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Patrimoine religieux - Page 135

  • Chant cistercien à Fontenay le 16 septembre 2018

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  • Liège : messe dominicale de rentrée le 2 septembre à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement

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    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_sept2018.jpg

    Le dimanche 2 septembre prochain, 15eme après la Pentecôte, sera aussi celui de la rentrée après les vacances d’été.

    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offrira à 10 heures une célébration particulièrement soignée sur le plan musical.  

    anne-sylvie-300x200.jpgLes mélodies grégoriennes au programme illustreront les paroles associant au récit de la résurrection du fils de la veuve de Naïm la miséricorde du Seigneur rappelant les pauvres pécheurs à la vie spirituelle par le sacrement du pardon. L’offertoire, l’élévation et la communion seront aussi accompagnés au violon et au violoncelle par l’Ensemble instrumental Darius qui jouera des extraits d’œuvres d’Antonio Vivaldi et d’Arcangelo Corelli, deux figures emblématiques du répertoire baroque. A l’orgue : Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers

    La messe sera l’occasion d’accueillir l’abbé Marc-Antoine Dor, nouveau membre de l’équipe pastorale affectée à l’église du Saint-Sacrement.  

    Plus de renseignements : tel 344 10 89  ou email : sursumcorda@skynet.be

    Extrait musical: le graduel du XVe dimanche après la pentecôte: 

    __________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Faire un don pour la restauration de l’église ? Compte bancaire : IBAN BE58 0003 2522 9579 BIC BPOTBEB1 de l’asbl « Sursum Corda, Vinâve d’île ,20/64, 4000 Liège. Mention : « pour la restauration de l’église ».

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  • Retour d’Irlande : le pape François repousse les balles dans tous les coins et encaisse un pénalty.

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro de ce jour :

    Homosexualite-decelee-a-l-enfance-le-pape-recommande-le-dialogue-et-la-psychiatrie.jpgL'affaire de la pédophilie dans l'Eglise n'a pas fini de rebondir. Le tout dans une bataille médiatique où l'opinion publique est directement prise à témoin. Et où le pape François n'hésite pas à monter en première ligne comme il l'a démontré, dimanche soir, lors de la conférence de presse qu'il a donnée dans l'avion qui le ramenait d'Irlande vers Rome.

    » LIRE AUSSI - États-Unis: les catholiques sous le choc après les révélations sur les prêtres pédophiles

    Le point central de cette rencontre du Pape avec les journalistes - habituelle au retour de chaque voyage apostolique - a été les allégations portées par l'ancien nonce aux Etats-Unis, l'italien, Mgr Carlo Maria Vigano, 77 ans, dans une lettre ouverte de 11 pages publiée le 25 août, demandant la démission de François.

    Notamment parce que le Pape aurait été «informé» dès son élection sur le siège de Pierre en 2013 - par Vigano lui-même - des mœurs homosexuelles avec des séminaristes dont il aurait contraint certains, de l'ancien archevêque de Washington, le cardinal Theodore McCarrick. Un prélat aujourd'hui âgé de 88 ans, également visé par des affaires pédophiles, à qui François a retiré, en juillet dernier, sous la pression médiatique, son titre de cardinal en lui imposant une vie de pénitence. Mais dont il aurait fait, jusque-là, l'un de ses principaux conseillers, notamment pour la nomination des évêques aux Etats-Unis, selon la lettre de Vigano. Mgr McCarrick qui, de plus, aurait toujours refusé d'obéir et d'obtempérer à la mise à pied que Benoît XVI aurait exigé de lui, selon Mgr Vigano, dès qu'il avait appris ces affaires de moeurs en 2009.

    Pas de confirmation

    À cet ensemble de questions - et de lourdes accusations mettant en cause la crédibilité de François dans le contexte de lutte de l'Eglise contre la pédophilie - le Pape a choisi de repousser la balle en deux directions: s'il a reconnu avoir lu la lettre ouverte de Mgr Carlo Maria Vigano, il a refusé de confirmer quoi que ce soit de son contenu, laissant simplement entendre, sans dire sur quel point, que ce document comportait des faiblesses en lui-même et qu'il était donc à priori suspect.

    » LIRE AUSSI - Prêtres pédophiles en Pennsylvanie: le Vatican exprime sa «honte»

    Second retour de volée, François a pris à parti les journalistes, leur suggérant de faire leur travail pour se rendre compte, eux-même, de la réalité et les provoquant sur leur maturité professionnelle.

    Voici la réponse, mot à mot, du Pape à ce sujet: «J'ai lu ce matin ce communiqué [la lettre ouverte de Mgr Carlo Maria Vigano, ndlr.], je l'ai lu et je dirais sincèrement que je dois vous dire ceci, à vous et à tous ceux d'entre vous qui sont intéressés: lisez attentivement le communiqué et faites-vous votre propre jugement. Je ne dirai pas un mot là-dessus. Je pense que le communiqué parle de lui-même.»

    Puis: «vous avez la capacité journalistique suffisante pour tirer des conclusions. C'est un acte de confiance. Quand passera un peu le temps - et vous avez les conclusions - peut-être, je parlerai mais j'aimerais que votre maturité professionnelle fasse ce travaille. Cela vous fera vraiment du bien.» Ajoutant: «j'attends votre commentaire sur le document, cela me plairait. Merci.»

    Relancé alors sur la question de savoir quand il a été informé des accusations contre le cardinal McCarrick, et donc, s'il savait, oui ou non, François a rétorqué: «Ceci fait partie du communiqué de McCarrick. Etudiez et puis je dirai.»

    Le tribunal spécial «pas viable»

    L'autre nouveauté de cette conférence de presse a porté sur le fonctionnement effectif de la justice interne de l'Eglise à l'encontre des évêques qui auraient couvert des actes pédophiles. Le pape François a en effet décidé en 2016 de créer une sorte de tribunal spécial au Vatican pour juger de ces cas, mais, à ce jour, aucun évêque ne semble avoir été jugé. En Irlande, il a rencontré Marie Collins, une victime de prêtre pédophile, qui fut membre de la commission internationale de lutte contre la pédophilie que le Pape avait monté mais qui en a démissionné pour protester contre l'inaction et le manque de décisions concrètes.

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  • Une église est détruite et c'est toute leur vie qui part en éboulis...

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    Reportage de France 3 sur la destruction de l'église d'Asnan dans la Nièvre (via le Salon Beige) :

  • Keur Moussa ou quand le chant grégorien prend des airs africains

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    De Domitille Farret d’Astiès sur le site « aleteia » :

    "Le monastère bénédictin de Keur Moussa, situé à cinquante kilomètres de Dakar, vit au rythme de la liturgie de l'Église. Une liturgie singulière qui mêle chant grégorien et instruments traditionnels africains.

    la-communautc3a9-de-keur-moussa.jpgL’abbaye de Keur Moussa a été fondée en 1963 par neuf moines originaires de l’abbaye Saint Pierre de Solesmes (diocèse du Mans). L’archevêque de Dakar de l’époque, Mgr Marcel Lefèbvre, avait demandé cette fondation en milieu musulman afin d’apporter là-bas un témoignage de vie de prière chrétienne. Frère Jean-Marie Vianney Rouzeaud, l’actuel prieur du monastère, explique à Aleteia que la vie monastique, née en Égypte, a des origines africaines. Il ajoute que la Règle de saint Benoît, composée au VIème siècle en Italie, a permis au cours des siècles « des adaptations très heureuses sur tous les continents et dans toutes les cultures ». Ainsi, elle a pu s’accorder avec les traditions culturelles du Sénégal.

    L’une des particularités de cette maison réside dans le fait que les frères ont travaillé la liturgie en l’adaptant à  la culture, s’appuyant en particulier sur l’accompagnement de la kora, un instrument de musique à cordes. Cette harpe-luth d’origine mandingue – les Mandingues sont un peuple d’Afrique de l’ouest – est composée d’une demi-calebasse recouverte d’une peau de vache ou de chèvre. Vingt et une cordes sont fixées sur son manche. Les frères fabriquent eux-mêmes l’instrument au sein du monastère.

    Lire aussi :

    En quoi la liturgie nous entraîne-t-elle à la prière ?

    Pour le prieur, « chaque monastère est une famille avec ses particularités »Au cours des cinq décennies qui se sont écoulées depuis la fondation de Keur Moussa, la liturgie accompagnée de la kora a caractérisé le monastère. En 1967, les frères enregistrent leur premier disque. Leur liturgie est aujourd’hui utilisée dans tous les monastères de l’Afrique de l’ouest, qui ont pris pour modèle les méthodes musicales de l’abbaye bénédictine.

    Une liturgie adaptée à la culture

    Frère Jean-Marie Vianney explique que le chant grégorien est un chant sacré très riche, qui a largement inspiré largement les compositeurs de Keur Moussa, en particulier frère Dominique Catta, maître de chœur durant plus de 40 ans. Pour lui, la musique était un moyen privilégié de faire l’expérience de Dieu. Il faisait partie des religieux envoyés en terre sénégalaise pour la fondation de l’abbaye.

    À l’époque, l’Église invitait les missionnaires à enraciner l’Évangile dans les traditions locales. La Constitution sur la sainte liturgie indique que « puisque, dans certaines régions, surtout en pays de mission, on trouve des peuples possédant une tradition musicale propre qui tient une grande place dans leur vie religieuse et sociale, on accordera à cette musique l’estime qui lui est due » (n° 119).

    Frère Dominique s’est donc intéressé aux instruments africains tels que le balafon, le djembé ou les tambours. Ayant découvert la kora grâce à la radio, il s’est pris de passion pour cet instrument. D’autres frères l’ont aidé à composer et à mettre en place la liturgie de l’abbaye. On trouve à sa base les valeurs grégoriennes. Frère Jean-Marie Vianney décrit « un chant paisible » qui n’est « ni sentimental, ni excitant. Plein de nuances, il met surtout la Parole de Dieu en évidence. La kora avec ses vingt et une cordes, et maintenant chromatique, permet l’accompagnement de ces mélodies », et en particulier « du chant des psaumes ». Des chants qui ont un parfum de Paradis.

    Lire aussi :

    Quand un artiste décide d’enregistrer tous les chants grégoriens de la liturgie catholique

    Ref. Keur Moussa ou quand le chant grégorien prend des airs africains

    Très belle psalmodie chorale, simple et sereine valorisant la parole portée par l’homme intérieur !   Mais, cela suffit-il pour la qualifier de grégorienne et de surcroît africaine du fait de l’usage d’un balafon? Paradoxalement, la missa luba lancée par un missionnaire belge en 1958 avec les petits troubadours congolais du Roi Baudouin, alors que la colonie vivait (sans le savoir) ses derniers jours insouciants sans se préoccuper d’acculturation, reflète beaucoup mieux, à mon avis, une alliance réussie entre les élans spirituels de la musique modale du moyen âge et ceux de la piété populaire et joyeuse de l’âme africaine. Pour mémoire, cet extrait :

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  • L'évêque de Liège agressé et dépouillé

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    Diocèse de Liège - Diözese Lüttich - Église catholique de Liège

    Communiqué de presse : agression à l’évêché de Liège

    Dans la nuit du 14 au 15 août, des voleurs se sont introduits à l’évêché de Liège par une fenêtre de la toilette du rez-de-chaussée. Ils ont agressé l’évêque, ainsi que son filleul présent dans la maison. Ils ont exigé, de manière menaçante d’avoir de l’argent liquide, croyant que l’argent des collectes dans les églises était concentré à l’évêché.

    L’évêque n’ayant pas d’argent liquide dans la maison a dû donner une somme déposée chez lui par son filleul en vue d’un voyage à l’étranger. Ils ont ensuite demandé de l’or : l’évêque n’a pu que donner les trois calices conservés dans l’oratoire et la chapelle de l’évêché. Ensuite ils ont demandé des peintures de valeur et exigeaient des Picasso. L’évêque leur a indiqué quatre albâtres du 17e s. qui décoraient la salle du conseil.

    Les voleurs étaient masqués et professionnels, ils ont expliqué chercher de l’argent pour guérir la petite fille de l’un d’entre eux, âgée de 5ans et malade. Ils parlaient allemand ainsi qu’une langue étrangère non identifiée et s’exprimaient mal en français.

    Après avoir frappé une des victimes et avoir menacé de la tuer, ils n’ont pas commis d’autre violence physique. Ils ont alors enfermé l’évêque et son filleul dans une salle de bain, où ceux-ci ont été retrouvés, sains et saufs le lendemain matin.

  • L’Assomption : Marie en son royaume

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    Pourquoi l’Assomption occupe-t-elle une place si importante dans le calendrier liturgique… et spécialement en France ? De Jean-Michel Castaing sur le site « Aleteia » :

    assomption.jpg« La fête de l’Assomption tombe au beau milieu de l’été. Le 15 août : cette date ne doit rien au hasard. La montée de Marie à la gloire céleste, « avec son corps et son âme » selon les termes de la définition dogmatique de Pie XII, arrive lorsque les temps sont mûrs. L’Assomption marque en effet la fin de la moisson du mystère pascal. Il en constitue le couronnement, le fruit achevé, avec la Toussaint (le dogme fut d’ailleurs proclamé le premier novembre 1950). Avec l’entrée de Marie au ciel, la rédemption dans le Christ atteint sa pleine consommation.

    Cependant, malgré sa notoriété, beaucoup de nos contemporains se demandent pourquoi cette fête possède une telle importance dans le calendrier liturgique. Quatre raisons (plus une en France), — mais il en existe bien d’autres — justifient la place de ce mystère marial dans le catholicisme.

    La maternité universelle de la Vierge

    Tout d’abord, la montée de Marie à la gloire céleste est la condition de possibilité de l’exercice de sa maternité spirituelle à notre égard. L’Assomption est une investiture : la maternité de la Vierge y prend toute son efficacité. Au ciel, la Vierge nous entoure de sa sollicitude, tout en menant le combat de Dieu contre Satan, car nul ne se bat mieux qu’une mère pour ses enfants.

    L’Assomption, en consacrant la maternité de Marie, révèle la vérité ultime du corps humain. Qu’est-ce que le corps ? Il est ce qui, en nous, est tourné vers le monde, vers les autres et vers Dieu. Le corps exprime cette faculté de sortir de nous-mêmes. Aussi Marie, assumée au ciel en son corps et son âme, est-elle maintenant en relation continuelle avec le monde et tous les hommes.

     

    Lire aussi :

    Quelles sont les fêtes mariales majeures ?

    Le mystère du corps humain au Ciel

    L’Assomption, en portant au jour la dimension centrale du corps humain dans la personne de la Mère du Christ, nous révèle également le mystère intime de nos personnes. Le corps constitue en effet comme le sacrement de notre intimité, l’épaisseur de notre être appelé à ressusciter avec le Christ. De ce point de vue, la montée de Marie à la gloire céleste, en tant qu’icône prophétique de l’Église appelée à vivre en et avec Dieu, signale qu’aucune dimension de nos personnes ne sera laissée de côté dans l’éternité. Dieu les recueillera au contraire toutes, en les intégrant les unes aux autres.

    Là où la postmodernité morcelle les individus, les saucissonne en tranches (haut, bas, milieu, intelligence, affect, corps, âme, spirituel, amour, plaisir, etc.), le mystère de l’Assomption nous met devant les yeux ce qui fait la grandeur de la divinisation de l’être humain : l’intégration en Dieu de toutes ses composantes. Par ailleurs, l’Assomption est prophétique du règne de l’homme sur le cosmos : le corps glorieux institue une relation nouvelle de nos personnes à la matière.

    Lire aussi :

    Que se passe-t-il à notre mort ?

    Icône de l’Église éternelle

    L’Assomption nous dévoile également notre destinée finale. Nous ne savons plus quoi penser de l’au-delà. Privés d’enseignements sur les fins dernières, les esprits se retrouvent parfois livrés aux mains inquiétantes de prédicateurs jouant sur les peurs et les ignorances. La transfiguration de la Vierge dans la gloire nous présente le ciel sous un jour nouveau. Le monde céleste n’est plus une réalité désincarnée. À la droite du Ressuscité du jour de Pâques, se tient sa Mère glorifiée en son corps. « La terre nouvelle et les cieux nouveaux » salués par l’Apocalypse, sont habités par des êtres humains de chair et de sang. Comment mieux dire cette vérité que la grâce ne détruit pas la nature, mais la porte à son accomplissement ? Toujours les temps de la maturité du 15 Août…

    Le mystère de la femme

    « Un signe grandiose apparut dans le ciel : une Femme ! » (Ap 12, 1). L’Assomption révèle enfin le mystère de la femme. Le moment est venu de s’interroger pour savoir si le christianisme ne détiendrait pas la clé de compréhension de ce mystère. « Plus une femme est chrétienne, plus elle est femme » disait Léon Bloy. On devine les haussements d’épaules des bien-pensants face à une telle affirmation. Sans se laisser intimider, les chrétiens auraient tout intérêt à explorer cette piste afin de confondre les faux-sages de la postmodernité à ce sujet.

    La suite ici : L’Assomption : Marie en son royaume

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  • Liège: fêter le 15 août 2018 à l'église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy

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    Affiche_15 aout2018.jpg

    A Liège, en Outremeuse le 15 août de chaque année, la piété mariale se mêle volontiers au folklore populaire et c’est très bien ainsi !

    Plus insolite: sur l’autre rive du fleuve, au Centre-Ville, un groupe de chanteurs issu des conservatoires royaux de Liège et de Mons a aussi voulu se réunir cette année pour célébrer la Madone de l’Assomption avec les plus beaux motets mariaux du répertoire classique. Au programme: William Byrd, Arcadelt, Aichinger, Arcadelt, César Franck et Diogo Dias Melgas.

    Cela se passe au cours de la messe célébrée le mercredi 15 août 2018 à 10h en l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132: avec les solistes du plain-chant et l’Ensemble polyphonique « VocA4 » réuni par Arnaud François, avec l’appui de l’association Foliamusica pour la promotion des jeunes talents (dir. C. Leleux). A l’orgue: Patrick Wilwerth, chef du chœur universitaire de Liège et professeur au conservatoire de Verviers.

    Bienvenue à tous (libre et gratuit). Plus de détails sur l’affiche reproduite ci-dessus et heureuse fête de Sainte Marie à chacun. Rens. Tel. 04.344.10.89 email sursumcorda@skynet.be

    LES ORIGINES DE LA FÊTE DE L’ASSOMPTION

    Très tôt, les premiers chrétiens ont eu le pressentiment que la Mère de Dieu, préservée de tout péché, ne pouvait pas avoir connu la corruption de la mort. Une intuition qui sera ensuite approfondie par les Pères de l’Eglise. Au VIe siècle, la fête de la Dormition est déjà célébrée en Orient, vers la mi-janvier. Plus tard, l’empereur byzantin Maurice (582-602) la fixera définitivement au 15 août.

    La fête arrive à Rome grâce au pape Théodore (642-649), originaire de Constantinople. Elle se diffuse petit à petit en Occident : en 813, le concile de Mayence l’impose à l’ensemble de l’Empire franc. Peu à peu, la fête va prendre le nom d’Assomption mais l’Eglise ne ressent pas le besoin d’ériger en dogme cette croyance.

    C’est après la proclamation par Pie IX du dogme de l’Immaculée Conception, dans le grand courant de dévotion mariale du XIXe siècle, que des pétitions commencent à affluer à Rome pour que  soit officiellement défini le dogme de l’Assomption.

    C’est ce que fit solennellement le pape Pie XII le 1er novembre 1950 sur la place Saint-Pierre à Rome: « Nous affirmons, Nous déclarons et Nous définissons comme un dogme divinement révélé que l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la vie céleste » (constitution apostolique « Munificentissimus Deus »).

    Quelques extraits du programme des chants

    Jacques Arcadelt (Namur,1507- Paris,1568):  Ave Maria

    William Byrd (Londres,1539- Stondon Massey, Esses, 1623):

     messe à 3 voix

    Gregor Aichinger (Ratisbonne,1564- Augsbourg,1628): Regina Caeli

     

    Diogo Dias Melgas (Cuba, Portugal,1638-Evora, 1700): Salve Regina 

    Plain-chant de la messe de l'Assomption

    Plus de renseignements : tel 04 344 10 89  ou email : sursumcorda@skynet.be

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    Une initiative de "Sursum Corda" asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège.Tel. 04.344.10.89.

    E-mail : sursumcorda@skynet.be. Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Faire un don ? Compte bancaire : IBAN BE58 0003 2522 9579 BIC BPOTBEB1 de Sursum Corda asbl, Rue Vinâve d'île, 20 bte 64, 4000 Liège.

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  • Italie : le crucifix exposé dans les lieux publics

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    De François Dupas sur infocatho.fr :

    Italie : vers l’exposition de crucifix dans les lieux publics

    Un projet de loi a été présenté au Parlement italien. Il vise à faciliter l’exposition des crucifix dans les bâtiments publics.

    Le projet de loi intitulé « Dispositions relatives à l’exposition du crucifix dans les écoles et dans les bureaux de l’administration publique », prévoit d’installer des croix dans les écoles, les universités, les prisons, les bureaux publics, les consulats, les ambassades et les ports.

    Une amende est prévue en cas de non-respect de ces dispositions. Le projet de loi doit encore être discuté à la Chambre et au Sénat.

    Le parti de la Ligue du Nord est à l’origine de cette initiative. Il est dirigé par Matteo Salvini, le nouveau ministre de l’Intérieur et vice-président du Conseil, le gouvernement italien.

    Une décision semblable sur les crucifix a déjà été prise par le gouvernement du Land de Bavière. Le Premier ministre bavarois, Markus Söder, avait annoncé le 24 avril 2018 que les bâtiments publics devraient arborer une croix à compter du 1er juin suivant.

    Le cabinet de Markus Söder avait alors déclaré que son projet avait pour but d’ « exprimer le caractère historique et culturel de la Bavière ».

    Source : FSSPX news

  • Claire par son nom, plus claire encore par sa vie... (11 août)

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    Sans titre.jpg“Claire par son nom, plus claire encore par sa vie, très claire par son amour”: tels furent les premiers mots du pape Alexandre IV quand il canonisa Claire, deux ans après sa mort.   


    Née à Assise en 1193 d’une famille noble, Claire réalise la prédiction faite avant sa naissance: “Cette enfant sera une lumière plus resplendissante que le jour.”  Adolescente, elle est séduite par la vie de pauvreté et la prédication de François qui l’encourage dans son projet de se consacrer à Dieu.  La nuit des Rameaux 1212, laissant derrière elle sa maison et sa famille, elle se rend à la petite église de la Portioncule où François lui coupe les cheveux. L’Ordre des clarisses est né.  Claire a 18 ans.


    Non seulement les gens du peuple et les frères mineurs, mais aussi les papes et les cardinaux viennent prendre conseil auprès de soeur Claire et solliciter ses prières. Elle sera la première femme à rédiger une Règle, qu’elle appelle Forme de vie.  Elle osera même solliciter du Pape le privilège de pauvreté qui lui permet de refuser toute possession.

    Après 42 ans d’une vie de prière, de travail et de joyeuse pauvreté, Claire meurt en remerciant Dieu de l’avoir créée.  C’était le 11 août 1253.

    Aujourd’hui, c’est encore comme femme de lumière que Claire reste présente à notre monde. Femme réussie, sa vie jette une clarté d’Évangile sur notre génération en quête de sens.  Car toute la Forme de vie que sainte Claire a écrite tient en ces trois mots: observer le saint Évangile.

    http://ofs-de-sherbrooke.over-blog.com/article-32268034.html

  • Rome : quand les restaurateurs mettent en évidence la beauté originelle de la Scala Santa

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    De Carol Glatz sur présence-info.ca :

    1700 mètres carrés de fresques

    À Rome, les restaurateurs révèlent la beauté d'origine de la Scala Santa

    Francesca Cencia note les détails de la restauration d'une fresque de Jésus crucifié le 10 juillet 2018 à la Scala Santa, à Rome.

    Francesca Cencia note les détails de la restauration d'une fresque de Jésus crucifié le 10 juillet 2018 à la Scala Santa, à Rome.   (CNS Photo/Paul Haring)

    De grandes feuilles de contreplaqué bloquent l'accès du public à l'escalier de la Scala Santa, à Rome. Une femme touche une grande photographie en couleur de l'escalier, fait un signe de croix, en priant la tête baissée, puis passe son chemin.

    Pendant des siècles, les fidèles ont gravi à genoux les 28 marches en priant.

    Mais cette dévotion populaire patiente depuis un an. La grande affiche représentant l'escalier est tout ce que le public peut voir tandis qu’une équipe de restaurateurs du Vatican termine la phase finale de vingt ans d’efforts pour réparer le sanctuaire du Saint Escalier et nettoyer ses 1700 mètres carrés de fresques.

    Selon la tradition, l’escalier est celui que Jésus a monté lorsque Ponce Pilate l'a amené devant la foule et l'a remis pour être crucifié. La mère de Constantin, sainte Hélène, aurait apporté l’escalier à Rome depuis Jérusalem en l’an 326.

    En 1589, le sanctuaire fut construit et décoré par le pape Sixte V. Il recouvre notamment l'escalier et abrite quelques-unes des plus anciennes reliques des premiers martyrs chrétiens de Rome, ainsi qu'une image byzantine du Christ.

    Sixte V voulait que le sanctuaire conserve les reliques importantes, mais qu’il puisse aussi exprimer l'essentiel de la foi à travers une abondance d'images vives et colorées décrivant les événements clés de l'Ancien et du Nouveau Testament, explique Mary Angela Schroth, la conservatrice d’une galerie d'art de Rome qui a été impliquée dans le projet de restauration.

    «Puisque les fidèles ne savaient souvent ni lire ni écrire, les histoires prenaient vie à travers des images», dit-elle. Ainsi, «chaque centimètre carré» du sanctuaire – ses deux chapelles, ses cinq escaliers, ses plafonds voûtés et ses larges murs hauts – étaient couverts de fresques et d'art décoratif.

    «Cela devait étonner et attirer le public», souligne-t-elle.

    Restauration colossale

    Mais au cours des siècles, ces illustrations flamboyantes ont progressivement disparu sous la saleté, la crasse et des dégâts d'eau. Des techniques de restauration primitives ou agressives ont parfois décoloré les œuvres originales. Ajoutez à cela un mauvais éclairage et l'espace ténébreux ne faisait plus ce pour quoi il avait été conçu: être une expérience physique et spirituelle totalement immersive avec des repères visuels accompagnant les fidèles dans leur démarche vers le Sancta Sanctorum, a déclaré Paolo Violini, le meilleur expert des Musées du Vatican en matière de restauration de fresques.

    Avec l'aide initiale de la Fondation Getty en 2000, puis grâce à la générosité des Patrons of the Arts des Musées du Vatican, les chapelles Saint-Laurent et Saint-Sylvestre, ainsi que les quatre cages d'escalier – deux ensembles de chaque côté de la cage d'escalier centrale des escaliers sacrés – ont été entièrement restaurés.

    La restauration de l'escalier central devant être achevée d'ici la fin de l'année et l'atrium avant fin 2019, il aura fallu près de deux décennies à onze restaurateurs pour redonner vie à ce que quarante artistes ont créé en moins de deux ans au XVIe siècle. Mais le soin apporté à la restauration a porté ses fruits, permettant aux visiteurs d'aujourd'hui de voir, après 400 ans, la beauté décorative originale que les peintres du pape Sixte avaient conçue, a dit Violini.

    Les gens regardaient à peine les surfaces sombres avant la restauration, dit Schroth, mais maintenant avec «ces couleurs glorieuses» et un éclairage approprié, les visiteurs font plus que simplement regarder, «ils observent et étudient ces histoires» et se souviennent de leur signification.

    Redécouvrir la narration visuelle

    Le recteur du sanctuaire, le père passioniste Francesco Guerra, a déclaré que l'art chrétien dans les espaces sacrés n'est pas seulement un artifice, mais un moyen aussi puissant que les mots, créé pour expliquer et partager la foi et inciter les fidèles à entrer dans une relation plus profonde et plus étroite avec Dieu.

    Le sanctuaire, qui est confié aux soins et à la protection des pères passionnistes, est comme un catéchisme visuel qui existe dans tant d'églises et de sanctuaires, mais qui a besoin d'être «réévalué» et ré-accentué aujourd'hui, croit-il.

    Paul Encinias, directeur de Eternal City Tours, basé à Rome, confirme que lorsqu'il emmène des groupes à la Scala Santa, ils se concentrent sur leurs prières individuelles et leurs intentions, alors qu'ils gravissent chaque marche à genoux.

    «Les pèlerins catholiques du XXIe siècle sont très éloignés des narrations artistiques», a-t-il dit, et ils ne sont «pas habitués à ces indices visuels» qui les entourent, alors le but et la signification de ces œuvres devraient probablement être expliqués.

    Néanmoins, certains des visiteurs que M. Incinias amène prier à la Scala Santa ont souvent une expérience «émotionnelle forte» lorsqu'ils prient et réfléchissent sur les problèmes ou les épreuves de la vie.

    «Nous avons généralement peur de souffrir», et la plupart des homélies ne s'y attardent pas, dit-il. Mais parce que l’expérience encourage les gens à se connecter à la Passion du Christ, «ça touche quelque chose de profond» et les gens réalisent que «Christ est toujours avec nous, même dans nos souffrances».

    Même si les escaliers sont fermés, le sanctuaire a offert un escalier latéral pour la même pratique dévotionnelle de les gravir à genoux. En moyenne, environ 3000 personnes visitent le sanctuaire chaque jour.

    Le père Guerra a dit que le pape François a souligné l'importance des dévotions traditionnelles et populaires et des pèlerinages dans les sanctuaires et les lieux sacrés. Les gens sont constitués d’«esprit et d'intellect, mais aussi de chair, d’émotions et de sentiments», dit-il.

    Dans la Bible, quand Jésus accomplit un miracle, «il touche la personne, il met ses doigts dans les oreilles de l'homme sourd» et prend la main d'une fille morte pour la ramener à la vie, a dit le prêtre.

    Ce contact physique, qui est une partie inséparable de notre humanité, est une caractéristique clé de la Scala Santa, rappelle-t-il. En grimpant l'escalier à genoux et en réfléchissant à la passion du Christ, «les gens se sentent unis à Jésus, ils se sentent compris par Jésus, ils se sentent aimés par Dieu».

    Carol Glatz

  • Une étude sur le saint Suaire suscite la perplexité

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    De Vatican News

    Saint-Suaire: une étude sur les taches de sang suscite la perplexité

    Une spécialiste interrogée par Vatican News considère cette étude comme n’ayant aucune rigueur scientifique et étant motivée par des raisons idéologiques visant à décrédibiliser cette relique.

    Federico Piana – Cité du Vatican

    La nouvelle a fait le tour du monde: la moitié des taches de sang imprimées sur le suaire ne seraient pas compatibles avec la posture d’un homme crucifié. Cette étude sérieuse en apparence, publiée par des chercheurs de l’Université de Liverpool dans le Journal of Forensic Sciences, est vivement contesté par Emanuela Marinelli, spécialiste mondialement connue du Saint-Suaire, qui dénonce le manque de «rigueur scientifique» de cette étude, effectuée à l’aide d’un simple mannequin recouvert d’un linge, sur lequel on a fait tomber quelques gouttes de sang artificiel à l’aide d’une éponge pour ensuite étudier la trajectoire du sang…

    Une méthode approximative et superficielle donc, qui selon elle n’a pas le sérieux «d’autres enquêtes comme celle réalisée il y a désormais 40 ans sur des cadavres d’hommes morts par hémopéricarde» (un épanchement sanguin du cœur, dont Jésus lui-même serait mort, ndlr), avec un bistouri pointé entre la cinquième et la sixième côte, comme la lance du soldat romain. Ces études de médecine légale tendaient en effet à corroborer la relation entre les traces de sang présentes sur le Saint-Suaire et les blessures évoquées dans les récits de la Passion du Christ.

    Interrogée par Radio Vaticana Italia, la professeure Marinelli dénonce donc les études pseudo-scientifiques financées par des groupes idéologiques visant à présenter le Saint-Suaire comme un faux. Elle rappelle notamment la censure par la Rai, la télévision publique italienne, d’un documentaire dans lequel était évoquée une lettre du cardinal Anastasio Ballestrero, archevêque de Turin de 1977 à 1989, qui dénonçait l’implication de la franc-maçonnerie dans l’affaire de la datation au carbone 14, dont la thèse sous-jacente était de démontrer l’origine médiévale, et non pas antique, du Saint-Suaire. Des études ultérieures ont relancé le débat, avec notamment l’idée plausible d’une origine antique et palestinienne du Saint-Suaire, qui serait donc authentique, mais qui aurait pu, au long de deux millénaires, faire l’objet de raccommodages et de réparations avec des tissus européens plus récents.

    En tout cas, pour certains, l’objectif n’est pas seulement de nier le Christ mais aussi sa Résurrection. Comme disait le cardinal Giacomo Biffi, pour un catholique, découvrir que le Saint-Suaire serait un faux ne change rien. Cela change tout, en revanche, pour un athée. Et c’est peut-être cela qui motive certains à vouloir démontrer le caractère faux de cette relique, avec un certain acharnement idéologique, le tout sous couvert de scientificité, dénonce Emanuela Marinelli.