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Patrimoine religieux - Page 58

  • Liturgie 18 : Les messes à l’époque baroque (XVIIe / XVIIIe s) : cathédrales, églises, clergé et fidèles

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    SUITE DU COURS D'HISTOIRE LA LITURGIE

    Liturgie 18 : Les messes à l’époque baroque (XVIIe / XVIIIe s) : cathédrales, églises, clergé et fidèles (44 mn)

    https://youtu.be/QUevhzcd37o

    Après le Concile de Trente, on constate que les directives concernant la liturgie n’aboutissent pas forcément aux résultats escomptés lorsqu’elles sont à la charge d’un clergé peu ou mal formé. C’est très visible aux XVIIe et XVIIIe siècle (comme au XXe s après Vatican II). La lecture de statuts synodaux datant de 1777 prouve que les directives épiscopales ne sont guère suivies et que les enseignements du concile de Trente concernant le déroulement de la liturgie ne parviennent pas à éviter les interactions entre le culte idéal souhaité par l’Église et les goûts de l’époque : liturgies exagérément spectaculaires, goût de la mondanité où les dignitaires écclésiastiques passent souvent avant Dieu. De même, il y a décalage entre ce qui se fait à l’autel et le comportement assez souvent relâché des fidèles dans les nefs.  

    Selon James Anthony, spécialiste de la musique baroque en France, l’Église marchait à cette époque là de son plein gré au même pas que toutes les autres institutions soumises aux ordres des puissants de ce monde.  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Notre-Dame des Sept Douleurs (15 septembre)

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    Image

     

    Notre-Dame des Sept-Douleurs

    Mémoire obligatoire

    (source : Evangile au Quotidien)

    Le 15 septembre (depuis la rénovation liturgique du Pape Saint Pie X en 1914), la Liturgie de l'Église nous invite à faire mémoire des douleurs de la Vierge Marie. « Votre peine, Vierge sacrée, a été la plus grande qu'une pure créature ait jamais endurée ; car toutes les cruautés que nous lisons que l'on a fait subir aux martyrs, ont été légères et comme rien en comparaison de Votre douleur. Elle a été si grande et si immense, qu'elle a crucifié toutes Vos entrailles et a pénétré jusque dans les plus secrets replis de Votre Cœur. Pour moi, ma très pieuse Maîtresse, je suis persuadé que Vous n'auriez jamais pu en souffrir la violence sans mourir, si l'esprit de vie de Votre aimable Fils, pour lequel Vous souffriez de si grands tourments, ne Vous avait soutenue et fortifiée par Sa puissance infinie » (Saint Anselme - "De l'exercice de la Vierge", I, 5) 

    La  Mémoire obligatoire  de Notre-Dame des Sept-Douleurs - que l'Église nous invite, en cette Octave de la Nativité de la Vierge, à méditer plus particulièrement - a pour but de nous rappeler le martyre inouï qu'endura l'Auguste Vierge Marie en tant que Co-Rédemptrice du genre humain. L'Église honore en ce jour Ses incomparables douleurs, spécialement celles qu'Elle ressentit au pied de la Croix au moment de la consommation du mystère de notre Rédemption. Après s'être concentré sur le déchirement de l'âme de Marie au jour de la Passion de Son Divin Fils, jour où Ses souffrances atteignirent leur maximum d'intensité, la piété des fidèles s'est étendue à d'autres douleurs que la Divine Mère éprouva à différentes occasions de Sa Très Sainte vie. Pour illustrer les douleurs de la Vierge Mère, les peintres représentent Son Cœur percé de sept glaives, symbole des sept douleurs principales de la Mère de Dieu, qui la couronnèrent comme Reine des Martyrs. Voici la liste de ces sept douleurs dont le souvenir est cher aux vrais enfants de Marie :

    1. La prophétie du Saint Vieillard Syméon (Luc, 2, 34-35) 
    2. La fuite de la Sainte Famille en Égypte (Matthieu, 2, 13-21) 
    3. La disparition de Jésus pendant trois jours au Temple (Luc, 2, 41-51) 
    4. La rencontre de la Vierge Marie et Jésus sur la via dolorosa (Luc, 23, 27-31) 
    5. Marie contemplant la souffrance et la mort de Jésus sur la Croix (Jean, 19, 25-27) 
    6. La Vierge Marie accueille Son Fils mort dans Ses bras lors de la déposition de Croix. 
    7. La Vierge Marie abandonne le Corps de Son Divin Fils lors de la mise au Saint Sépulcre.

    Contemplons donc dans les bras de la Vierge Marie, l'Homme-Dieu crucifié à cause de nos iniquités et compatissons aux douleurs excessives de notre Mère du Ciel. Joignons nos larmes aux Siennes et détestons nos péchés qui ayant provoqué la mort de Son Divin Fils, ont également été la cause de Son intime martyre. Prions-La de nous obtenir du Sauveur les grâces nécessaires pour profiter de Ses exemples et imiter Ses vertus lorsqu'Il Lui plaira de nous faire part de Ses humiliations, de Ses douleurs et de Sa croix.

    Pour un approfondissement :&
    >>> Notre-Dame des douleurs - Missel

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  • La communauté Saint-Martin officiellement installée sur le Mont-Saint-Michel

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    De Maréva Laville et Thomas Savall sur la Gazette de la Manche, d'Ille et Vilaine et de Mayenne :

    La communauté Saint-Martin s'installe officiellement au Mont-Saint-Michel 

    La communauté Saint-Martin s'installe officiellement dans le sanctuaire et bientôt à Saint-James et Pontorson. L'an dernier, une pétition avait circulé pour garder l'ancien curé.

    Don Maurice Franc est le nouveau recteur du Mont. Il fait partie de la communauté Saint-Martin. Après un temps d’observation, il proposera au diocèse des projets.
    Don Maurice Franc, le recteur du Mont-Saint-Michel, a installé officiellement sa communauté Saint-Martin jeudi 1er septembre. ©La Gazette de la Manche

    Pourtant, il y a un an de cela, le successeur du père Gesmier, que tout le monde surnomme Riton, n’avait pas reçu un tel accueil. Une pétition avait même tourné avec l’objectif de maintenir celui qui était à la tête du sanctuaire depuis un an. « Quand j’ai vu le représentant de la communauté en avril 2021, j’étais sûr qu’il prendrait le sanctuaire alors qu’il disait venir pour un projet »,  témoigne Riton contacté par téléphone par la rédaction.

    Un an plus tard, le temporaire devient définitif. « Une communauté met toujours une empreinte. Riton ne souhaite pas commenter la décision de l’évêque.  » Il doit l’assumer. Je fais confiance à l’évêque.  » Riton respecte la décision hiérarchique sans être en accord total. 

    « Ils portent la soutane » 

    Lui a vécu un mois et demi avec cette communauté. Il a pu voir des changements rapidement au Mont-Saint-Michel avec eux. « Ils portent la soutane. Ils ont amené leurs vêtements liturgiques. Ils ont changé la disposition de l’église et les horaires des messes. On ne rentre plus dans le chœur. Ils ont mis des ficelles avec un sens giratoire. Avant, c’était plus ouvert. Même la prière à Saint-Michel est passée au vouvoiement et le latin est revenu en force. Ils ont une autre approche de Dieu. » 

    « L’importance est la bonté des personnes »

    Et alors, répond l’évêque de la Manche, Mgr Le Boul’ch. « Ils portent la soutane mais ce n’est pas neuf chez nous. C’est une manière d’exprimer son identité de prêtre. Ce qui compte, c’est la bonté des personnes ». Lui préfère voir une communauté qui n’est pas en rupture avec la tradition, plutôt que « conservatrice ». « Tradition ne veut pas dire immobilisme.

    Aujourd’hui, la différence de sensibilité devient vite un conflit », déplore-t-il. Il faut dire que le Sud-Manche n’est pas habitué à ce genre de situation. Recevoir une communauté au Mont-Saint-Michel est une première depuis 1905 au Mont-Saint-Michel, après la paroisse de Saint-Edme. « Chez nous, on n’a pas trop l’habitude d’accueillir des gens de l’extérieur. Avant on était assez nombreux », commente l’évêque de la Manche. 

    Une communauté avec de nombreux prêtres

    Mais l’arrivée de « l’habit noir », comme l’avait surnommé le journal Le Monde en référence aux soutanes portées par les prêtres de la communauté Saint-Martin,  » ne changera strictement rien », assure le nouveau recteur. Si ce n’est, donc, que dans le paysage local, les prêtres revêtus de leurs robes noires seront plus nombreux.

     « La communauté Saint-Martin apporte des forces nouvelles et spirituelles sur le Mont. On n’avait plus les énergies suffisantes pour aboutir à nos projets pour le sanctuaire et le prieuré d’Ardevon », explique l’évêque de la Manche, Mgr Le Boulch, qui assure toutefois que le projet reste diocésain. Lui comme le recteur savent que les prêtres de Saint-Martin ne font rien de mieux que les autres. Mais il semblerait qu’ils répondent aux maux des diocèses : le manque de curés. 

    Quelques projets pour le Mont-Saint-Michel

    Avec leur installation, les curés de la communauté Saint-Martin se projettent surtout sur la communication, la visibilité et les relations entre les paroisses. « Le sanctuaire souffre d’un déficit de communication auprès des diocèses et des paroisses. On va travailler là-dessus avec des courriers envoyés dans les services diocésains de pèlerinage avec un programme clé en main ». Ce n’est pas tout.

    Don Maurice Franc lit à voix haute le passage d’un texte pontifical du pape Léon XIII, datant de 1895 en latin. « J’ai l’idée de mutualiser les confréries de Saint-Michel du monde entier. C’était la volonté des papes. Le but c’est de rassembler. » A leur façon. Puisque la communauté Saint-Martin fait partie de cette branche de l’Église qui vie en communauté. Soudée, mais pas tant conservatrice, dira l’abbé du Mont-Saint-Michel. Car lui, les « on-dit » sur le côté conservateur de la communauté, il préfère les épargner. « Je n’ai jamais compris ce que ça voulait dire être conservateur, car je n’ai jamais fait de conserve », blague l’abbé. L’homme n’a pas à s’en faire, de toute évidence. « Les a priori sont en train de tomber », estime l’évêque. L’avenir le dira.

  • A découvrir : "Rome ou Babel. Pour un christianisme universaliste et enraciné" de Laurent Dandrieu (13 septembre- éditions Artège). Mathieu Bock-Côté (Préface)

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    Découvrez "Rome ou Babel. Pour un christianisme universaliste et enraciné" de Laurent Dandrieu (13 septembre- éditions Artège). Mathieu Bock-Côté (Préface)

    À l'heure des migrations de masse, des pandémies mondiales, du réchauffement planétaire et des multinationales omnipotentes, la notion d'enracinement semble vouée à la ringardise. Pour beaucoup de chrétiens, elle paraît s'opposer de plus en plus à l'impératif de fraternité universelle. L'idée s'impose qu'il faudrait choisir entre la patrie du ciel et la patrie terrestre, qu'il serait urgent de dépasser les frontières pour réaliser l'unité du genre humain. L'universalisme semble n'être plus qu'un autre nom du mondialisme. Pour Laurent Dandrieu, cette vision est en contradiction avec l'essence même du catholicisme, religion de l'incarnation. Une contradiction aussi avec l'idée même d'universalisme chrétien, unité spirituelle qui a toujours marché main dans la main avec l'attachement de l'Église à la diversité des peuples et des cultures.

    À contre-courant des oppositions binaires, l'auteur renouvelle de fond en comble le sujet, appuyé sur un imposant travail de recherche et une analyse précise des textes catholiques. Ouvrant un débat vital pour l'avenir du christianisme, il défend l'idée qu'en oubliant l'esprit de la Pentecôte au profit de son exact contraire qu'est la tentation de Babel, l'Église prêterait la main à son pire ennemi, ce mondialisme qui vise à arracher l'homme à tous ses liens, culturels, historiques, humains et religieux.

    Appel vibrant à un renouveau catholique, Rome ou Babel trace une ligne de crête exigeante : la voie étroite qui mène à Dieu passe par une contribution singulière et enracinée à la civilisation chrétienne. « Un ouvrage essentiel, d'une exceptionnelle richesse. » (Mathieu Bock-Côté)

    Laurent Dandrieu est essayiste et journaliste. Il est l'auteur d'une dizaine de livres sur les questions religieuses, le cinéma ou l'histoire de l'art.

    A retrouver chez votre libraire et sur EditionsArtege.fr https://www.editionsartege.fr/livre/f...

  • Fête de la Croix Glorieuse (14 septembre)

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    10 MOSAIC NAPLES CRUCIFIX.jpgSur Missel.free.fr :

    Chacun se souvient comment la vraie croix avait été retrouvée par sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin[1] (voir au 18 août). En 335, l'empereur Constantin, invite pour le trentième anniversaire de son avènement, les Pères réunis à Tyr à la dédicace des deux basiliques[2] qui doit avoir lieu le 13 septembre à Jérusalem.

    Le lendemain de la dédicace, le dimanche 14 septembre, l'évêque de Jérusalem montre pour la première fois à la foule le bois sacré de la Croix (l'hyposis) et, sur ordre de Constantin, les Pères décrètent la célébration annuelle de la dédicace et de l'exaltation, au 14 septembre. Un morceau de la Croix étant apporté à Constantinople, on y célèbre la même fête avec l'hyposis. Cette fête est répandue dans tout l'Orient dès le VII° siècle, et on la trouve à Rome au plus tard au temps du pape Serge I° (687-701) à la notice duquel, dans le Liber pontificalis, on trouve la mention suivante : En la sacristie du bienheureux apôtre Pierre, se trouve un reliquaire où est renfermée un précieuse et considérable portion du bois salutaire de la croix du Sauveur ... Au jour de l'Exaltation de la sainte croix, le peuple chrétien baise et adore cette relique dans la basilique constantinienne du Saint-Sauveur[3].

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  • Invitation à l’inauguration de la Croix de Jeumont (17 septembre)

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    Du site de la Fraternité de Tibériade :

    Invitation à l’inauguration de la Croix de Jeumont

    Le samedi 17 septembre à 16h, le doyen Jules Solot, vicaire épiscopal, célébrera l'Eucharistie et bénira la Croix.

    Quelques témoins partagerons sur l'histoire de la Croix, sa conception, sa mise en œuvre et sa symbolique. Prenez votre parapluie. Pour les plus aînés, prenez une chaise pliante si vous le souhaitez.

    Pour nous rejoindre, deux possibilités :

    Depuis Wellin :

    1– Au rond-point de Wellin prendre la direction de Halma,

    2– Au rond-point de Halma, prendre la rue de Dinant (à gauche). Vous passez devant le grand garage Dozot,

    3– Prendre la deuxième petite route à droite.

    Depuis l'autoroute :

    1– Prendre la sortie 23 [Wellin]

    2– Prendre la rue de Dinant en direction de Wellin

    3– Prendre la première petite route à gauche.

    Les voitures seront garées sur l'ancienne route [des jeunes vous guideront]. Les personnes âgées prendront des voitures relais pour arriver au pied de la colline.

    Aider au financement de la croix

  • Saint Guy d'Anderlecht (12 septembre)

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    Lu sur wikipedia :

    Saint Guidon d'Anderlecht (également connu comme Guy d'Anderlecht), né vers 950 à Anderlecht et mort le 1, parfois surnommé « le pauvre d'Anderlecht », fut sacristain à la chapelle Notre-Dame de Laeken. Il devint marchand, puis pèlerin à Rome et à Jérusalem, avant de revenir enseigner dans son Brabant natal. Liturgiquement il est commémoré le .

    Biographie

    Fils de pauvres paysans brabançons Guidon se fait très tôt remarquer pour sa charité chrétienne, si bien qu'à l'âge de 15 ans, on le surnommait déjà « l'ange du village » (d'Anderlecht). Ce village du duché de Brabant se trouvait à quelques kilomètres à l'ouest de la ville de Bruxelles. Anderlecht est aujourd'hui une commune de Bruxelles.

    D'après des récits dont la valeur historique est incertaine, un riche négociant lui propose, un jour, de le prendre à son service l'assurant qu'avec un travail rétribué il lui serait plus facile d'aider les pauvres. Quelques jours plus tard, la cargaison dont Guy avait la responsabilité est perdue lorsque le bateau qui la transportait coule dans la Senne. Son employeur le chasse.

    Guidon part alors pour un long pèlerinage à Rome, puis à Jérusalem. À Rome, il rencontre le doyen du chapitre d'Anderlecht, Wonedulphe (ou Onulphe), qui le supplie de revenir dans son village pour le faire profiter de ses conseils de piété. Ses compagnons de voyage meurent les uns après les autres au cours du voyage de retour. Guy rentre seul en Brabant.

    Le , Guidon meurt de dysenterie à Anderlecht après de longues années d'enseignement.

    Culte et souvenir

    Dans les années qui suivent sa mort des miracles se produisent sur sa tombe. La vénération des fidèles augmente.

    • Guidon a été canonisé le , sous Odon évêque de Cambrai, ceci explique pourquoi on a fêté longtemps la Saint Guidon le 2, mais liturgiquement il est en fait commémoré le . Les reliques de ce saint homme sont conservées dans la basilique Saint-Servais, à Grimbergen, sous l'autel de saint Servais.
    • Guidon est le saint patron des commerçants, des marchands de bestiaux, des paysans, des domestiques, des sacristains, des carillonneurs et sonneurs de cloches, des pèlerins, des célibataires3 et des transporteurs de marchandises. On l'invoque également contre la dysenterie.
    • À Anderlecht, la collégiale Saints-Pierre-et-Guidon perpétue sa mémoire car elle a donné son nom au quartier populaire du centre d'Anderlecht et à la station de métro qui le dessert.

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    1. Le prénom de Guy se transforme parfois en Guidon.
    2.  Histoire de Saint Guidon [archive]
    3.  « Célibataires, il existe un saint pour vous ! » [archive], sur fr.aleteia.org.
  • Le pape au père abbé de Solesmes : "je te laisse discerner"

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    D'I.Media via Aleteia.org :

    Traditionis custodes : « Je te laisse discerner », confie François à l’abbé de Solesmes

    De passage à Rome, le nouvel abbé de Solesmes, Dom Geoffroy Kemlin, a été reçu par le pape François le 5 septembre 2022. Dans leurs échanges, ils ont abordé le sujet de la liturgie, près d’un an après la publication du motu proprio Traditionis custodes. limitant notamment la célébration des messes tridentines. À l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes, mère de la Congrégation de Solesmes – 24 monastères de moines et 8 monastères de moniales dans le monde -, la messe est célébrée en latin avec le missel Paul VI. Cependant, certaines abbayes de la congrégation célèbrent la messe selon le missel antérieur. Dans cet entretien, le jeune abbé se confie sur son échange avec le pape François. Il se livre par ailleurs sur l’exercice de la synodalité au sein des communautés vivant selon la Règle de saint Benoît alors que le pape François a lancé un Synode sur la synodalité dans l’Église universelle.

    Pourquoi avez-vous rencontré le pape François ?
    Dom Geoffroy Kemlin : 
    Il y avait, la semaine passée, le synode des abbés présidents bénédictins à Subiaco. Cette rencontre annuelle aurait dû se faire en Pologne mais à cause de la guerre en Ukraine et de l’accueil de réfugiés dans le monastère qui devait nous recevoir, nous nous sommes reportés sur Subiaco. Comme je viens d’être élu abbé, j’ai profité de mon séjour en Italie pour rester quelques jours à Rome, connaître Saint-Anselme [le Siège de l’Ordre de Saint-Benoît à Rome, ndlr], et visiter des congrégations. Avec un peu d’audace, j’ai demandé à rencontrer le pape et il m’a accordé une audience.

    Moi, je suis à 2.000 kilomètres de ton monastère. Toi, tu es moine, et le discernement est le propre des moines. Je ne te dis ni « oui » ni « non » mais je te laisse discerner et prendre ta décision.

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  • Liège, 24 septembre : "Canti e sospiri" par l'ensemble vocal Marignan

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    Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’L'ENSEMBLE VOCAL MARIGNAN sous la direction de Joël Hurard présente Canti e sospiri Motets sacrés italiens du 17e siècle Monteverdi, Gabrieli, Gesualdo, Carissimi... Samedi 24 septembre 2022 à 20h À L'église Sainte-Catherine Rue Neuvice 54, 4000 Liège S Réservations 0498 788 637 Entrée: 12 €/ étud. sans emploi: Province deuoge Avec collaboration la Province de Lièqe de enfant: gratuit Service Culture’

  • L’Ordre de Malte encore Souverain ?

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    Le pape Bergoglio destitue le grand chancelier maltais Boeselager et dissout le conseil ! Le Vatican a publié ce samedi un décret correspondant - le règlement entre en vigueur avec effet immédiat : Lu sur le site web kath net :

    « Cité du Vatican (kath.net/KAP) Le Pape François a limogé le Grand Chancelier de l'Ordre de Malte, Albrecht Freiherr von Boeselager. Dans le même temps, le chef de l'église dissout le conseil souverain de l'ordre catholique. Le Vatican a publié samedi un décret correspondant. Dans celui-ci, le chef de l'Église convoque un conseil souverain provisoire et un chapitre général extraordinaire le 25 janvier 2023. Le règlement entre en vigueur avec effet immédiat.

    Le représentant spécial de l'Ordre de Malte, le cardinal Silvano Maria Tomasi, et le lieutenant John Dunlap, le lieutenant John Dunlap, restent en fonction avec tous les pouvoirs. Cela s'applique jusqu'à la conclusion du Chapitre général extraordinaire "et nonobstant toute loi, privilège ou coutume contraire, aussi notable soit-il, qui pourrait contredire ma décision", a déclaré le Pape.

    Récemment, il y aurait eu de fortes tensions entre le représentant papal pour la réforme de l'ordre, le cardinal Silvano Tomasi, et une partie de la direction de l'ordre. Selon les rapports, il ne s'agissait pas seulement de la souveraineté et des statuts, mais aussi de l'indépendance financière de l'ordre humanitaire mondial. Le 27 août, le pape a rencontré Tomasi, Dunlap et le juriste ecclésiastique jésuite Gianfranco Ghirlanda.

    Lors de la réforme de leur constitution et de leur code, les Maltais veulent se doter d'une structure de gestion plus contemporaine. La partie qui concerne l'organisation en tant qu'ordre doit être approuvée par le Pape, le reste non. Par ailleurs, des réformes sont prévues dans les finances et la conformité, mais aussi dans la prise en compte des femmes.

    En tant qu'ordre catholique, l'Ordre souverain de Malte relève du Saint-Siège. En même temps, c'est politiquement un sujet de droit international à part entière. Ce statut lui donne un accès unique au niveau politique et diplomatique et est destiné à lui permettre une indépendance particulière dans les conflits. L'Ordre entretient actuellement des relations diplomatiques avec 110 pays… ». Jusqu’ici (ndlr).

    Ref. L’Ordre de Malte encore Souverain ?

    Nous découvrirons bientôt ce que le Vatican (le pape François et le Cardinal Tomasi) prévoient...

  • Liturgie : le pape se veut l'interprète authentique de la vraie tradition

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    DISCOURS DU SAINT PÈRE FRANCOIS AUX MEMBRES DE L'ASSOCIATION ITALIENNE DES PROFESSEURS ET AMATEURS DE LITURGIE

    Salle Clémentine

    Jeudi 1er septembre 2022

    Chers frères et sœurs, bonjour et bienvenue !

    Je suis heureux de vous rencontrer en ces jours où vous célébrez le 50e anniversaire de l'Association des professeurs et praticiens de la liturgie. Je me joins à vous pour rendre grâce au Seigneur. Rendons tout d'abord grâce à ceux qui, il y a cinquante ans, ont eu le courage de prendre l'initiative et de donner vie à cette réalité ; rendons ensuite grâce à ceux qui ont participé à ce demi-siècle, en offrant leur contribution à la réflexion sur la vie liturgique de l'Église ; rendons enfin grâce pour la contribution que l'Association a apportée à la réception en Italie de la réforme liturgique inspirée par Vatican II.

    Cette période de vie et d'engagement correspond, en effet, à la saison ecclésiale de cette réforme liturgique : un processus qui a connu plusieurs étapes, depuis l'initiale, caractérisée par la publication des nouveaux livres liturgiques, jusqu'aux étapes articulées de sa réception dans les décennies suivantes. Ce travail d'acceptation est toujours en cours et nous voit tous engagés dans un approfondissement, qui demande du temps et de l'attention, une attention passionnée et patiente ; il demande une intelligence spirituelle et une intelligence pastorale ; il demande une formation, pour une sagesse de célébration qui ne s'improvise pas et doit être continuellement affinée.

    Au service de cette tâche, votre activité d'étude et de recherche a également été, et j'espère qu'elle continuera à l'être, placée sous le signe d'un nouvel élan. Je vous encourage donc à la poursuivre dans le dialogue entre vous et avec d'autres, car la théologie aussi peut et doit avoir un style synodal, impliquant les différentes disciplines théologiques et les sciences humaines, en "réseautant" avec les institutions qui, même hors d'Italie, cultivent et promeuvent les études liturgiques.

    En ce sens, on peut comprendre - et c'est indispensable - votre intention de rester à l'écoute des communautés chrétiennes, afin que votre travail ne soit jamais séparé des attentes et des besoins du peuple de Dieu. Ce peuple - dont nous faisons partie ! - Elle a toujours besoin de se former, de grandir, et pourtant elle possède en elle ce sens de la foi - le sensus fidei - qui l'aide à discerner ce qui vient de Dieu et conduit vraiment à Lui (cf. Exhortation apostolique Evangelii gaudium, 119), également dans le domaine liturgique.

    La liturgie est l'œuvre du Christ et de l'Église, et en tant qu'organisme vivant, comme une plante, elle ne peut être négligée ou maltraitée. Ce n'est pas un monument en marbre ou en bronze, ce n'est pas un objet de musée. La liturgie est vivante comme une plante, et doit être cultivée avec soin. De plus, la liturgie est joyeuse, avec la joie de l'Esprit, et non une fête mondaine. C'est pourquoi, par exemple, une liturgie au ton funèbre ne va pas. Elle est toujours joyeuse, car elle chante les louanges du Seigneur.

    C'est pourquoi votre travail de discernement et de recherche ne peut séparer la dimension académique de la dimension pastorale et spirituelle. "L'une des principales contributions du Concile Vatican II a été précisément d'essayer de surmonter le divorce entre la théologie et la pastorale, entre la foi et la vie" (Constitution apostolique Veritatis gaudium, 2). Nous avons besoin, aujourd'hui plus que jamais, d'une vision élevée de la liturgie, telle qu'elle ne se réduise pas à des disquisitions de détails rubriques : une liturgie non mondaine, mais qui lève les yeux vers le ciel, pour sentir que le monde et la vie sont habités par le Mystère du Christ ; et en même temps une liturgie avec "les pieds sur terre", propter homines, non loin de la vie. Pas avec cette exclusivité mondaine, non, cela n'a rien à voir. Sérieux, proche des gens. Les deux choses ensemble : tourner son regard vers le Seigneur sans tourner le dos au monde.

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  • Un bilan de Traditionis custodes

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    resize.jpgLa Curie agressive du pape François étoufferait-t-elle déjà le mouvement tradi ? Lu sur le site web « Riposte catholique » :

    Renaissance Catholique publie une bonne tribune de Côme de Prévigny qui dresse un bilan du Motu Proprio Traditionis custodes un an après sa publication :

    Le 16 juillet 2021, le pape François publiait le Motu Proprio Traditionis Custodes, provoquant un véritable atterrement parmi tous les catholiques attachés à la liturgie grégorienne. Ce faisant, le souverain pontife édictait des normes particulièrement restrictives à la célébration de la messe traditionnelle, précisant qu’il aspirait à sa disparition à long terme au profit de la messe réformée. Surtout, il mettait un terme à l’ère Summorum Pontificum qui, depuis seize ans, avait garanti à tout prêtre la liberté d’user du missel antique et favorisé la multiplication de paroisses et de chapelles où l’Usius antiquior du rite romain était assuré.

    Évidemment, la France, fille aînée de l’Église et patrie de la réaction aux innovations liturgiques, ne pouvait qu’être profondément affectée par cette décision drastique. Alors que la messe traditionnelle était célébrée dans près de deux cents cinquante lieux de culte au début de l’année 2021, la décision pontificale ne pouvait que rallumer une guerre dont on sait qu’elle a, par le passé, été particulièrement éprouvante pour le catholicisme dans notre pays. Un an après, quelles sont les conséquences de la décision du pape ? Dans quelle mesure s’est étendue son application par les évêques chargés de la mettre en œuvre ? De Dijon à Grenoble, les diocèses ont visiblement présenté des aspects contrastés.

    L’attentisme de l’épiscopat

    Compte tenu du poids du traditionalisme en France, les évêques n’ont pour l’heure rien organisé dans la précipitation et seules une vingtaine de messes ont été supprimées, généralement en raison de déplacements de desservants. Alors que 20 % des prêtres sont ordonnés dans notre pays pour célébrer l’ancien missel, que les mouvements de jeunesse qui y sont attachés sont les plus féconds en termes de vocations et d’engagement, il aurait été périlleux de procéder à une liquidation de cette mouvance, sans parler du poids financier qu’elle représente pour des diocèses à l’équilibre économique incertain. D’ailleurs, malgré les signaux hostiles venus de Rome et les intempéries exceptionnelles, l’édition 2022 du pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres, organisé par l’association Notre-Dame-de-Chrétienté, fut l’une des plus marquantes puisque 15 000 marcheurs ont sillonné les routes de Beauce, preuve du décalage qui se creuse entre les directives romaines qui voudraient supprimer le rite ancien et toute une jeunesse qui semble au contraire y aspirer.

    Aussi, seul un évêque de France sur cinq s’est risqué à signer un décret d’application de Traditionis Custodes tandis que la moitié d’entre eux l’ont fait dans la foulée de la publication du Motu Proprio, dans le but essentiel d’apaiser tous ceux qui, au-delà des attachements liturgiques, avaient été contristés par le texte pontifical et désarçonnés par la résurgence de cette guerre fratricide. Les évêques de diocèses importants, comme Lille, Bordeaux, Lyon, Versailles, Bayonne, Nanterre ont immédiatement signé des textes manifestant leur sollicitude à l’égard de tous les fidèles attachés à la messe traditionnelle. « Sachant les inquiétudes que suscite le motu proprio chez certains d’entre vous, je veux exprimer mon désir de poursuivre un dialogue que mes prédécesseurs ont initié avec tous ceux d’entre vous qui cherchaient à œuvrer pour l’unité de l’Église et la paix entre catholiques », écrivait par exemple Mgr Jean-Paul James[1].

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