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Patrimoine religieux - Page 132

  • O Emmanuel (23 décembre)

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    Les antiennes O de l'Avent (voir ICI)

    23 décembre

    O Emmanuel, Rex et legifer noster, expectatio gentium, et Salvator earum : veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster.

    O Emmanuel, notre Législateur et notre Roi, espérance et salut des nations : Viens nous sauver, Seigneur, notre Dieu.

  • Ce qu'il convient de faire de nos églises désertées...

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    De Cyprien Viet sur Vatican News :

    Que faire des églises désaffectées?

    Le Conseil pontifical de la Culture a publié lundi une document sur l’utilisation des églises ayant été “dé-consacrées”, un phénomène qui concerne particulièrement l’Europe.

    Ce document est le fruit d’un colloque organisé au Vatican les 29 et 30 novembre derniers, et intitulé “Dieu n’habite plus ici”. Tout en prenant acte de cette réalité, l’enjeu est d’éviter la dispersion du patrimoine religieux, historique et artistique, et surtout d’empêcher d’éventuelles dérives dans la nouvelle affectation de ces bâtiments pour certaines activités profanes.

    Des lignes directrices sont détaillées sur 14 pages, permettant une mise à jour d’un document élaboré en 1987 par la Commission pontificale d’Art sacré : la “Charte sur la destination d’usage des anciens édifices ecclésiastiques”. Alors que ce premier document était surtout destiné à l’Italie, il s’agit cette fois de répondre à des problématiques soulevées par les Églises d’Europe, du Canada, des États-Unis et Australie, où les diocèses font souvent face à un patrimoine surdimensionné par rapport à la vie concrète des communautés.

    «Les nombreux changements qui marquent nos sociétés et nos cultures, peut-on lire dans l’introduction à ce document, lancent donc des défis aussi pour la façon de percevoir, valoriser et gérer le patrimoine culturel et surtout les espaces de culte en excès de la part de l’Église», est-il indiqué dans l’introduction de ce document.

    La nouvelle affectation doit avoir une finalité bien définie

    Différentes recommandations sont formulées, notamment le fait que toute décision de cession de biens cultuels, qu’ils soient mobiliers ou immobiliers, doit être prise par les autorités ecclésiastiques de concert avec la communauté ecclésiale, en dialogue avec la société civile, en tenant compte des particularités des territoires et des différents contextes culturels. La nouvelle destination d’usage de ces églises déconsacrées doit avoir une finalité culturelle, sociale ou caritative bien définie, en excluant dans tous les cas une quelconque utilisation commerciale, à moins qu’elle ait une finalité solidaire. Les quelques cas d'anciennes églises converties en hôtel, en restaurant ou en discothèque sont donc totalement inadmissibles au regard de ce principe.

    La priorité n’est donc surtout pas de tirer un bénéfice de la revente de ces bâtiments, mais de toujours veiller à ce que leur affectation garde un sens compatible avec l’esprit chrétien, est-il précisé, en substance, dans les lignes directrices proposées par le Conseil pontifical de la Culture.

    Ce que dit le Droit canonique

    Le Canon 1222 du Code de Droit canonique de 1983 donne une indication précise sur la façon dont peut s’opérer le transfert d’une église à un usage profane :

    Can. 1222 - § 1. Si une église ne peut en aucune manière servir au culte divin et qu'il n'est pas possible de la réparer, elle peut être réduite par l'Évêque diocésain à un usage profane qui ne soit pas inconvenant.

    § 2. Là où d'autres causes graves conseillent qu'une église ne serve plus au culte divin, l'Évêque diocésain, après avoir entendu le conseil presbytéral, avec le consentement de ceux qui revendiquent légitimement leurs droits sur cette église et pourvu que le bien des âmes n'en subisse aucune dommage, peut la réduire à un usage profane qui ne soit pas inconvenant. 

    Lire aussi : Eglises désaffectées : «Toute utilisation commerciale à des fins spéculatives est à exclure», par le card. Ravasi

  • Le combat du député-bourgmestre de Welkenraedt pour la défense des traditions chrétiennes

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    Lu aujourd'hui dans le quotidien L’Avenir, p. 5 : 

    Défendre les traditions de Noël: le combat de Nix jusqu’au Parlement

    Le bourgmestre et parlementaire MR de Welkenraedt est un ardent défenseur de Noël, mais également de nos traditions, chrétiennes et laïques. Il a défendu son point de vue au Parlement. Sans grande écoute. … Jean-Luc Nix (MR) : « Je discute beaucoup avec les gens. Il en ressort qu’on ne peut pas renier notre passé judéo-chrétien. Saint-Nicolas, les marchés de Noël, la dénomination des vacances… Cela fait partie de notre patrimoine culturel, même s’il n’y a plus de connotation religieuse. Il faut le défendre, et comme pas mal de citoyens, je me dis qu’on est en train de démonter, pièce par pièce, ce patrimoine. … ces moments de fêtes sont des traditions, au-delà de l’aspect religieux. Il faut respecter la laïcité, mais essayons de conserver nos traditions. Surtout à l’heure où nous sommes envahis par les Black Friday et autre Halloween qui ne font pas partie de notre patrimoine. »

  • Quand le PVDA (PTB) mobilise pour éviter qu'une église de Gand soit transformée en supermarché

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    Peut-être l'extrême-gauche sera-t-elle plus efficace pour protéger le patrimoine religieux que ne l'est l'autorité ecclésiastique ? 

    TEKEN DE PETITIE: SINT-ANNA IS VAN ONS!

    Het Gentse stadsbestuur wil de bekende Sint-Annakerk omvormen tot een Delhaize. Wij aanvaarden niet dat Gent waardevol historisch erfgoed te grabbel gooit. Wij vragen dat het stadsbestuur haar belofte nakomt en de beschermde Sint-Annakerk een culturele of gemeenschapsfunctie geeft, in overleg met de buurt. Gent is geen supermarkt, Gent is van ons.

    Deze actie werd al door 1,472 mensen ondertekend.

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  • Ce que révèle l'archéologie au sujet de l'histoire de Jésus

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    De NATIONAL GEOGRAPHIC (via le site de France Catholique

    La véritable histoire de Jésus : ce que révèle l’archéologie

    par Kristin Romey

    La majorité des archéologues ne doutent plus de l’existence du personnage historique de Jésus. Au fil des fouilles en Terre sainte, son portrait s’affine. Kristin Romey nous emmène dans un jeu de piste vieux de vingt siècles.

    Le bureau d’Eugenio Alliata à Jérusalem évoque n’importe quelle officine d’archéologue qui préfère le travail de terrain. Sur les étagères surchargées, des relevés de fouilles côtoient des mètres rubans et d’autres outils. Rien de bien différent des bureaux de tous les archéologues que j’ai pu rencontrer au Moyen-Orient, à deux détails près : Alliata porte l’habit couleur chocolat des franciscains, et son quartier général se trouve dans le monastère de la Flagellation. Selon la tradition de l’Église, le monastère fut bâti à l’endroit même où Jésus-Christ, condamné à mort, fut flagellé par les soldats romains et couronné d’épines.

    https://www.nationalgeographic.fr/histoire/2018/12/la-veritable-histoire-de-jesus-ce-que-revele-larcheologie

  • La messe de Vatican II : autopsie d'une catastrophe liturgique

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    Du site "Paix liturgique" :

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    5 QUESTIONS A L'ABBÉ CLAUDE BARTHE AU SUJET DE SON DERNIER OUVRAGE " La Messe de Vatican II. Dossier historique"

    L'abbé Claude Barthe vient de publier aux Editions Via romana une étude majeure consacrée à l'histoire de la Nouvelle messe. Pour y voir plus clair et inviter nos lecteurs à acquérir au plus vite cet ouvrage, nous avons demandé à son auteur de préciser son projet en répondant à quelques-unes de nos questions. Notons que cette étude intéressera tout particulièrement ceux qui n'ont pas vécu eux-mêmes ces turbulences mais qui désirerons en mesurer le plus exactement possible les étapes et les enjeux.

    Pourquoi avez-vous donné ce titre, La Messe de Vatican II, à votre livre ?

    De même qu’on parle de Messe tridentine pour qualifier la messe codifiée par Pie V après le concile de Trente, l’appellation adéquate de la messe composée par Paul VI en suite du concile Vatican II me semble être : Messe de Vatican II. Certes, comme on l’a souvent remarqué, le Consilium (Commission) institué par Paul VI en 1964, pendant le Concile par conséquent, pour appliquer la réforme liturgique voulue par Vatican II, est allé au-delà de ce qu’un certain nombre d’évêques du Concile imaginaient. Mais le texte qu’ils avaient voté, Sacrosanctum Concilium, prévoyait une « révision » de toute la liturgie romaine, et notamment de la messe, et ouvrait la voie à ce qu’a été cette réforme par une série de dispositions très ouvertes. En fait, Vatican II a hérité de tout le travail de préparation qu’avait accompli le Mouvement liturgique des années 50, organisé en véritable groupe de pression, spécialement en France (le CPL, puis CNPL, Centre national de Pastorale liturgique), en Belgique, en Allemagne, prônant la concélébration, la messe face au peuple, l’infusion de langue vernaculaire, la suppression de l’offertoire « doublet » du canon, etc.

    Il faut bien se rendre compte qu’à l’époque où s’est ouvert Vatican II, tout le monde voulait réformer, un peu, beaucoup, passionnément, selon les tendances, sans jamais se poser la question : « pourquoi réformer ? », car il allait de soi que la liturgie devait être transformée. Aujourd’hui, au vu des résultats pastoraux, cet enthousiasme fébrile est complètement tombé, au point que de nouvelles modifications importantes venues de Rome sont devenues impensables.

    Mais cette volonté de réforme très particulière, consistant à opérer une adaptation au monde moderne, sans s’inquiéter du fait qu’il s’était bâti contre la religion et en s’imaginant qu’on pouvait le « baptiser » peu ou prou, caractérise l’entier projet de Vatican II : réformer les rapports du pape et des évêques dans un sens plus collégial ; réformer la formation des prêtres ; réévaluer l’importance du sacerdoce commun des laïcs ; moderniser la vie religieuse ; réformer les rapports de l’Eglise et du monde ; repenser les rapports avec les religions non chrétiennes et avec les Eglises non catholiques ; réviser les rapports de l’Ecriture et de la tradition ; etc. Le tout avec un « souci œcuménique » devenu une sorte de leitmotiv. La transformation du culte divin n’était que l’un des aspects de tout cela, qui s’est avéré être le plus grand chambardement que l’Eglise a opéré dans l’histoire, d’elle-même et sur elle-même. Cette transformation du culte avait une particulière importance dans la mesure où elle a été la vitrine du rajeunissement que l’on entendait donner à l’Eglise.

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  • Sur KTO : une découverte des pères chrétiens d'Orient

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    De KTO : "Cette semaine, nous entrons dans l´Avent et comme chaque année, nous vous proposons une série d´Avent. Nous retrouvons cette année la patristique. Après la série sur les Pères de l´Église grecs et celle sur les Pères de l´Église latins, nous vous invitons à découvrir les Pères orientaux. Et nous commençons cette semaine par un merveilleux poète qui nous fait découvrir un christianisme original et très touchant : Éphrem le Syrien, peut-être l´un des plus grands pères de l´Église syriaque. Quelle est cette Église syriaque et quelle fut son importance ? Et qui fut cet Éphrem, diacre de Nisibe, né en 303 et mort en 373 ? Pour le savoir, retrouvez nos deux invités : Muriel Debié, directeur d'études, section des Sciences Religieuses, à l´École Pratique des Hautes Études, et Françoise Briquel Chatonnet, directeur de recherches au CNRS, dans l´équipe Mondes sémitiques."

  • Italie : les crucifix et les crèches de Noël ont leur place dans les écoles

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Italie : appui des ministres de l'Éducation et de l'Intérieur aux crèches de Noël et aux crucifix dans les écoles

    Le ministère italien de l’Éducation italien a autorisé l’installation de crucifix et la réintégration de crèches de Noël dans les écoles du pays.

    « Le crucifix est pour moi le symbole de notre histoire, de notre culture et de nos traditions », a déclaré le ministre de l’Éducation, Marco Bussetti, devant la Fédération des écoles catholiques. « Je ne vois pas comment cela peut être offensant, cela peut au contraire aider les écoliers à réfléchir à notre histoire. » Il a ajouté « Le crucifix et la crèche sont des symboles de nos valeurs, de notre culture et de nos traditions, expression de notre identité. Je ne vois pas comment cela peut poser problème à l’école. Ceux qui pensent que pour pratiquer l’inclusion il faut les cacher font fausse route ». 

    Après qu’une école de Terni, au nord-est de Rome, a annulé la crèche vivante traditionnelle sous le prétexte de respecter les enfants d’autres cultures, le ministre de l’intérieur italien Matteo Salvini a qualifié la mesure d’« IDIOTIE ». 

    « Il ne s’agit pas seulement de religion », a déclaré Salvini sur Facebook, « mais de l’histoire, des racines, de la culture. Vive nos traditions. Je ne lâche pas ! » a-t-il ajouté.

    Samedi dernier, Salvini s’est exclamé au sujet d’un autre incident du même type quand une école avait interdit le mot offensant de « Jésus » qu’il ne voyait pas comment le mot « Jésus » dans un Noël pouvait offenser quiconque pour conclure par « exceptionnelle écolière [qui s’est rebellée], lamentables institutrices. »

    Dans ce dernier incident, les institutrices d’une école primaire du Nord de l’Italie avaient demandé aux élèves d’omettre le nom de Jésus dans le cantique de Noël afin de ne pas offenser la sensibilité de leurs camarades non catholiques. Mais une écolière se rebella, recueillit les signatures de ses camarades et obtint à la fin que la chanson soit chantée dans sa version originale lors du Récital de Noël. Le fait s’est produit dans une école élémentaire de la Riviera del Brenta, à la frontière entre les provinces de Venise et de Padoue. La fille a 10 ans et est en 5e année.

    Sources : Corriere de la SeraIl Gazzettino (de Padoue), Facebook de Salvini

  • Les monastères d'Europe, témoins de l'Invisible

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    De François Ernenwein sur le site du journal La Croix :

    « Monastères d’Europe » de Marie Arnaud et Jacques Debs

    Monastères d’Europe. Les témoins de l’invisible, Textes et photographies de Marie Arnaud et Jacques Debs, Zodiaque/Arte éditions, 252 p., 39 €

    C’est un projet monumental que ses auteurs ont su mener à bien avec conviction. Marie Arnaud et Jacques Debs ont conçu à la fois un livre et cinq films d’une heure sur les monastères d’Europe, d’une très grande beauté.

    Commençons par le livre. Le champ des investigations était immense : il a fallu choisir entre des lieux, des traditions spirituelles. La définition du territoire exploré peut, elle-même, être discutée : où passent exactement les frontières de l’Europe ?

    Habilement, Marie Arnaud et Jacques Debs ont navigué entre ces écueils. L’ouvrage (beaucoup de photos et très peu de texte) offre une plongée dans des aventures artistiques, architecturales et humaines qui ont dessiné – malgré les conflits théologiques, les souffrances endurées – un paysage spirituel d’une infinie richesse. Il a constitué le socle d’une certaine idée de l’Europe de l’Atlantique à l’Oural.

    À lire aussi : Le choix de la vie contemplative

    21 étapes contrastées

    Quelle est son actualité ? Les auteurs se sont posé la question, ils l’ont aussi posée aux communautés de frères et sœurs rencontrées au cours de leur périple. Les photos parviennent à rendre compte de la pertinence de ce message monastique et de son ancrage dans le monde aujourd’hui. Ces lieux, certes préservés de nombreuses agressions contemporaines, constituent un témoignage puissant pour nos vies d’aujourd’hui et pour le monde dans lequel ils s’inscrivent. En Russie, en Allemagne, en Grèce, en France ou ailleurs sur le continent…

    La typologie retenue – les monastères et l’eau, les monastères du bout du monde, les monastères entrepreneurs, les monastères hors champ, les monastères des pèlerins – peut être discutée à l’infini. Mais ici elle fonctionne et offre au lecteur un cheminement en 21 étapes contrastées entre, par exemple, Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice et Notre-Dame d’Iverski sur l’île de Valdaï en Russie.

    À lire aussi : Les abbayes, des îlots spirituels toujours aussi prisés

    L’histoire d’un éternel recommencement

    Avec les films (1), on entre dans une autre dimension de leur travail documentaire : la rencontre devient plus précise avec ceux qui font vivre ou revivre ces lieux. Témoignages de ces moines et moniales, de la joie qui les habite, ancrée dans les traditions anciennes comme celles des bénédictins ou celles, inventées plus récemment, des Fraternités monastiques de Jérusalem.

    C’est l’histoire d’un éternel recommencement depuis des rites quasi éternels jusqu’à de nouvelles liturgies… La force de ce travail, outre ses qualités artistiques, se niche dans la parole incarnée d’hommes et de femmes qui se déploie dans de nouvelles fondations. L’histoire des monastères d’Europe n’appartient pas au passé. Elle demeure d’une grande actualité.

    François Ernenwein

    (1) Une série de cinq films documentaires de 52 minutes, diffusés sur Arte du 3 au 7 décembre, en DVD le 4 décembre.

  • Pour une bonne gestion des biens culturels de l'Eglise

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    A l'heure où l'on ne sait plus trop bien que faire des églises que les fidèles ont désertées, les paroles du pape devraient pouvoir orienter la réflexion de ceux qui en sont responsables... (voir ICI)

    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Le pape plaide pour une gestion « prophétique » des biens culturels ecclésiastiques

    Message au cardinal Ravasi (Traduction intégrale)

    L’édification d’une église ou sa nouvelle destination ne sont pas « des opérations que l’on traite uniquement sous l’aspect technique ou économique », déclare le pape François ; « elles doivent être évaluées selon l’esprit de prophétie : à travers elles, en effet, passe le témoignage de la foi de l’Église qui accueille et valorise la présence de son Seigneur dans l’histoire ». Le fait « que beaucoup d’églises, nécessaires jusqu’à il y a quelques années, ne le sont plus maintenant », explique-t-il, doit être vu « comme un signe des temps qui nous invite à une réflexion et qui nous impose une adaptation ».

    Le pape François a envoyé un message aux participants au congrès « Dieu n’habite-t-il plus ici ? Cession de lieux de culte et gestion intégrée des biens culturels ecclésiastiques », organisé par le Conseil pontifical pour la Culture, en collaboration avec l’Université pontificale grégorienne et la Conférence épiscopale italienne, qui se déroule à Rome, à la Grégorienne, les 29 et 30 novembre 2018. Daté de ce jeudi 29 novembre, le message a été lu à l’ouverture des travaux par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du dicastère.

    Le pape y souligne que « les biens ecclésiastiques sont des témoins de la foi de la communauté qui les a produits au cours des siècles et c’est pourquoi ils sont à leur façon des instruments d’évangélisation qui accompagnent les instruments ordinaires de l’annonce, de la prédication et de la catéchèse ». « Tout en inculquant le devoir de protection et de conservation des biens de l’Église, et en particulier des biens culturels », poursuit-il, l’Église affirme « qu’ils n’ont pas de valeur absolue mais qu’en cas de nécessité ils doivent servir au plus grand bien de l’être humain, et spécialement au service des pauvres ».

    Voici notre traduction du message du pape François.

    HG

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  • Nos sanctuaires sont irremplaçables

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Les sanctuaires gardent vivante la piété populaire, fortifient la foi et la charité

    Audience du pape avec les recteurs et animateurs de sanctuaires

    « Nos sanctuaires sont irremplaçables », a affirmé le pape François, « parce qu’ils maintiennent vivante la piété populaire, l’enrichissant d’une formation catéchétique qui soutient et fortifie la foi tout en alimentant en même temps le témoignage de la charité ». Reprenant l’expression d’un évêque italien, il a poursuivi en disant que la piété populaire était « le système immunitaire de l’Église ».

    Le pape François a reçu en audience les participants au Congrès international pour les recteurs et les animateurs des sanctuaires sur le thème « Le sanctuaire, porte ouverte pour la nouvelle évangélisation » ce jeudi 29 novembre 2018 dans la Sala Regia du Palais apostolique. Le congrès s’est déroulé du 27 au 29 novembre à l’Université pontificale du Latran à Rome. Après avoir lu son discours préparé, le pape a prolongé l’audience en parlant d’abondance de cœur.

    Le pape a d’abord insisté sur la qualité de l’accueil : « Un climat d’amitié est une semence féconde que nos sanctuaires peuvent jeter dans le terrain des pèlerins, leur permettant de retrouver cette confiance dans l’Église » et dans la prière qui « fait des sanctuaires des lieux féconds, pour que la piété du peuple soit toujours alimentée et grandisse dans la connaissance de l’amour de Dieu ».

    Il a enfin évoqué l’importance du sacrement de la réconciliation : « quand elle est vécue, la miséricorde devient une forme d’évangélisation réelle, parce qu’elle transforme ceux qui reçoivent la miséricorde en témoins de la miséricorde ».

    Voici notre traduction du discours prononcé par le pape François.

    HG

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  • Quand les bateleurs investissent nos cathédrales...

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    Il semble plus facile de remplir les cathédrales pour y applaudir des spectacles de cirque que pour y maintenir la foi vivante...

    C'est ICI