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Témoignages - Page 293

  • Courage, petit troupeau…

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    On parle beaucoup de la politique de force  que  le régime communiste chinois pratique depuis plus d’un demi-siècle pour inféoder l’Eglise à l’Etat et trop peu de la vie authentique de la foi chrétienne dans ce vaste pays. Voici un  témoignage qui change de la morosité et des aberrations de tous genres qui frappent les Eglises d’Occident : elles pourraient méditer cet  exemple :

    « Shi Jia Zhuang (Agence Fides) – Au cours du mois missionnaire d’octobre qui vient de s’achever, différentes communautés paroissiales ont consacré leur nouvelle église, signe éloquent de la foi, de l’évangélisation mais aussi de la maturité des communautés catholiques du continent. Selon ce qu’a indiqué à l’Agence Fides Faith du He Bei, plus de 1.000 fidèles ont participé à la consécration de la nouvelle église dédiée à Saint Paul Apôtre en la Paroisse de Sha Gou, au sein du Diocèse de Tai Yuan. Le rite solennel a eu lieu le 20 octobre, à la veille de la Journée missionnaire mondiale. Trois Evêques des Diocèses voisins ont présidé, avec S.Exc. Mgr Meng Qing Wei, Coadjuteur du Diocèse de Tai Yuan, la consécration de l’église avec 40 prêtres concélébrants. La nouvelle église a une superficie de 350 m2, a été réalisée en style baroque et représente l’engagement de la communauté à diffuser l’Evangile aux quatre coins du monde.

    Toujours durant le mois missionnaire, la Paroisse de Nan Zhi Dao Hui du Diocèse de Wei Nan, a consacré sa nouvelle église dédiée au Christ Roi. S.Exc. Mgr Tong Chang Ping a présidé le rite, concélébré par 21 prêtres, rite auquel ont participé des centaines de fidèles ainsi que des tertiaires franciscains, les membres du groupe caritatif paroissial et les fidèles d’autres Paroisses ayant contribué à la construction de l’édifice sacré. La majeure partie des dépenses – qui ont été de quelques 200.000 Yuans (30.000 €uros) – a été prise en charge par un catholique zélé qui a déjà fait construire une autre église grâce à ses offrandes personnelles. Selon l’un des prêtres présents à la consécration, « ceci démontre la grande maturité, la croissance de la foi et de la conscience missionnaire de nos fidèles ».

    La Paroisse de la Sainte et Glorieuse Croix du Diocèse de Tai Zhou, sise en province de Jiang Su, a elle aussi consacré sa nouvelle église. S.Exc. Mgr Lu Xin Ping, Evêque du Diocèse de Nan Jing (Nankin) a présidé la Messe solennelle en présence de plus de 2.000 fidèles et des autorités locales. (NZ) (Agence Fides 13/11/2012) »

    Source: ASIE/CHINE - La consécration de nouvelles églises, signe de la foi et de la maturité des communautés continentales

     

  • Lourdes : les évêques contraints à faire le choix de la radicalité

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    Jean Mercier, sur "paposcopie" (La Vie), fait le point après avoir assisté à l'Assemblée plénière de la Conférence épiscopale française qui s'est tenue à Lourdes. L'état des lieux est tel qu'il n'y a d'autre issue que la radicalité et la conversion.

    Extraits :

    Face à des réalités apparemment insurmontables, les évêques pilotent l’Eglise de France sur des eaux agitées. Relevant le défi de la confiance et de la conversion. (...)

    Ce “Lourdes 2012” fut un bon cru d’un point de vue médiatique, en raison de la prise de position unanime et courageuse du cardinal Vingt Trois sur le mariage gay, qui a provoqué des remous. Preuve, s’il en est, que la parole de l’Eglise ne laisse pas indifférente, d’autant plus quand elle est calme, argumentée, pertinente. En interrogeant de nombreux évêques, je n’ai décelé chez eux aucun esprit de croisade, mais une joie discrète : celle d’avoir permis une brèche pour une société civile écrasée sous la chape de plomb de la peur (Ne rien dire contre le projet de loi, car on serait étiqueté homophobe). La joie d’avoir fait réfléchir les gens sur le fond des choses, au delà de la tyrannie de l’affectif. D’avoir contribué à ce que des acteurs sociétaux très divers aient la force d’assumer publiquement une parole critique sur le “mariage pour tous”. (...)

    Le décrochage à venir

    ... la situation sur le terrain est si préoccupante, à vues humaines, qu’aucun évêque ne peut vraiment bomber le torse en affirmant avoir trouvé la pierre philosophale. Tous sont plus que jamais réduits à une humilité fondamentale devant les enjeux vertigineux qui s’imposent à eux. Comme me le confiait l’un d’eux à Lourdes : “Jadis, certains d’entre nous étaient de grosses personnalités, fortes en gueule et défendant “leur” vision. Aujourd’hui, la plupart d’entre nous n’ont pas vraiment de quoi fanfaronner”.

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  • Liège, 4 décembre : le curé de Nazareth sera dans la Cité Ardente

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    Communiqué :

    Le curé de Nazareth vient à Liège

    L'archimandrite Émile Shoufani, est le curé de la paroisse grecque-catholique melkite de Nazareth, ville arabe de 70.000 habitants. Pendant qu'il était  directeur d'un grand collège, il a donné à ses élèves chrétiens et musulmans la volonté de faire de bonnes études, afin de s'épanouir dans le pays des juifs. Il leur a aussi appris à vivre ensemble, chacun pratiquant sa religion, sans signes extérieurs, en s'intéressant à celle de l'autre, et il leur a donné l'occasion de fraterniser avec des élèves juifs de Jérusalem. Cette "éducation pour la paix" a été honorée par l'UNESCO.

    Il a organisé une visite à Auschwitz avec 500 Chrétiens, Juifs et Musulmans, venant d'Israël, Belgique et France, pour faire mémoire de ce drame humain dont aucun d'eux n'était responsable, et ils ont découvert ainsi le bonheur de leur fraternité. En reconnaissance de ses nombreuses initiatives de réconciliation entre Juifs et Arabes, il a été proclamé "docteur honoris causa" par l'Université Catholique de Louvain et l'Université Hébraïque de Jérusalem, étant le premier arabe à obtenir cette distinction.


    Le Père Émile Shoufani sera interviewé par la Radio Catholique Francophone et donnera une conférence le 4 décembre à 20 heures au Séminaire de Liège, rue des Prémontrés 40. Il témoignera de son apostolat pour la paix en Terre Sainte, dans le contexte des violences au Proche Orient.

     

    (S.) Joseph d'Adler Racz

    Président des Amis de la Galilée qui soutiennent les chrétiens de cette région depuis plusieurs dizaines d'années.

  • Un journaliste victime du nazisme bientôt sur les autels

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    Odoardo Focherini, journaliste victime du nazisme, bientôt bienheureux
    ZENIT.org; traduction d'Océane Le Gall

    Un homme de 37 ans, père de sept enfants, mari exemplaire, fervent catholique, qui a sauvé 105 juifs de la déportation nazie : le journaliste italien, Odoardo Focherini, est mort en héros et en martyr dans le camp nazi d’Hersbruck en Bavière orientale, le 27 décembre 1944. Ce journaliste italien sera béatifié à Carpi, sa terre natale, le 15 juin 2013.

    L’évêque de Carpi, Mgr Francesco Cavina, en a fait à l’annonce à l’ouverture de la rencontre du groupe de travail chargé de faire connaître l’image du serviteur de Dieu au-delà des frontières de l’Eglise locale, précisant que la cérémonie sera présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

    Odoardo Focherini est l’un des 37 catholiques dont le Saint-Siège, sur autorisation du pape et par décret,  a reconnu le martyre, en mai dernier, ouvrant ainsi la voie à sa béatification  (cf. Zenit du 14 mai 2012).

    « L’annonce de cette béatification est une grande joie pour moi et pour toute la communauté diocésaine de Carpi, mais pas seulement pour nous », a déclaré Mgr Cavina  qui voit dans le futur bienheureux « un signe indiscutable de la fécondité de l’Eglise locale ».

    « Sa capacité à aimer le Seigneur et à se mettre au service de nos frères est pour nous un fort rappel à ne pas laisser notre foi se dessécher », a-t-il dit.

    Mgr Carpina a mis l’accent sur le témoignage de vie cohérent, l’intégrité, la beauté, l’héroïcité de cet homme, rappelant que cette célébration de  la béatification d’Odoardo Focherini constituera « un don et une responsabilité » au cours de laquelle le Seigneur « demandera des compte » sur « comment tous ont su le faire fructifier ».

    L’évêque de Carpina souhaite que ces réunions de travail aideront à « trouver les initiatives les plus opportunes et significatives » pour faire connaître le plus possible la belle image de ce chrétien, père, mari, professionnel, qui s’est impliqué dans les réalités sociales et ecclésiales, en allant chercher à fond les racines de son choix de donner la vie.

    Odoardo Focherini, a-t-il rappelé, est une « parfaite imitation du Christ qui a su mettre en pratique l’Evangile ».

    Parmi les membres de cette rencontre de travail, à noter la présence entre autres de : don Luca Baraldi, coordinateur du groupe de travail, le rabbin Beniamino Goldstein de la communauté juive de Modena et Reggio Emilia; Francesco Manicardi, petit-fils d’Odoardo, qui représentait la famille Focherini ; don Fortunato Turrini, au nom du diocèse de Trente; les maires Michela Noletti de Rumo et Angelo Dalpez de Pejo, des lieux chers à Odoardo Focherini et à son épouse Maria Marchesi ; Mgr Ermenegildo Manicardi, membre de la Commission théologique durant la phase diocésaine du procès.

    Le comité accueillait aussi parmi ses membres le postulateur de sa cause, le père Giovangiuseppe Califano et l’historien Ulderico Parente, ainsi que les représentants du quotidien catholique italien Avvenire, où Odoardo Focherini avait travaillé comme journaliste et administrateur. (ZENIT.org)

  • Tournai, 15 novembre : Découvrir Marie Noël avec Benoît Lobet

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    Marie Noël, une rencontre avec Benoît Lobet

    Cette soirée, organisée par la librairie diocésaine Siloë et l’Institut Supérieur de Théologie du Diocèse de Tournai, se déroulera au Séminaire de Tournai le 15 novembre.

    Ce temps d’échange permettra de vagabonder dans l’œuvre méconnue de Marie Noël, poétesse et écrivain française, avec pour seul guide l’abbé Benoît Lobet, prêtre et théologien. 

    Il révèlera des textes d’une intensité insoupçonnée entre lumière et révolte, amour et violence, réflexion sur un chemin de foi tant personnel qu’universel.

    Le jeudi 15 novembre de 16h30 à 18h au Séminaire, rue des Jésuites, 28, à Tournai.

    Participation aux frais libre. Réservation souhaitée avant le 12 novembre : info@siloe-tournai.be

    source : Diocèse de Tournai

  • Louvain-la-Neuve, 13 novembre : le témoignage de Romani Badir "Sur les pas de Soeur Emmanuelle"

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    Solidarité Avec les Zabbalines
    (Chiffonniers du Caire)
               
    Mardi 13 novembre à 20h00
     
    Sur les pas de Sœur Emmanuelle
    « Etre copte et chiffonnier au Caire en 2012 »
     
    Témoignage de Romani Badir
     
    Chez les Dominicains de Louvain-La-Neuve
    Sous le pub « The Blackfriars »
    Rue Magritte, 7
    1348 Louvain-La-Neuve
    PAF : 5 euros
     
    Romani Badir a été élevé par Sœur Emmanuelle et fut son bras droit pendant toute la durée de son combat pour défendre la cause des chiffonniers du Caire. Aujourd’hui il est patron d’une petite entreprise de recyclage de plastic et membre du Conseil d'administration de l'Association of Garbage Collectors. Mais il est aussi très impliqué dans la vie sociale de sa communauté
     
    En 1987, il accompagnait à Louvain La Neuve sa mère spirituelle à l’occasion de la remise de son diplôme de docteur Honoris Causa. 25 ans plus tard, il revient pour nous raconter son parcours.

  • Homoparentalité : aucun cas sans conséquences

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  • Les séminaristes de la Maison Sainte Thérèse à Bruxelles ont enregistré un CD

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    Une belle initiative de la RTBF (3ème programme radio) et qui mérite d'être saluée. Musiq’Académies, à midi, ce samedi, nous a emmenés à la Maison Sainte Thérèse et nous a présenté un Nouveau CD.

    Pour info: frwi@rtbf.be et le site : http://www.maisonsaintetherese.com/

    L'émission a été podcastée : http://podaudio.rtbf.be/pod/m3-acad_musiq27academies_2012-11-03_cd_sainte__12933623.mp3

     

    Présentation du CD sur le site des Editions Jade :

     

    Car Il n'est qu’amour - Séminaristes de la Maison Sainte Thérèse

    Car il n'est qu'amour HD

    La Maison Sainte Thérèse est une maison de formation de séminaristes à Bruxelles, sous la responsabilité de l’Archevêque de Paris, liée à l’Institut d’Études Théologiques (faculté de théologie de la compagnie de Jésus). Elle accueille des séminaristes francophones du monde entier, envoyés par leurs évêques pour se former en vue du sacerdoce. À l’occasion des 20 ans de sa fondation ce disque est une manière de donner en partage la beauté de la prière quotidienne de la communauté à ceux qui désirent nourrir leur vie spirituelle, animer des liturgies, ou se laisser toucher par les textes et prières de sainte Thérèse.

    Les séminaristes de la Maison forment ici un chœur d’une vingtaine de voix d’hommes, magnifiquement dirigé par Charles-Henri Guilhaume dans un enregistrement effectué à l’Abbaye de la Cambre(Bruxelles) ; dans des chants priants, célestes, profonds, ils visitent différentes formes antiques et contemporaines de la musique sacrée, comme ils le font chaque jour au cours de leur formation. Tout est amour en Dieu, et tout est amour dans la vocation sacerdotale, c’est ce dont les chants comme les textes qui ponctuent ce disque cherchent à témoigner.

    Un projet communautaire pour une année jubilaire… Un répertoire choisi à partir d’une relecture commune des œuvres de sainte Thérèse… Un travail exigeant de technique et d’enregistrement… Dans un résultat magnifique d’unanimité et de douceur.

    Acheter cet album

    Disponible en digital

    Les saints et les saintes de Dieu Chants de l’Emmanuel   2'28

     
    La Foi et l’abandon au Père – texte de sainte Thérèse   0'55
     
    Ave Maris Stella (grégorien)

     
    Pour écouter d'autres extraits, cliquer sur le lien suivant : http://www.exultet.net/eshop/index.php?main_page=product_music_info&products_id=5726&affiliate_id=

    Référence : 6997472   -   Durée totale : 47 minutes.

  • Le témoignage de chrétiens qui ont fui la Syrie

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    L'AIDE À L'EGLISE EN DÉTRESSE A MIS EN LIGNE CE 

    témoignage d’une famille chrétienne de Damas qui a fui le pays

    « Il nous reste la foi ».
    Pour une raison qu’ils qualifient de « miraculeuse », Fadi, Myriam et Teresa*, un couple de Syriens chrétiens et leurpetite fille, ont obtenu leur visa pour l’Europe.  Ils attendent aujourd’hui la reconnaissance de leur statut de réfugiés. Anciens résidents de Bab Touma, le principal quartier chrétien de Damas qui vient d’être touché par un attentat sanglant pour la première fois depuis le début de la guerre, ils évoquent douloureusement ce qu’ils viennent de quitter : un pays en guerre certes, mais aussi parents et amis. Nous les avons interrogés quelques heures avant l’attentat du 21 octobre qui a fait 13 morts et des dizaines de blessés dans leur quartier.
    Comment se déroulait le quotidien avant votre départ ?
    Fadi : La vie a évidemment beaucoup changé à Bab Touma. Avant, il y avait du monde dans les rues jusqu’à minuit. Aujourd’hui, vers 20h, il n’y a plus un chat. Chacun se terre chez soi. La moitié des restaurants sont fermés, il n’y a plus d’activité. Nous avons souvent des problèmes d’alimentation de pain. Devant les boulangeries, les gens font la queue dès 6h du matin. Une fois, nous n’avons pas eu de pain pendant trois jours.  Bab Touma est un quartier protégé par les soldats de l’armée. En revanche, les quartiers voisins sont bombardés. Dès qu’une bombe explosait, c’était toute notre maison qui tremblait.
    Mais la vie civile suit son cours ?
    Myriam
     : A  Bab Touma, une partie des écoles sont encore ouvertes, mais les parents y amènent de moins en moins les enfants. A Damas, de manière plus générale, la plupart des institutions sont maintenant fermées. Les hommes armés font pression pour que la vie civile s’arrête. A Jaraman, un quartier voisin, une de mes amies est allée inscrire sa fille à l’école, en septembre. Une voiture piégée a explosé à côté de la mère et la fille et les a tuées toutes les deux.

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  • La détresse des chrétiens de Syrie

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    ASIE/SYRIE - Déclarations de l'Archevêque maronite de Damas : Questions, peurs et prières des chrétiens de Syrie après le massacre de Bab Touma

    Damas (Agence Fides) - L'attentat perpétré Dimanche 21 octobre dans le quartier de Bab-Touma, à la veille de la mission de paix qui portera en Syrie les Cardinaux et les Evêques délégués du Synode des Evêques, renouvelle chez les chrétiens syriens les angoisses et les questions que seuls « les jours qui viennent pourraient éclaircir et donner une réponse ». Mais, pour l'heure, « beaucoup ont déjà pris la route de l'exode. D'autres préparent un hâtif départ éventuel ». Et une Eglise sans fidèles est destinée à devenir « un témoin muet ». C'est ainsi que l'Archevêque maronite de Damas, S.B. Samir Nassar, raconte à chaud, dans une note envoyée à l'Agence Fides, les premières réactions enregistrées parmi les chrétiens de la capitale syrienne après qu'une voiture piégée ait explosé dans la zone chrétienne de la Vieille Ville faisant 13 victimes et des dizaines de blessés.

    L'Archevêque décrit les scènes de panique dont il a été témoin, avec les parents qui courent, angoissés, cherchant « leurs petits dans les écoles du quartier » alors que les sirènes des ambulances accentuent la gravité du temps apocalyptique. « Les quelques fidèles - raconte l'Archevêque - parsemés dans l'église se sont mis à genoux pour prier le chapelet, implorant Notre-Dame de la Paix avant d'assister à la Messe avec 20 minutes de retard... J'ai dit la Grand Messe de Dimanche à 18h00 pour 23 personnes seulement, priant pour les victimes de ce matin et pour les musulmans qui, en Syrie, fêtent AlAdha (Eid Elkebir) le 26 octobre dans le deuil et le silence ».

    Le quartier de Bab-Touma est un lieu-symbole également pour le martyrologue de la Chrétienté syrienne. Ici - rappelle l'Archevêque - dans ces mêmes ruelles, que Saint Paul a dû parcourir au temps de sa conversion et du baptême reçu d'Ananie, « 11.000 martyrs ont arrosé de leur sang chaque centimètre carré en 1860 ». Maintenant - se demande S.B. Nassar - « cet attentat un dimanche à l'entrée du quartier chrétien porte-t-il un message quelconque et si oui lequel ? ». « Est-ce la violence gratuite qui frappe à la porte pour faire peur aux derniers Chrétiens déjà affaiblis ? ».

    Face à la terreur et à la violence - conclut l'Archevêque maronite - « le message chrétien devient avant tout celui de la Croix salvatrice, de l'amour et du pardon » et les chrétiens de Damas et de Syrie ont besoin de l'amitié et de la prière de tous afin de pouvoir supporter une condition marquée par une « solitude chaotique et amère ». (GV) (Agence Fides 22/10/2012)

  • Marianne Cope, une sainte associée à l'oeuvre du Père Damien

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    Parmi les saints canonisés ce dimanche, Marianne Cope dont l'apostolat s'est inscrit dans le sillage du Père Damien.

    Source : wikipedia :

    "Marianne Cope (dans le civil Barbara Koob), est née le 23 janvier 1838 à Heppenheim, en Allemagne. Ses parents étaient de modestes exploitants agricoles. En 1840 ils émigrèrent aux États-Unis et s'installèrent à Utica dans l'État de New-York. Leur nom de Koob fut alors anglicisé en Cope.

    La petite Barbara ne fréquenta pas l'école bien longtemps. Dès l'âge de 15 ans, elle souhaitait entrer en religion, mais elle a du d'abord travailler pour aider ses parents, très malades et subvenir aux besoins de ses frères et sœurs (ils étaient sept enfants).

    Elle avait 24 ans, en 1862, quand elle put enfin entrer dans la toute récente congrégation des Sœurs Franciscaines deSyracuse.

    La congrégation, au début de son existence, était chargée tout particulièrement de la scolarisation des enfants des immigrés allemands ; plus tard, elle sera à l'origine de la création des cinquante premiers hôpitaux des États-Unis.

    Marianne (son nom en religion) prononce ses vœux en 1863. Elle est d'abord professeur, puis maîtresse des novices, enfin supérieure d'un couvent. Finalement, elle deviendra supérieure du premier hôpital de Syracuse. Là, totalement dans l'esprit franciscain, elle ne fera strictement aucune distinction de race, de religion, de nationalité ou de couleur, attachée en priorité aux plus pauvres. Elle s'occupe spécialement des alcooliques et des mères célibataires.

    Un jour l'évêque d'Honolulu fit une pressante demande d'évangélisation de l'archipel. Mais la Lèpre infestait les îles et bon nombre de congrégations se récusèrent. Mère Marianne accepta, au nom du geste de saint François embrassant les lépreux.

    Elle réussit à trouver des volontaires pour l'accompagner, et, en 1883 six religieuses se mettaient en route pour les îles Hawaii. Mère Marianne ne pensait pas rester longtemps, la responsabilité de sa congrégation étant très importante. Toutefois, on la retiendra sur place, et elle y restera 35 ans tandis qu'une autre supérieure est nommée à Syracuse.

    Devant l'état épouvantable des malades, vivant dans la promiscuité et le manque de soins, séparés de leurs familles, Marianne et ses sœurs vont d'abord créer une école pour les petites filles et un hôpital sur l'île Maui. En 1888 elle part vers l'île Molokai, où étaient parqués les lépreux et collabore avec le Père Damien. Ce dernier meurt de la lèpre un an après son arrivée. Elle continue donc son œuvre en créant une école pour les petits garçons, une école de filles, elle aménage aussi le site afin de rendre la vie plus douce aux malades qui y sont entassés en plantant des arbres et des fleurs. Elle fait chanter les enfants, les habille correctement, elle est considérée comme la mère des lépreux.

    Malgré les contestations quant à ses méthodes, et l'immense fatigue qu'elle ressent de son énorme travail, elle parvient à communiquer joie et espérance tout autour d'elle.

    Souffrant d'une maladie des reins, sans jamais avoir été contaminée par la lèpre, elle meurt à 80 ans, laissant un immense héritage dans les domaines de l'éducation et de la santé."

  • Les musulmans convertis au Christ, mal vus des musulmans et des chrétiens

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    Mohammed Christophe Bilek a appelé les musulmans à défendre la liberté de conscience et le droit d'un musulman de changer de religion, comme, de la même manière, existe le droit d'un chrétien d'embrasser la religion de l'Islam. Dans le même temps, il exhorte les chrétiens à ne pas marginaliser les convertis et de travailler pour garantir leurs droits dans les pays musulmans et en Europe.

    Paris (AsiaNews) - Persécution directe de la part de la communauté islamique, embarras et indifférence à l'égard de leur sort de la part des chrétiens, telle est la situation de beaucoup de musulmans qui se sont convertis au christianisme, non seulement dans leur pays d'origine, mais aussi en Europe, où - au lieu d'assurer la liberté de conscience - on ne défend que la liberté pour les musulmans de témoigner de leur foi. Mohammed Christophe Bilek lance un appel par cette lettre envoyée à AsiaNews.

    Mohammed Christophe Bilek est né en Algérie en 1950 et a vécu en France depuis 1961. Il est l'auteur de deux livres, "Un Algérien trop catholique» (1999, Cerf) et "Saint Augustin dit à ma fille." Depuis les années 90, il est également responsable du site de Notre-Dame de Kabylie , pour l'évangélisation des musulmans et le dialogue islamo-chrétien.

    Chers amis, si la persécution est le lot de nombreux chrétiens, que dire des musulmans qui veulent le devenir ? Ils sont comme ces enfants à naître à qui le droit d’exister est refusé !
    Un Algérien baptisé à Pâques, m’a dit cette semaine : « elle me rend malade cette communauté, cette Oumma qui veut faire de moi son esclave ! Ce n’est pas Allah qui fait de moi son esclave, comme elle le prétend, mais c’est elle… au nom d’Allah ! Je ne veux pas être prisonnier d’un dogme, je ne veux pas vivre dans le mensonge ! Dieu m’appelle, au contraire, à la vérité de l’Évangile qui libère ! Je n’impose ma foi à personne, pas même à ma fille, pourquoi veut-on m’imposer la foi musulmane ? »

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