dieu, tout entière dans une situation féminine.

    On cherche ces temps-ci à justifier que n’ordonner prêtres que des hommes, en leur demandant de surcroît d’être célibataires, ne contrevient pas à l’égalité entre les sexes. Peut-être pourrait-on tirer parti d’une théologie indubitablement catholique qui, lorsqu’elle a été publiée il y a près d’un demi-siècle, a valu à son auteur d’être accusé de féminisme rabide, bien qu’il défendît énergiquement la discipline de l’Occident latin. Il s’agit de Louis Bouyer (1913-2004) et le livre, intitulé Mystère et Ministères de la femme, est paru en 1976 chez Aubier-Montaigne. Il est de nouveau accessible puisqu’il a été réédité en 2019 par Ad Solem.

    Lire la suite sur Aleteia.org

  • En Avent à Liège : concert de Noël, Renaissance et Résonance en l’église du Saint-Sacrement Bd d’Avroy, 132

    IMPRIMER

    Bienvenue dans notre concert intitulé

    Noël, Renaissance et Résonance !

    Nous vous invitons à voyager dans le temps en explorant des Carols canadiens, anglais, des oeuvres baroques et de la Renaissance. Ces joyaux musicaux nous plongeront dans l'atmosphère festive de Noël.

    Le Choeur de chambre Praeludium, l’Ensemble renaissance Estampie, et Patrick Wilwerth à l’orgue se réuniront pour vous offrir ce concert. Leurs voix, celles de leurs instruments et les oeuvres jouées créeront une atmosphère chaleureuse, propice à la contemplation, à la réflexion et à la joie.

     Installez-vous, et laissez-vous emporter par la magie de la musique.

    Dimanche 10 décembre à 16h00 en l’église du Saint-Sacrement

    Réservations : patrickwilwerth@icloud.com /0495 79 80 38

    15€ - étudiants (supérieur) -26 ans : 10€

  • Le cardinal Sarah s'élève contre une dénaturation du culte catholique

    IMPRIMER

    Du site "Eucharistie Sacrement de la Miséricorde" :

    Le cardinal Sarah s'est élevé à Dakar contre une dénaturation du culte catholique

    Le cardinal Sarah regrette le « démantèlement des valeurs de foi et de piété » et critique la « destruction des formes de la messe »

    Le 04 décembre 2023 - E.S.M. - Depuis Dakar, capitale du Sénégal, le cardinal Robert Sarah a parlé à nouveau de sa spécialité : le soin de la liturgie.

    Selon le journal français Le Monde, lors d'une messe célébrée dans la capitale du pays africain, le cardinal Sarah, prélat originaire de la Guinée voisine du Sénégal, a une nouvelle fois mis en garde contre la « destruction » de la messe en Occident et une dénaturation du culte catholique pour l'adapter aux coutumes locales en Afrique et Asie.

    Le média français précité rapporte que le cardinal Sarah est au Sénégal pour participer le 8 décembre à une conférence sur la liturgie dans la banlieue de Dakar. Le Monde précise d'ailleurs qu'"il a consacré son homélie à ce sujet et défendu les opinions traditionalistes pour lesquelles il est connu".

    "Nous assistons aujourd'hui, notamment en Occident, à un démantèlement des valeurs de foi et de piété... et à une destruction des formes de messe", a déploré en chaire le cardinal Sarah. « Nous travaillons à saupoudrer la liturgie d'éléments africains et asiatiques, déformant ainsi le mystère pascal que nous célébrons" ; "Nous mettons tellement l'accent sur ces éléments culturels que nos célébrations durent parfois six heures", a-t-il déclaré. "Nos liturgies sont souvent trop banales et trop bruyantes, trop africaines et moins chrétiennes", a-t-il assuré.

    « Si nous considérons la liturgie comme une question pratique d'efficacité pastorale (…), nous courons le risque de faire de la liturgie une œuvre humaine, un ensemble de cérémonies plus ou moins réussies », a déclaré le cardinal Sarah. Il a également exalté la mémoire du regretté pape Benoît XVI. « Puissions-nous suivre cette grande et éblouissante étoile qu'était Joseph Ratzinger, le pape Benoît XVI, seul érudit face à une armée de pseudoliturges », a-t-il souligné.

    La traditionnelle célébration du lundi soir a pris une coloration particulière pour la venue de l’éminent dignitaire, avec un organiste, une chorale et la présence autour de l’autel d’une quarantaine d’évêques et de prêtres.

    A défaut de publicité faite à l’événement, la vaste nef accueillie dans la pénombre plusieurs dizaines de fidèles et de religieux et religieuses, dont certains appelés à participer au congrès des liturgistes. Fait rare, la bâtisse a résonné de chants en français mais aussi en latin, et pas en wolof, la langue locale, comme c’est le cas un lundi ordinaire.

  • Seigneur, c’est toi qui peux tout en nous ! (homélie pour le 1er dimanche de l'Avent)

    IMPRIMER

    L'homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le premier dimanche de l'Avent :

    Dieu, c’est toi qui peux tout en nous !

     

    Spontanément nous pensons que pour pouvoir nous adresser à Dieu il nous faut être dignes de lui. Et si nous avons commis des péchés, nous ne pensons pas pouvoir prier avant d’avoir fait amende honorable, si tant est que ce soit possible. Alors, quelle surprise de découvrir comment Isaïe prie aujourd’hui : « Seigneur, pourquoi laisses-tu nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ? Reviens à cause de tes serviteurs ! » C’est comme si le prophète suggérait que c’est à cause de l’inaction de Dieu que nos cœurs se sont éloignés de lui. C’est comme s’il demandait à Dieu un surcroît d’intérêt pour nous afin que notre ferveur se réveille. Et il suggère même que nous méritons cela.

    Eh bien, pourquoi pas ? N’y a-t-il pas là une conviction fondamentale du christianisme : ce n’est pas par nos efforts que nous conquérons Dieu, que nous le méritons ? C’est lui qui produit en nous le vouloir et le faire (Ph 2,13). Bien sûr, nous ne trouverons la vie qu’en revenant au Seigneur. Mais nous ne pourrons pas le faire s’il ne vient pas à nos devants. Se convertir est une grâce à demander. En régime chrétien nous ne disons pas : Seigneur, attends que je change, et je viendrai à toi… mais : Seigneur, je viens à toi, et je te demande de me changer afin que je sois plus proche de toi, plus fidèle, plus intime, plus vivant.

    Cette intimité avec Dieu, qu’il produit lui-même en nous — et c’est au prix de la vie de son Fils qu’il la produit en nous —, nous permet de comprendre le vrai sens de notre vie et de savoir comment traverser les épreuves présentes et à venir. Je vous parle d’épreuves, parce que les autres lectures nous parlent de la venue du jour du Seigneur, qui surviendra à l’improviste, et qui demande de notre part une ferme persévérance jusqu’à sa venue. Le jour du Seigneur est un jour merveilleux, car il établira pour toujours la justice et la vérité dans l’amour, pour tous. Mais ce sera également un jour terrible, car beaucoup de forces dans le monde s’opposent à cela. Les amis de la paix et de la vérité prennent souvent des coups. C’est ainsi depuis que le monde est monde, mais cela ne pourra qu’aller croissant au fur et à mesure que le jour du Seigneur approche. Il n’y a que les lâches et les indifférents qui sont tranquilles, sauf qu’ils se sentiront bien loin du projet du Seigneur quand ils le verront. Ainsi, quel que soit notre camp, la venue du Seigneur est un événement qui inspire la crainte. Et nous qui sommes ici, nous ne voulons pas assister à cette venue parmi les menteurs et les égoïstes. La venue du jour du Seigneur nous motive à orienter notre vie, tous nos choix dans la tendresse, la justice et la vérité. Mais c’est un combat, de plus en plus dur au milieu d’un monde désorienté.

    Alors, où trouver la force de ce combat ? Saint Paul nous dit que c’est le Christ qui nous « fera tenir fermement jusqu’au bout » (1 Co 1,8), jusqu’à son jour. Et pour tenir, une seule recette : rester éveillés, pour ne pas être trouvés endormis (Mc 13,33). Comment rester éveillés ? S’agit-il de ne plus aller se coucher ? De tomber dans un activisme amer ? L’Écriture elle-même vient à notre secours : « je dors, mais mon cœur veille » en guettant la voix de mon bien-aimé, dit le Cantique des cantiques (Ct 5,2).

    La force de tenir bon, nous la trouverons dans la vigilance de notre cœur, dans le soin que nous aurons de penser au Seigneur en l’aimant, de ruminer sa Parole au long de nos journées, de lui faire de nombreux clins d’œil, de cheminer avec Marie sa mère pour qu’elle nous garde unis à Lui, et tant d’autres moyens pour que notre cœur reste branché sur l’essentiel. Et rappelez-vous : demandons souvent au Seigneur de nous faire revenir à lui, demandons-le en vérité de tout notre cœur.

  • Tous nos souhaits pour la nouvelle année liturgique !

    IMPRIMER

    Ce prochain dimanche, premier dimanche de l'Avent, débutera une nouvelle année liturgique. Pour ceux qui confessent la foi chrétienne, plus que le Nouvel An, cette fête marque un nouveau départ.

    "Les quatre semaines incluant les quatre dimanche précédant la veille de Noël correspondent à l'Avent.

     Avent, du latin adventus qui signifie venue, arrivée. Pour les chrétiens, ce terme classique fut employé pour désigner la venue du Christ parmi les hommes. Depuis le pape Grégoire I, nommé aussi Grégoire le Grand, l'Avent représente la période de la préparation de la venue du Christ.  

    Elle commence avec le 4e dimanche avant Noël et marque le début de l'année ecclésiastique. "En célébrant chaque année la liturgie de l'Avent, l'Eglise actualise cette attente du Messie : en communiant à la préparation de la première venue du Sauveur, les fidèles renouvellent leur désir ardent de son second avènement" (Catéchisme de l'Eglise catholique)."

    Les paroles du Rorate Caeli ne nous sont plus très familières, mais la puissance évocatrice de sa mélodie continue de chanter dans nos cœurs pendant notre marche de l’Avent.

    Lire la suite

  • "Viens, Seigneur Jésus"; homélie du pape Benoît XVI pour le premier dimanche de l'Avent

    IMPRIMER

    HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI pour le Ier Dimanche de l'Avent (Année B)  (Archive du 30 novembre 2008)

    Chers frères et sœurs,

    Avec ce premier dimanche de l'Avent, nous entrons dans cette période de quatre semaines par laquelle commence une nouvelle année liturgique et qui nous prépare immédiatement à la fête de Noël, mémoire de l'Incarnation du Christ dans l'histoire. Le message spirituel de l'Avent est toutefois plus profond et nous projette déjà vers le retour glorieux du Seigneur, à la fin de l'histoire. Adventus est le terme latin qui pourrait être traduit par "arrivée", "venue", "présence". Dans le langage du monde antique, il s'agissait d'un terme technique qui indiquait l'arrivée d'un fonctionnaire, en particulier la visite de rois ou d'empereurs dans les provinces, mais qui pouvait également être utilisé pour l'apparition d'une divinité, qui sortait de sa demeure cachée et manifestait ainsi sa puissance divine:  sa présence était célébrée solennellement dans le culte.

    En adoptant ce terme d'Avent, les chrétiens voulaient exprimer la relation particulière qui les unissait au Christ crucifié et ressuscité. Il est le Roi, qui, étant entré dans cette pauvre province dénommée terre, nous a fait don de sa visite, et, après sa résurrection et son ascension au ciel, a voulu dans tous les cas rester avec nous:  nous percevons sa présence mystérieuse dans l'assemblée liturgique. En célébrant l'Eucharistie, nous proclamons en effet qu'Il ne s'est pas retiré du monde, et qu'il ne nous a pas laissés seuls, et, même si nous ne pouvons pas le voir et le toucher comme c'est le cas avec les réalités matérielles et sensibles, Il est toutefois avec nous et parmi nous; il est même en nous, car il peut attirer à lui et communiquer sa vie à tout croyant qui lui ouvre son cœur. L'Avent signifie donc faire mémoire de la première venue du Seigneur dans la chair, en pensant déjà à son retour définitif et, dans le même temps, cela signifie reconnaître que le Christ présent parmi nous devient notre compagnon de voyage dans la vie de l'Eglise qui en célèbre le mystère. Chers frères et sœurs, cette conscience nourrie dans l'écoute de la Parole de Dieu devrait nous aider à voir le monde avec un regard différent, à interpréter les différents événements de la vie et de l'histoire comme des paroles que Dieu nous adresse, comme des signes de son amour qui nous assure de sa proximité dans chaque situation; en particulier, cette conscience devrait nous préparer à l'accueillir lorsqu'"il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts; et son règne n'aura pas de fin", comme nous le répéterons d'ici peu dans le Credo. Dans cette perspective, l'Avent devient pour tous les chrétiens un temps d'attente et d'espérance, un temps privilégié d'écoute et de réflexion, à condition de se laisser guider par la liturgie qui nous invite à aller à la rencontre du Seigneur qui vient.

    "Viens, Seigneur Jésus":  chers amis, cette invocation ardente de la communauté chrétienne des débuts doit également devenir notre aspiration constante, l'aspiration de l'Eglise de tout temps, qui désire et se prépare à la rencontre avec son Seigneur. Viens aujourd'hui, Seigneur; illumine-nous, donne-nous la paix, aide-nous à vaincre la violence. Viens, Seigneur, telle est la prière que nous élevons précisément en ces semaines. "Seigneur, fais resplendir ton visage et nous serons sauvés":  c'est la prière que nous avons élevée, il y a peu de temps, à travers les paroles du Psaume responsorial. Et le prophète Isaïe nous a révélé, dans la première lecture, que le visage de notre Sauveur est celui d'un père tendre et miséricordieux, qui prend soin de nous en toute circonstance car nous sommes l'œuvre de ses mains:  "Toi Yahvé, tu es notre Père, notre rédempteur, tel est ton nom depuis toujours" (63, 16). Notre Dieu est un père disposé à pardonner les pécheurs repentis et à accueillir tous ceux qui ont confiance dans sa miséricorde (cf. Is, 64, 4). Nous nous étions éloignés de Lui à cause du péché en tombant sous la domination de la mort, mais Il a eu pitié de nous et de sa propre initiative, sans aucun mérite de notre part, il a décidé de venir à notre rencontre, en envoyant son Fils unique comme notre Rédempteur. Face à un si grand mystère d'amour, notre action de grâce s'élève spontanément, et notre invocation devient plus confiante:  "Montre nous ta miséricorde, Seigneur, aujourd'hui, à notre époque, dans toutes les parties du monde, fais nous ressentir ta présence et donne-nous ton salut" (cf. Chant à l'Evangile).

    (...)

    Nous préparer à l'avènement du Christ est également l'exhortation que nous recueillons de l'Evangile d'aujourd'hui:  "Veillez", nous dit Jésus dans la brève parabole du maître de la maison qui part, mais ne sait pas s'il reviendra (cf. Mc 13, 33-37). Veiller signifie suivre le Seigneur, choisir ce qu'il a choisi, aimer ce qu'il a aimé, conformer sa vie à la sienne; veiller comporte passer chaque instant de notre temps dans l'horizon de son amour sans se laisser abattre par les inévitables difficultés et problèmes quotidiens. 'est ce que nous devons faire, et nous demandons au Seigneur de nous donner sa grâce afin que l'Avent soit un encouragement pour tous à marcher dans cette direction. Que nous guident et nous accompagnent de leur intercession l'humble Vierge de Nazareth, Marie, élue par Dieu pour devenir la Mère du Rédempteur, saint André, dont nous célébrons aujourd'hui la fête et saint Laurent, exemple d'intrépide fidélité chrétienne jusqu'au martyre. Amen!

    Copyright 2008 - Libreria Editrice Vaticana

  • Avent, les 3 avènements

    IMPRIMER

    Du site du Carmel en France, cette homélie pour le 1er dimanche de l'Avent :

    Avec ce premier dimanche de l’Avent, nous entrons dans le cycle liturgique de la préparation à Noël. Une question nous vient spontanément à l’esprit : si le Christ est déjà venu, pourquoi devons-nous l’attendre encore ? C’est qu’en réalité il y a trois avènements du Christ.

    1. L’avènement historique, celui que nous fêterons à Noël : Dieu le Fils, deuxième Personne de la Trinité, a voulu prendre notre chair, partager notre vie de labeur et de souffrances, et enfin mourir pour nous donner la vie. Tout cela, l’histoire humaine l’a enregistré, sous le roi Hérode et sous l’empereur Tibère.
    2. Le deuxième avènement aura lieu à la fin des temps, quand le Christ viendra dans sa gloire pour juger les vivants et les morts, pour transformer notre corps de misère en le faisant participer à l’éclat de sa propre résurrection, et pour récompenser chacun selon ses œuvres. L’Évangile d’aujourd’hui, en style apocalyptique, nous l’annonce :« Il y aura des signes dans le ciel. Et alors on verra le Fils de l’Homme venant sur la nuée, avec une grande puissance et une grande gloire ». Ce que nous proclamons nous-mêmes dans le Credo :« J’attends la résurrection des morts et la vie éternelle ».
    3. Le troisième avènement, celui qu’on est toujours tenté d’oublier, est celui par lequel le Christ vient chaque jour dans son Église et dans notre âme, par son amitié :« Si quelqu’un m’aime, je me manifesterai à lui » ; « Si quelqu’un m’aime, mon Père l’aimera, et nous viendrons, et nous ferons en lui notre demeure ».

    Lire la suite

  • Comment contribuer à préparer la naissance du Christ Jésus au cours de cet Avent 2023 ?

    IMPRIMER

    Avec la Vierge Marie, en propageant la lumière des bougies,
    contribuons à préparer la naissance du Christ Jésus

    au cours de cet Avent 2023.

    « Voici l’Epoux, allez à sa rencontre avec vos lampes allumées » (Mt. 25, 6)

    Quelques propositions pour un Avent missionnaire : 

    L'année liturgique touche à son terme et un nouveau cycle commencera avec le 1er dimanche de l'Avent, ce 3 décembre. 

    L'Avent (du mot latin adventus, qui signifie avènement) comporte quatre dimanches avant Noël. Il a pour but de nous préparer à la venue du Messie : venue sur terre (rappelée par la fête de Noël), venue dans nos âmes par la grâce, venue dans la gloire à la fin des temps.

    Ce temps liturgique est particulièrement marqué par la figure de la Vierge Marie, mère du Sauveur. Nous souhaitons donc profiter de la fête de l'Immaculée Conception, le 8 décembre, pour honorer et remercier notre mère bien-aimée et lui demander d'intercéder pour notre diocèse. 

    Nous vous invitons donc à vous joindre à notre initiative :  

    • en priant chaque jour la Vierge Marie à l'occasion de la neuvaine à l'Immaculée Conception, à partir du 30 novembre jusqu'au 8 décembre ;
    • en illuminant vos fenêtres et balcons les nuits du 7 et 8 décembre prochains ;
    • en distribuant à vos voisins bougies et neuvaines pour s’associer à cette démarche missionnaire ;
    • en participant à une messe de l’Immaculée Conception, le vendredi 8 décembre. 

    A titre d'information, veuillez trouver ci-dessous le programme, autour de la fête, à l'église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy 132, 4000 LIEGE). 

    N'hésitez pas à relayer ces initiatives et à vous en inspirer dans vos familles, paroisses, Unités pastorales, et partout autour de vous, afin que la Vierge Marie soit dignement fêtée dans notre diocèse. Soyons sûrs qu'elle nous conduira vers Jésus.  

    2023_12_02_10_01_41_Greenshot.png

  • Les intentions mensuelles du pape pour 2024

    IMPRIMER

    Les intentions de prière du pape pour l’année 2024 (source)

    Voici la liste des intentions du pape pour toute l’année 2024.

    Janvier
    Pour le don de la diversité au sein de l’Église
    Prions pour que l’Esprit nous aide à reconnaître les divers charismes dans la communauté chrétienne et à découvrir la richesse des différentes traditions rituelles au sein de l’Église catholique.

    Février
    Pour les malades en phase terminale
    Prions pour que les malades en phase terminale, ainsi que leurs familles, bénéficient toujours d’un accompagnement médical et humain de qualité.

    Mars
    Pour les nouveaux martyrs
    Prions pour que ceux qui risquent leur vie pour l’Évangile, dans différentes parties du monde, fécondent l’Église de leur courage et de leur élan missionnaire.

    Avril
    Pour le rôle des femmes
    Prions pour que la dignité et la richesse des femmes soient reconnues dans toutes les cultures et que cessent les discriminations dont elles sont victimes dans différentes parties du monde.

    Mai
    Pour la formation des religieuses, des religieux et des séminaristes
    Prions pour que les religieuses, les religieux et les séminaristes grandissent dans leur parcours vocationnel grâce à une formation humaine, pastorale, spirituelle et communautaire qui les conduise à être des témoins crédibles de l’Évangile.

    Juin
    Pour ceux qui fuient leur pays
    Prions pour que les migrants, qui fuient les guerres ou la faim et sont contraints à des voyages pleins de dangers et de violence, puissent trouver l’hospitalité ainsi que de nouvelles opportunités de vie dans les pays d’accueil.

    Juillet
    Pour la pastorale des malades
    Prions pour que le sacrement de l’onction des malades donne aux personnes qui le reçoivent, ainsi qu’à leurs proches, la force du Seigneur, et qu’il soit de plus en plus pour tous un signe visible de compassion et d’espérance.

    Août
    Pour les dirigeants politiques
    Prions pour que les dirigeants politiques soient au service de leur peuple ; qu’ils œuvrent en faveur du développement humain intégral et du bien commun, tout en se souciant de ceux qui ont perdu leur emploi et en donnant la priorité aux plus pauvres.

    Septembre
    Pour le cri de la Terre
    Prions pour que chacun d’entre nous écoute avec son cœur le cri de la Terre et les victimes des catastrophes environnementales et de la crise climatique, en s’engageant personnellement à prendre soin du monde qu’il habite.

    Octobre
    Pour une mission partagée
    Prions pour que l’Église continue à soutenir, de toutes les manières possibles, un style de vie synodal, sous le signe de la coresponsabilité, en favorisant la participation, la communion et la mission partagée entre prêtres, religieux et laïcs.

    Novembre
    Pour ceux qui ont perdu un enfant
    Prions pour que tous les parents qui pleurent la mort d’un fils ou d’une fille trouvent un soutien au sein de la communauté et obtiennent de l’Esprit consolateur la paix du cœur.

    Décembre
    Pour les pèlerins de l’espérance
    Prions pour que le Jubilé qui s’ouvre nous renforce dans la foi, en nous aidant à reconnaître le Christ ressuscité au milieu de nos vies, et nous transforme en pèlerins de l’espérance chrétienne.

  • Le célibat, cœur de l'identité du prêtre selon François

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    Vocation, pastorale, figure du prêtre: les conseils du Pape aux séminaristes français

    Le cardinal Pietro Parolin a transmis le message du Pape aux plus de 700 séminaristes et formateurs de séminaires en France, rassemblés pour la première fois depuis près de dix ans à Paris du 1er au 3 décembre. Le Souverain pontife les exhorte à adopter «un nouveau style pastoral» pour affronter le contexte culturel du pays, où «la figure du prêtre a perdu prestige et autorité». Le Pape les conforte également dans le célibat, «exigence mystique» selon lui.

    «Le Pape rend grâce pour l’appel singulier que le Seigneur vous a adressé, vous ayant choisis parmi tant d’autres, aimés d’un amour privilégié et mis à part ; et il rend grâce aussi pour la réponse courageuse que vous souhaitez donner à cet appel», a d’emblée souligné le Secrétaire d’État du Saint-Siège au nom du Souverain pontife. «C’est en effet un motif d’action de grâce, d’espérance et de joie que de constater que nombre de jeunes –et de moins jeunes– osent encore, avec la générosité et l’audace de la foi, et malgré les temps difficiles que traversent nos Églises et nos sociétés occidentales sécularisées, s’engager à la suite du Seigneur pour son service et celui de leurs frères et sœurs», a-t-il relevé, les remerciant chaleureusement.

    «Merci de donner de la joie et de l’espérance à l’Église de France qui vous attend et qui a besoin de vous». L’Église de France a besoin des séminaristes pour qu’ils soient ce que le prêtre doit être: «Participer à l’autorité par laquelle le Christ édifie, sanctifie et gouverne son Corps» (Presbyterorum ordinis, n. 2).

    Le célibat, cœur de l'identité du prêtre

    Le successeur de Pierre invite les séminaristes français «à enraciner» en leurs âmes «les vérités fondamentales» de la vocation: «Au plus haut point, source et sommet de la vie de l’Église et de sa vie personnelle, le prêtre célèbre la messe où, rendant présent le sacrifice du Christ, il s’offre en union avec Lui sur l’autel et y dépose l’offrande du Peuple de Dieu tout entier et de chacun des fidèles.»

    Au cœur de cette identité se trouve le célibat, rappelle François. «Le prêtre est célibataire -et il veut l’être- parce que Jésus l’était, tout simplement. L’exigence du célibat n’est pas d’abord théologique, mais mystique: comprenne qui pourra!», écrit-il (cf. Mt 19, 12).

    «On entend beaucoup de choses sur les prêtres aujourd’hui, la figure sacerdotale est bien souvent déformée dans certains milieux, relativisée, parfois considérée comme subalterne. Ne vous en effrayez pas trop: personne n’a le pouvoir de changer la nature du sacerdoce et personne ne la changera jamais, même si les modalités de son exercice doivent nécessairement prendre en compte les évolutions de la société actuelle et la condition de grave crise vocationnelle que nous connaissons», poursuit le Saint-Père dans cette missive, constant que l’institution ecclésiale, et avec elle la figure du prêtre, n’est plus reconnue en France.

    Simplicité, douceur, pauvreté comme style pastoral

    «Elle a perdu au yeux du plus grand nombre tout prestige, toute autorité naturelle, et se trouve même malheureusement salie. Il ne faut donc plus compter dessus pour trouver audience auprès des personnes que nous rencontrons», observe le Pape, plaidant ainsi pour «l’adoption d’un style pastoral de proximité, de compassion, d’humilité, de gratuité, de patience, de douceur, de don radical de soi aux autres, de simplicité et de pauvreté». C’est selon lui la seule manière possible de procéder à la nouvelle évangélisation, afin que chacun fasse une rencontre personnelle avec le Christ. En somme, un prêtre qui connaisse l’«odeur de ses brebis» (Messe chrismale, 28 mars 2013) et qui marche avec elles, à leur rythme.

    «De cette manière, le prêtre touchera le cœur de ses fidèles, gagnera leur confiance et leur fera rencontrer le Christ. Cela n’est pas nouveau, bien entendu; d’innombrables saints prêtres ont adopté ce style dans le passé, mais il est devenu aujourd’hui une nécessité sous peine de ne pas être crédible ni entendu», soutient encore le Secrétaire d’État du Saint-Siège au nom du Pape.

    Nourrir une relation personnelle forte avec Jésus

    «Afin de vivre cette exigeante, et parfois rude, perfection sacerdotale, et faire face aux défis et aux tentations que vous rencontrerez sur votre route, il n’y a, chers séminaristes, qu’une solution: nourrir une relation personnelle, forte, vivante et authentique avec Jésus», continue le message. Le Pape rappelle aux séminaristes que seul l’amour du Christ les fera sortir victorieux de toute crise et difficulté.

    «Car si Jésus me suffit je n’ai pas besoin de grandes consolations dans le ministère, ni de grands succès pastoraux, ni de me sentir au centre de réseaux relationnels étendus; si Jésus me suffit je n’ai pas besoin d’affections désordonnées, ni de notoriété, ni d’avoir de grandes responsabilités, ni de faire carrière, ni de briller aux yeux du monde, ni d’être meilleur que les autres; si Jésus me suffit je n’ai pas besoin de grands biens matériels, ni de jouir des séductions du monde, ni de sécurités pour mon avenir. Si au contraire je succombe à l’une de ces tentations ou faiblesses, c’est que Jésus ne me suffit pas et que je manque à l’amour.» 

    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus comme guide de confiance

    Enfin, l’évêque de Rome recommande aux séminaristes sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, en ce 150ème anniversaire de sa naissance. Elle, docteur en scientia amoris -en science de l'amour- dont ils ont «le privilège de pouvoir lire l’admirable doctrine dans sa langue d’origine». «Elle qui “respira” sans cesse le Nom de Jésus, son “seul amour” (cf. Exhortation apostolique C’est la confiance, n. 8), elle vous guidera sur la voie de la confiance qui vous soutiendra chaque jour et vous fera tenir debout sous le regard du Seigneur lorsqu’Il vous appellera à Lui».

    «Le Pape François vous confie à son intercession et à la protection de Notre Dame de l’Assomption, Patronne de la France, ainsi que tous les membres de vos communautés de séminaires. Il vous accorde de grand cœur la Bénédiction apostolique», a conclu le cardinal Parolin.