Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Patrimoine religieux - Page 132

  • Liège: Semaine Sainte 2019 à l'église du Saint-Sacrement au Bd d'Avroy

    IMPRIMER

    semaine sainte 20192.jpg

    Lire la suite

  • Déchristianisation et "archipelisation" de la société française

    IMPRIMER
    Entretien avec Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’institut de sondages IFOP, auteur de L’Archipel français (Seuil).

    Vous analysez dans votre livre comment l’élection d’Emmanuel Macron a été l’aboutissement d’un éclatement de la société française qui a commencé il y a des décennies. La déchristianisation de la France a-t-elle joué un rôle dans cette « archipelisation » de la société ?

    Nous ne sommes bien sûr pas les premiers à travailler sur le déclin de l’influence catholique en France. Le livre de Marcel Gauchet Le désenchantement du monde a déjà trente-cinq ans. Mais nous sommes aujourd’hui au stade terminal du processus. Le nombre de « messalisant » s (qui vont à la messe tous les dimanches) est passé de 35 à 6 % depuis Vatican II. Le nombre décroissant des prêtres diocésains et des baptêmes, la grande raréfaction du prénom Marie également, marquent une déchristianisation très avancée. La matrice catholique a eu une influence considérable sur la structuration de la société française. Elle a organisé tout un pôle catholique de la société qu’elle a irrigué pendant des siècles jusqu’aux dernières décennies. Elle a, parallèlement, suscité la constitution d’un pôle laïque et républicain qui s’est construit pour une grande part en réaction au premier et qui, déchristianisation aidant, s’est trouvé dépourvu d’adversaire. La déchristianisation a déstabilisé les deux pôles qui, plus profondément, reposaient sur un soubassement imprégné de culture judéo-chrétienne, remettant en question les fondements mêmes sur lesquels les deux pôles reposaient. La déchristianisation ne pouvait donc pas rester sans conséquences sur l’ordre politique et sur le paysage électoral.

    En conséquence de ces évolutions, vous parlez d’un paysage sinistré.

    J. F. : Par de nombreux aspects, le paysage culturel et idéologique n’a plus grand-chose à voir avec ce que l’on a connu. Bien sûr, chaque génération a la faiblesse de penser qu’elle est en rupture par rapport à celles qui l’ont précédée. Mais ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est pas seulement le résultat d’un renouvellement générationnel, mais d’un basculement civilisationnel et anthropologique sans précédent. Il y a d’autres critères que le taux de remplissage des églises qui indiquent la déchristianisation de la France : les préférences en matières d’obsèques (l’incinération a pris le pas sur l’enterrement), les mariages et la nuptialité, la sexualité, la décrispation de la sociétésur l’homosexualité. On voit les plaques tectoniques bouger de manière spectaculaire, alors qu’elles étaient restées immuables pendant des siècles. Entre 1945 et le début des années 1980, les naissances hors mariage représentaient moins de 10 % des naissances. Aujourd’hui c’est 60 %. C’est devenu la norme, en l’espace de deux générations. Avec bientôt l’élargissement du droit à la PMA aux couples de lesbiennes ou aux femmes célibataires, on va aboutir à des naissances sans père. Une rupture encore avec l’ordre philosophique, anthropologique et même psychologique que l’on a connu. Quand on pose la question aux Français aujourd’hui en évoquant le manque de père, 50 % sont favorables à l’élargissement de la PMA, 50 % sont défavorables. Les générations les plus âgées y sont aux deux tiers opposées. Les moins de 35 ans y sont aux deux tiers favorables. L’ordre social et familial n’en sera pas forcément bouleversé, étant donné le petit nombre de personnes concernées. Mais sur des questions assez fondamentales, les conceptions changent radicalement. Avec ces lois qui se succèdent, c’est tout le référentiel qui, peu à peu, mais rapidement, se modifie. Au début des années 1970, apparaît la pilule et l’IVG est légalisée, ce qui dissocie sexualité et procréation : il peut y avoir sexualité sans procréation. Quarante-cinq ans plus tard, nous pourrions avoir une procréation sans sexualité.

    Lire la suite

  • Shaanxi (Chine) : des églises catholiques converties en centres communautaires

    IMPRIMER

    De Zhou Xiaolu sur le site "Bitter Winter" :

    Des églises catholiques du Shaanxi converties en centres communautaires

    Les autorités présentent aux catholiques une alternative à la démolition de leurs églises : dépouiller leurs lieux de culte de tout symbole religieux. Les bâtiments sont ensuite proclamés « centres culturels » et la pratique d’activités religieuses y est interdite.

    Au cours de l’année qui s’est écoulée, le PCC a pris une série de mesures pour réprimer les Églises et les temples, dont certains appartiennent aux cinq religions autorisées. Des églises protestantes et catholiques ont été démolies ou fermées, des croix ont été démantelées. Toutefois, ces mesures suscitent souvent l’indignation de l’opinion publique. Pour éviter les critiques, le PCC expérimente des méthodes plus subtiles pour empêcher les églises d’opérer.

    Bitter Winter a publié de nombreux articles sur la manière dont les églises des Trois-Autonomies ont été converties en usines ou autres entreprises séculières. Ces derniers jours, Bitter Winter a visité plusieurs églises catholiques dans le comté de Qishan administré par la ville de Baoji dans la province de Shaanxi. Nous avons constaté que, bien que les églises n’aient pas été démolies, leur apparence a été modifiée. L’une d’elles a été convertie en centre communautaire. Un panneau où sont inscrites les « valeurs socialistes fondamentales » est accroché au mur à l’intérieur de l’église. Les activités religieuses sont aussi interdites dans l’église.

    Des croyants locaux ont confié à Bitter Winter qu’en septembre de l’année dernière, les autorités du comté de Qishan ont commencé à prétendre que deux églises catholiques locales n’avaient jamais reçu l’approbation officielle des autorités. Selon elles, il s’agirait de « bâtiments illégaux » qui, selon les réglementations et les politiques nationales, devraient être démolis. Lorsque les croyants ont protesté contre la démolition, les autorités leur ont dit que, s’ils voulaient éviter la démolition de l’église, ils devaient “d’abord enlever la croix, puis accrocher un panneau indiquant Centre d’activités culturelles” ».

    Lire la suite

  • S’en prendre à une église, c’est tourner le dos à notre histoire

    IMPRIMER

    De Paul Sugy sur le site du Figaro (Vox) :

    Annie Genevard et Philippe Gosselin: «S’en prendre à une église, c’est tourner le dos à l’Histoire de France»

    Annie Genevard et Philippe Gosselin: «S’en prendre à une église, c’est tourner le dos à l’Histoire de France»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - En 2018, 1 063 actes antichrétiens ont été commis en France selon le Ministère de l’intérieur. Les députés LR Annie Genevard et Philippe Gosselin réclament une mission d’information parlementaire pour mieux connaître la nature et les motivations de ces actes insupportables.


    FIGAROVOX.- Vous avez demandé la création d’une mission parlementaire sur les actes antichrétiens. Quel est l’objet de votre démarche?

    Philippe GOSSELIN.- En effet, nous demandons au président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, la constitution d’une mission d’information parlementaire sur les actes antichrétiens. Ceux-ci ont défrayé la chronique récemment mais en réalité on en parle assez peu, et surtout on a du mal à connaître avec précision le nombre, le motif et la gravité de ces actes, car les statistiques rendues publiques par le Ministère de l’intérieur sont trop vagues. Dans son communiqué du 12 février dernier, il recense 1 063 «actes antichrétiens», sans qu’aucune précision supplémentaire soit ajoutée. En réalité les actes antichrétiens peuvent procéder d’intentions très diverses, et les profils de ceux qui les commettent sont variés. Nous avons besoin de mieux les connaître, pour aussi mieux y répondre: nous souhaitons donc qu’une typologie précise soit établie ainsi qu’une cartographie. Commettre un acte sataniste, ce n’est pas la même chose qu’un «simple» larcin, qui n’est pas non plus semblable à une profanation.

    Annie GENEVARD.- Les mots sont importants: au mot «christianophobie» qui se calque sur le modèle d’autres discriminations pas nécessairement comparables, je lui préfère le terme d’ «actes antichrétiens». Notre démarche n’est pas communautaire, Il faut renseigner précisément le phénomène de façon objective, savoir de quoi nous parlons et ensuite en tirer des conclusions pour agir et ne pas laisser ces actes sans offrir une réponse forte. Nous ne pouvons pas détourner un regard gêné, il en va de la responsabilité et de l’honneur de la représentation nationale.

    Lire la suite

  • 9000 églises fermeront au Canada d'ici 10 ans

    IMPRIMER

    Sur le site Info Présence religieuse (Canada) :

    Au Canada, 9000 églises fermeront d'ici 10 ans

    Selon la Fiducie nationale du Canada, quelque 9 000 églises fermeront au cours des 10 prochaines années au Canada, soit environ le tiers de toutes les églises au pays. Les églises rurales, à l'instar de celle-ci, à Saint-Joseph-de-la-Rive, dans Charlevoix, sont plus à risque.

    Selon la Fiducie nationale du Canada, quelque 9 000 églises fermeront au cours des 10 prochaines années au Canada, soit environ le tiers de toutes les églises au pays. Les églises rurales, à l'instar de celle-ci, à Saint-Joseph-de-la-Rive, dans Charlevoix, sont plus à risque.   (Archives Présence/P. Vaillancourt)

    Selon la Fiducie nationale du Canada, quelque 9 000 églises fermeront au cours des 10 prochaines années au Canada, soit environ le tiers de toutes les églises au pays.

    «Ce sera définitivement une mauvaise chose», a déclaré l'architecte Roberto Chiotti au journal ontarien The Catholic Register. «Vous savez, c'est notre théologie en pierre.»

    Robert Pajot, du National Trust, est plus ou moins résigné au fait qu'un grand nombre d'immeubles du Canada portant des croix sont en train de devenir excédentaires par rapport aux besoins de la société.

    «Oui, nous allons en perdre. Oui, certaines pourront avoir un usage commercial, d'autres être transformées en condos», a-t-il déclaré.

    Il existe environ 27 000 lieux de culte au Canada, ce qui signifie qu'environ un tiers d'entre eux seront vendus, démolis ou abandonnés au cours de la prochaine décennie. Certains endroits seront épargnés, comme l'archidiocèse de Toronto, où aucune fermeture n'est prévue. L'archidiocèse a construit près d'une église par an depuis le début du XXIe siècle.

    «L'archidiocèse de Toronto a la chance de compter sur une forte population immigrante qui a un engagement de foi local, ce qui explique en partie la célébration de la messe dans plus de 35 langues chaque semaine», a déclaré Neil MacCarthy, porte-parole de l'archidiocèse.

    Lire la suite

  • À Liège le dimanche 7 avril 2019 à 10h, messe grégorienne de la Passion en l’église du Saint-Sacrement : plain-chant, orgue et violons de l’Ensemble Darius.

    IMPRIMER

    affiche_premier dimanche du mois.jpg

    Lire la suite

  • Quand le jour baisse sur l’Eglise catholique…

    IMPRIMER

    Sur le site web « Pro Liturgia » :

    Sarah le jour baisse ob_08de29_5bfba909-bb73-4651-a196-ba891908020e.jpeg

    Quelques petites vidéos dans lesquelles le cardinal Sarah, à l’occasion de la parution de son dernier livre, rappelle des points fondamentaux:
    ... sur la crise de la foi : cliquer ici
    ... sur la crise de l’Eglise : cliquer ici
    ... sur les raisons du combat à mener : cliquer ici
    ... sur la crise sacerdotale : cliquer ici.
    Le cardinal Sarah sait que la situation est grave; il descend donc dans l’arène pour mener “le bon combat de la foi”.

    Ref.  https://www.proliturgia.org/actua.html

    JPSC

    A lire également l'article de Christophe Geffroy sur le site de La Nef : Un monde à reconstruire

  • Liège (Saint-Jacques) 30 mars : les 7 dernières paroles du Christ en croix de Joseph Haydn

    IMPRIMER

  • France : une mobilisation face à l'inflation des profanations de lieux de culte chrétiens

    IMPRIMER

    De Louis Lecomte sur le site de l'Incorrect.org :

    INFLATION DES PROFANATIONS DE LIEUX DE CULTE CHRÉTIENS : TROIS QUESTIONS AU PRÉSIDENT DE LA SPERO

    © DR

    L’inflation violente des profanation de lieux de culte chrétiens est très préoccupante. Trois questions au président de la SPERO, une jeune association qui milite pour sortir de l’omerta et du déni.

    En quelques mots, qui est la SPERO ?

    C’est une association qui est composée d’une dizaine de personnes catholiques, engagée par ailleurs dans diverses structures et engagements. Nous sommes réunis par le désir de faire quelque chose de concret, en mettant notre énergie et compétences au service d’une parole catholique. Mais différemment de ce qui se fait jusqu’à présent : pas uniquement dénoncer, ou proposer des formations : avec une vraie action militante.

    Concernant votre pétition, quel a été l’élément déclencheur ?

    L’indignation germait depuis longtemps. Depuis un an il y a presque deux profanations par jour. Il fallait bien se lancer. Lorsqu’il y a quelque chose contre une mosquée ou une synagogue les medias et les politiques s’indignent : pour une église, rien. Mais la joue gauche a bon dos : il faut réagir ! Ça ne concerne pas que les cathos, cette tension qui monte est l’affaire de tous.

    Quel est l’objectif de cette pétition ?

    Exiger une réaction officielle du ministre des cultes Christophe Castaner. Il doit a minima reconnaître qu’il y a une vague d’actes antichrétiens, et la condamner vigoureusement.

    La pétition en ligne : https://www.spero-asso.fr/stop-profanations-eglises/

    À propos de SPERO

    « Défendez vos clochers, ouvrez vos cœurs »
    SPERO est l’association de défense des Chrétiens et du patrimoine culturel chrétien en France.

  • Un appel de "l'Homme Nouveau" que nous relayons bien volontiers

    IMPRIMER

    Chers lecteurs de L’Homme Nouveau…

    Rédigé par Philippe Maxence le  dans Éditorial

    Chers lecteurs de L’Homme Nouveau…

    Les scandales redoublent 

    Semaine après semaine, nous semblons assister à une accélération dans la dégradation de la civilisation chrétienne. Depuis des années, le scandale de la pédophilie au sein de l’Église fait la Une des journaux. Récemment, le livre Sodoma, largement analysé dans notre dernier numéro, a tenté de disqualifier davantage encore la doctrine catholique et les membres de l’Église. Début mars, Arte a diffusé une enquête mettant des clercs en cause dans des cas d’abus sexuels envers des religieuses ou des femmes en lien avec des institutions catholiques. Émission choc, insoutenable par les accusations qui y furent proférées et qui révèlent là aussi un profond scandale, en contradiction directe avec la foi et la morale catholiques.

    Rappelons que le résultat de telles actions ne se limite pas toujours au seul scandale parmi les fidèles ou à l’habituelle mise en cause de l’Église. On peut aussi en mourir. L’an dernier, deux jeunes prêtres se sont ainsi suicidés. Un phénomène relativement nouveau qui s’explique aussi (pas seulement, bien sûr) par le climat délétère dans lequel vit aujourd’hui le clergé. Plus récemment, un couple a été condamné pour avoir accusé faussement un prêtre d’attouchement sur des enfants mineurs. Dans ce dernier cas, l’évêque avait immédiatement sanctionné le prêtre et l’avait éloigné le temps de l’enquête. Mais il avait aussi rendu public son nom. Sans se soucier visiblement du respect de sa réputation !

    Vers une ère postchrétienne

    Les scandales sexuels ne sont pas tout ! Dans un livre publié lui aussi début mars (1), le directeur de l’Ifop, Jérôme Fourquet, montre le basculement de civilisation actuellement à l’œuvre. Pour lui, les choses sont désormais claires : la civilisation chrétienne est morte. Des preuves ? Le renversement au plan de la parentalité, l’acceptation massive de l’homosexualité et du « mariage » éponyme, la PMA et tout l’attirail qui l’accompagne, mais aussi la chute abyssale du nombre de prêtres, l’augmentation des prénoms d’origine musulmane et la disparation de celui de… Marie. Donné à 20,5 % de la population en 1900, ce prénom était en dessous des 15 % pendant la Première Guerre mondiale et à 1 % dans les années 1970. Il est désormais sous cette barre fatidique (0,3 % en 2016). Baptêmes, mariages religieux, enterrements connaissent aussi une courbe spectaculairement descendante. On peut bien sûr discuter les chiffres, mais pas les grandes ten­dances. Si ce n’est déjà fait, c’est pour bientôt : le postchristianisme est à nos portes.

    Des causes connues

    Les causes sont évidemment multiples. Indiquons en deux, très rapidement, quitte à y revenir un jour plus profondément. La déchristianisation est le fruit d’un long processus de lutte contre l’Église auquel la Révolution française a donné une assise institutionnelle qui en a démultiplié les effets. Faute de l’avoir analysé avec rigueur et parce que nous avons toujours préféré pactiser et nous laisser intégrer dans ce système global, nous en subissons aujourd’hui directement les effets.

    Face à une telle situation allant en s’accélérant, depuis plus de cinquante ans maintenant, l’Église a choisi de ne plus prêcher la radicalité de la foi, la totalité du dogme, les fins dernières, la nécessité de la grâce, la réalité du péché, les exigences morales, en un mot la Croix. Là encore, les effets sont sous nos yeux : scandales à l’intérieur de l’Église, désintérêt ou haine renforcée à l’extérieur.

    Transmettre l’espérance chrétienne

    Chers lecteurs de L’Homme Nouveau, les Apôtres se sont aussi trouvés dans la peur et le désespoir alors que la tempête se déchaînait et que le Christ semblait dormir. Mais le Christ est fidèle et notre espérance n’est pas vaine. Numéro après numéro, nous vous le redisons : nous avons tout un monde à refaire chrétien, à commencer par nos enfants et nos petits-enfants et tous ceux qui les entourent. L’Homme Nouveau ne peut que proposer la radicalité de la foi catholique et montrer le plus possible les fruits de la civilisation chrétienne.

    Pour ce faire, je ne crains pas de vous le dire : nous avons encore besoin de vous. Non pas pour nous, mais pour ceux qui doivent entendre la vérité. Pour transmettre ! Le Carême est un temps par excellence de conversion et de sacrifice. Si chacun de nos lecteurs – oui, vous qui me lisez en ce moment ! – nous offre en guise de don de Carême 2019, seulement 10 € (mais multipliés par le nombre de tous nos lecteurs), nous pourrons engager les efforts nécessaires pour transmettre l’espérance chrétienne. À vrai dire, nous y croyons tellement que nous nous sommes déjà engagés concrètement (et financièrement !) dans cette voie. Nous vous en reparlerons dans notre prochain numéro. Mais n’attendez pas : rejoignez-nous dès maintenant ! 

    1. L’Archipel français, Le Seuil, 384 p., 22 €.

    FAIRE UN DON

  • 7 motifs qui plaident en faveur de la messe traditionnelle

    IMPRIMER

    De Madeleine-Marie Humpers (sur son blog) :

    7 motifs en faveur de la messe traditionnelle

    Parfois, après une messe célébrée sous la forme ordinaire, le fidèle reste sur sa faim. L’intériorité, le sacré, l’intégration de la doctrine catholique dans l’homélie peuvent, entre autre, ne pas avoir été assez prégnants. A certains, la messe traditionnelle convient mieux et ce, pour plusieurs raisons. 

    A la suite du Concile Vatican II, de nombreuses célébrations se sont voulues très pastorales. Et pourtant, certains fidèles ne s’y retrouvent pas. Ils peuvent même être tentés d’abandonner la messe, tant celles qu’ils fréquentent correspondent peu à leurs besoins spirituels et à leurs attentes. Avant de découvrir la messe traditionnelle, c’est-à-dire sous la forme extraordinaire, ils tâtonnent parfois pendant longtemps. Dans les Vicariats et les paroisses où la messe est célébrée sous la forme ordinaire, bien souvent on évite d’indiquer aux fidèles qui l’ignoreraient l’existence de cette autre manière de célébrer, jugée souvent rétrograde, passéiste et surannée. Et c’est dommage, car un certain nombre de fidèles seraient bien plus assidus à se rendre à l’église, si c’était pour assister à des messes traditionnelles...

    1. Un langage précis et rigoureux

    Le langage doctrinal qui domine dans les messes (et surtout dans les homélies) sous la forme extraordinaire, est bien souvent plus rigoureux, plus précis et plus universel que celui des homélies des messes sous la forme ordinaire. Dans un souci pastoral, Vatican II a privilégié un « langage concret, narratif, affectif »[1]. Trop souvent, hélas, la « pastoralisation » des homélies a porté un coup à la richesse de la doctrine catholique.

    2. Une participation intérieure

    Sacrosanctum Concilium a voulu encourager la participation des fidèles. Il s’agissait essentiellement d’une participation intérieure, mais l’aspect extérieur l’a parfois emporté, comme si celle-ci n’avait d’autre fin qu’elle-même. Ne manque-t-elle pas alors son but, qui est bien de participer « à l’action de Dieu » ? C’est Dieu qui est le premier acteur lors de l’eucharistie : la participation du croyant à ce sacrement est d’abord une participation passive, car il s’agit d’une ouverture, d’une disposition à accueillir le don de Dieu, avant de devenir une participation active.En somme, l’obsession de la « participation active » a nui à la primauté de Dieu au sein même de la célébration, en inversant symboliquement les données de la foi.

    Rappelons à ce propos que la messe a été instituée pour quatre fins : pour adorer Dieu; pour expier nos péchés; pour remercier Dieu de ses bienfaits; pour obtenir ses grâces. Toute idée de participation n’a donc de sens que si elle est ordonnée à ces fins.

    Lire la suite

  • Les "hommes en noir" débattent des scandales à répétition et des actes anti-chrétiens qui se multiplient

    IMPRIMER

    Pour cette septième émission, avec l'abbé Celier, l'abbé Barthe et Daniel Hamiche, sous la direction de Philippe Maxence les sujets suivants ont été abordés :

    1°) Scandales à répétition, l'Église est-elle dans la tourmente ?

    2°) Augmentation record des actes anti-chrétiens.

    3°) Le ralliement, un basculement historique ?