...par Benoît XVI sur l'esplanade de la basilique Saint-Pierre
Trois bienheureux seront proclamés saints par Benoît XVI lors d’une messe célébrée, dimanche 23 octobre, à 10h00, sur l'esplanade de la basilique Saint-Pierre à Rome, à l’occasion de la Journée missionnaire mondiale. Ce sera le point d’orgue des célébrations du « mois des missions ».
Les trois nouveaux saints sont les italiens, Guido Maria Conforti, fondateur de la Congrégation de saint François Xavier pour les Missions étrangères, béatifié en 1964, Luigi Guanella, apôtre des pauvres et des souffrants, fondateur des Serviteurs de la Charité et des Filles de Sainte-Marie de la Providence, béatifié en 1996, et une religieuse espagnole, Bonifacia Rodriguez de Castro, fondatrice des Servantes de Saint-Joseph, béatifiée en 2003.

“Depuis mon adolescence, je n’ai pu me retenir de colère, le plus souvent, beaucoup trop souvent gardée au fond du cœur et non exprimée (à la fois sans doute par manque de courage mais aussi par timidité, par sentiment d’incompétence face à d’illustres « experts », politiques, moralistes ou juristes), je n’ai pu m’empêcher de ressentir jusqu’à la colère l’évidence de l’absurdité de prétendre espérer le respect de ces droits du seul fait de leur « proclamation », puis de leur abandon aux fragiles arbitraires et de gouvernants et d’opinions publiques incapables, pour le plus grand nombre, de dire tout simplement « pour quoi être homme »?
On peut ne pas être un fan de la phénoménologie personnaliste de Jean-Paul II, ni de son invocation, parfois obsessionnelle, des « droits de l’homme ». L’important est qu’une personne ne se résume pas à ses idées. La foi n’est pas une idéologie, pas plus que l’espérance et la charité. Je me souviens d’un reportage vidéo sur la visite de Jean-Paul II à Cuba en 1998. Il comportait une série de plans rapprochés fort indiscrets (le pape était déjà très affecté par la maladie) mais de ceux-ci transparaissaientt finalement, surtout, la simplicité et la profonde humanité de cet homme authentique et c’est sans doute à ce titre que Fidel Castro l’accueillait avec une attention que le vieux dictateur communiste n’aurait pas accordée aux puissants de ce monde. Aussi ne nous étonnons pas de l’information que rapporte aujourd’hui le « Forum Catholique » :