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Patrimoine religieux - Page 177

  • Frère de Jésus ?

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    Du dominicain Renaud Silly (couvent Saint-Thomas d’Aquin de Toulouse) sur "Figarovox ":

     La Vie de Jude frère de Jésus : Françoise Chandernagor met sa plume alerte et sa probité historique au service de la première Église de Jérusalem, gouvernée par la famille de Jésus. Cette grande oubliée de l'histoire, rejetée par les deux camps, en voulant être juive et chrétienne ne fut ni l'une ni l'autre, aux dires de ses détracteurs. On doit se féliciter de tout ce qui contribue à faire connaître la source juive jamais tarie qui irrigue le christianisme, car c'est la fidélité aux origines qui protège contre l'idéologie et la violence religieuse.

    Dommage cependant que Chandernagor fasse dépendre son récit d'une thèse historiquement contestable sur la fratrie d'au moins sept rejetons de son époux Joseph qu'aurait enfantée Marie de Nazareth. Pour en démontrer l'existence, elle se prévaut d'une écrasante galerie d'autorités, pères de l'Église, exégètes, et porte l'estocade en tirant à elle le témoignage de Benoît XVI. Pourtant, elle ne cite pas un fait important qui ruine sa démonstration.

    Les villageois de Nazareth nous disent que les frères de Jésus se nomment «Jacques et Joset, Jude et Simon» (Évangile selon Marc 6,3). Joset étant une forme hellénisée de Joseph, l'usage juif de la papponymie (on donne à l'enfant un des prénoms de son grand-père et non de son père) exclut l'existence d'un fils de saint Joseph prénommé comme lui. Mais surtout, on lit dans le même Évangile que se tenait près de la croix de Jésus «Marie, mère de Jacques et Joset» (Marc 15,40). Si cette femme était la mère de Jésus, on la présenterait comme telle, non pas comme mère de Jacques et Joset. Selon Matthieu (27,56), elle fait partie de l'entourage féminin qui accompagne Jésus depuis la Galilée. Il est donc impossible qu'il s'agisse de sa mère. Encore vivante lors de la Passion, comme la mère du Christ, cette seconde Marie ne peut avoir été l'épouse de Joseph qui, comme juif pieux, n'était pas polygame. Nommés deux fois ensemble et dans le même ordre, «Jacques et Joset» forment un duo aisément identifiable, le premier n'étant autre que le chef de l'Église de Jérusalem, tenu pour un saint par ses fidèles comme par les Pharisiens, mort en glorieux martyr en 62 ou 67.

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  • Eloge de la chasteté religieuse

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    Par un moine du monastère de La Garde (essaimage de l’abbaye Sainte Madeleine du Barroux): 

    JPSC

  • Eglise postconciliaire : l’adoration eucharistique revient de loin

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    L’adoration eucharistique revient de loin. Un temps délaissée, elle est remise à l’honneur dans les paroisses, comme une lame de fond silencieuse mais réelle (voir ci-dessous à Liège, la ville de l'institution de la Fête-Dieu, dès 1246). Lu sur le site de « Famille chrétienne », sous la plume de Bénédicte de Saint-Germain :4e couverture adoration[1]001.jpg

    «Dans les années 60-70, le culte de Jésus Eucharistie avait disparu », se souvient le Père Francis Kohn, postulateur de la cause de canonisation de Pierre Goursat, le fondateur de la Communauté de l’Emmanuel. Le prêtre fait partie de la première « maisonnée » de la communauté, structurée autour de l’adoration, la compassion et l’évangélisation. « Quand nous demandions à adorer dans les églises des lieux où nous allions, il n’y avait même plus d’ostensoirs. »

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  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège, dimanche 26 avril 2015, 17h : le concert à ne pas manquer !

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  • Le Calife ou le Christ

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    marc-sarah-rome-1106 (1).jpgDe Marc Fromager directeur de l’œuvre « Aide à l’Eglise en détresse-France » (photo ici avec le cardinal Sarah), sur le site de « La Nef » :

    Dans une société en perte de repères et de plus en plus efféminée, on peut comprendre que des propositions fortes et viriles puissent être attirantes. Comment relever ce défi ? N’y a-t-il que le djihad comme réponse ?


    L’État islamique attire. Il fait également fuir, les chrétiens, les yézidis, les chiites et même les sunnites modérés, mais il attire. Les mercenaires qui s’y battent viennent de 84 pays différents et a priori, personne ne les y a obligés. D’où vient cette attraction ?
    On peut imaginer que certains doivent adhérer aux concepts clés de l’État islamique : califat, charia et retour vers le passé, en l’occurrence, la culture bédouine de la péninsule arabique du VIIe siècle, le terreau d’où a émergé l’islam. D’autres, un peu paumés et n’ayant rien pour les retenir, que ce soit en Afrique du nord, dans le Caucase ou chez nous en Europe, se laissent tenter par l’aventure. On leur promet des armes et des femmes, de la puissance.
    Ce qui est plus surprenant – et effrayant – c’est de constater que chaque décapitation entraîne une forte augmentation des départs pour le combat. Une tête en moins, c’est cent djihadistes de plus. On peut être attiré par l’aventure ou la proximité idéologique, demeure tout de même un malaise certain.

    On peut continuer à traiter ces personnes de cas psychiatriques mais il faudrait dans ce cas étudier de plus près le lien manifeste qui existerait alors entre le djihad et la folie. En attendant, et comme il est peu probable que quiconque s’aventure sur ce genre d’expérimentations, que faire pour limiter cette attraction et diminuer le nombre de départs ?

    On peut imaginer qu’il faudrait commencer par détruire « l’aspirateur », l’État islamique et la zone grise du nord-est syrien où se concentrent tous les djihadistes. Il semble que nous y travaillons, au moins à repousser l’État islamique hors de l’Irak. Pour la Syrie, c’est plus compliqué car le renversement de Bachar reste à l’ordre du jour pour l’Arabie Saoudite, le Qatar et leurs alliés objectifs, l’Occident. Or, ces fameux djihadistes sont censés y participer.

    Mais cela ne suffira pas. Il y a d’autres aspirateurs, comme la Libye, même si elle est plus difficile à rejoindre. Quoi qu’il en soit, on ne ferait que déplacer la pompe. En réalité, c’est bien également chez nous que nous devons réussir à retenir ces candidats au djihad. Objectivement, force est de constater que nous avons du travail sur la planche : il faut dire que la décadence de notre société n’est pas d’un grand renfort.

    Certes, ils n’ont en général pas voulu s’intégrer – la difficulté d’intégration ne vient pas que de nous ! – et ce principe de refus de l’intégration va malheureusement en se développant. Mais qu’est-ce qui pourrait les retenir ? Le nihilisme consumériste ? Les nouvelles normes sociétales (LGBT, PMA & GPA) ? La croissante insignifiance du monde politique ? Le blasphème ? La pornographie ? Notre société n’est pas que ça mais elle est de plus en plus ça. Même nous, ça finit par nous fatiguer…

    Et puis, il y a ce féminisme radical qui a fini par tout emporter. Le masculin est devenu suspect. Tolérance, pacifisme et indulgence constituent le nouveau triptyque républicain. Comment cette dévirilisation pourrait-elle attirer qui que ce soit et a fortiori des jeunes hommes issus d’une culture patriarcale et virile ?
    La question devient alors de savoir quels modèles masculins et quelles mesures de rééquilibrage nous pourrions proposer. Rendre le rugby obligatoire ? Proposer une mode moins androgyne ? Réserver à nouveau les galeries des églises basques aux chœurs d’hommes ? En terminer avec la théorie du genre ? Le chantier est vaste mais pas insurmontable.

    Pour les modèles, on pourrait commencer par proposer une redécouverte de nos héros nationaux et Dieu sait que la liste est longue ! De Clovis à Hélie de Saint-Marc, de saint Louis à saint Théophane Venard et de Samuel Champlain à Louis Pasteur, on doit bien réussir à en trouver un qui nous plaise.


    Extra-territorialement, même s’il est venu visiter la France à Cotignac, il y aurait bien sûr la figure de saint Joseph. Pas le vieux Joseph iconographique qui se promène, à moitié sénile, avec son bouquet de lys fanés pour bien faire comprendre son impuissance et par voie de conséquence la virginité de son épouse. Joseph était charpentier et architecte, Joseph était chef de famille, Joseph était fort et juste. Son rôle, dans ces temps qui sont les derniers, ne va cesser de croître.

    In fine, il reste le Christ. Certes, il n’était pas chef de guerre, n’a pas possédé d’innombrables femmes et n’a pas fait couler de sang hormis le sien. Il a bien chassé les marchands du temple mais bon, lorsqu’on a été à Lourdes, on comprend mieux… Il a fait le bien, opéré d’innombrables miracles et guérisons et offert la dignité et la liberté à tous ceux qui en étaient privés. Sur la Croix, il pouvait descendre à chaque instant mais il est resté pour nous sauver. Ça, c’est viril ! Entre le Calife et le Christ, il n’y a pas photo !
    M.F.
    *« Le monde est petit et les gens murmurent » (proverbe toscan) 

    Ref. Le Calife ou le Christ

    JPSC

  • La Resurrection (Vêpres de Rachmaninov)

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    USSR Ministry of Culture Chamber Choir
    Conductor: Valeri Polyansky
    Recording 1986 Smolensk, Dormition of the Theotokos Cathedral
    Updated HD version

  • Au pied de la Passion

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    Un ami nous communique ce poème de Ronald Barakat paru ce samedi-saint 4 avril 2015 dans le grand quotidien libanais « L’Orient-Le Jour » :

    saint-10.jpg

    Seigneur Jésus, perché au pied
    De Ta Croix, j'embrasse Tes pieds;

    Tes pieds aux saints itinéraires
    Qui ont parcouru mon calvaire ;

    Tes pieds qui ont marché, marché,
    Pour piétiner tous mes péchés ;

    Qui ont chaussé le mal du monde
    Chargé d'un palmarès immonde ;

    Qui ont usé son triste état
    Tout au long de leur Golgotha ;

    Qui ont erré dans nos dédales
    Sans autre appui que des sandales ;

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  • Ils regarderont vers Celui qu'ils ont transpercé

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    Fra-Angelico-Crucufixion.jpg

    Fra Angelico (couvent San-Marco à Florence - XVe s.)

    Lire la méditation de Péguy sur la Passion

  • KTO : entretien exclusif avec le cardinal Müller

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    Entretien exclusif sur KTO avec le cardinal Gerhard Ludwig Müller, gardien de la doctrine à Rome. Cet homme, plutôt réservé, laisse transparaître sa personnalité. Brillant professeur en théologie dogmatique, il fut également évêque de Ratisbonne en Allemagne pendant une dizaine d'année jusqu'en 2012. C'est Benoit XVI qui l'a appelé au Vatican comme préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Le pape François l'a confirmé à ce poste et créé cardinal. Ses recherches théologiques et ses convictions l'ont conduit à être tout à la fois curateur de l'oeuvre complète de Benoit XVI mais aussi ami du théologien de la libération Gustavo Gutiérrez. Dans son dernier ouvrage Pauvre pour les pauvres (Parole et Silence), il revient sur son expérience très concrète de l'Eglise dans les slums de Lima au Pérou. A Rome, le cardinal Müller se trouve au coeur des débats théologiques actuels.

    S’agissant de la famille et du mariage, on notera que le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi défend les positions traditionnelles de l’Eglise, telles que Mgr Léonard, par exemple les a clairement exprimées récemment à l’Université de Liège. Pour rappel voici ce que disait notamment le Primat de Belgique (extrait de sa conférence) : 

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  • Dix ans après sa mort : « Saint Jean Paul II, l'héritage occulté »

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    photo-1261225085078-5-0 (1).jpgEt si l'héritage du pape polonais était plus vital que ce nous voulons en voir ? Bilan sur la dette que l'Eglise catholique a envers Jean Paul II. Une « paposcopie » de Jean Mercier (JPSC) :

    « Il y a dix ans exactement, je m’envolais vers Rome pour couvrir les derniers instants de Jean Paul II. Moments extraordinaires, presque irréels, que je ne me remémore jamais sans émotion, voire une certaine nostalgie. La longue attente, pendant plus de 24 heures sur la Place Saint-Pierre, dans la nuit froide, et puis l’annonce de la mort, suivie du son lancinant du glas... Comment oublier ce soulagement presque joyeux qui a envahi la foule (surtout italienne) ce 2 avril 2005, sur la Place Saint-Pierre ? Seuls les Polonais apparaissaient glacés de chagrin...

    Dix ans après, que reste t-il de Jean Paul II ? On a parfois l’impression que l’héritage s’est un peu perdu dans les sables, en raison du pontificat très “solaire” de Bergoglio, qui semble éclipser le tandem Wojtyla-Ratzinger. Il me semble au contraire qu’il nous reste un très fort héritage, bien plus fort en tous cas qu’une analyse trop politique le laisserait croire. Il s’agit de scruter les profondeurs.

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  • L'E.I. détruit un monastère du IVe siècle

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    D'Aleteia.org (Sylvain Dorient) :

    topic.jpgIrak : Un monastère du IVe siècle détruit par Daesh

    Le monastère de Mar Behnam vient d'être dynamité par le pseudo État islamique. Situé au sud-est de la ville de Mossoul, il était contrôlé par les djihadistes depuis l’été 2014.

    Cette nouvelle destruction est une fois de plus revendiquée par les djihadistes eux-mêmes, qui affichent fièrement leurs pillages et leurs profanations sur les réseaux sociaux. Le monastère de Mar Behnam était l’une des plus anciennes structures rappelant le passé chrétien de l’actuel Irak. Parallèlement, les combattants du soi-disant État islamique (EI) se sont vantés d’avoir « débarrassé » une église et un cimetière de Mossoul de tous les signes « inclinant à l’idolâtrie ». Les croix ont été remplacées par le drapeau noir et les statues et images saintes ont été systématiquement vandalisées.

    Un bâtiment édifié en 372

    Le monastère avait été construit en l’honneur de saint Behnam et de sa sœur, assassinés : le responsable de ce double meurtre serait leur propre père, le roi assyrien Sennacherib II, qui n’aurait pas supporté que ses enfants se soient convertis au christianisme. Pris de remords, il aurait posé lui-même les fondations du monastère en 372. Restauré en 1986, le monastère était visité par des milliers de chrétiens et de musulmans avant sa prise par l’EI en juillet 2014. Les moines ont été contraints de fuir au Kurdistan rapporte le père Charbel Issa, responsable du monastère. Les nouveaux occupants de la place se sont d’abord contentés d’abattre les croix et de brûler des manuscrits avant le dynamitage, survenu probablement début mars 2015.

    Pure propagande

    Cette nouvelle destruction, qui survient des mois après la prise de l’édifice, indique que l’organisation terroriste poursuit son but : éliminer toute trace de la présence chrétienne en Irak. Elle vise aussi à détourner l’attention des revers militaires que subissent en ce moment les partisans de l’organisation islamiste, qui ont cessé de gagner du terrain, et reculent même face à l’armée irakienne appuyée par les milices chiites, notamment dans Tikrit et sa région. Plusieurs charniers contenant les corps de soldats irakiens assassinés par les djihadistes ont été redécouverts à la faveur de ces contre-offensives, relève Shafaq News, alimentant le désir de revanche des chiites irakiens contre leurs compatriotes sunnites.

    Cyber-guerre

    Faute de conquérir de nouveaux terrains, l’autoproclamé « Califat » poursuit le djihad sur Internet. Ses hackeurs ont récemment dévoilé l’identité de 100 soldats américains, accompagnant ces informations d’une injonction au meurtre sans équivoque : « Tuez-les dans leur propre pays, décapitez-les dans leurs maisons, poignardez-les dans la rue » (Aleteia).

  • L'Etat Islamique s'acharne sur les symboles chrétiens

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    5507f9a43570c8b952a9902d.jpgLu sur le site de lalibre.be :

    Le 16 mars 2015, l'Etat islamique a publié des images montrant plusieurs actes de vandalisme perpétrés à l'encontre d'églises dans la Province de Ninive (nord de Irak).

    Ces clichés publiés par l'Observatoire du Moyen-Orient, montrent ainsi l'Etat islamique détruire plusieurs symboles chrétiens.

    Les islamistes démolissent par exemple une croix au-dessus d'une église, avant de la remplacer par le drapeau du groupe terroriste.